Alors que les défenseurs des ours dans les Pyrénées ne cessent de mettre en avant la faiblesse génétique de leurs protégés et les risques induits de consanguinité qu’ils courent, à seule fin de réclamer de nouveaux (mais inutiles) lâchers, rassurons-les... La consanguinité, souvent perçue comme un tabou dans les sociétés humaines, est également une réalité biologique dans le règne animal. Cette pratique, qui consiste à se reproduire entre individus génétiquement proches, soulève de nombreuses questions sur la viabilité des espèces, la diversité génétique et les stratégies de survie en cas de goulot d’étranglement démographique. Chez les animaux, la consanguinité existe certes, mais ses effets varient selon les espèces, la pression de sélection naturelle et les circonstances écologiques. Pour mieux comprendre ce phénomène, il faut explorer plusieurs axes : l’existence de la consanguinité dans la nature, la diversité des groupes sanguins chez les animaux, et des cas remarquables d’adaptation. Le plus spectaculaire est celui de Nouvelle Zélande, dont la population de chamois est issue de deux mâles (dont un est mort durant la traversée) et six femelles, offerts par l'empereur d’Autriche François-Joseph 1er, arrivés à Wellington le 23 janvier 1907, à bord du SS Turakina. Dans les termes les plus simples, la consanguinité se produit lorsque deux individus, ayant une parenté génétique étroite se reproduisent, augmentant ainsi les risques (ou les chances selon ce que l’on recherche) que leurs descendants héritent de gènes identiques...
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