Chaque année à la même époque, rut du brocard oblige, nos amis alsaciens prennent leur quartier d’été en Bouriane lotoise pour s’adonner à leur passion, l’approche du brocard, sous les auspices du grand Saint-Hubert. Ce grand moment de fête païenne qui dure une bonne quinzaine de jours, permet de rapprocher des communautés cynégétiques aux pratiques différentes, trait d’union dont l’éthique de la chasse en sort renforcée. Pour certains chasseurs alsaciens, cette aventure atypique dure depuis seize ans, et le plaisir est sans cesse renouvelé. Je ne vais pas résister plus longtemps au plaisir de vous les citer tous : Didier, Clara et Maxime Wollenschlaegger, Max Bofferding, Corentin Castelnovo, Cédric Dossmann et Gérard Stemper, quelques-uns accompagnés de leurs enfants. Donc, à partir de fin juillet, nos amis franchissent avec entrain les neuf cents kilomètres ou presque séparant Saverne ou Strasbourg de notre Quercy, pour poser leurs valises dans un gite à Uzech les Oules. Ce faisant, c’est aussi l’économie lotoise riveraine qui profite de leur venue. Mais ils ne viennent pas que pour faire du tourisme, et la réalité de la chasse et de l’approche du brocard reprend vite le dessus. Ils prennent donc un certain nombre de bracelets à l’approche sur le territoire de notre association, qui couvre les communes de Gigouzac, Mechmont et Montamel, plus Ussel et quelques équipes voisines en bénéficient aussi. A noter que la manne financière apportée par ces ventes aide beaucoup les finances de nos associations cynégétiques qui en ont bien besoin…
Par Pierre Périé