Le petit journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement

Les Caisses à Chiens du Châtillonnais

 

 

 

 

 

21450 Saint Marc-sur-Seine

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Candidatez pour le « Prix national du Génie écologique 2024 »

Le Prix national du génie écologique met en lumière et valorise les projets vertueux, afin de donner de la visibilité à cette filière émergente, et de favoriser son développement. Ce prix permet également de montrer que l'ingénierie et le génie écologique répondent à de nombreux enjeux opérationnels pour la préservation de la biodiversité et des services écosystémiques. Les coorganisateurs de cette 5e édition, l’A-IGÉco et l’OFB, en partenariat avec la direction de l’Eau et de la biodiversité du ministère de la Transition écologique, se sont associés à « Plante & Cité » pour un prix spécial sur les projets en milieu urbain. Organisé depuis 2014, le « Prix National du Génie Écologique » permet de valoriser des projets de qualité, de montrer que le génie écologique peut répondre à de nombreux enjeux, notamment la reconstitution de milieux naturels, la restauration de milieux dégradés et l’optimisation de fonctions assurées par les écosystèmes. Il contribue à travers les projets lauréats, à partager les bonnes pratiques en faveur de la biodiversité et à favoriser le développement de cette filière. L’appel à candidatures s’adresse à tout projet ou opération de génie écologique, finalisé à la date de candidature, et qui répond à l’une des catégories définies chaque année. La date limite de candidature est fixée au 30 avril 2024.

 

Pour en savoir plus, c’est ICI


Vosges : la préfecture a dit oui au « Projet de renforcement du grand tétras »

Depuis des décennies, la population de grands tétras est à la peine dans les Vosges. Les causes, multiples et complexes, mènent inexorablement à l’affaiblissement génétique et aujourd’hui, il ne resterait qu’une demi-douzaine d’oiseaux sur le massif vosgien. D’où, la volonté d’un projet ambitieux, porté par le Parc naturel régional des Ballons des Vosges, dans le cadre de la stratégie pour le Grand Tétras dans le massif. Face à cette initiative, les opposants à ce projet, et pas des moindre, puisqu’il s’agit, entre autres, du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel, dénonçait une opération inutile, coûteuse et vouée à l’échec, tant que les conditions favorables à l’accueil de l’emblématique oiseau ne seraient pas réunies. Mais « qui ne risque rien, n’a rien » a sans doute estimé la préfète des Vosges, qui vient d’autoriser, par arrêté préfectoral, ce projet de renforcement de la population « à titre exploratoire pour une première période de 5 ans ». Cette stratégie est pilotée par l’Etat et animée par le Parc naturel régional des Ballons des Vosges, sa gouvernance étant assurée par le comité Tétras Vosges qui rassemble tous les acteurs politiques, socio-économiques et associatifs concernés par cette espèce (Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement du Grand-Est ; Région Grand Est ; Office National des Forêts ; Groupe Tétras Vosges ; Office Français de la Biodiversité ; Conservatoire d’espaces naturels de Lorraine ; Parc animalier de Sainte-Croix ; les FDC concernées ; Fédération du Club Vosgien). C’est dans ce cadre que le Parc naturel régional des Ballons des Vosges a élaboré, au cours des 2 dernières années, le dossier technique et administratif pour justifier sa demande, auprès des services de l’État, d’autorisation d’introduction dans le milieu naturel, de Grand Tétras dans le département des Vosges, (en application des articles L.411-4, R.411-31 et suivants du Code de l’environnement). Une quarantaine d’oiseaux, issus d’élevage en Norvège, vont donc, très prochainement, apporter du sang neuf aux grands tétras vosgiens…


Ivresse de bourgeons...

Avec le printemps et l’éclosion des bourgeons, revient le temps des comportements quelquefois étranges des chevreuils. Il est vrai qu’il n’est pas un animal qui pait ou qui broute. Non, le petit cervidé est un gourmand très délicat, qui choisit soigneusement sa nourriture et… ses desserts. Végétarien exclusif, les ressources de la forêt et des plaines cultivées sont pour lui un garde-manger varié et de qualité. Mais petit « hic », au début du printemps, toutes les jeunes pousses et surtout celles du hêtre et du frêne, ainsi que de nombreux bourgeons, dont ceux de la bourdaine et du bouleau qu’il aime particulièrement, peuvent le mettre dans un état voisin de l’ivresse. Mais, en plus des comportements curieux qu’il peut avoir dans cet état, d’autres conséquences sont visibles sur son miroir et ses cuisses, dues à de fortes diarrhées, appelées communément « le mal de brout ». Il s’agit en fait d’un dérèglement digestif, provoqué par le passage de l’alimentation hivernale (ronces, lierre et autres semi-ligneux), à la consommation de verdure nouvelle et de jeunes pousses, très riches en protéines. Ce changement rapide de régime provoque un déséquilibre de la flore intestinale avec une multiplication des bactéries qui, ordinairement inoffensives, se mettent à fabriquer des produits de fermentation toxiques. Ils entraînent, d’une part des troubles généraux et, d’autre part, une irritation intestinale qui déclenche de la diarrhée chez les animaux prédisposés ou affaiblis par plusieurs mois d’hiver. Pour l’aider à surmonter cette période délicate, il y a une solution simple : mettre à sa disposition du sel. Il contribue à réguler l’hydratation, concourt à la régulation de la digestion, et participe activement au bon fonctionnement du système nerveux et des muscles. Selon la densité du biotope, il est recommandé de mettre une pierre à sel par tranche d’une cinquantaine d’hectares.


Nouveau record pour un bighorn mexicain

« Lorsque nous avons atterri au Mexique, mon père et moi, il nous fallait rejoindre le ranch La Palmosa, à Coahuila, grand de 156 miles carrés de désert spectaculaire. Nous y sommes parvenus au terme d’un vol en hélico de 45 minutes, à couper le souffle... Au quatrième jour de notre safari, après une bonne nuit de repos, petit déjeuner pris et Jeep chargées, nous nous sommes dirigés vers la zone fréquentée par un très discret et grand bélier, que nous n’avions pas pu apercevoir les jours précédents. Assis à l’ombre, l’un des guides observait dans sa longue-vue la montagne voisine… Calmement, il appela son chef, Emilio, et lui indiqua un petit point, quasiment en crête. Emilio prit ses jumelles, et quelques secondes plus tard se tourna vers nous avec un grand sourire. Un grand bélier était tranquillement couché et dominait une harde d’une dizaine d’animaux, des femelles et des jeunes. Derrière nos guides, nous sommes descendus dans la vallée et avons entrepris l’ascension qui devait, en principe nous mener vers le grand mâle. Deux heures plus tard, exténués et assommés par la chaleur, nous étions quasiment sur la ligne de crête… à 368 mètres de la harde, mais… sans bélier en vue. Emilio nous rassura : puisque la harde était là, le mâle ne devait pas être loin, sans doute encore couché et masqué par un buisson. L’observation reprit, et nos quatre paires de jumelles fouillèrent le moindre recoin du plateau… désespérément vide. Une petite heure plus tard, l’adjoint d’Emilio nous fit signe de le rejoindre discrètement. Le bélier était devant nous, couché à 415 mètres précisait le télémètre. Vingt minutes après que nous nous soyons installés, l’animal s’est levé, s’est étiré et a commencé à s’éloigner. Le guide me fit comprendre que c’était le moment. Bien en appui sur mon sac à dos, j’ai pointé mon arme, revérifié la distance et donné dix clics de hausse. Au coup de feu qui a résonné sur le flanc de la montagne, le bélier n’était plus là. En proie au doute, je l’ai cherché dans ma lunette, sans succès, mais Emilio et l’autre guide arboraient des sourires rassurants et m’indiquèrent l’endroit où il était tombé. Seules ses cornes dépassaient d’un cactus. En m’agenouillant près de mon bélier, j’ai fait une prière, remerciant le bon Dieu de m’avoir donné une telle occasion, qui met en exergue les efforts de conservation du mouflon d’Amérique. Avec sa cotation de 191 3/8 SC, ce trophée devrait rentrer dans le top 5 du Mexique, Emilio nous rappelant que, sans la chasse, son pays n’aurait pas été en mesure de financer ces efforts de réintroduction » a relaté l’auteure, Madeline Demaske, avocate dans le groupe de travail juridique du SCI (Safari Club International).


Loi engrillagement : le décret d’application est publié

Dans le décret n° 2024-320 du 8 avril 2024, fixant les conditions dérogatoires du recours à l'agrainage et à l'affouragement dans des espaces clos empêchant complètement le passage des animaux non domestiques, il a été ajouté un article « D 425-1-A » dont la version est en vigueur depuis le 10 avril 2024. Cet article stipule :

Article 1 : En application du II de l'article L. 425-5, le schéma départemental de gestion cynégétique peut permettre le recours à l'agrainage et à l'affouragement dans les espaces clos empêchant complètement le passage des animaux non domestiques, dans les seuls cas suivants :

- a) En cas d'exercice au sein de l'espace clos d'une activité agricole définie à l'article L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime ;

- b) Dans le cadre d'un protocole scientifique validé par un organisme technique, scientifique ou de recherche ;

- c) Dans le cadre de la pratique du tir sur place d'appâtage, conformément à la réglementation applicable ;

- d) En cas de situation climatique ou sanitaire nécessitant un affouragement exceptionnel visant le bien-être des animaux présents dans l'enclos.

Le plan de gestion annuel de l'espace clos prévu à l'article L. 424-3 du code de l'environnement décrit les mises en pratique de l'agrainage ou de l'affouragement, en mentionnant le ou les motifs dérogatoires associés dans le respect du schéma départemental de gestion cynégétique en vigueur.

 

Pour voir le décret publié par LégiFrance, c’est ICI


Election européenne : le candidat Schraen malmené par Médiapart…

Peut-être en réponse à Médiapart, qui, sur son site, dézingue le président de la FNC, accusant le candidat Schraen de « mélanger la politique aux activités de l’organisation, et de faire campagne sur le dos des chasseurs », la FNC vient de mettre en ligne ce qui ressemble à une profession de foi, plus qu'une perspective sur l’avenir de la chasse envisagé par celui qui représente les intérêts des chasseurs de France et de leurs 94 fédérations départementales. Sous le titre « Dans un monde confronté à une crise de biodiversité sans précédent, un acteur inattendu entre en scène : les chasseurs », la FNC détaille « les menaces qui pèsent sur la biodiversité, leurs causes profondes et les efforts déployés par divers acteurs pour les combattre, y compris les chasseurs ». Et la FNC d’expliquer ce qu’est la biodiversité qui : « désigne la variété des formes de vie sur Terre, qu’il s’agisse d’animaux, d’espèces végétales ou microbiennes, ainsi que des interactions complexes qui existent entre elles et leur environnement. Elle est essentielle pour maintenir les écosystèmes fonctionnels qui fournissent des services vitaux à l’humanité, tels que la régulation du climat, la purification de l’eau, la pollinisation des cultures et la diversité des ressources génétiques… ». La suite est une longue énumération des maux, des conséquences et des remèdes déjà déployés par : « les chasseurs, qui, par leur pratique, sont aussi des gardiens de la nature. Leur engagement en faveur de la préservation de la biodiversité mérite d’être salué et soutenu, car il contribue à la sauvegarde de la biodiversité, qui est notre bien commun ». Dommage que l'on ne sache pas si la salle était debout pour applaudir...

 

Pour lire l’intégralité du communiqué de la FNC, c’est ICI


Indre : 960 trophées au « Rendez-vous des cerfs » à Châteauroux

C’était le 22ème « Rendez-vous des cerfs » au Parc des Expositions de Châteauroux, et, en même temps, le 14ème salon départemental de la chasse. Organisée par la FDC de l’Indre, en partenariat avec l’Association départementale des chasseurs de grand gibier, la manifestation était centrée sur l’exposition annuelle des trophées de cerf. Sa conception, que l’on doit à Xavier Legendre, président de l’ADCGG 36, met en avant l’ensemble du tableau de chasse des cerfs coiffés, des daguets aux cerfs les plus âgés. Rassemblés par massifs, classés par tranches d’âge, les trophées étaient présentés d’une manière très esthétique sur des planches verticales de bois brut, fixées sur des panneaux blancs. En revanche, les grands trophées, comme les têtes remarquables, étaient présentées sur des potences en bois, en hauteur, ce qui a nui un peu à leur mise en valeur. Dans l’Indre, la gestion de l’espèce cerf fait l’objet de toutes les attentions. On y analyse, entre-autre, la totalité des prélèvements en faons, biches et bichettes, car une gestion aboutie de l’espèce impose un prélèvement raisonné des femelles et des jeunes. A ce sujet, Xavier Legendre affirme que : « On assiste à une croissance régulière et constante des effectifs, caractérisée par l’augmentation linéaire des réalisations, et une proportion constante de 20 à 25 % de sujets d’un an (daguets et bichettes) généralisée à tout le territoire. A quoi s’ajoute une dispersion de plus en plus large en dehors des grands massifs. En résumé, plus la densité de biches augmente, plus les mâles s’éloignent des massifs d’origine. Malgré tout l’amour que l’on peut porter aux grands cervidés, la lucidité exigerait une réduction, ou pour le moins, une stabilisation des effectifs, sous peine de subir des lendemains qui déchantent ». Gratuite et ouverte à tout public, la manifestation était ponctuée par les animations musicales des sonneurs de trompe du Cercle Saint-Hubert du Bas-Berry, renforcées, au fil des heures, par des prestations spontanées de chants, témoignant de l’attachement des Berrichons au terroir, aux cerfs et… aux traditions de sa chasse. 

J-M.T.

 


C'est le printemps : les tiques redeviennent actives

Les maladies transmises par les tiques sont en augmentation partout dans le monde, et le réchauffement climatique semble avoir une incidence favorable à leur développement. L’activité des tiques est favorisée par des températures supérieures à 7°C et un taux d'humidité d'au moins 75%, ce qui fait qu’aujourd’hui, on en trouve jusqu'à 1500 mètres d'altitude, voire 2000 mètres dans les Pyrénées. D’autres régions, le Limousin, l'Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté, arrivent en tête avec un taux d'incidence de la maladie de Lyme au plus fort. La transmission à l’homme se fait uniquement par piqûre. Les tiques vivent dans des zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains. Les contaminations humaines sont plus fréquentes à la période d’activité maximale des tiques, en France à partir du printemps, et ce jusqu'à la fin de l’automne. Après une activité en nature (observation, aménagement, chasse...), il est indispensable d’inspecter minutieusement son corps et s’il y a eu piqure, il faut surveiller la zone touchée pendant un mois. Si une plaque rouge et ronde s’étend en cercle, il faut consulter son médecin traitant rapidement.


Samedi et dimanche prochains : Salon « Sud-Tradition »

- Gard : le salon « Sud Tradition » sera de retour pour sa deuxième édition les 20 et 21 avril prochains, Manade de l’Etrier, D42, à Saint Gilles (une douzaine de kilomètres à l’ouest de Arles). Après le succès rencontré lors de la première édition, en 2023, le responsable, Ramzi Bouaziz, a mis la barre encore plus haut cette année. Ce nouveau rendez-vous des passionnés de chasse et de la nature a mis à son programme deux jours d'animations, ainsi que la présence de nombreux exposants : chasse, pêche, coutellerie, vénerie, artisanat, traditions camarguaises et produits du terroir. Les visiteurs auront l'occasion de déambuler dans de nombreux espaces thématiques : le village canin, le village chasse à l’arc, le village pêche, le village coutellerie, le village gastronomie, le village traditions camarguaises, le village enfants et le village ball-trap. Le samedi soir, une soirée bodega exceptionnelle avec spectacle équestre, et une fin de soirée animée par le DJ Benben. Les horaires du salon : le samedi 20 : de 9 à 19 heures. Le dimanche 21 : de 9 à 18 heures. Entrée 5 € avec 1 ticket de tombola offert, gratuit pour les moins de 10 ans. Restauration sur place.  – Une billetterie sera également disponible sur place. Les chiens tenus en laisse sont autorisés sur le salon. Prévoir les documents du chien en cas de contrôle.


La boite à outils Agrifaune

Avec ce recueil de techniques conciliant biodiversité et performances, le programme Avifaune vient de publier une « boite à outils » rassemblant l’intégralité des outils et des protocoles réalisés dans le cadre du partenariat Agrifaune, depuis son commencement en 2006. Ce programme Agrifaune est un partenariat entre l’OFB, les Chambres d’agriculture, la FNSEA et les Fédérations des chasseurs. Conçu à l’échelle nationale, il se décline en régions en mobilisant les réseaux de ces quatre partenaires. L’objectif de ce programme est de faire travailler ensemble acteurs agricoles et cynégétiques, afin de préserver la petite faune sauvage dans les milieux agricoles. Pour que la préservation de cette biodiversité en déclin soit un succès, Agrifaune veille à concilier performance économique et agronomique des exploitations, avec la limitation des impacts des pratiques agricoles sur la faune sauvage. La boite à outils se divise en deux parties : l’une à destination des agriculteurs et l’autre à destination des conseillers et techniciens (agricoles et cynégétiques). Les outils créés concernent cinq thématiques :

la gestion des bords de champs (ex. outil Ecobordure®),

la gestion des inter-cultures (ex. itinéraires techniques d’implantation de couverts),

la limitation des impacts liés à la mécanisation (ex. barres d’effarouchement),

- les pratiques en faveur de la biodiversité en viticulture (ex. guide Carabe : condensé des actions en faveur de la biodiversité en contexte viticole),

le pastoralisme (ex. diagnostic galli-pastoral).

 

Pour retrouver la boîte à outils : c'est ICI !


Des cas de gale du renard signalés dans le Nord

Plusieurs cas de gale sarcoptique ont été signalés dans le nord de la France et en Belgique où des mesures ont déjà été prises. Si le parasite ne survit pas chez l’homme, il est transmissible aux animaux domestiques, dont les chiens. La gale sarcoptique est une dermatose qui cause de fortes irritations, car le parasite vit dans la couche supérieure de l’épiderme. Il y creuse de minuscules galeries et s’y nourrit de kératine, de liquide interstitiel et y pond ses œufs. La réaction immunitaire déclenche un prurit intense et des boutons, provoquant une dépilation locale et la formation de croûtes. Les plaies deviennent alors des portes d’entrée pour des agents bactériens. La maladie s’aggrave alors et cause la mort de nombreux renards. En présence d’animaux infestés, vivants ou de mort récente, les chiens peuvent se contaminer par contact. Mais les squames peuvent également permettre aux acariens de se retrouver dans l’environnement où ils peuvent survivre plusieurs jours lorsque la température avoisine les 10°C et que l’humidité est importante. Les chiens peuvent ainsi être contaminés sans contact direct, Pour cette raison, il est souvent utile de mettre en place une « thérapie diagnostique » lorsqu’un chien se gratte beaucoup. Si les démangeaisons persistent, une visite chez le vétérinaire s’impose.