Selon l’OMSA (Organisation mondiale de la santé animale), pour avoir une surveillance efficace, elle doit être à la fois active (collecte systématique de données), passive (notification de cas de maladie), fondée sur des événements (détection rapide d’événements inhabituels) et de type sentinelle (surveillance d’espèces spécifiques). En premières lignes de cette protection on trouve les gardes forestiers, les chasseurs, les collectivités locales et les populations autochtones, qui jouent un rôle crucial, puisqu’ils ont la capacité unique de détecter les changements dans la santé des espèces sauvages. De plus, « la coordination entre les parties prenantes garantit que les actions sont fondées sur des données probantes, et évitent les dommages écologiques à long terme ». Grâce à la mise à jour des lignes directrices effectuée pour la première fois depuis 2015, des programmes de surveillance efficaces (avec des objectifs clairs, des parties prenantes concernées impliquées, un choix de stratégies appropriées et l’élaboration de budgets performants) peuvent être mis en place, en intégrant la surveillance dans une approche plus large. Dans son communiqué, l’OMSA précise de nouvelles lignes directrices portant sur la surveillance des maladies, des agents pathogènes et des agents toxiques chez les animaux sauvages en liberté, et ces données sont maintenant disponibles. « Définir un cadre permettant de mieux comprendre et d’atténuer les risques liés aux maladies des espèces sauvages, ainsi que leur impact potentiel sur la santé humaine, tel est l'objectif de l’UICN et de l’OMSA qui viennent de publier ces lignes directrices actualisées, relatives à la surveillance des maladies. Elles sont destinées aux autorités responsables des espèces sauvages et aux personnes travaillant avec elles. Ainsi, comme le rappelle l'OMSA : « plus de 60 % des agents pathogènes humains sont zoonotiques, c’est-à-dire qu’ils peuvent passer de l’animal à l’être humain… ».
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs