Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita -

Agriculteur et président de la Chambre d’Agriculture du Lot, Stéphane Pons est aussi un chasseur passionné...

Stéphane Pons, le nouveau président de la Chambre d'Agriculture du Lot, incarne à la fois la passion pour la chasse et un engagement profond envers l’agriculture locale. Issu d'une longue lignée d'agriculteurs, il a gravi les échelons syndicaux pour devenir une figure respectée dans le département. Fort de son enracinement dans le monde rural, il connaît intimement les réalités et les difficultés croissantes du métier : un quotidien marqué par des contraintes toujours plus nombreuses imposées par le changement climatique, des réglementations en constante évolution et l’incertitude des marchés. Face à ces défis, Stéphane Pons porte un regard lucide sur la nécessité d’adapter les pratiques agricoles sans renier les valeurs du monde paysan. Son expérience de chasseur chevronné lui offre en outre une vision singulière sur la difficile coexistence entre la faune sauvage et les activités agricoles déjà fragilisées. Il a accepté de répondre à nos questions sur sa vision des enjeux actuels, notamment les menaces de prédation et la gestion des dégâts causés par le grand gibier, un problème qui s’ajoute aux nombreuses préoccupations des exploitants. À travers cet échange, Stéphane Pons se révèle non seulement comme un défenseur passionné des intérêts agricoles dans ce contexte en mutation, mais aussi comme un interlocuteur clé dans la recherche de solutions durables pour préserver l’équilibre entre agriculture et environnement...

Par Pierre Périé

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Exposition des trophées à l’Abbaye Saint-Jean des Vignes, à Soissons (Aisne)

Dans la région des Hauts de France, l’exposition annuelle des trophées de cerfs et brocards, est toujours très attendue du monde de la chasse et des naturalistes. C’est dans les vieux murs restaurés de l’Abbaye Saint-Jean des Vignes, à Soissons, que seront présentés quelques 406 cerfs et 242 brocards durant ce week-end de la Fête de la Musique. A cette occasion, un concert de trompes de chasse sera donné au public à partir de 16 h 30, par le groupe des Sonneurs du Point du Jour. Pour cette trentième exposition départementale, le prélèvement en cerfs comporte 21 cerfs de 9 ans et plus, 75 de 5 à 8 ans, et 330 de 1 à 4 ans. En amont de l’évènement, on oublie souvent que c’est plus d’une semaine de travail, pour l’équipe de bénévoles qui entoure Nicolas Voyard, technicien fédéral assisté de sa secrétaire Laetitia Thiéfin. Rassembler les trophées, les identifier, transporter et monter les panneaux sur le site de l’exposition, les classer selon les massifs, effectuer la cotation des grands trophées et enfin les accrocher. On n’oubliera pas non plus le démontage et la restitution des trophées à leurs propriétaires. Toutes ces opérations méritent bien un coup de chapeau à toutes ces mains actives, auxquelles nous adressons au passage tous nos compliments.

J-M.T.                 

La maladie du renard inquiète toujours...

Les 11 et 12 juin derniers, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Besançon a organisé deux journées de sensibilisation consacrées à l’échinococcose alvéolaire, une parasitose rare mais particulièrement préoccupante en Franche-Comté. Aussi appelée « maladie du renard », cette affection est causée par un parasite, Echinococcus multilocularis, dont l’hôte principal est le renard. L’échinococcose alvéolaire est une maladie grave qui peut rester silencieuse pendant plusieurs années. Elle se manifeste tardivement, souvent lorsque les lésions au foie sont déjà avancées, ce qui rend sa prise en charge complexe. En France, environ 20 à 30 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, mais près de 40 % d’entre eux sont concentrés dans la région Franche-Comté, en raison d’une forte présence du parasite dans la faune locale. La transmission à l’humain s’effectue de manière indirecte, par l’ingestion accidentelle d'œufs microscopiques présents dans les excréments de renards, contaminant fruits sauvages (fraises des bois, myrtilles ou framboises...), légumes ou plantes poussant au ras du sol. Le parasite se développe ensuite dans l’organisme humain sous forme de kystes, principalement au niveau du foie. Les journées organisées par le CHU de Besançon ont permis au grand public de mieux comprendre les mécanismes de l'infection, les moyens de s’en prémunir, ainsi que les avancées scientifiques en matière de diagnostic et de traitement. Le Centre National de Référence des Échinococcoses, hébergé au CHU, a joué un rôle central lors de ces événements, en partageant les dernières données épidémiologiques et les bonnes pratiques pour éviter la contamination. Le CHU de Besançon, reconnu pour son expertise dans la lutte contre cette maladie depuis plus de 40 ans, insiste sur l’importance de la prévention. La vigilance reste donc de mise, notamment lors de cueillettes en forêt ou de consommation de végétaux non lavés.

Baromètre Facco 2025 : 79 millions d’animaux de compagnie en France

La Fédération des Fabricants d'aliments pour chiens, chats, oiseaux et autres animaux familiers (Facco), a dévoilé les résultats du baromètre « Facco-Odoxa 2025 », révélant l'impact des animaux de compagnie dans la société française. L'enquête menée auprès d'un échantillon de plus de 10 000 personnes, entre mai 2024 et février 2025, offre un aperçu détaillé du paysage des compagnons à quatre pattes à travers le pays. Selon le baromètre, la France compte quelques 79 millions d'animaux de compagnie. Ce chiffre colossal reflète non seulement la présence croissante des animaux dans les foyers, mais également leur rôle dans la vie quotidienne de nombreuses familles. Parmi les propriétaires d'animaux interrogés, 83 % ont déclaré avoir actuellement ou avoir eu par le passé un chat ou un chien. Cette préférence s'inscrit dans une tendance culturelle profonde, où ces animaux sont non seulement des membres de la famille, mais aussi des compagnons fidèles qui enrichissent la vie quotidienne de leurs propriétaires. L'étude met également en lumière les divers types d'animaux de compagnie, allant des oiseaux exotiques aux petits rongeurs, en passant par les reptiles et les poissons. En examinant de plus près les motivations de possession d'animaux de compagnie, le baromètre révèle que la compagnie et le bien-être émotionnel sont parmi les principales raisons.

Les écoponts : une voie de salut toute tracée pour la faune sauvage

Si les autoroutes sont devenues indispensables à la mobilité humaine, elles ont cependant interrompu des voies de déplacements séculaires de la faune sauvage. Pour restaurer ces voies, les écoponts représentent une solution innovante pour réduire la fragmentation des habitats naturels, essentiels à la biodiversité. Initié par APRR-AREA en 2023, un ambitieux programme de 19 nouveaux écoponts vise à rétablir ces corridors écologiques. Ces structures de 25 mètres de large facilitent le passage sécurisé d’un nombre conséquent d'espèces, depuis les grands cervidés jusqu'aux plus petits reptiles, en offrant des conditions optimales pour leurs déplacements, y compris des habitats végétalisés et des micro-habitats protecteurs. Avec maintenant 119 écoponts intégrés dans le réseau autoroutier français, APRR-AREA s'engage activement à préserver la biodiversité en évaluant l'impact de ces ouvrages sur plusieurs années, en collaboration étroite avec des experts du milieu naturel. Parallèlement à leur construction, les écoponts jouent un rôle de premier plan dans la préservation de la biodiversité le long des autoroutes françaises. Initialement pionnière avec le premier passage à faune construit dès les années 1960, APRR-AREA continue de renforcer son engagement environnemental à travers des initiatives telles que la restauration de 1 000 hectares de milieux naturels adjacents aux autoroutes. Cette stratégie plus large inclut également la gestion écologique des espaces verts environnants, transformant les talus d'autoroute en refuges pour une diversité biologique croissante. Cette approche holistique vise à garantir la continuité écologique, non seulement en facilitant les déplacements de la faune sauvage, mais aussi en soutenant la préservation et l'enrichissement des écosystèmes à long terme, renforçant ainsi l'impact positif sur la biodiversité grâce à une gestion spécifique et des suivis rigoureux des effets bénéfiques observés. (Source : APRR-AREA).

Chiens de chasse abattus en Ardèche : prison avec sursis pour le tueur

Hier, mardi 17 juin, le tribunal correctionnel de Privas a condamné Manuel Merlhiot, membre de la communauté autogérée Longo Maï à Chanéac (Ardèche), à six mois de prison avec sursis. Les faits remontent à décembre 2023 : ce jour-là, sept chiens de chasse appartenant à deux membres de l’Association communale de chasse agréée (ACCA) d’Arcens s’en sont pris à un groupe de cochons élevés en liberté par la communauté Longo Maï, sur les pentes de la montagne ardéchoise. Face à l’attaque, Manuel Merlhiot a pris son fusil et a abattu les sept chiens pour protéger ses animaux. Le tribunal a reconnu que les chiens étaient dangereux et en situation de divagation, mais a jugé que la réaction de Manuel Merlhiot était disproportionnée. « Vous avez fait le choix d’aller chercher une arme alors que d’autres personnes étaient proches et auraient pu vous aider », a souligné le président du tribunal. Selon le jugement, les premiers coups de feu auraient pu suffire à mettre en fuite les chiens sans qu’il soit nécessaire de tous les abattre. Outre sa peine avec sursis, Manuel Merlhiot devra verser 1 500 € aux propriétaires des chiens au titre du préjudice moral. Les propriétaires des chiens, quant à eux, ont été condamnés chacun à 450 € d’amende et à 500 € de dommages et intérêts pour l’association Longo Maï, en réparation des troubles causés par leurs chiens laissés sans contrôle. Cette affaire met en lumière les tensions récurrentes entre éleveurs et chasseurs en zone rurale. D’un côté, le tribunal a rappelé que la légitime défense des biens ne justifie pas des actes excessifs, même en cas de menace réelle. De l’autre, la responsabilité des propriétaires des chiens a été établie, le tribunal estimant que des chiens de chasse qui ne poursuivent plus un gibier sont donc en état de divagation et constitue une infraction. Le jugement a ainsi tenté de trouver un équilibre entre la protection des animaux d’élevage et l’acte de chasse. Les juristes vont se régaler...

L'atmosphère a soif... selon une étude de l'université d'Oxford

Depuis des décennies, les sécheresses ont été attribuées à une simple absence de pluie. Cependant, une nouvelle étude révèle un processus complexe, souvent négligé : le Déficit d'Absorption d'Évaporation (DAE). Ce phénomène agit comme une « éponge invisible » dans l'atmosphère, absorbant l'humidité plus rapidement qu'elle ne peut être remplacée, exacerbant ainsi les conditions de sécheresse à l'échelle mondiale. Des scientifiques britanniques, dirigés par le Dr Solomon H. Gebrechorkos de l'université d'Oxford, ont récemment publié leurs découvertes dans la revue Nature. Leur recherche utilise des données de haute résolution pour cartographier l'impact croissant de la DAE depuis le début des années 1980. Ils estiment que cette « soif » atmosphérique a amplifié les sécheresses mondiales de 40 % au cours de cette période. La méthode de recherche a permis de quantifier précisément l'expansion de la DAE et son rôle dans l'augmentation récente de la sécheresse. Entre 2018 et 2022, la superficie affectée par des conditions de sécheresse a augmenté de 74 % à l'échelle mondiale, dont près de 60 % était attribuable à une intensification de la DAE. Les implications de cette découverte sont profondes. En distinguant les causes principales des sécheresses, les chercheurs soulignent l'importance de stratégies adaptatives différenciées. Là où la diminution des précipitations est le principal facteur, la conservation et le stockage de l'eau sont nécessaires. En revanche, lorsque la DAE prédomine, il devient essentiel de gérer la perte d'eau par la végétation et le sol, ainsi que de promouvoir des pratiques agricoles et de gestion des terres plus résilientes. Pour répondre à ces défis, des mesures concrètes sont proposées, telles que la culture de plantes résistantes à la sécheresse, l'adoption de systèmes d'irrigation efficaces, l'amélioration de la santé des sols, et la restauration des écosystèmes pour maintenir l'humidité des terres.

Tourterelle des bois : nouveaux signes de rétablissement de la population

Ces dernières années ont marqué un tournant significatif pour la tourterelle des bois, le long des voies de migration occidentale et centrale/orientale. Pour la première fois, les données révèlent une augmentation des populations reproductrices, indiquant un progrès vers les objectifs ambitieux du plan d'action international, visant à stabiliser et restaurer cette espèce emblématique, d'ici 2028. Ce développement encourageant est particulièrement remarquable dans la voie migratoire de l'ouest, où une croissance régulière a été enregistrée au cours des trois dernières années. Les conditions sont désormais propices à une réouverture maîtrisée de la chasse de cette espèce, compte tenu de l’amélioration notable de ses populations. De manière tout aussi prometteuse, la voie migratoire centre-est a également observé une augmentation significative de la population reproductrice en 2024. Cette croissance survient après plusieurs saisons de chasse marquées par des prélèvements réduits, résultat direct de politiques efficaces limitant les jours de chasse et imposant des quotas stricts. Cette approche proactive semble avoir porté ses fruits, bien que la dynamique précise de cette reprise soit complexe, influencée non seulement par les régulations de chasse mais aussi par des facteurs écologiques plus larges. Il faut cependant préciser que des signes de renforcement des populations de tourterelles des bois étaient perceptibles dans certains États membres, avant même l'instauration des restrictions de chasse.

Fertilisation des prairies : au-delà d'un certain seuil, la biodiversité se perd

Si la fertilisation des prairies est une pratique agricole courante, des scientifiques ont constaté qu’au-delà d'un certain seuil, elle menace la biodiversité et les services écosystémiques essentiels. Une récente étude menée par l'Inrae et le CNRS a exploré cette question en analysant 150 prairies dans des zones tempérées, sous la direction de Yoann Le Bagousse-Pinguet. L'objectif était de déterminer à quel point la fertilisation perturbe ces écosystèmes, influençant des services tels que la séquestration du carbone, le filtrage de l'eau et le pâturage pour le bétail. Les chercheurs ont identifié deux seuils critiques grâce à une caractérisation détaillée des traits fonctionnels des plantes au sein des prairies. Ces traits incluent des caractéristiques comme la taille des feuilles et la vitesse de croissance, qui sont essentielles pour comprendre comment les espèces végétales interagissent et influencent leur environnement. Initialement, les prairies fertilisées avec et jusqu'à 80 kg d'azote par hectare et par an, restent productives, mais moins diversifiées par rapport aux prairies non fertilisées. Cependant, au-delà de ce premier seuil, les conséquences deviennent plus graves. À partir de 80 kg d'azote par hectare annuellement, les prairies montrent des signes de perturbation irréversible. Les espèces végétales perdent leur capacité à coexister harmonieusement, compromettant ainsi la stabilité de l'écosystème. Cette intensification de la fertilisation cesse également d'augmenter la biomasse végétale, indiquant une perte d'efficacité des pratiques agricoles en termes de productivité. Des recherches supplémentaires sont déjà en cours pour approfondir la compréhension de ces seuils écologiques, et pour explorer la possibilité de restaurer, au moins partiellement, les écosystèmes affectés.

Transmission de l'IAHP : les chats en première ligne...

Une récente étude publiée dans « Open Forum Infectious Diseases » par des chercheurs de l'Université du Maryland, met en lumière une préoccupation croissante concernant la transmission de l'Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP). A travers le monde, 607 cas de contamination ont été recensés, dont 380, soit 62,6%, impliquaient des chats domestiques. Cette augmentation significative s'est particulièrement manifestée durant les années 2023 et 2024. Les chercheurs ont compilé des données provenant de 18 pays et ont documenté des infections touchant 12 espèces différentes de félins, soulignant ainsi la portée mondiale et la diversité des espèces affectées par cette maladie virale. L'IAHP chez les chats peut entraîner des symptômes cliniques sévères, confirmant les dangers potentiels que ce virus représente pour les animaux domestiques. Les signes cliniques observés comprennent des symptômes respiratoires graves, une détresse respiratoire aiguë, ainsi que des manifestations systémiques pouvant compromettre sérieusement la santé des félins infectés. Cette nouvelle analyse souligne l'importance d'une surveillance accrue et continue des populations de chats domestiques et sauvages afin de mieux comprendre la dynamique de transmission de l'IAHP et d'implémenter des mesures de prévention efficaces. Les chercheurs insistent sur la nécessité pour les vétérinaires et les propriétaires d'animaux de reconnaître les symptômes précoces de l'IAHP et de prendre des mesures préventives appropriées pour limiter la propagation de ce virus potentiellement mortel parmi les populations félines.

Chasse et élevage : de nouvelles visions pour l’avenir du pastoralisme et de la faune sauvage en Europe

Encore un rêve insensé avec ce projet « CoCo » (Co-création de la Coexistence). Financé par l'Union Européenne, iI vise à : « redéfinir la cohabitation entre les hommes, le bétail et la faune sauvage, afin de soutenir la biodiversité et les moyens de subsistance en milieu rural ». Programmé jusqu’en décembre 2027, ce projet collaboratif implique des partenaires de 12 pays européens. Il est coordonné par l'Université de Norvège, avec le soutien d'institutions, dont Adelphi Research et diverses universités. Et tenez vous bien, l’un des acteurs est la FACE, représentant la communauté cynégétique européenne. Elle écrit : « À travers CoCo, les chasseurs européens aspirent à promouvoir un dialogue constructif favorisant à la fois la biodiversité et les moyens de subsistance ruraux. Le projet adoptera une approche méthodique comprenant des analyses politiques approfondies, des ateliers participatifs et des recherches sur le terrain pour cartographier les politiques fragmentées entourant le pastoralisme et la faune sauvage. L'objectif est de consolider une compréhension holistique en intégrant les voix souvent ignorées, puis de concentrer les efforts sur la recherche de solutions pour minimiser les conflits. Initiant un changement des politiques descendantes vers une approche participative de la conservation, CoCo intègre diverses connaissances scientifiques, pratiques traditionnelles et expériences personnelles pour atténuer les conflits liés à la faune et promouvoir la co-prospérité humaine et animale...». A oublier que les prédateurs resteront prédateurs toute leur vie, et qu’une proie n’est pour eux qu’un moyen de survie, les rêveurs peuvent toujours leur apprendre la politesse. Ils n’en feront qu’une bouchée... Pour plus d'informations, vous pouvez cependant visiter le site web du projet : https://cocoproject.eu

L’OMSA a adopté une norme internationale pour des vaccins contre la PPA

L'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) a franchi une étape dans la lutte contre la peste porcine africaine (PPA), lors de sa session générale à Paris. En adoptant une norme pour des vaccins, l'OIE a établi des critères stricts de sécurité et d'efficacité. Ces normes visent à encadrer et assurer la production de vaccins de haute qualité, capables, en combinaison avec les mesures actuelles de contrôle de la maladie, de réduire significativement les impacts dévastateurs de la PPA sur la santé des suidés, domestiques et sauvages. La PPA, maladie virale hautement contagieuse, a causé d'importantes pertes économiques et des défis sanitaires partout dans le monde. Depuis son arrivée en Europe en 2014, elle a entraîné des abattages massifs de porcs pour contenir sa propagation. La sinistre année record a été 2020, avec plus de 1,2 million de porcs abattus, soulignant l'urgence d'interventions. Les recherches sur les vaccins contre la PPA se sont multipliées et ont progressé de manière significative, avec plusieurs candidats vaccins en développement. L'adoption par l'OIE de normes représente donc une avancée, facilitant non seulement leur développement mais aussi leur déploiement à grande échelle. Des collaborations internationales entre scientifiques, gouvernements et industries sont essentielles et sont soutenues par des investissements croissants dans la recherche et le développement de nouvelles technologies vaccinales...

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