Gite : Chez Papé et Mita

Les faits divers de la semaine

- Pyrénées-Atlantiques : le dimanche 14 janvier, à Sainte-Colome, un chasseur qui participait à une battue a tiré sur un sanglier, mais il a manqué sa cible et la balle est venue se ficher dans le mur du salon d’une maison proche de-là. Pas de blessé, mais une belle frayeur rétrospective. La gendarmerie a confirmé qu’une plainte avait été déposée lundi dernier par le locataire de la maison. Le tireur a été identifié et une procédure judiciaire est en cours.

- Côte d’Or : à Saint-Marie-sur-Ouche, le dimanche 14 janvier, un cerf blessé a tenté de franchir le canal de Bourgogne, pris par la glace. Dans l’impossibilité de rejoindre l’autre rive, les pompiers ont dû intervenir avec un véhicule d'opérations diverses, une embarcation, un chef de groupe et une équipe spécialisée de plongeurs, en provenance des centres du Val d'Ouche, de Dijon Nord et du Transvaal (Dijon centre), soit en tout 7 personnes. Mais l’animal, trop gravement touché a finalement été euthanasié par un chasseur.

- Meurthe et Moselle : à Gondreville, localité située entre Toul et Nancy, un chasseur âgé de 72 ans est décédé en fin de matinée le dimanche 14 janvier, victime du tir d’un autre chasseur du groupe. Rapidement sur les lieux les pompiers et le SMUR ont procédé aux premiers soins d’urgence, mais l’homme n’a pas survécu, trop grièvement blessé. Selon les premiers éléments communiqués par la FDC 54, la victime a été touchée dans des circonstances que la gendarmerie, saisie de l’enquête, devra déterminer, et le tireur présumé a été mis en examen. Le précédent accident mortel sur ce département remonte à 2003.

- Charente-Maritime : « si c’est une plaisanterie, elle est stupide » a déclaré un chasseur du groupe auquel des restes d’éviscération et de dépeçage ont été soustraits à Ecoyeux, probablement dans le cadre d’une action anti-chasse. Certes, il y a déjà eu des antécédents du genre, mais c’est la première que ces « trophées » ont été dispersés à proximité de la cabane de chasse. Personne ne semble avoir été visé en particulier, et aucune revendication n'a été retrouvée sur place.

- Bas-Rhin : une réalisation insuffisante du plan de chasse a valu au locataire de l’ONF, une battue punitive dans la forêt de La Petite-Pierre. Une trentaine de forestiers, accompagnés de dix traqueurs, sont intervenus le lundi 15 janvier pour, a précisé Franck Jacquemin, directeur d’agence Nord Alsace à l’ONF : « faire une battue de substitution pour réguler les trois espèces d’ongulés, chevreuils, sangliers et cerfs, puisque le locataire n’a pas réalisé ses 70% du plan de chasse ». Alerté l’avant-veille, le locataire, chasseur depuis 25 ans sur le lot en question s’est dit choqué par cette décision. « Si le gibier avait été là, bien évidemment qu’on l’aurait tiré, mais que faire quand on ne voit pas d’animaux ? ». Argument repris par la FDC 67 qui dénonce « un mécontentement général au sein des chasseurs qui n’acceptent pas ce type d’intervention » ajoutant : « comment peut-on croire que les quatre cervidés, non prélevés à l’heure actuelle par le locataire, mettent toute la forêt et son équilibre en péril ? ».

- Yonne : mardi dernier, l'Office français de la biodiversité a transmis un rapport au parquet, après avoir reçu un signalement pour un possible loup écrasé dans le secteur de Tonnerre. Des témoins de la collision auraient signalé l’incident à l’OFB, affirmant que l’animal était un loup. Afin de vérifier ces déclarations, les inspecteurs de l'OFB cherchent à découvrir l'identité de l'animal percuté, entendre les témoins et déterminer si la collision était volontaire ou pas.

- Seine-Maritime : dans l’affaire du braquage mortel dans une armurerie près de Rouen, on apprenait, la semaine dernière, que le troisième suspect, en fuite depuis l’agression, s’était rendu à la gendarmerie, le lundi 15 janvier 2024, en début d'après-midi. « … Placé en garde à vue, il a reconnu sa participation aux faits » a indiqué le procureur de la République de Rouen, Frédéric Teillet, dans un communiqué. Présenté au juge d’instruction le mercredi 17 janvier, le fuyard a été mis en examen pour tentative de vol avec arme en bande organisée, association de malfaiteurs, recel de vol et destruction par moyens dangereux, et placé en détention à la demande du parquet.

Landes : : hier, dimanche 21 janvier, à Carcen-Ponson, un accident de chasse a fait un blessé grave. L’homme a été victime du tir d’un autre chasseur, qui l’a atteint au niveau du bas ventre. Le blessé a été transporté en urgence absolue à l'hôpital de Dax (Landes). Quant à l’auteur du tir, il a été placé en garde à vue, comme l’exige la procédure. Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de Rion des Landes.

- Canada : le fou de l’allumette a craqué ! Un homme de 36 ans a reconnu avoir, au cours de l’été dernier, allumé plus de 700 feux, dont certains se sont transformés en feux de forêt, détruisant plusieurs milliers d’hectares et obligeant des centaines de personnes à quitter leur domicile. L’accusé a plaidé coupable pour 13 chefs d’accusation d’incendie criminel, et un chef d’accusation d’incendie criminel avec mépris de la vie humaine.

Chasse à courre : le juge du TA valide une interdiction d’accès aux bois et forêts

Dans cette affaire qui remonte à 2020, un requérant anti-vénerie a demandé au tribunal administratif d’annuler l’arrêté par lequel la préfète de l’Oise avait interdit temporairement l’accès du public à certaines zones de la forêt domaniale, durant les opérations de chasse à courre, les mercredis et samedis, du 15 septembre 2020 au 31 mars 2021. Pour interdire temporairement l’accès du public à certaines zones de la forêt pendant la saison de chasse, l’arrêté, après avoir rappelé les perturbations de chasses à courre, et les affrontements entre les militants anti-chasse et les veneurs qui se sont produits, se fonde sur la persistance de « la détermination des militants anti-chasse et du climat délétère qui règne entre les deux parties » et « les risques pour la sécurité du public (…) pendant les chasses à courre, en particulier dans les parties identifiées comme étant les plus probables pour l’hallali ». Le juge relève que la matérialité des faits allégués, non sérieusement contestée par l’appelant, est établie par les articles de presse et les comptes-rendus d’associations auxquels la préfète renvoie dans son mémoire en défense. Le juge rajoute également que les mesures de police administrative, et notamment les interdictions d’accès des bois et forêts au public, ne doivent pas présenter un caractère général et absolu, et porter une atteinte manifestement disproportionnée à des droits et libertés, notamment la liberté d’aller et venir et le principe d’égalité…

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La nouvelle cheffe de l'Organisation météorologique mondiale déclare la guerre aux gaz à effet de serre

« Le monde doit faire plus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, alors que les températures grimpent de façon très inquiétante » a prévenu mardi dernier, la nouvelle cheffe de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU. Celeste Saulo, 59 ans, a jugé que l'humanité affrontait un de ses plus grands défis, et qu'elle avait le devoir de bâtir un avenir meilleur. Selon elle, s'adapter au changement climatique n'est plus un choix, mais une nécessité, et il faut améliorer la capacité à résister et se remettre de ces désastres climatiques. « Nous renforcerons les systèmes d'alerte précoces, améliorerons l'accès aux données et rendrons accessibles à tous et dans les temps, les informations scientifiques qui sauvent des vies. Ce ne sera pas un chemin facile, mais avec de la force et de la détermination, nous l'emprunterons, pour notre famille universelle et pour les générations à venir » plaidait Celeste Saulo, qui dirigeait le Service météorologique national d'Argentine depuis 2014, avant de devenir la première femme nommée à la tête de l'OMM, où elle a pris ses fonctions il y a quelques jours. Elle a aussi expliqué que 30 pays étaient particulièrement exposés aux risques climatiques et avaient besoin d'une amélioration rapide des systèmes d'alerte, essentiellement des petits états insulaires et des pays africains.

L’arbre de l’année 2023

Après l’enregistrement de 27 555 votes, les lauréats du concours de « L’arbre de l’année 2023 » sont connus. Le « Prix du Jury », le « Prix du Public » et le « Prix Coup de Cœur » ont été choisis parmi les 14 arbres sélectionnés en septembre dernier, sur un total de 140 arbres qui avaient été présentés pour porter les couleurs de leur région. Voici les arbres préférés des votants :

 

« Prix du Public »

Il est attribué au hêtre pleureur du jardin botanique de Bayeux (Calvados), qui représentait la région Normandie. Il a recueilli 8051 suffrages en ligne. Planté il a y plus de 160 ans, cet arbre de 17 mètres de haut, est ceint d’une tonnelle circulaire de près de 40 mètres de diamètre. Il est classé « monument naturel » depuis 1932 et labellisé « arbre remarquable de France » depuis 2000, rappelle la Ville de Bayeux. La circonférence du tronc est de 3,37 m, et celle du houppier, en périphérie de 114 m, soit environ 1 250 m² de surface couverte. Si sa dénomination officielle est celle de « hêtre pleureur », il semblerait que cet arbre soit le résultat d’un greffage entre deux variétés distinctes de hêtre. En effet, son tronc est celui d’un hêtre commun (Fagus sylvatica), alors que ses branchages s’apparentent à une variété très singulière dite Faux de Verzy. Cette variété, dont l’origine est mal définie, viendrait de la forêt de la Marne où elle a été découverte. Elle est constituée d’arbres monstrueux dont les branches tordues forment un amas confus, d’où leur nom de « tortillards »...

(Photo : Emmanuel Boitier).

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Les dernières zones humides sont à l’agonie…

Cette appellation de « zones humides » englobe des habitats extrêmement différents, selon qu’ils concernent la plupart des espèces migratrices, parmi lesquelles on trouve le gibier d'eau, composé de deux groupes morphologiquement et écologiquement différents : les palmipèdes et les échassiers. Comme leur nom l’indique, les palmipèdes ont des pattes palmées, adaptées à un mode de vie majoritairement aquatique, de la petite sarcelle aux cygnes, ou semi-palmées. Les échassiers ou limicoles, sont eux, dotés de longues pattes et longs doigts, du bécasseau au héron. Ainsi, ils peuvent exploiter les ressources naturelles, soit sur des terrains mous exondés, soit dans des eaux de faible profondeur. Cette eau, indispensable à la vie, l'est plus encore pour les palmipèdes, car elle recèle tout ou partie de leurs ressources alimentaires, et offre un lieu de repos et d'occupations de confort, à l'abri des ennemis naturels. Ces oiseaux, s'ils sont relativement maladroits au sol, évoluent sur l'eau avec aisance...

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Un dauphin à pouces observé au large de la Grèce

Au large de la Grèce, des scientifiques ont filmé un mammifère dont les nageoires pectorales semblent ornées de pouces. Cette découverte, unique au monde, a été faite dans le golfe de Corinthe par des océanologues grecs qui relativisent cependant cette curiosité de la nature. Dans l'article de « Live Science » qui a médiatisé l’information, la scientifique Lisa Noëlle Cooper pense que la particularité de ce mammifère, constatée sur ses deux nageoires pectorales, est d'origine génétique, ces pouces n’étant pas mobiles. Et pour qu’ils le deviennent, « il faudrait que cette morphologie rare se propage dans la population, afin de permettre une évolution ultérieure. Mais cela est très théorique et je doute que cela se produise… » a confirmé Alexandros Frantzis, le directeur scientifique de l'Institut de recherche sur les cétacés Pelagos. Dans les mers grecques, presque toutes les populations de cétacés connaissent un déclin spectaculaire, et celui en question est le représentant de l'une des espèces qui vivent dans le golfe de Corinthe, où évoluent aussi le dauphin commun à bec court (Delphinus delphis) et le dauphin de Risso (Grampus griseus). Dans le golfe de Corinthe comme ailleurs, la pression anthropique sur ces populations est de plus en plus forte, et il n'y a pas de mesures de protection spécifiques pour préserver ces animaux, représentatifs de l’état des mers.

Changement climatique et dépérissement : pourquoi il faut agir en forêt

La santé des forêts françaises se dégrade et, malgré l’incertitude du lendemain, les équipes de l’Office national des forêts préparent l’avenir. Le pari est risqué et la responsabilité immense, d’où le besoin d’expliquer aux élus, aux partenaires et au grand public, les raisons précises de cette action et de l'urgence à agir. « Durant ces trois derniers siècles, la forêt française s’est fortement étendue. Aujourd'hui, elle couvre un peu moins d’un tiers du territoire. Mais à mesure que les températures et les sécheresses augmentent, sa santé se dégrade. Face à un tel défi, des solutions se dessinent pour renforcer la résistance de ces écosystèmes précieux. Depuis 2018, plus de 300 000 hectares de forêts publiques, en France, ont subi un taux de mortalité inédit. Et le mouvement se poursuit. D'ici 50 ans, la moitié de la forêt française pourrait donc avoir changé de visage. La liste des conséquences dues à l’accélération du changement climatique s'allonge : dépérissement de peuplements forestiers, parasites et insectes ravageurs, extension des feux de forêt, sécheresses récurrentes… Contrairement à un phénomène naturel ponctuel, ce n’est pas près de s’arrêter. Cela ne touche pas que certaines régions, puisque quasiment tous les territoires le sont, et toutes les essences sont concernées, feuillus et résineux. Les premières touchées sont celles qui ont le plus besoin d’eau, comme le hêtre, essence emblématique de nos forêts » constate Olivier Rousset, directeur général adjoint à l’ONF, qui ajoute : « Alors, pourquoi ne pas faire confiance aux seules capacités naturelles de résilience ? Parce que ces mécanismes d’adaptation naturelle sont en moyenne 10 fois trop lents, au regard de la rapidité prévisible d’évolution du climat, même s’il demeure encore des incertitudes sur l’ampleur et la rapidité de ces phénomènes…»...

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Les chasseurs belges sont bien vus… mais quand même sanctionnés !

En Belgique, une nouvelle enquête vient de révéler une attitude extrêmement positive du public à l'égard de la chasse. Commandée par Hubertus Vereniging Vlaanderen (HVV) et le Royal Saint-Hubert Club de Belgique (RSHCB), menée par le cabinet réputé et indépendant YouGov, cette enquête indique un niveau important de neutralité ou de soutien aux pratiques de chasse au sein de la société belge. Les chiffres sont éloquents puisque 77% des personnes interrogées sont favorables ou neutres à l'égard des chasseurs, quand la chasse est pratiquée légalement et dans le cadre réglementaire. L'enquête a également mis en lumière la nécessité d'une sensibilisation et d'une éducation accrues sur la chasse, 90% des participants à l'enquête reconnaissant leur compréhension limitée du sujet. Cela représente une opportunité vitale pour le HVV et le RSHCB de collaborer sur des initiatives éducatives plus larges de la chasse, y compris ses contributions à la biodiversité et aux efforts de conservation.

En revanche, l’enquête a porté aussi sur la perception du public selon laquelle les chasseurs conservent des parties d’animaux chassés légalement comme « trophées », à condition que de tels actes contribuent à la conservation. Un nombre encourageant de 68% des participants ont exprimé leur neutralité ou leur accord avec cette pratique, soulignant l'importance des efforts de conservation en cours. Mais cela n’a pas empêché, mardi dernier, la Commission parlementaire belge d’approuver un projet de loi visant à interdire l’importation de trophées de chasse d’animaux exotiques ou menacés, entre autres le lion et l’éléphant d’Afrique. Le texte de loi interdira donc les trophées de chasse de plus de 600 espèces animales, notamment les ours polaires, les tigres, les lions, les rhinocéros, les hippopotames ou encore les léopards.

Conseil stratégique pour l’usage de produits phytosanitaires

Toute entreprise utilisatrice de produits phytopharmaceutiques (exploitations agricoles, jardiniers professionnels, etc…) est tenue de suivre un « conseil stratégique » avec un spécialiste agréé pour élaborer sa stratégie de protection des cultures. Une attestation est nécessaire pour renouveler le « certiphyto » dont les agriculteurs ont besoin pour acheter, et utiliser, des produits phytopharmaceutiques. Cependant, l’offre de conseil a connu un déploiement moins rapide que prévu, et certains agriculteurs pourraient rencontrer des difficultés à obtenir un rendez-vous rapidement. Afin de ne pas bloquer le renouvellement de ce « certiphyto », un délai supplémentaire vient d’être accordé, à titre transitoire, par les pouvoirs publics. Afin de relancer la dynamique et de ne pas bloquer le renouvellement, le gouvernement a décidé d’adapter le calendrier de mise en œuvre du dispositif et d’accorder un délai supplémentaire aux entreprises pour respecter cette obligation (un décret a été publié le 28 décembre au Journal officiel). Ainsi, les agriculteurs et autres utilisateurs professionnels, qui n’auraient pas réussi à obtenir un rendez-vous de conseil stratégique préalablement à leur demande de renouvellement de certiphyto, recevront un certificat provisoire d’une année. Les modalités de mise en œuvre sont les suivantes…

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Prix CIC Jeune 2024

Si vous êtes étudiant universitaire travaillant sur la gestion de la faune, ou passionné par l’utilisation durable et la conservation de la biodiversité, vous pouvez postuler pour le « Young Opinion Research Award 2024 ». Organisé chaque année par le Groupe de travail « Jeune Opinion du CIC » (Conseil International de la Chasse et de la Conservation), le « Prix Recherche Jeune Opinion » vise à soutenir les chercheurs dont les projets contribuent à l’utilisation durable des ressources fauniques. L’objectif est de promouvoir la recherche scientifique, conformément à l'esprit des travaux et aux convictions du CIC. Les sujets de recherche peuvent couvrir tout ou partie des trois principaux piliers de la gestion durable de la faune : économique, sociétale et écologique. Les participants devront envoyer un résumé de leur projet de recherche, expliquant l'objectif, les méthodes et les conclusions du projet. Que vous soyez dans un programme de baccalauréat, de maîtrise ou de doctorat, et si vous avez moins de 35 ans, le CIC vous invite à soumettre vos travaux. Le jury, composé d’un comité d'experts du CIC déterminera le gagnant, qui sera récompensé par un prix de 750 €, une publication dans la prochaine Newsletter Jeune Opinion et l’opportunité de présenter son projet au Portugal, lors de l'assemblée générale du CIC, où il pourra entrer en contact avec des représentants clés et experts dans le domaine de la gestion durable de la faune. La date limite des candidatures est fixée au 31 janvier 2024.

 

Pour en savoir plus, c’est ICI

 

Etats-Unis : des drones pour aider à la récupération du gibier…

Après l’Ohio qui a déjà autorisé l’utilisation de drones pour récupérer le gibier tué à la chasse, et souvent tombé dans des zones difficiles d’accès, un sénateur de l’état de Pennsylvanie a lancé un projet de loi qui vise à autoriser ces engins, mais uniquement pour faciliter la récupération des animaux abattus et gagner un temps précieux pour la valorisation de la venaison. Cette proposition soutient que les avancées technologiques des drones sans pilote peuvent être exploitées pour accélérer et améliorer ce processus. On n’en est pas encore au drone capable d’extraire un animal du fourré dans lequel il est tombé, mais simplement d’aller larguer à proximité du gibier abattu, une balise de localisation qui fera gagner un temps précieux lors du ramassage. Afin de mettre en lumière cette question, Le sénateur Jarrett Coleman, qui représente le comté de Bucks, a souligné un incident récent où un résident de Pennsylvanie a été accusé de plusieurs infractions après avoir utilisé un drone pour récupérer un cerf abattu. Ces accusations comprenaient l’utilisation d’un dispositif illégal, la perturbation du gibier et de la faune sauvage, ainsi que des restrictions sur l’utilisation de projecteurs récréatifs. Le sénateur Coleman estime que de telles sanctions sont excessives, compte tenu des avantages potentiels et de l’efficacité offerts par les drones dans la récupération du gibier. Le projet de loi proposé vise donc à remédier à ces problèmes en autorisant les chasseurs à utiliser ces engins. En adoptant cette technologie, les chasseurs disposeraient d’un outil supplémentaire à leur disposition, ce qui pourrait réduire le nombre d’animaux morts perdus. Cela profiterait non seulement à la communauté des chasseurs, mais aurait également un impact positif sur la préservation de la faune. Bien que certaines préoccupations concernant la vie privée et la sécurité puissent survenir avec l’utilisation des drones dans la chasse, le projet de loi comprend des lignes directrices et des réglementations strictes pour garantir une utilisation responsable. Ces dispositions visent à trouver un équilibre entre les avancées technologiques et les pratiques de chasse éthiques, tout en atténuant les risques potentiels ou les abus.

Le régime français d’aides au développement de la sylviculture validé par la CE

La Commission européenne a validé, le 4 janvier, le régime cadre sur les aides au développement de la sylviculture, améliorant la résilience et l’adaptation des forêts au changement climatique pour la période 2023-2029. Ce régime-cadre donne donc une base légale pour tous les dispositifs d’aide portant sur les investissements. Avec ce régime, ce sont jusqu’à 450 M€ d’aides à l’investissement qui pourront potentiellement être apportées au secteur forestier sur les six prochaines années. Concrètement, cette approbation par la Commission européenne va permettre :

- l’engagement et le paiement des dossiers déposés au second semestre 2023 dans le cadre de la mesure de renouvellement forestier du plan d’investissement France 2030, et qui visent, d’une part à adapter les peuplements identifiés comme vulnérables face au changement climatique et, d’autre part, à améliorer, enrichir et convertir les peuplements forestiers pauvres, pour améliorer leur contribution à l'atténuation au changement climatique.

- assurer le déploiement, en 2024, de la mesure en faveur du renouvellement forestier qui est pérennisé dans le cadre de la planification écologique et qui permettra d’accompagner financièrement les investissements sylvicoles des propriétaires forestiers publics et privés pour adapter les forêts identifiées comme vulnérables face aux effets du changement climatique, et pour améliorer la qualité des peuplements pauvres ou à potentiel.

- de manière plus générale, d’offrir un cadre au financement de l’ensemble des dispositifs d’aides portant sur les investissements améliorant la résilience et l’adaptation des forêts au changement climatique qui pourraient être mis en place par l’Etat ou les collectivités locales d’ici au 31 décembre 2029, garantissant ainsi la visibilité et la stabilité des règles nécessaires à la réalisation des investissements forestiers.

« L’approbation de ce régime par la Commission européenne constitue une excellente nouvelle, nous permettant d’accompagner l’adaptation de la forêt française au changement climatique… » a déclaré Marc Fesneau.