Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement - Salon Chasse Pêche et Nature en Bourgogne, Saint-Honoré les Bains -

L'Union européenne confirme : aucun changement en vue sur la chasse en Afrique

L'Union européenne a confirmé qu'elle ne prévoyait aucun changement dans sa politique actuelle, concernant la chasse aux trophées en Afrique, en réponse à des préoccupations soulevées au Parlement européen, concernant les droits de l'homme dans le nord de la Tanzanie. La Commission européenne a explicitement déclaré que les programmes de chasse légale et bien réglementés peuvent jouer un rôle déterminant dans la conservation des espèces, et le soutien aux moyens de subsistance des peuples autochtones et des communautés locales. Cette affirmation repose sur des bases scientifiques solides et une gouvernance robuste, mettant en avant l'importance des incitations à la conservation pour les communautés locales impliquées. La Commission a également précisé que les consultations actuelles avec les autorités scientifiques des États membres concernent principalement l'opportunité d'inclure d'autres espèces dans l'annexe XIII du règlement (CE) n° 865/2006, un processus centré sur l'état de conservation des espèces, et non sur des considérations éthiques, sociales ou relatives aux droits de l'homme. Cette distinction souligne que les cadres juridiques européens sont exclusivement orientés vers la conservation des espèces sauvages. Les tensions politiques autour de la chasse internationale ont exacerbé ce débat, notamment dans le contexte des programmes de conservation communautaires en Afrique. La chasse réglementée est souvent intégrée aux stratégies nationales de biodiversité et de développement rural, malgré les critiques de certaines campagnes qui cherchent à lier la réglementation européenne sur le commerce des espèces sauvages aux droits de l'homme. L'International Council for Game and Wildlife Conservation a salué la position claire et scientifique de la Commission européenne, soutenant l'utilisation durable des ressources naturelles comme outil essentiel de conservation, sur des preuves scientifiques et respectueuses des cadres juridiques existants, afin que les communautés rurales bénéficient de manière juste de la gestion de leur faune sauvage.


Procès de l’Ardèche : la FACCC vent debout contre la condamnation pour « divagation » des chiens...

Le 17 juin dernier, le tribunal de Privas rendait son verdict. Les deux chasseurs dont les sept chiens ont été abattus à l’issue d’une action de chasse en décembre 2023, étaient condamnés au titre de « divagation » de leurs chiens, ce jour-là. La FACCC, avec le soutien de la FNC et de la Grande Meute, s’est immédiatement mobilisée pour qu’une procédure d’appel puisse être engagée par les deux avocats des chasseurs, Maître Legay et Maître Bonzy. Dans son communiqué la FACCC précise : « Le Tribunal correctionnel de Privas, dans une décision récente, a retenu une infraction de divagation à l’encontre de deux chasseurs dont les chiens de chasse se trouvaient en dehors de leur territoire, après le signal de fin de battue... ».

Si une contravention de divagation est bien prévue par l’article R622-2 du Code pénal (le fait, par le gardien d'un animal susceptible de présenter un danger pour les personnes, de laisser divaguer cet animal, est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 2e classe), il faut bien reconnaitre que ce n’était pas le cas. D’autant plus que l’article L211-23 du Code rural mentionne que : « est considéré comme en état de divagation tout chien qui, en dehors d'une action de chasse ou de la garde ou de la protection du troupeau, n'est plus sous la surveillance effective de son maître, se trouve hors de portée de voix de celui-ci ou de tout instrument sonore permettant son rappel, ou qui est éloigné de son propriétaire ou de la personne qui en est responsable d'une distance dépassant cent mètres. Tout chien abandonné, livré à son seul instinct, est en état de divagation, sauf s'il participait à une action de chasse et qu'il est démontré que son propriétaire ne s'est pas abstenu de tout entreprendre pour le retrouver et le récupérer, y compris après la fin de l'action de chasse ».

Dans cette affaire, les deux chasseurs participaient, avec leurs chiens, à une battue. Certes, les chiens étaient sortis du territoire de chasse et le signal de fin de battue venait d’être sonné, mais les deux chasseurs étaient en train de tout mettre en œuvre, avec d’autres, pour récupérer leurs chiens, usant de la centrale GPS. Un chasseur était même à quelques mètres des chiens mais a été empêché d’approcher. Le tribunal n’a donc pas appliqué l’article du code rural permettant d’écarter l’infraction de divagation pour des chiens de chasse, après l’action de chasse, lorsque les chasseurs sont en train de mettre tout en œuvre pour les récupérer. La FACCC ne peut laisser une telle décision sans réponse, c’est pourquoi elle a tenu à ce que les deux chasseurs fassent appel, procédure indispensable pour assurer la pérennité de la chasse avec des chiens courants. (Photo FACCC : Maitre Sandrine Legay et Alain Bénazet, président de la FACCC)


Chasse d’été : protégez votre venaison

Lors d’une sortie en chasse estivale du brocard, on peut se retrouver confronté à un petit problème : comment protéger la venaison contre les attaques d'insectes ? Par temps chaud, il est important de prendre rapidement des précautions élémentaires pour éviter que la pièce de gibier ne devienne une proie pour les insectes, toujours prompts à coloniser leur nouvelle trouvaille. L'idéal est donc d'avoir avec soi, ou à proximité, l'accessoire indispensable : un filet moustiquaire qui tient dans la poche, ou un peu plus volumineux, un sac à venaison. En l'absence de l'un ou l'autre de ces accessoires, la nature offre une solution simple, mais efficace. Une fois l'animal abattu et les rituels d'usage observés, comme la brisée et les hommages rendus, surtout en compagnie, il est essentiel de procéder à l'éviscération. Cette étape implique l'extraction des entrailles, et l’ouverture du diaphragme pour vider la cage thoracique du sang qu’elle pourrait contenir. Le cœur et les poumons resteront attachés à la carcasse. Une fois cette opération terminée, l'intérieur de l’animal sera soigneusement essuyé avec de grandes poignées d’herbe. Ensuite, la véritable astuce réside dans l'utilisation des ronces, abondamment présentes dans l'environnement forestier. En coupant des pousses, le chasseur pourra les insérer dans la cavité abdominale de l'animal éviscéré. Les épines de ces ronces serviront de barrière naturelle, dissuadant efficacement les insectes de pénétrer à l’intérieur. Il est recommandé de serrer les pousses fermement pour occuper tout l'espace disponible et maximiser l'efficacité de cette protection. Pour compléter la méthode, l'animal ainsi préparé sera placé à l'ombre, sous un roncier dense ou sous un matelas de branchages. Ce simple abri naturel garantit que, quelques temps plus tard à la fin de la sortie, la venaison restera préservée, prête à être traitée plus avant ou transportée. En utilisant simplement ce que l'environnement offre, les chasseurs peuvent non seulement respecter les traditions ancestrales, mais aussi préserver la qualité et l'intégrité de la venaison.


A quoi ressembleront les forêts de demain ?

Les forêts publiques françaises font face à une crise croissante due aux sécheresses, aux parasites et au changement climatique, menaçant des essences qui ont longtemps façonné notre paysage. Les chiffres sont alarmants : depuis 2018, plus de 670 000 hectares de forêts en France ont été touchés par ces phénomènes. Brigitte Pilard-Landeau, de l'ONF, estime qu'à terme, jusqu'à 500 000 hectares de forêts domaniales pourraient être affectés, reflétant une crise sanitaire inédite. Ce constat est symptomatique d'un problème plus vaste lié au changement climatique, réduisant progressivement la compatibilité des essences avec leur environnement actuel. Les projections climatiques indiquent une diminution significative des aires de compatibilité pour les principales essences forestières françaises, pouvant atteindre jusqu'à 60%. Avec des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents, prolongés et intenses, le paysage forestier est déjà en mutation profonde. Les forestiers et les chercheurs de l'ONF se retrouvent ainsi confrontés à un défi : adapter la gestion forestière pour répondre aux nouvelles réalités climatiques tout en préservant la biodiversité et la productivité des écosystèmes forestiers. Edouard Jacomet, chef de département gestion durable et multifonctionnelle des forêts de l'ONF, souligne l'importance de restaurer l'équilibre entre la forêt et les ongulés, pointant du doigt l'impact dévastateur de la surpopulation de grands herbivores sur la régénération forestière...

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Un cerf des Rockies à l'origine des Parcs nationaux américains...

Dans les annales de l'histoire politique du 19ème siècle, une anecdote singulière et véridique émerge autour de la chasse d'une personnalité politique éminente, le président Theodore Roosevelt. Célèbre pour son amour de la nature et sa passion pour la chasse, Roosevelt incarne l'esprit aventureux et intrépide de son époque. L'une de ses expéditions de chasse les plus mémorables se déroula dans les vastes étendues sauvages du Dakota du Nord, à la fin des années 1880. À l'époque, Roosevelt était encore jeune et en ascension politique. Passionné par la vie en plein air, il avait entrepris un voyage de chasse avec quelques amis dans les Badlands, une région sauvage connue pour sa beauté brute et sa faune abondante. Lors de cette expédition, l'objectif de Roosevelt était de traquer un bison, une quête qui n'était pas seulement un test de compétence de chasseur, mais aussi une affirmation de son esprit pionnier et de sa résilience. Le récit de cette chasse particulière se distingue par la détermination et l'endurance de Roosevelt face à un animal aussi imposant que symbolique. Après des jours de pistage intense et de conditions météorologiques difficiles, Roosevelt et ses compagnons localisèrent enfin un troupeau de bisons. Le futur président, armé de son fusil et accompagné de guides, se lança dans la poursuite...

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Chasse : comment obtenir le meilleur de son équipement...

Pour obtenir le meilleur de son équipement, plusieurs éléments clés doivent être pris en considération. La balistique est essentielle pour comprendre comment ajuster précisément une lunette de visée d’une carabine, à la munition utilisée. Chaque tir est une interaction complexe entre la gravité, l'air résistant, et les caractéristiques physiques du projectile lui-même. Voici une exploration (non exhaustive) détaillée pour maîtriser cet art. La trajectoire d'un projectile de chasse peut être divisée en plusieurs stades : le point de coupe inférieur de la trajectoire avec la ligne de visée, le point d'apogée relativement à cette ligne, le second point de coupe supérieur, et enfin le point de but en blanc, situé sous la ligne de visée. Ces points, souvent désignés à tort comme DRI (Distance de Réglage Intermédiaire) et DRO (Distance de Réglage Optimale), dépendent principalement de l'angle initial de visée et des conditions environnementales. Lorsqu'il s'agit d'optimiser le réglage de la carabine, il convient d'adapter l'ensemble « carabine/lunette de visée/munition » en fonction du type de chasse envisagé (battue, affût, approche), du terrain (plaine ou montagne), et du gibier chassé. Le choix du projectile, adapté au pas de rayure du canon, est particulièrement déterminant pour assurer une trajectoire stable et précise dès le départ...

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Vivre avec les grands prédateurs, est-ce possible ?

Les verts en rêvent. Malheureusement, pour y parvenir, ils sont en train de faire avec les animaux, ce qui est arrivé à la plupart des sociétés humaines modernes : des individus assistés et incapables de se défendre seuls. « Il faut éduquer les loups » disent les uns. « Il faut garder les ours à distance » disent les autres. Mais perdus dans un environnement qui n’est plus le leur, les grands prédateurs sont condamnés à ne plus pouvoir vivre en liberté puisque l’Homme s’est accaparé la nature. Elle reprendra bien évidemment ses droits, car rien n’est jamais définitivement figé, et le vieil adage « chasser le naturel, il revient au galop » est toujours d’actualité. A oublier que chacun étant le prédateur d’un plus faible, mais la proie d’un plus fort, l’insupportable arrive. Depuis des années on se doutait bien que les chiffres communiqués étaient faussés, d’une part par la volonté d’imposer la présence des grands prédateurs, et d’autre part par des interventions humaines qui dénaturent complètement l’objectif recherché. Les conclusions sont connues à l’avance, mais le besoin de tenter l’expérience va éradiquer les premiers protecteurs de la montagne, ceux qui empêchent les biotopes de se refermer, et qui participent à l’entretien des chemins : les éleveurs. Depuis la ville, bien à l’abri derrière des murs, confortablement installés devant un écran de télé qui ne montre que des fausses images de la vraie nature, les bobos sont invités à venir passer ne serait-ce qu’une journée avec ceux qui pleurent tous les jours devant les cadavres de leurs animaux éventrés… La suite est imminente et la réaction ne viendra que quand ces bobos seront privés de campagne, de mer et de montagne, pour des raisons de sécurité. Des proies on vous dit !


Loup : l’Administration dépassée par les évènements ?

Réunis lundi 23 juin au CADAM à Nice, la FDSEA 06, la FDO 06, la section bovine et les chasseurs ont quitté la table, dénonçant un simulacre de concertation. L’État, selon eux, ne les écoute plus. Le ton est donc monté d’un cran avec ce constat de Jean-Philippe Frère, président de la FDSEA 06 : « On travaille sur des faux chiffres. L’Etat en recense un peu plus de 1 000 (loups) à l’échelle nationale, alors que, rien que dans notre département, il y en a plus de 300... ». Pour la sénatrice Dominique Sassone, la situation est critique, dénonçant la position de la préfète, coordinatrice du Plan Loup. Face à ces prédateurs, désormais hors de contrôle, ça s’agite dans les sphères des pro-loups et les couloirs du Gouvernement. Alors que les prédations se multiplient partout, sur le plateau de Millevaches les associations de protection du prédateur prônent la mise en place de « PastoraLoup », un programme visant à apporter un soutien complémentaire aux éleveurs en leur proposant gratuitement une aide humaine à la surveillance de troupeaux. Ces écolos défenseurs des loups ont tellement la trouille que ça tourne mal pour leurs protégés, qu’enfin, ils sortent les mains de leurs poches. Dommage que les financements des dégâts causés par cet inutile prédateur ne leur soient pas réclamés, auquel cas il y a longtemps que le problème serait réglé... « Le plateau de Millevaches mérite mieux qu'un face-à-face mortel », tel est l'intitulé du communiqué de presse paraphé par quinze associations de protection, et adressé à la préfecture de la Corrèze et aux médias locaux. Dans ce texte Carduelis, Ferus, One voice, Aspas et autres s'inquiètent de la situation sur le plateau de Millevaches où les prédations possiblement imputables à des loups se sont multipliées et ça n’est pas fini, d’autant plus que, dans un courrier de la préfète coordonnatrice du Plan national d’actions Loup et Activités d’élevage adressé aux préfectures concernées, on apprend que...

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Une proposition de loi déposée pour un statut renforcé des lieutenants de louveterie

Doter ces « fonctionnaires bénévoles de l’État » d'un statut renforcé, et faciliter leur recrutement et leur formation, va marquer un tournant significatif dans la gestion des populations des grands ongulés sauvages. Cette initiative sous-entend une évolution dans la manière dont l'État perçoit le rôle des chasseurs traditionnels, dans la résolution des problèmes de surpopulation animale. En cherchant à institutionnaliser et à renforcer administrativement le corps de la louveterie, l’Etat exprime une certaine défiance envers la capacité des seuls chasseurs à réguler efficacement les grands animaux sauvages. Cela reflète une transition vers une approche où la chasse sera de plus en plus reléguée au domaine des loisirs, tandis que la responsabilité critique de la gestion des populations d'animaux sauvages, sera confiée à un corps directement placé sous l'égide de l'Administration. A choisir entre aider les chasseurs à payer les dégâts, ou réduire les dégâts en renforçant le corps de louvetiers (toujours bénévoles mais un peu mieux aidés matériellement) l’Etat semble avoir tranché du côté qui lui coûtera le moins cher. Le bras armé de l’Administration se muscle, les exposés des motifs de cette proposition de loi expliquent pourquoi, dans la présentation de la députée Madame Sophie Pantel...

« Mesdames, Messieurs,

La louveterie est une institution ancienne, profondément ancrée dans l’histoire de notre pays. Créée au Moyen Âge pour lutter contre les grands prédateurs, elle a progressivement évolué pour devenir une composante essentielle de la régulation de la faune sauvage. Aujourd’hui, les lieutenants de louveterie, nommés par le préfet, interviennent bénévolement notamment pour le compte de l’État, principalement dans le cadre des battues administratives visant les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD). Leur rôle est crucial dans un contexte de recomposition des équilibres écologiques : les populations de certaines espèces animales se développent fortement, avec des conséquences parfois majeures pour l’agriculture, les forêts, la sécurité routière, ou encore la biodiversité alors même qu’en parallèle, le nombre de chasseurs diminue. Face à ces enjeux, les missions de louveterie sont appelées à croître en intensité, en technicité et en responsabilité....

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Anne-Laure Cattelot, nouvelle présidente du Conseil d’Administration de l’ONF

Anne-Laure Cattelot, ancienne députée macroniste, a été désignée le 19 juin 2025 pour succéder à Jean-Yves Caullet à la présidence du Conseil d'administration de l'ONF. Cette nomination intervient dans un contexte où les missions de l'ONF sont devenues déterminantes, face aux défis croissants posés par les changements climatiques sur les forêts publiques françaises. Née le 25 octobre 1988 à Maubeuge, Anne-Laure Cattelot a siégé à l'Assemblée nationale de 2017 à 2022 sous l'étiquette de « La République En Marche ». Durant son mandat parlementaire, elle s'est distinguée par son implication dans les questions environnementales, notamment à travers la rédaction de rapports significatifs. Missionnée à deux reprises par le Premier ministre, elle a produit des rapports clés sur « l'industrie du futur » et sur « la forêt et la filière bois » en France. Son rapport de 2020, intitulé « La forêt et la filière bois à la croisée des chemins : l'arbre des possibles », présentait 19 recommandations stratégiques pour faire face aux défis du changement climatique tout en soutenant la production de bois pour contribuer à la décarbonation de l'économie. Parmi ses propositions, elle a préconisé la création d'un fonds pour l'avenir des forêts, doté de 300 millions d'€ annuels pendant 30 ans, financé à la fois par le secteur public et privé. La vision d'Anne-Laure Cattelot pour l'ONF et la gestion des forêts françaises inclut également la nécessité de planter 70 millions d'arbres par an pendant trois décennies pour renforcer le renouvellement forestier, en complément des régénérations naturelles. Elle a également plaidé pour la création d'une Agence nationale des forêts, regroupant l'ONF et le Centre national de la propriété forestière (CNPF), afin de superviser le fonds pour l'avenir et de renforcer la coordination entre les acteurs publics et privés du secteur forestier.