Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

Samedi 17 mai, les chasseurs seront devant les mairies

Le « Manifeste de la Chasse », une initiative de la FNC, vise à sensibiliser et à faire entendre les revendications essentielles des chasseurs auprès des autorités locales. Au cœur de cette mobilisation se trouvent plusieurs enjeux majeurs, discutés lors du récent congrès de la FNC. Parmi eux figurent la réforme du paiement des dégâts causés par le grand gibier, le moratoire de 10 ans sur l'utilisation du plomb dans les munitions de chasse, et la proposition de créer une police de proximité rurale gérée par les FDC. Ces points, selon la FNC,   reflètent les préoccupations actuelles des chasseurs. « Cette mobilisation est bien plus qu'une simple démonstration de force : c'est un geste de respect envers les partenaires du monde rural, et une affirmation de l'importance culturelle, économique, et environnementale de la chasse. Le manifeste lui-même présente onze propositions détaillées, allant de la reconnaissance de l'intérêt général de la chasse française à son inscription au patrimoine immatériel de l'UNESCO, en passant par la promotion des pratiques de chasse traditionnelles et la gestion adaptative des espèces chassables » a déclaré le président de la FNC qui précise : « Chaque chasseur est donc invité à se rendre devant sa mairie pour remettre personnellement le manifeste au maire ou à son représentant, marquant ainsi leur unité et détermination face aux défis actuels. Cette action est également conçue pour encourager la coopération et la compréhension mutuelle entre tous les acteurs impliqués dans la préservation des espaces ruraux... ».

Demain, Journée mondiale des blaireaux et de la vénerie sous terre

Demain, jeudi 15 mai, la FDC de Haute-Vienne invite tous les veneurs, tous les sympathisants et leurs chiens, à Limoges, pour défendre la vénerie sous terre du blaireau, que l’on recommence à voir enfin comme une chasse utile et indispensable. L’évènement, qui se veut militant, commencera à 10h30, devant la Maison de la Nature, 10 Allée de la Biodiversité, à Limoges. Suivront à 11 heures : les prises de paroles en soutien de la vénerie sous terre ; à 12 heures : le casse-croûte en plein air tiré du sac ; à 14 heures : le cortège itinérant qui partira du Champ de Juillet, puis se rendra devant le Tribunal administratif, la préfecture et l’Avenue de la Libération. La vénerie sous terre, méthode traditionnelle de chasse impliquant des chiens spécialement formés, offre plusieurs avantages. Elle permet un contrôle ciblé et efficace de la population de blaireaux, sans les effets négatifs souvent associés à d'autres méthodes. De plus, cette pratique respecte les cycles naturels et contribue à maintenir l'équilibre écologique. Rappelons que les blaireaux appartenant à la famille des Mustélidés, sont souvent perçus comme à la fois charmants et problématiques dans le contexte agricole, où leur présence peut engendrer des dommages significatifs aux cultures, ce qui pose un défi majeur : la nécessité et l'utilité de réguler les populations...

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Nantes accueille les Journées Nationales des Groupements Techniques Vétérinaires (JNGTV)

Nantes accueille, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 16 mai, un événement d'envergure avec la tenue des Journées Nationales des Groupements Techniques Vétérinaires (JNGTV), simultanément au congrès du Collège européen de buiatrie. Cet événement promet une expérience enrichie grâce à un programme exhaustif comprenant une diversité de conférences et d'interventions sur des sujets d'actualité. La participation d'experts internationaux permettra d'explorer de nouvelles perspectives et de partager des expériences variées, ce qui en fait un rendez-vous indispensable pour les professionnels du domaine vétérinaire. Les JNGTV s'annoncent comme une plateforme idéale pour discuter des avancées scientifiques et techniques les plus récentes. Des thèmes allant de la médecine préventive à la gestion des maladies émergentes seront abordés, fournissant aux participants des connaissances précieuses et des outils pratiques pour améliorer leurs pratiques quotidiennes. En parallèle des sessions académiques, des ateliers interactifs permettront aux vétérinaires de se former sur les dernières technologies et approches diagnostiques. Outre l'aspect scientifique, les JNGTV offriront également des moments de convivialité essentiels à la création de réseaux professionnels solides. Une soirée spéciale est prévue pour favoriser les échanges informels et renforcer les liens entre les participants dans une atmosphère détendue mais propice aux discussions stratégiques et à l'échange d'idées novatrices.

Demain, le Parlement européen se prononcera sur la traçabilité des chiens (et des chats...)

La législation de l’Union européenne concernant les chiens (et les chats) demeure fragmentée, laissant chaque État membre appliquer ses propres règles. Cette diversité crée des disparités, trop facilement exploitables par le commerce illégal. Pour combler cette lacune, la Commission européenne a proposé, en décembre 2023, un projet de règlement visant à instaurer des normes minimales harmonisées à l’échelle de l’UE. L’objectif principal est d’améliorer de manière significative les conditions de vie de ces animaux dans les élevages, les points de vente et les refuges. Le Conseil de l’Union européenne a ensuite émis sa propre version du texte en juin 2024, marquant ainsi une avancée significative dans le processus législatif. Puis les membres du Parlement européen se sont engagés dans la révision finale du texte, qui sera présenté demain, et suivi, en juin prochain, du vote en session plénière. Dans le texte, devrait apparaitre l’identification systématique et l’enregistrement de tous les chiens et chats européens, dans une base de données commune, et la création d’un système de vérification des annonces de vente en ligne intégré aux plateformes, ainsi que l’interconnexion des bases de données nationales afin de renforcer la traçabilité des animaux. Un autre point concerne l’interdiction des colliers de dressage coercitifs, tels que les colliers électriques, déjà bannis par certains pays européens.

Avant l'échéance de 2028, l’Etat donne un coup de pouce aux cirques avec animaux...

Une instruction interministérielle conjointe des ministres de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire a ravivé le débat autour des cirques avec animaux en France. Cette directive, adressée aux préfectures, encourage les communes à accueillir les cirques itinérants, même ceux utilisant des animaux sauvages, jusqu’à l’entrée en vigueur de l’interdiction, prévue pour 2028. Elle réaffirme également le pouvoir de contrôle des préfets sur les décisions municipales divergentes. L’instruction est catégorique : elle vise à « faciliter l’accès des professions foraines et circassiennes au domaine public », une mesure applaudie par les représentants des cirques traditionnels confrontés à des défis économiques croissants. Pour eux, cette initiative gouvernementale représente un soutien crucial dans une période de transition complexe, marquée par la nécessité de s’adapter à des normes changeantes, tout en préservant une forme de patrimoine culturel profondément enracinée. Bien évidemment, cette instruction étatique a suscité une forte opposition de la part des défenseurs des droits des animaux qui dénoncent une trahison aux engagements précédents en matière de bien-être animal. Les mesures d’interdiction des cirques, décidées par des autorités locales pourront donc être revues et annulées par les préfets. Cela laisse donc peu de marge de manœuvre aux opposants qui espéraient une transition plus rapide et ferme vers des spectacles sans animaux. Il leur faudra attendre 2028...

Dispositif d'aide au renouvellement forestier

Dans le cadre de la « Planification écologique France Nation Verte », le dispositif d’aides au renouvellement forestier est ouvert depuis novembre 2024, sous la forme d’un guichet pérenne. Il prend la suite des dispositifs « France Relance » et « France 2030 ». Ce dispositif d’aides permet d’accompagner l’adaptation des forêts françaises au changement climatique. Il contribue à la restauration du puits de carbone forestier national et à l’alimentation en bois de notre économie, afin de la rendre plus renouvelable et décarbonée. Il s’agit aussi de pérenniser les multiples services écosystémiques rendus par la forêt, de préserver les habitats pour la biodiversité et de s’inscrire dans une gestion durable et multifonctionnelle des forêts. Il vise en particulier à aider financièrement les propriétaires forestiers, publics et privés, à renouveler, enrichir et améliorer leurs forêts, afin de garantir la résilience des écosystèmes forestiers dans le contexte du changement climatique, à partir de trois volets d’action que compte le dispositif :

- la reconstitution des peuplements sinistrés par des phénomènes abiotiques comme les incendies, la sécheresse, la grêle ou encore les tempêtes, ou par des phénomènes biotiques (hors dégâts d’espèces chassables), dont les scolytes, ainsi que les échecs de plantation ;

- l’adaptation des peuplements vulnérables et/ou dépérissants face au changement climatique ;

- l’amélioration, l’enrichissement ou la conversion de peuplements forestiers pauvres ou présentant des conditions d’exploitation difficiles.

Le dépôt du dossier sera réalisé sur la plateforme dématérialisée « CartoGIP ». Le demandeur devra au préalable solliciter auprès du GIP ATGeRi un identifiant d’authentification ainsi qu’un code d’accès à l’adresse : francenationverte.contact@gipatgeri.fr

Pesticides : médecins et scientifiques dénoncent la réintroduction de substances nocives

Plus de mille chercheurs, médecins et soignants ont conjointement adressé une lettre ouverte aux ministres de la Santé, de l'Agriculture, du Travail et de l'Environnement, le 5 mai dernier. Cette lettre, co-signée par des organisations telles que « Médecins du Monde » et « Alerte des médecins sur les pesticides », s'insurge contre la proposition de loi du sénateur Laurent Duplomb qui suggère de réintroduire des pesticides interdits depuis plusieurs années. Au cœur de la controverse se trouve la création envisagée d'un « comité d'orientation pour la protection des cultures » qui aurait le pouvoir de prioriser des pesticides considérés comme indispensables sans alternatives viables, contournant ainsi l'avis scientifique de l'Anses qui, depuis 2015, supervise rigoureusement ce processus dans un cadre scientifique et éthique strict. Les signataires craignent que cette initiative ne compromette l'indépendance de l'évaluation des risques pour la santé, associés à ces substances. La proposition de loi, discutée en commission du développement durable à l'Assemblée nationale, a déjà suscité une réaction sans précédent de la part du directeur général de l'Anses, Benoît Vallet, qui a averti qu'une adoption en l'état entraînerait sa démission. Cette perspective, selon les signataires, représente une menace sérieuse pour la place de l'expertise scientifique dans le processus d'autorisation des pesticides en France, dont les néonicotinoïdes destructeurs des abeilles, et interdits en France depuis 2016. Après les sénateurs, ce sont les députés qui ont planché sur cette proposition de loi Duplomb, mardi et mercredi dernier. Sur 492 amendements déposés, 80 ont été adoptés par les députés et plusieurs mesures phares ont été retoquées, vidant de sa substance une partie de la proposition de loi. Mais cela devra encore être confirmé dans l’hémicycle de l’Assemblée, à partir du 26 mai prochain. Parmi les mesures mises sur la touche, il y a celle qui concerne le déploiement des « mégabassines », ces retenues d’eau destinées au stockage en vue d’une utilisation agricole. La majorité des députés de la commission ont approuvé l’amendement CD308  posant le principe d’un moratoire sur leur déploiement futur, et ce pour une durée de dix ans. (... il est instauré un moratoire suspendant la délivrance des autorisations pour la construction de méga-bassines tel que prévu par les articles L. 214-1 et suivants du code de l’environnement...).

La semaine en bref...ǰ

Ardèche : dimanche prochain, 18 mai, Bourg-Saint-Andéol se transformera en un véritable sanctuaire de la nature et de la tradition avec la tenue de la Fête de la chasse et de la nature, organisée par l’ACCA communale. Nichée au cœur de la majestueuse forêt du Laoul, cette journée promet une expérience immersive au sein de l'Ardèche sauvage. Dès 10 heures, le site de la maison forestière accueillera les visiteurs dans ce cadre enchanteur de 2000 hectares, réputé pour ses légendes et ses mystères. Parmi les animations : spectacle équestre, tir à l’arc, trompes de chasse, chiens, expositions, marché des producteurs locaux, etc... Buvette et restauration contribueront à la convivialité, dans une ambiance chaleureuse. Cette journée sera aussi un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui souhaitent explorer la richesse naturelle et culturelle de l'Ardèche.

 

- Ariège : depuis début mai, les attaques d’ours se multiplient. A Ustou, un village du Couserans, l'ours a ciblé des brebis dans la nuit du 2 au 3 mai, tuant un bélier reproducteur. Le problème est que ces attaques surviennent avant même que les troupeaux ne montent en estive, une situation inhabituelle qui intensifie les préoccupations. Quelques jours plus tôt, à Ossèze, trois bêtes ont été tuées sur des prés escarpés, suivis par une nouvelle attaque au Cagaloup où une brebis a été mangée et d'autres ont disparu. Les mesures de protection actuelles, principalement basées sur l'usage de chiens de troupeau, sont insuffisantes dans ces zones à fort passage touristique comme le GR10, ce qui pourrait causer d’autres problèmes avec les randonneurs... à moins de leur interdire d’aller en montagne là où peut y avoir des ours.

 

- Aveyron : comme l’an dernier, les chasseurs de Prades-d’Aubrac ont renouvelé leur belle initiative : offrir un repas aux participants d’une course d’orientation. Ils ont donc cuisiné un savoureux civet de biche accompagné d’aligot pour les 200 coureurs venus arpenter les paysages de l’Aubrac. Si les chasseurs n’ont pas pris le départ, ils ont incontestablement remporté tous les suffrages côté convivialité. Leur contribution a été unanimement saluée, renforçant l’image d’un partenariat réussi entre sportifs et chasseurs. Cette belle entente s’est illustrée aussi à travers l’implication de Benoît Mouysset, président du Comité départemental de course d’orientation, et de François Naudan, président de la société de chasse locale, qui ont chacun œuvré avec brio dans leur domaine...

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Après la colère, c’est la peur du loup qui s’installe...

La population de loups a considérablement augmenté dans de nombreuses régions d'Europe. C’est ce qui a amené plusieurs pays à demander son déclassement, voté le jeudi 8 mai dernier par le Parlement européen. De l’annexe IV de la directive « Habitats », le prédateur qui était « strictement protégé » est donc passé à l’annexe V « protégé ». En France, le retour du loup ne se limite plus à un débat écologique, il est devenu une crise sociétale majeure. Jadis disparu, ce prédateur est réapparu depuis les années 1990 et sa présence s'étend aujourd'hui sur tout le territoire national. Tandis que certains saluent son retour comme un signe de biodiversité restaurée, d'autres, en particulier les éleveurs, dénoncent les conséquences économiques et humaines désastreuses. La peur ancestrale du loup refait surface dans les campagnes françaises. En 2024, selon les chiffres de l’OFB, la France comptait entre 1013 et 1080 loups, c’est-à-dire une population légèrement en baisse par rapport à l'année précédente. Cependant, les attaques contre les troupeaux ont augmenté de 4,6 %, entraînant une hausse de 10,6 % des victimes, et ces prédations touchent désormais des régions historiquement épargnées par le loup, intensifiant les conflits avec les éleveurs qui, de leur côté, déplorent la perte de plus de 15 000 animaux, d'après l'INRAE. Ne se sentant plus menacés, les loups s’enhardissent et arrivent désormais aux portes et dans les villages. Les témoignages d’animaux errants dans les rues, et même à l’intérieur des propriétés se multiplient, et cette promiscuité alimente les craintes et les tensions, malgré l'installation de mesures de protection. Les pro-loups rêvent encore d’une possible cohabitation avec ce prédateur, reléguant aux oubliettes l’héritage des 70 générations qui nous ont précédés. En 812, tellement l’animal était nocif et inutile, Charlemagne a créé un corps spécialisé dans son éradication, la Louveterie. Pourtant, nos aïeux n’étaient ni des imbéciles, ni des abrutis. Vingt siècles de présence du loup n’ont pas permis de montrer un soupçon de bienfait de sa présence chez nous, alors que (seulement) quarante ans d’écologie sectaire lui trouvent toutes les vertus, dont celles de « réguler les populations d'herbivores afin de favoriser la régénération végétale »...

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Chasse à la palombe : le Sud-Ouest mobilisé face à Bruxelles

Le mercredi 7 mai, les représentants des cinq FDC du Gers, de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques, accompagnés de parlementaires locaux, étaient reçus par Agnès Pannier-Runacher, au ministère de l’Environnement, à Paris. A l’ordre du jour, la préservation de la chasse traditionnelle à la palombe. Cette réunion faisait suite à une procédure initiée par la Commission européenne depuis 2019, accusant les méthodes de chasse traditionnelles de ne pas respecter la directive « Oiseaux ». En février dernier, faute de justifications suffisantes fournies par la France, la Commission menaçait de porter l'affaire devant la Cour de justice de l'Union européenne. Les chasseurs, soutenus par leurs parlementaires, ont donc intensifié leurs efforts pour éviter ce cheminement défavorable. Les cinq FDC ont communiqué leur engagement à fournir rapidement les réponses demandées par la Commission, grâce à un mémorandum élaboré avec l'appui de la FNC, et la ministre s'est engagée à transmettre ces éléments dès que le dossier sera finalisé, en promettant une action prompte pour désamorcer la procédure judiciaire imminente. Bien que les fédérations saluent l'implication récente des services de l'État, elles restent vigilantes quant à la nécessité d'une action décisive du gouvernement pour sauver cette pratique de chasse traditionnelle. Elles affirment que les méthodes utilisées, telles que la chasse en palombière, aux pantes et aux pantières, respectent les exigences de la Directive européenne en matière de conservation des oiseaux sauvages. Elles soulignent également l'importance patrimoniale et socioculturelle de cette forme de chasse régionale, qui bénéficie d'un statut de conservation élevé, selon la Convention de Berne. Les chasseurs insistent sur la nécessité de maintenir cette activité de manière sélective et contrôlée, soulignant que les prélèvements sont minimes par rapport à la mortalité naturelle des palombes. En outre, ils mentionnent les dommages aux cultures causés par l'expansion de cette espèce, nécessitant une régulation appropriée.

Après 17 ans passés sous terre, des millions de cigales vont envahir le sud des Etats-Unis

Les cigales périodiques, souvent perçues comme une curiosité naturelle, se préparent à un retour spectaculaire dans le sud des États-Unis. Dans quelques jours, des millions d'entre elles émergeront après dix-sept années de développement souterrain. Cet événement, connu sous le nom de « Brood XIV », est à la fois fascinant et captivant pour les observateurs de la nature. Contrairement aux insectes nuisibles tels que les punaises et les pucerons, les cigales ne représentent pas de danger direct pour les humains ou les cultures. Au lieu de cela, leur retour en masse offre un spectacle impressionnant de transformation biologique, de chant et de comportement social. Les cigales sont un type d'insecte hémiptère, lié à d'autres créatures telles que les punaises diaboliques et les punaises de lit, mais elles se distinguent par leur cycle de vie unique. Il existe près de 3 500 espèces de cigales dans le monde, chacune avec des caractéristiques spécifiques, mais les cigales périodiques sont principalement concentrées dans l'est des États-Unis, avec quelques espèces similaires en Inde et aux îles Fidji. Ces insectes sont célèbres pour leur capacité à rester sous terre pendant des périodes prolongées, ne sortant que tous les treize ou dix-sept ans pour un bref moment de reproduction. Malgré leur rôle bénéfique dans l'écosystème, les cigales périodiques sont confrontées à des défis croissants dus aux perturbations environnementales causées par l'activité humaine. La déforestation et l'urbanisation réduisent leur habitat naturel, tandis que les changements climatiques perturbent leur calendrier de reproduction. Ces facteurs peuvent provoquer des éclosions prématurées ou tardives, mettant en péril leur survie à long terme.

Ces rapports des agences gouvernementales qui arrivent trop tard...

Dans un style incisif, Dominique Bidou, ancien directeur au ministère de l'Environnement, critique, non pas l’utilité des rapports des agences gouvernementales, mais leurs publications trop tardives, rendant ainsi leur impact sur les politiques publiques pratiquement nul. Citant des exemples, il rappelle le rapport sur les nouvelles technologies génomiques (NTG) prônant la prudence, resté soigneusement ignoré jusqu'à ce que la France, sans ciller, approuve sans réserve les propositions de la Commission européenne. Quel dommage ! Auparavant, le rapport sur le glyphosate, prêt depuis 2016, avait sombré dans l'oubli bureaucratique, ne voyant la lumière qu'à la suite d'une injonction pour non-divulgation de documents administratifs. Et maintenant, c'est le rapport sur les effets des pyréthrinoïdes pendant la grossesse sur le neurodéveloppement des enfants, daté de février 2025 mais publié seulement le 24 avril, qui aurait dû guider les législateurs lors de l'élaboration de la loi de mars 2025 sur la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture. Trop tard, encore une fois ! Face à cette cascade de retards et d'inactions, la solution évidente, selon Dominique Bidou, serait de faire des économies en supprimant ces organismes incapables de protéger efficacement les citoyens des dangers évidents qui les menacent. Une telle décision donnerait raison à ceux qui voient, dans les mesures environnementales, des entraves nuisibles à la prospérité économique, ignorant ainsi le coût bien supérieur de la détérioration de l'environnement par rapport aux coûts des mesures préventives. Comme l'a souligné un commissaire européen lors d'un débat parlementaire sur la restauration de la nature, chaque euro investi dans l'environnement rapporte au moins huit euros en retour. Les politiques environnementales sont donc non seulement rentables, mais indispensables, même si elles dérangent ceux qui préféreraient que rien ne change. L'auteur appelle donc instamment les pouvoirs publics à utiliser efficacement les rapports des agences comme l'ANSES, l'INSERM et l'INRAE pour orienter les politiques, plutôt que de sacrifier la santé et l'environnement au profit d'illusions économiques à court terme... et qui coûteront cher à long terme.