En fonction de sa force, de sa direction et de sa constance, le vent a une interaction sur la trajectoire des projectiles, et sur le terrain, il peut souffler dans n'importe quelle direction. Le mouvement du projectile résulte donc de sa propre vitesse et de celle du vent. Il faut alors tenir compte de :
- la composante axiale qui modifie la trajectoire du projectile sur son plan de progression,
- la composante latérale qui produit la dérive progressive,
- la composante verticale, qui peut être ignorée en plaine, car généralement, le vent souffle horizontalement sur les surfaces planes, ce qui n’est pas le cas en montagne.
En fait, dans la plupart des cas, selon les tables des encartoucheurs, nous pouvons négliger l’effet d’un vent de dos ou de face. A contrario, un vent latéral est plus pénalisant, et cela sera encore plus perceptible s’il souffle fort et que le gibier est éloigné. Comme le tireur, sauf conditions particulières, ne peut bouger de son poste, son choix de balle sera primordial. Tout en restant cohérent avec le projectile le mieux adapté à sa carabine (longueur du pas de rayure notamment), il devra faire son choix en privilégiant, soit la vitesse initiale, soit la masse, car les balles lourdes sont moins sensibles au vent. C’est donc une affaire de compromis.
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