La Commission européenne a publié son rapport « Combattre l'abattage, le prélèvement et le commerce illégaux d'oiseaux dans l'UE ». Il donne des détails sur le travail effectué par la Commission, en matière d'assurance de la conformité environnementale, par laquelle les autorités publiques peuvent promouvoir, contrôler et faire respecter les règles existantes en matière de protection de la faune sauvage. Pour partager les mises à jour et planifier des actions à la suite de la COP14, la FACE a rejoint la réunion du groupe consultatif « MIKT » (Groupe de travail intergouvernemental sur l'abattage, le prélèvement et le commerce illégaux des oiseaux migrateurs en Méditerranée), en vue de l'assemblée générale qui aura lieu en octobre 2024. L'impulsion initiale, en faveur d'une action internationale, a commencé dans le cadre de la Convention de Berne, avec la Déclaration de Larnaca, en 2011. Cette initiative a ensuite été reprise par la CMS, pour étendre la couverture géographique. Pour suivre les progrès dans cette lutte, un tableau de bord permettant aux pays de rendre compte de leurs activités a été lancé en 2017. Il a été suivi par le Plan stratégique de Rome en 2019, qui vise une réduction d'au moins 50 % des abattages illégaux d’ici 2030, et une évaluation à mi-parcours aura lieu en 2025. A ce jour, 22 pays, dont 8 États membres de l’UE, avaient soumis leurs réponses. Il en ressort que :
- la qualité de la législation nationale obtient les meilleurs résultats, avec une moyenne de 80 % ;
- la prévention, qui impliquait principalement la sensibilisation, obtenait un score compris entre 60 et 65 % ;
- les deux autres indices concernaient l'exécution et les poursuites.
Une deuxième possibilité de déclaration a été ouverte jusqu’en juin 2024 pour les pays qui n’ont pas encore répondu.
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