Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Une manifestation pour la protection du loup se transforme en face-à-face avec les anti-loups à Limoges

Le samedi 14 octobre, l'association One Voice organisait une action pour la protection du loup, sur la place des Bancs à Limoges. Mais la dizaine de pro-loups présents a vite été dépassée par le syndicat agricole « Coordination rurale » qui s’est installé à proximité, en montant un stand improvisé. Pour les pro-loups, jamais concernés par les nuisances occasionnées par l’inutile prédateur, « on peut concilier l'élevage et la préservation de l'espèce. C'est ce qu'essaie de mettre en place le gouvernement, en aidant financièrement les éleveurs afin qu'ils puissent installer des clôtures électriques ou acheter des chiens de protection et ainsi se protéger du loup », a tenté d’expliquer Hélène Dupond, co-référente de l'association One Voice en Haute-Vienne. Mais pour les éleveurs, qui sont en première ligne et subissent les dégâts : « C'est beaucoup de travail supplémentaire… Clôturer, puis reclôturer, puis recommencer pour éviter que le loup vienne, on n’en finit pas… » considère Thomas Hégarty, président de la Coordination rurale du département qui avait demandé l’interdiction de cet événement, maintenu par la préfecture au nom de la liberté de manifester. Pendant ce temps, à Bruxelles, on se demande maintenant comment faire pour se débarrasser de l’encombrant prédateur…

Des biologistes suédois tentent d'apprendre aux oiseaux à migrer plus au nord

Dans une étude publiée il y a quelques jours, des scientifiques suédois s’attaquent aux problématiques liées au dérèglement climatique, qui impactent les oiseaux migrateurs. Ces derniers sont les premières victimes d’un printemps trop précoce qui les prive d’un accès suffisant à la nourriture durant la période de reproduction. Les biologistes voudraient donc leur apprendre à migrer plus au nord, afin de retarder la période de reproduction, de façon à ce que les éclosions se fassent quand la source de nourriture est la plus abondante. Et quand les oiseaux venus d’Afrique ratent le début du printemps de Suède, car il est en avance, la réponse est tragique : ils n’ont pas suffisamment de nourriture pour subvenir aux besoins de leurs oisillons car les insectes ne sont plus aussi appétissants qu’aux premiers jours, et les oisillons, affamés, meurent avant même d’avoir pu sortir du nid. C’est une des raisons de la chute vertigineuse des populations des oiseaux dans le monde…

[ LIRE LA SUITE... ]

Des arrêtés « dérogation COVID » de 2020, annulés en nombre par la justice

Toujours à la manœuvre, les écolos ont attaqué tous les arrêtés départementaux de 2020, qui autorisaient, en période de confinement, les chasseurs à exercer leur activité, pour empêcher l’explosion des populations de grands animaux. La LPO et l’ASPAS déclaraient alors : « Tandis que des millions de Français ne pouvaient pas sortir à plus d’un kilomètre de chez eux, des milliers d’autres ont été autorisés à se rendre dans la nature pour tuer des animaux sauvages parce qu’ils avaient le permis de chasser… ». Saisie par ces deux associations, la justice a donc déclaré illégales la quasi-totalité des dérogations accordées dans de nombreux départements, faisant fi de la régulation indispensable et de la protection des cultures, pour ne retenir que le loisir de chasser. Les juges se sont penchés sur 23 arrêtés pris dans les départements suivants : Aisne, Ardennes, Aube, Calvados, Charente, Corrèze, Creuse, Eure, Indre et Loire, Loire Atlantique, Lot et Garonne, Lozère, Maine et Loire, Marne, Mayenne, Meurthe et Moselle, Nord, Haut Rhin, Haute Saône, Sarthe, Seine Maritime, Haute Vienne et Territoire de Belfort. Quatorze ont été annulés (Aisne, Aube, Ardennes, Charente, Marne, Eure, Indre-et-Loire, Loire-Atlantique, Seine-Maritime, Lozère, Maine-et-Loire, Meurthe et Moselle, Nord, Sarthe) à postériori, les juges considérant que : « poursuivre ces opérations de régulation pendant la durée du deuxième confinement en novembre 2020 n'était pas justifié, au regard de l'objectif de santé publique de limiter les déplacements de personnes, et de l’absence de démonstration de dégâts significatifs ou de prolifération du grand gibier et des ESOD en cette période de l'année », omettant de prendre en compte que la prolifération des animaux ne se produit qu’après les naissances, et que celles-ci ne peuvent avoir lieu que s’il y a eu accouplement en période de rut. Cinq recours restent encore à juger (Calvados, Corrèze, Creuse, Lot-et-Garonne, Haute-Vienne), trois ont été perdus (Haut-Rhin, Haute-Savoie, Territoire de Belfort) et 1 abandonné (Mayenne). Et ne vous demandez pas à quoi ça sert, trois ans après les faits. Sans doute encore une histoire d'argent...

Le CIC rejoint l’alliance de partenariat « Wild Harvest Initiative® »

La « Wild Harvest Initiative® » vise à évaluer les avantages combinés, économiques, de conservation, et sociaux, des récoltes d'animaux sauvages par la chasse, dans la société nord-américaine moderne. Sur le point de s'étendre en Europe, cette approche scientifique permet de jeter un regard novateur, riche d’enseignements sur la faune, sa gestion à long terme, et sa conservation durable et équilibrée, non seulement pour les chasseurs, mais aussi pour tous les membres de la communauté, y compris ceux qui s'opposent à la chasse. « Si la chasse et la pêche devaient cesser demain, quelles seraient les conséquences ? ». Ce partenariat transatlantique, qui fait entrer l’Europe dans cette même réflexion, constitue une opportunité unique de partage de connaissances et de création de ponts entre les deux continents, créant des synergies qui bénéficieront aux pratiques de gestion de la faune dans le monde entier. Le vaste réseau du CIC, qui couvre plus de 80 pays, contribuera en particulier aux efforts visant à exporter le succès éprouvé du modèle nord-américain de conservation de la faune, dans un contexte européen. Parallèlement à cet élargissement, le CIC étoffera sa présence à Bruxelles, pour travailler sur les questions mondiales liées à la politique de l'Union européenne. Ce développement sera mené en étroite coopération, et en accord, avec la FACE. Le but est de jouer un rôle concret dans l’élaboration des politiques européennes et mondiales en matière d’utilisation durable, compte tenu des menaces croissantes qui pèsent sur la biodiversité. L'Organisation européenne des propriétaires fonciers (ELO) accueillera Alexandra Kalandarishvili, membre du personnel du bureau administratif du CIC, qui s’installera prochainement dans un bureau permanent à Bruxelles, dans le cadre de ce développement.

La fourmi de feu est arrivée en Europe…

Les spécialistes sont catégoriques, cette arrivée est une catastrophe pour l’environnement. La fourmi de feu est l’une des espèces les plus invasives au monde. Jusqu’à présent, l’Europe avait été épargnée, mais son installation sur le vieux continent interpelle. Originaires d’Amérique du Sud, les fourmis de feu se sont répandues en Australie, en Chine, dans les Caraïbes et aux États-Unis. Celles qui viennent d’être trouvées en Sicile arrivent des USA, mais aussi de Chine et de Taïwan, d’après les tests ADN effectués. Le transport maritime est suspecté d’avoir débarqué ces petites bêtes, livrant désormais les Européens à ses piqûres très douloureuses. « Elles sont réputées pour posséder l’un des venins les plus irritants au monde, et peut provoquer des chocs anaphylactiques. Mais c’est surtout du côté de nos écosystèmes et de l’agriculture qu’il faut s’inquiéter. La fourmi de feu est un véritable prédateur, et là où elle s’installe, elle provoque une diminution de la diversité des invertébrés et des petits vertébrés » a expliqué Mattia Menchetti, coauteur de l’étude qui ajoute : « Grâce au venin contenu dans leur dard et aux colonies pouvant atteindre des centaines de milliers d’individus, ces fourmis peuvent impacter les animaux jeunes, faibles ou malades. Aux États-Unis, les dommages qu’elles causent dans le secteur de l’agriculture et les efforts déployés pour les contrôler coûtent 6 milliards de dollars par an… ». Les auteurs de l’étude ont identifié 88 nids de fourmis de feu dans la province de Syracuse, en Sicile…

Le retour des algues vertes ?

C’est l’inquiétude qui revient dans les Côtes d’Armor, après la découverte, dimanche dernier, d’un cadavre de sanglier sur la plage de la Granville, à Hillion. L’animal mort a été signalé par un promeneur qui a alerté les autorités, et pour cause… Cette plage de la Granville est située à l’embouchure du fleuve côtier Le Gouessant, tout au fond de la baie de Saint-Brieuc, une zone régulièrement impactée par des dépôts massifs d’algues vertes et dans laquelle une hécatombe animale avait été constatée à l’été 2011. Trente-six sangliers avaient été trouvés morts, asphyxiés par l’hydrogène sulfuré dégagé par des algues vertes en décomposition, en l’espace de quelques semaines, dans la vasière s’étendant de part et d’autre de l’estuaire, vasière, qui débute à une centaine de mètres de la découverte de dimanche. Un technicien en identification criminelle s'est rendu sur place pour effectuer de multiples constatations et relevés. Le cadavre du sanglier a été enlevé par l’OFB, et placé sous scellé. Une enquête de gendarmerie a été ouverte et une autopsie devait être réalisée lundi afin de déterminer les causes exactes de la mort de cet animal.

Cuisine des Etoiles : Olivier Nasti lance la première édition du festival « Le Chambard fête la chasse »

Partager la vision d’une chasse réfléchie, animée par la passion et le respect de l’animal : tel est l’objectif du chef doublement étoilé Olivier Nasti, avec le festival « Le Chambard fête la chasse », dont la première édition se poursuivra jusqu’au 7 novembre. Pour l’occasion, le chef a imaginé des menus exclusifs, faisant la part belle au gibier de la région et aux produits du terroir local. Deux menus « Chasseur » sont ainsi proposés, l’un à « La Table d’Olivier Nasti » et le second à la « Winstub du Chambard ». A découvrir, notamment au restaurant du chef, la Grouse au whisky tourbé et champignons oxydés, le Pâté chaud de chamois du Lac Blanc et ses fruits noirs d’été, la Côte de cerf maturée 60 jours, légèrement fumée à la baie de genévrier. Côté Winstub, place de choix est faite au Carpaccio de chevreuil d’été, ou encore au Faisan en pithiviers, jus à la truffe noire Tuber Melanosporum. Au programme également : des menus autour du Lièvre à la Royale du 16 au 22 octobre, et autour du gibier à plumes du 23 au 29 octobre, mais aussi des ateliers à la découverte des couteaux d’Estanque, le 25 octobre. Le festival s’achèvera le 7 novembre en beauté, puisque Olivier Nasti sera rejoint par David Bizet (l’Oiseau Blanc** au Peninsula Paris) et Thomas Boullault (l’Arôme* à Paris), eux aussi passionnés de chasse, pour un dîner de gala à 6 mains.

Samsung reconduit le programme « Wildlife Watch »

Samsung a annoncé l’extension de son projet de surveillance de la faune sauvage, en partenariat avec Africam et l’unité anti-braconnage des Black Mambas, afin de lutter contre le braconnage des animaux dans la brousse sud-africaine. Lancé en 2021, ce programme exploite la technologie Samsung comme système de surveillance en direct, pour permettre d’observer la faune de la réserve naturelle de Balule en Afrique du Sud. Cette expérimentation avait connu un véritable succès et contribué à protéger l’un des animaux les plus menacés, le rhinocéros. « Depuis le lancement du projet, aucune tentative de braconnage n’a été observée dans la réserve » a déclaré Leitah Mkhabela, ranger et membre de l’unité des Black Mambas. Dotés de la dernière technologie de Samsung en termes de photo et de vidéo, les appareils filment la savane en direct de jour comme de nuit. Ils aident également les gardes forestiers en améliorant la qualité des preuves qu’ils collectent dans le cadre d’enquêtes sur des faits de braconnage. Les internautes deviennent ainsi des gardes forestiers virtuels et participent à la surveillance des animaux depuis le site « wildlife-watch.com ». Ils peuvent également alerter les gardes forestiers s’ils voient des animaux en danger, ou des signes de braconnage, via un bouton disponible en bas de la page. Le site permet par ailleurs de partager ce qu’ils voient par le biais d’instantanés sur les réseaux sociaux afin d’encourager d’autres personnes à participer.

Le parti « Europe Ecologie les Verts » (EEVL) devient le mouvement « Les écologistes »

« On va changer » a déclaré Marine Tondelier samedi à Pantin (Seine Saint-Denis). Rien qu’avec ce nouveau nom, on mesure l’ambition de la dame qui lance sa révolution. Mais, a-t-elle déclaré : « nous garderons le nom d’EELV jusqu’aux prochaines élections européennes de juin 2024… ». Chez les verts, on quitte un parti pour rejoindre un mouvement, signe des temps sans doute pour surfer sur les vagues et ne pas couler. Avant le lancement de ce nouveau « truc » au nom évocateur de : « Les écologistes », la cheffe d’EELV a eu une soudaine illumination. Dans un grand moment de faiblesse elle a déclaré : « … à l’époque des premiers écolos, on s’est battus pour être crus et suivis. Maintenant on arrive à un moment où on a su convaincre, on dirige certaines des plus grandes villes de ce pays… On doit aussi tirer les enseignements de nos échecs… », rappelant ainsi le résultat décevant de Jadot à l’élection présidentielle (4,63% des voix). Pour établir la feuille de route du nouveau mouvement, il parait que EELV a recueilli la contribution de 30 000 personnes, soit trois fois plus que le nombre d’adhérents du parti. Si cela est vrai, elle a sans doute perçu une lueur d’espoir, mais ça ne sera pas suffisant pour éclairer la pièce, plongée de plus en plus dans la pénombre. En témoigne les 200 personnes réunies dans la Drôme la semaine dernière, pour les « Universités des Ruralités écologistes ». Dans ce remake de « les illuminés parlent aux péquenauds », on a pu entendre : « le vote écologiste est urbain et diplômé. Comment être audible en ruralité ? ». Le parti de Tondelier, qu'elle qualifie de « premier parti des centres-villes », veut aussi « devenir le premier parti des ruralités », précise la conseillère municipale d'opposition à Hénin-Beaumont, qui déjà prépare la prochaine campagne pour les élections européennes de juin 2024. Mais chez les verts, la chasse reste un sujet controversé, où les moins perspicaces remettent le couvert contre la chasse à courre, la chasse sous terre, le dimanche sans chasse, un permis de chasser plus compliqué à obtenir… Quant aux autres, ils restent silencieux, sans doute pour ne pas froisser l’intelligentsia verdâtre et ne pas se faire remarquer…

L’État réautorise, à titre expérimental, certaines chasses « traditionnelles », jusqu’au 20 novembre

Les chasses traditionnelles (tenderie aux vanneaux et pluviers dans les Ardennes) et alouette à l’aide de filets et de cages, sont interdites, mais une étude est menée jusqu’au 20 novembre pour mesurer leur impact. La chasse traditionnelle de l’alouette est l’une des pratiques qui oppose régulièrement les défenseurs des oiseaux et les amateurs de leur capture à l’aide de pantes (filets) ou de matoles (cages). Selon les opposants, cette chasse n’est pas suffisamment sélective et ne permet pas de différencier les espèces piégées. Afin de vérifier si la sélectivité des captures est avérée, une étude, est menée jusqu’au 20 novembre par le ministère de la Transition écologique et la FNC. Elle autorise, par arrêtés préfectoraux (Gironde, Landes, Lot et Garonne, Pyrénées Atlantiques), sur quelques points tests de ces départements, la capture de 6 000 alouettes à l’aide de ces techniques, qui seront sous la surveillance et le contrôle de l’OFB. Laurent Vicini, président de la FDC du Lot-et-Garonne, précise : « Ce n’est pas de la chasse mais une expérimentation, car toutes les prises sont relâchées, après avoir été contrôlées par des agents de l’OFB, pour démontrer que nous ne tuons pas d’espèces non ciblées, et que si un autre oiseau qu’une alouette est attrapé, il est relâché sans dommages ». Malgré ces propos destinés à calmer les ardeurs des anti-chasse à l’alouette, Henri Sabarot, président de la FDC de Gironde est moins serein. Il a écrit, dans un communiqué daté du 11 octobre : « Dans le cercle cynégétique, la FDCG se sent isolée et ne peut se résoudre à l’unique stratégie reposant sur un protocole expérimental pour étudier la sélectivité des filets, d’autant plus que la LPO (Ligue de protection des oiseaux) a déjà annoncé attaquer juridiquement les arrêtés préfectoraux qui autoriseront cette étude. Néanmoins, la FDCG réalisera avec sérieux cette étude – parisienne -, malgré sa complexité ».

Les faits divers de la semaine passée

- Var : le samedi 7 octobre, pendant une battue aux sangliers, une balle est venue fracasser la vitre latérale du véhicule d’un couple, garé dans la cour de leur résidence. Le projectile est ressorti par la vitre passager arrière gauche avant de ricocher sur le mur de la villa, à deux mètres de la dame qui se tenait là. Peu après les faits, le tireur présumé s'est dénoncé et a été interpellé par la police. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cet incident.

- Gironde : en janvier dernier, à Ludon-Médoc, deux chasseurs en quête de sangliers ont tiré en direction d’une route, touchant un véhicule qui circulait chemin de Labarde. Ce manquement aux règles de sécurité a été jugé la semaine dernière pour blessures involontaires et mise en danger d'autrui lors d'une action de chasse ». Plainte avait été déposée.

- Ardennes : vendredi dernier, en début d’après-midi, les secours sont intervenus à la ferme du Beaufay à Signy-l’Abbaye. Un homme âgé de 68 ans avait fait un malaise alors qu’il participait à une partie de chasse. En arrêt cardio-ventilatoire lorsque les pompiers de Rocroi et de Signy-l’Abbaye et l’équipe médicale du Smur sont arrivés sur les lieux, l’homme n’a pu être ranimé.

 

Sur le plan sanitaire

- Le nombre de foyers de maladie hémorragique épizootique s’envole : lundi dernier, nous écrivions qu’à la date du 6 octobre, 53 cas de MHE avaient été enregistrés. Une semaine plus tard, dans son point hebdomadaire, le ministère de l’Agriculture faisait état de… 453 foyers au 12 octobre 2023. L’Ariège a rejoint les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Gers, les Landes sur la liste des départements où des élevages sont touchés par la MHE. Mais, le ministère se veut rassurant : « Dans les élevages infectés, le nombre d’animaux atteint est inférieur à 3%, et la mortalité constatée est inférieure à 0,1%. Les soins mis en œuvre permettent, dans la quasi-totalité des cas, une guérison des animaux malades en quelques jours ».

- Un décès dû à la rage en France : contaminée par la rage après avoir été blessée par un chat sauvage lors d’un séjour au Maghreb, une femme est décédée lundi dernier au CHU de Reims. Comme le rappelle l’OMS, la rage est une zoonose virale qui se propage par la salive, généralement en cas de morsures, d’égratignures ou de contact direct avec les muqueuses. Les symptômes initiaux comportent des signes communs comme de la fièvre accompagnée de douleurs ou de fourmillements, démangeaisons ou sensations de brûlure inexpliquées à l’endroit de la blessure. La propagation du virus dans le système nerveux central entraîne une inflammation progressive et mortelle de l’encéphale et de la moelle épinière. En cas de déplacements dans les pays du Maghreb, les précautions d’usage sont hautement recommandées.

- Glyphosate : lors du vote pour l’utilisation du glyphosate dix années de plus, une partie des Etats, dont la France, s’est abstenue, empêchant ainsi d’atteindre la majorité qualifiée. Si Paris n’est pas contre le maintien de l’herbicide pour sept nouvelles années, la proposition de la Commission européenne de reconduire jusqu’en 2033 la licence d’utilisation du glyphosate n’a pas recueilli suffisamment de voix pour passer. L’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, le Luxembourg ont voté contre ou se sont abstenus, tandis que l’Espagne, les pays scandinaves et d’Europe orientale, ont voté pour. Dans un communiqué, l’exécutif européen prend acte du vote et annonce qu’un comité d’appel se réunira dans la première quinzaine de novembre. En cas d’absence de la majorité qualifiée requise, la décision reviendra à la Commission elle-même.

Le Parlement européen a adopté la loi « Nature restoration law »

Pour protéger l’environnement, les députés européens ont voté en faveur de la loi « Nature restoration law » qui sera prochainement intégrée au sein du Pacte Vert Européen. Ce dernier constitue une feuille de route visant à protéger l’environnement et à décarboner les secteurs polluants des 27 pays membres. Proposée par la Commission européenne en juin 2022, cette loi vise notamment à obliger les États membres à préserver et restaurer au moins 20% des terres et des mers d’ici 2030, puis 60% d’ici 2040. Les autorités européennes soulignent que près de 80% des habitats sont menacés en Europe, principalement en raison de la pollution humaine, du changement climatique, de la destruction des habitats et de la prolifération des espèces envahissantes, qui contribuent au déclin de la biodiversité mondiale. La loi prévoit donc d’inciter les pays membres à entreprendre des projets pour :

- restaurer les zones humides, les zones côtières et les habitats marins,

- réintégrer les espèces terrestres et marines indigènes,

- entretenir durablement les forêts,

- végétaliser davantage les villes,

- supprimer les obstacles artificiels aux cours d’eau afin de créer 25 000 km de rivières libres d’ici 2030. (Nous reviendrons sur ce sujet, véritable catastrophe écologique, qui va précipiter l’assèchement des cours d’eau et des zones humides…).

La loi a été adoptée avec 336 voix pour, 300 contre et 13 abstentions.