Ardennes
Un « Six pointes » à l’architecture remarquable
Ce beau six-pointes, tué le 28 juin dernier à Nanteuil sur Aisne par Maxime Vidal, présente une architecture proche de la perfection, avec ses fourches bien ouvertes et ses grands andouillers antérieurs, dont l’un est nettement plus long que l’autre. Le poids net du trophée s’élève à 410 grammes, pour un volume de 170 millilitres. Les perches mesurent respectivement 26,6 et 27,7 cm et leur envergure est de 11 cm. La cotation finale est arrêtée à 119,08 points.
Loir-et-Cher
Belle fracture de pivot
Parmi les têtes bizarres présentées sur l’espace d’exposition commun à l’ANCGG et l’AFMT, à l’occasion du dernier Game Fair de Lamotte Beuvron, voilà un cerf dont le pivot gauche a été fracturé, lors d’un choc ou autre accident, ce qui a eu pour effet de produire ce trophée d’exception. Un bois droit de type 8 cors tout à fait dans la normalité, et un bois gauche avec une fourche basse orientée vers le bas, surmonté d’une longue perche orientée, elle, vers le haut. Quoi qu’il en soit, le résultat est là : une magnifique tête atypique !
Charentes
Un beau brocard de Saintonge
Ce joli brocard a été obtenu le 4 oût 2025 par Patrick Guérin, sur le territoire de la commune de Lupsault. Les merrains mesurent 24,7 et 25,3 cm, et leur envergure est de 15 cm. Le volume des bois est évalué à 185 ml, pour un poids net de 402 g. Peu perlés, les bois présentent une régularité quasi parfaite, avec de longs andouillers aux pointes affilés. La cotation définitive s’élève à 125,20 points.
Vosges
Jeune grand cerf
Ce cerf, 18 cors irrégulier, affiche des dimensions dignes d’un grand trophée. D’ailleurs, sa cotation finale, qui est enrichie de 15 points pour la beauté, est arrêtée à 192,55 points. Il a été tiré en forêt domaniale de Darney par Laurent Barbie, le 17 septembre 2024. Seulement âgé de 5 ans, on imagine quel aurait pu être le trophée avec quelques années de plus. Tiré beaucoup trop jeune, le trophée a été taxé d’un double point rouge par la commission de la Fédération chargé de l’examen des trophées et de l’appréciation des tirs. Les mensurations : merrains : 89 et 89,8 cm ; andouillers d’œil : 32 et 32,8 cm ; chevillures : 37,5 et 40,5 cm ; circonférence des meules : 28,3 et 28,5 cm ; circonférences des merrains : inférieures : 14,4 et 14,5 cm, supérieures : 13,4 et 13,5 cm ; envergure : 54 cm ; poids brut : 7,100 kg.
Marne
Un bon brocard de la plaine champenoise
Ce beau brocard dont le bois gauche, s’inscrit dans une conformation parfaire de six pointes, a été tiré à Nogent l’Abbesse par Alban Fermont, le 27 juin dernier. Les bois, assez massifs dans leur partie inférieure, mesurent 25 et 28 cm, pour une envergure de 13,5 cm. L’andouiller antérieur droit est réduit à une courte pointe, ce qui nuit à la régularité de l’ensemble du trophée. D’ailleurs, les points attribués pour l’esthétique se situent dans la moyenne. Le volume est évalué à 180 ml, pour un poids net de 437 g. La cotation finale atteint quelques 125,95 points.
Aisne
Grand six pointes aux bois serrés
Ce brocard aux bois très étroits (leur envergure est de 4,5 cm) cote malgré tout quelques 131,55 points, juste au-dessus du seuil du niveau or. Une cotation qu’il doit essentiellement à son volume qui atteint 217 ml, pour un poids net de 480 g. De couleur brun très clair, presque sans perlure, le trophée totalise seulement quelques 6 points de beauté. Il a été tiré sur la commune de Sainte-Preuve, un village au nord de Sissonne, par Daniel Aurens, le 15 août 2024.

Ce cerf, estimé à trois ans et dont le trophée présente un caractère particulièrement original, a suscité une vive curiosité lors de la dernière exposition départementale des trophées, organisée en mars dernier dans le cadre des Salines de Dieuze. La singularité de ce trophée réside dans la morphologie de ses merrains... qui ne portent pas d’andouiller d’œil, ce qui confère à l’ensemble une allure atypique. Le profil des bois, dénué de cette ramification, se rapproche alors de celui d’un daguet. Toutefois, à la différence d’un jeune cerf classique, l’animal arbore une large fourche bien ouverte, donnant à son trophée une silhouette à la fois élégante et surprenante. Cette particularité anatomique en fait un exemple rare, et illustre parfaitement la diversité naturelle qui peut s’exprimer au sein d’une population de grands cervidés.
À l’inverse du quatre cors mosellan précédent, les bois de ce cerf sont dépourvus de chevillure, ce qui lui confère une morphologie particulière et assez singulière. Le profil de son trophée se rapproche donc de celui d’un quatre cors classique, mais avec une fourche plus basse et un port qui attire immédiatement l’attention. Ce type de particularité intéresse toujours les passionnés de cervidés, car il illustre la diversité des développements possibles dans la ramure. L’animal a été prélevé le 8 février 2024, sur le territoire de la commune de Molesme, en Côte-d’Or, par Adrien Joblin, qui en conserve désormais le souvenir sous la forme d’un trophée atypique et remarquable.
Ce magnifique brocard de six pointes, remarquable par ses andouillers antérieurs particulièrement développés, a été prélevé par Alban Fermont, le 27 juin dernier, sur le territoire de la commune de Nogent l’Abbesse, aux portes de Reims. Ce secteur, réputé pour la qualité de sa population de chevreuils, a une nouvelle fois démontré son potentiel cynégétique. Les merrains affichent respectivement 25 et 28 cm, avec un écartement mesuré à 13,5 cm. Le volume des bois atteint 180 ml, pour un poids brut total de 527 g, ce qui témoigne d’une belle densité et d’une croissance harmonieuse. En tenant compte des critères esthétiques, une bonification de 10,5 points a été accordée pour la régularité et la beauté de la tête. La cotation finale s’élève ainsi à 125,95 points, confirmant le caractère exceptionnel de ce trophée.
Victime d’une fracture identique des deux pivots, ce jeune daguet a vu ses bois se développer d’une manière totalement atypique. Au lieu de pousser selon l’axe habituel, ils se sont orientés en parallèle de l’os frontal, donnant naissance à une croissance régulière mais surprenante, dans une symétrie parfaite. Les deux merrains se sont ainsi rapprochés jusqu’à se croiser au niveau même des pointes sommitales, créant une forme rare et spectaculaire. Un tel phénomène est véritablement exceptionnel et suscite l’admiration de tous les passionnés de cervidés. On a peine à imaginer le profil et l’allure générale que devait offrir la tête de l’animal lorsqu’il portait encore cette parure insolite ! Ce trophée singulier et remarquable a été présenté au public sur le stand commun de l’ANCGG – AFMT lors du Game Fair de juin dernier, à Lamotte Beuvron.
Ce chamois mâle, âgé de huit ans, a été prélevé par Lionel Mougel le 18 octobre 2024, sur le territoire montagneux de la commune de La Bresse. L’animal se distingue par de remarquables attributs, soigneusement relevés lors des mesures. Ses cornes affichent respectivement une longueur de 24,6 et 24,7 cm, pour une hauteur de 16,2 cm. La circonférence de l’étui le plus développé atteint 8,7 cm, traduisant une belle robustesse, tandis que l’écartement entre les deux cornes se chiffre à 12,5 cm, valeur tout à fait honorable pour un chamois de cet âge. Ces caractéristiques morphologiques, additionnées à la régularité et à l’harmonie de la tête, témoignent de la qualité du trophée. La cotation officielle, réalisée par Bertrand Pfeiffer lors de la dernière exposition départementale des trophées, s’établit à 101,47 points.
Ce cerf a été prélevé le 17 décembre 2023 à Douaumont, au lieu-dit La Chapelle d’Ornes, par Xavier Krokosz. L’animal se distingue par une tête singulière qui en fait un trophée tout à fait remarquable. En effet, son bois droit présente la structure d’un 12 cors classique, témoignant de la maturité et de la puissance de l’animal. En revanche, le bois gauche, nettement moins développé, contraste fortement : il adopte un profil atypique, caractérisé par seulement 4 cors, dont une fourche basse qui accentue l’asymétrie de l’ensemble. Cette particularité anatomique, probablement liée à une blessure, une malformation ou un accident survenu durant la croissance des bois, confère à ce trophée un charme unique.
Présenté à l’occasion de l’exposition du Game Fair de 2025 à Lamotte-Beuvron, ce cerf présente une déviation marquée de la cloison frontale, appelée campylognathie. C’est un phénomène qui peut être occasionné par une anomalie d’origine génétique ou encore par une mauvaise position de l’embryon dans l’utérus. Le trophée comporte une seule dague à droite avec une amorce d’andouiller d’oeil, et un bois gauche de type 6 cors. Une tête doublement atypique.
Ce brocard obtenu lors de la dernière saison de chasse, porte un merrain droit en forme de dague avec un toute petite amorce de fourche sommitale. A gauche, le merrain est réduit à une sorte de moignon, dont la pointe rejoint presque la base du bois opposé. Curieuse architecture qui fait de ce trophée une tête bien singulière...
Ce beau 18 cors régulier, aux bois massifs, a été tiré le 27 septembre 2024, en forêt de Vienne le Château, par Mickaël Larbre. Les merrains mesurent respectivement 96,2 et 97 cm, les andouillers d’œil 22,5 et 24 cm, et les chevillures 20 et 28,5 cm. Quant aux circonférences des meules, elles atteignent 26,3 et 26,8 cm, celles de merrain variant entre 14 et 16,5 cm. Bien garnies, les empaumures comptent 12 épois, dont 10 de plus de 15 cm. L’envergure mesure 64 cm et son poids net atteint 6,470 kg. La cotation finale est établie à 194,77 points.
Voilà encore un brocard, à la couleur presque noire, qui sort de la normale. Le merrain de droite s’est en quelque sorte dédoublé, laissant apparaître un grand andouiller d’œil et une perche avec une toute petite fourche sommitale. Quant au bois de gauche, le phénomène de dédoublement est identique, sauf que le merrain, sans doute affecté d’un traumatisme, ne s’est pratiquement pas développé, et que l’andouiller d’œil présente une croissance limitée, et se termine par un hématome cicatrisé formant une petite cuvette…
Ce trophée imposant par sa masse a été obtenu lors de la saison 2023/2024. Estimé à 7 ans, il a été tiré sur le territoire de la commune de Gissey sur Ouche, le 18 novembre 2023, par M. Louis Chaunonnot. L’architecture de ce cerf 20 cors est d’une symétrie quasi parfaite, tant dans la forme et la longueur des andouillers, que dans leur insertion sur les merrains. On notera la présence de fortes trochures, toutes deux fourchues, et derrière lesquelles se dessinent des empaumures en forme de chandelier. Un magnifique trophée dont la cotation s’élève à 195,95 points.
Ce cerf à la structure de 12 cors irrégulier, a été obtenu sur le territoire de Tremblais, le 19 octobre 2023. Le bois de gauche présente une architecture de 12 cors à surandouiller, tandis que celui de droite compte un andouiller d’œil surmonté d’un surandouiller très court, et d’une fourche sommitale. D’autre part, on peut remarquer que, du pivot droit, émane une sorte de mini-bois en forme de 4 cors, qui résulte d’un dédoublement de la meule, sans doute d’origine traumatique, ce qui fait de ce cerf un trophée assez remarquable…
Remarqué au Game Fair 2025, sur l’espace exposition de l’ANCGG et de L’AFMT, ce cerf est une des têtes atypiques les plus remarquables parmi celles présentées. Au-dessus de la chevillure, les merrains, pliés vers l’arrière, trahissent une croissance contrariée, sans doute pour des raisons de santé, avec une partie sommitale en porte-manteau, particulièrement marquée sur le bois de gauche. Un trophée de rêve pour les chasseurs amoureux de l’espèce.
Des dents usées jusqu’au bord de la gencive, des pivots surmontés par des boutons en forme de mini morilles. Voilà une chevrette vraiment peu commune... ce qui lui a valu d’être honorée d’une médaille de la Fédération des chasseurs mosellans, récompensant le trophée le plus original de l’exposition 2025, laquelle s’est tenue au printemps dernier dans les anciennes salines de Dieuze.
Exposé à l’occasion du rendez-vous des cerfs de 2024, ce trophée constitue une tête atypique assez peu commune. En effet le merrain droit se présente sous la forme d’une simple dague, courte et massive, avec une meule bien apparente et une amorce d’andouillers, évoquant l’andouiller d’œil et le surandouiller. Le bois de gauche, s’inscrit dans une architecture de dix cors à surandouiller.
Ce beau six pointes bien régulier, et présentée d’une façon originale sur une souche avec sa demi-mâchoire et l’étui de la munition qui lui fut fatale, a été tiré sur le territoire de Chambry, aux portes de Laon, par Laëtitia Berriot. Les perches mesurent 24,3 et 25,9 cm, pour une envergure de 13,5 cm. Le volume atteint 165 ml, pour un poids net de 460 grammes. Le total des points attribués pour la beauté s’élève à 11,5. La cotation définitive, effectuée par Nicolas Hansen-Catta, expert de l’AFMT, est arrêtée à 123,55 points.
Tiré le 13 janvier 2024 par Clément Huet, sur le territoire de Romagne sous Montfaucon, ce 14 cors régulier pèse net 5,240 kg. Un peu serrée, l’envergure est de 56,7 cm. Les merrains mesurent 85,2 et 85,6 cm, les andouillers d’œil 25 et 27 cm, les chevillures 27,6 et 30 cm. La circonférence moyenne des meules atteint 23,70 cm, et celles des merrains varient entre 14,5 cm et 18 cm. Les empaumures comptent 8 épois, dont 7 de plus de 15 cm. La cotation définitive est établie à 180,57 points.
Agée de 17 ans, cette vieille chèvre aux cornes très écartée, a été tirée dans le massif du Valtin par M. Pierre Criqui, le 8 février de cette année. La longueur des cornes atteint 25,2 et 25,6 cm, leur hauteur 15,3 cm, leur écartement 15,3 cm ; et la circonférence de l’étui le plus épais est de 6,4 cm. La cotation effectuée par Bertrand Pfeiffer, expert de l’AFMT, est arrêtée à 97,30 points.
Cette magnifique mise en scène des trophées de cerfs obtenus durant les dix dernières saisons de chasse, constitue le point culminant d’un long et fastidieux travail d’équipe, en partenariat avec le Royal Saint-Hubert Club,
la Fédération des chasseurs au Grand Gibier, et les responsables des Conseils cynégétiques, grâce à qui les trophées ont pu être identifiés, collectés et acheminés vers la cité wallonne de l’ardoise.
Alain Ranson, maître d’œuvre de ce beau projet, Senior international Trophy Judge (STJ) et président de la CBCICET, a su encore trouver sur place une équipe motivée autour de Pascal Damien, Certified CIC Mesurer (CCM), à telle fin de mener à bien l’installation des panneaux et l’accrochage des trophées. Dans le milieu de la salle, trois îlots de forme circulaire rassemblaient les plus grands cerfs du répertoire, disposés sur des billes de bois dressées, assurant ainsi leur mise en valeur esthétique, et tous les autres trophées étaient accrochés sur le pourtour du hall, suffisamment espacés pour ne pas nuire à leur présentation. S’imposant comme une belle invitation à visiter l’exposition, un cerf de 214,01 points provenant du Conseil cynégétique de la Gaume, était disposé dans l’entrée avec l’ensemble de ses mues...


Indre
Côte d’Or

Vosges
Bas-Rhin
Brian avait prévu de chasser l'orignal, mais avait également une licence de grizzli, au cas où une éventuelle opportunité se présenterait. Mais, au cours de ce premier séjour, aucun grizzli en vue. De retour en Alaska à l'automne, Brian guidé cette fois par Lance Kronberger, ont repéré un animal impressionnant près de Norton Sound. Après une série de péripéties, dont la confrontation, entre deux grands ours, observée à courte distance par les deux hommes qui n’osaient faire un geste, ils purent reprendre leur poursuite derrière le premier mâle répéré. Trois kilomètres plus tard, l’animal était en vue, et les derniers hectomètres furent franchis dans un silence absolu. 
A une centaine de mètres, Brian épaula et la balle de son .338 Lapua, terrassa net l’ours. Les quelques minutes d’attente respectées, ils s’approchèrent du géant. L'ours, âgé de 20 à 25 ans, était massif, avec un crâne mesurant plus de 27 pouces de longueur. Après un séchage de 60 jours, la mesure officielle du crâne a confirmé le score impressionnant de 27-9/16 pouces, établissant ainsi un nouveau record pour le plus grand grizzli chassé et inscrit dans les annales du Boone and Crockett Club depuis les années 1920.
lesquels sont par ailleurs, fortement perlés sur leur face antérieure, et ne comportent pas de meules marquées. Le trophée pèse net 455 grammes, pour un volume de 195 millilitres. Les perches mesurent respectivement 24,1 et 25 centimètres, et leur envergure est de 7,5 cm. La cotation finale est établie à 124,28 points.
les circonférences inférieures des merrains 15,1 et 15,2 cm, et les circonférences supérieures : 14,6 et 15 cm. Avec une envergure de 68 cm et un poids net de 8,920 kg, la cotation finale s’élève à 198,70 points. Ce grand cerf a été tiré par Anthony Séverin, dans le bois de Monthiers, au sud de Sainte-Menehould, le 3 janvier 2025.
envergure 73 cm ; longueur des merrains 99,2 et 106 cm ; andouillers d’œil 26,6 et 27,2 cm ; chevillures : 10,3 et 25,5 ; circonférences des meules : 26,5 et 26,6 cm ; circonférences des merrains : entre 12,5 et 14,4 cm. Enrichie de 13 points de beauté, la cotation de ce trophée atteint 188,20 points.
qui a été arraché pour une raison que l’on ne connaît pas. Quant au merrain correspondant, attaché à une ficelle pour les besoins de l’exposition, il ressemble à une sorte de moignon. Une belle tête atypique !
Cette asymétrie naturelle, rare dans ce type de trophée, confère à l’animal une allure singulière et renforce encore l’intérêt cynégétique de cette tête atypique, qui a suscité la curiosité des visiteurs.
Cet animal a été tiré le 14 octobre 2023, par Martial Lenoir, sur la commune d’Argilly, à l’est de Beaune. L’ensemble du trophée est massif, avec des empaumures bien symétriques, et des trochures pointées vers l’avant. Sa cotation atteint quand même quelques 195,30 points CIC.
Des chevillures impressionnantes par leur longueur, des longs andouillers d’œil aux pointes recourbées, des surandouillers sur le même modèle, et des empaumures à double fourches décalées, font de ce cerf, un grand trophée à l’esthétique remarquable.
Nous n'avions même pas aperçu un seul lapin. J'ai réussi à joindre ma femme Carol par radio pour lui narrer notre mésaventure » écrivait-il dans son carnet de bord. Après cet appel, il repartait avec les guides, et après avoir fait halte pour déjeuner au bord d'un lac, le guide George repérait un élan mâle. Du sommet d'un promontoire, ce chasseur et son guide observait attentivement l’animal majestueux, dont les bois étincelaient sous le soleil. L'élan était à près de 400 mètres, alors ils entreprirent l’approche. Laub raconte la suite ainsi : « J'étais exalté. La taille impressionnante de l'élan m'avait surpris, n'ayant jamais vu un tel animal auparavant. Nous avons poursuivi notre descente et j'ai tenté un premier tir... sans succès. L'élan a fui dans les fourrés. Puis, je l'ai aperçu de nouveau, debout, dos tourné, à environ 200 mètres, et j'ai tiré une deuxième balle. Il est tombé, s'est relevé et a pris la fuite. Nous avons cherché les indices dans les broussailles et suivi la piste ensanglantée jusqu'à le voir devant nous à une trentaine de mètres. La troisième balle fut fatale et l’élan tomba pour ne plus se relever. George sautait de joie, réalisant ce que j'ignorais alors : nous avions devant nous un élan potentiellement médaillable... ». Effectivement puisque le trophée de Laub, capturé près de la rivière Grayling en Colombie-Britannique, fut, toutes conditions de cotation acquises, officiellement mesuré à 242 points, ce qui en fait, encore aujourd’hui le record mondial d’élan du Canada.
Ce trophée d’un six cors arbore une meule déjà conséquente. Il provient d'un jeune cerf d'un an, identifiable par sa mâchoire dotée d'une prémolaire trilobée caractéristique. Ce spécimen particulier est ‘remarquable pour ses bois ramifiés et sa silhouette gracieuse. L'animal a été capturé lors d'une chasse à courre menée par l'équipage de Villers-Cotterêts, dans la forêt de Reitz, le 13 janvier 2024. Ce trophée incarne non seulement la beauté naturelle de l'animal, mais aussi la tradition de la chasse dans cette région historique.
Ce trophée de brocard a été obtenu lors de l’été 2024, sur le territoire de la commune de Saint-Martin Laguépie, par M. Patrick Rémy. Le bois de droite comporte un andouiller surnuméraire en forme de crochet, qui émane de la base de la perche. Celui de gauche montre un dédoublement de la perche, la partie antérieure étant partagée en 3 andouillers, dont l’un rappelle celui du bois opposé, alors que la partie postérieure se présente tel un merrain sans andouiller antérieur, et avec une petite fourche sommitale. Cette anomalie est certainement occasionnée par un traumatisme ayant eu lieu lors de la période de refait. L’ensemble du trophée qui pèse net 514 grammes pour un volume de 195 ml, s’inscrit malgré tout dans une architecture de 6 pointes. Sa cotation définitive s’élève à 127,30 points.
Cette mandibule de cerf a été présentée lors de l’exposition 2024 des trophées, à Beaune. Phénomène bien connu chez le chevreuil, l’actinophytose est une maladie d’origine bactérienne due à un micro-organisme, hôte fréquent des voies respiratoires ou du tube digestif. Il est le plus souvent non pathogène, mais peut le devenir suite à une lésion dans la gencive, ou à un problème dentaire. Il va alors pénétrer dans l’os du maxillaire, lequel réagit par une prolifération irrégulière et hétérogène du tissus osseux, ce qui produit alors une tuméfaction alvéolée et spongieuse. Cette maladie est extrêmement rare chez le cerf…
Ce jeune cerf au trophée asymétrique, provient du massif de Châteauroux , où il a été tiré lors de la saison 2023/2024. Le merrain gauche réduit et déformé, comporte une très courte pointe en lieu de place de l’andouiller d’œil. Celui de droite, peu développé est de type 8 cors. Ce trophée est sans doute celui d’un animal déficient dont la croissance des bois a été contrariée par une maladie ou autre incident lors de la repousse…
Ce trophée de type 6 cors irrégulier, et en plus avec des meules, est pourtant bien celui d’un animal d’un an, comme le prouve sa mâchoire… On est donc bien là en présence d’un daguet au développement exceptionnel, que l’on doit certainement à la richesse des potentialités nourricières des territoires de Picardie.
Ce daguet obtenu dans un massif du nord meusien est la parfaite illustration d’une fracture de pivot… Le bois qui en émane s’est alors développé normalement, mais vers le bas… Il en découle un magnifique daguet, pendulaire !
Il faut se rendre à l’exposition des cerfs du département de la Moselle pour découvrir un tel panneau de daguets, de seconde tête. Chaque année le tableau de chasse du massif du Donon, apporte son lot de coiffés âgés de 2 ans, dont beaucoup sont des daguets avec leurs petites meules caractéristiques de leur âge. L’an dernier, sur cette unité cynégétique bien connue du massif vosgien, 607 animaux ont été prélevés du côté mosellan, pour une attribution de quelques 1374 et un prélèvement objectif de 695…
Ce cerf, de type 12 cors irrégulier a été tiré le 19 septembre 2023 dans le massif du Hohwald. Estimé à 7 ou 8 ans, il se caractérise par des merrains d’un écartement atypique, mais encore, par la présence d’un andouiller qui émane de la partie postérieure de la chevillure gauche… Ce qui fait de l’ensemble de la ramure un trophée assez peu commun.
Ce trophée est celui d’un cerf d’un an, donc daguet, comme le confirme sa mandibule à la prémolaire trilobée. Il a été tiré le 21 octobre 2023 par Armand Coda, sur le territoire de la commune de Perrigny sur l’Ognon, à l’Est de Dijon, en limite avec la Haute-Saône. Le bois de gauche est de type 4 cors avec le seul andouiller d’œil. Le bois de droite est constitué d’une sorte de bouton osseux bordé par une collerette. Ce phénomène, qui n’est pas très commun, s’explique par le fait que la pointe osseuse que l’animal portait lorsqu’il était hère, n’est pas tombée. La pousse du bois de daguet a donc été contrariée, formant ainsi un bourrelet osseux autour du bourgeon résiduel.
Ce beau six-pointe a été tiré sur le territoire de la commune d’Authe, le 25 octobre 2024, par James Vigreux. Le bois de droite, qui mesure 24,5 cm, s’inscrit dans une structure normale de six-cors. En revanche, celui de gauche, un peu moins haut de 2 cm, se caractérise par un dédoublement du merrain, lequel laisse apparaître un andouiller antérieur formant une fourche assez massive et vraiment imposante. Le merrain se termine par une toute petite fourche sommitale qui n’est pas visible sur la photo. Le poids net du trophée atteint 430 grammes, pour un volume de 190 millilitres. Cette belle tête atypique est cotée à 122,25 points CIC.
Avec ses défenses de 19,1 et 20 cm de longueur, de 24,9 et 25,1 mm de largeur, et des grés de 7,4 et 7,5 cm de circonférence, ce beau trophée de sanglier a été récolté sur le département du Gard, en octobre 2024. Sa cotation, enrichie de 2 points de beauté, partagés entre grès et défenses, s’élève à 112, 35 points.
Ce 14 cors irrégulier et massif figurait parmi les trophées les plus cotés de l’exposition 2024 des cerfs du département. La distribution des différents andouillers est d’une symétrie quasi parfaite, tandis que le trophée est marqué par un dédoublement assez peu commun de la chevillure gauche, à la base de son implantation. Ce cerf remarquable est coté à 178,06 points.
Exposés sur le stand de l’Association départementale des chasseurs de grand gibier, à l’occasion de l’exposition départementale de 2024, voilà deux brocards pendulaires, l’un pour le bois droit et l’autre pour le bois gauche. Ils ont, pour même origine, une fracture au niveau de l’un des pivots, ce qui a contrarié leur croissance, laquelle s’est orientée vers le bas.
Ce trophée est assez exceptionnel par sa configuration de grand 4 cors fourchu-bas, et en forme de lyre. Les merrains mesurent 65 et 76 cm, et les andouillers d’œil 25 et 27 cm. Quant aux meules, elles font 20,5 et 21 cm de circonférence. Ce cerf a été tiré le 20 septembre 2023 dans le massif de Saverne, et son âge est estimé à 5 ou 6 ans. Trop jeune, le tir de cet animal a été considéré injustifié par la Commission technique départementale, chargée de l’appréciation de la qualité des tirs de cerfs.






Sous la direction de Miloslav Vach, de la République Tchèque, l'évaluation totale a atteint le score remarquable de 242,7 points CIC, surpassant de plus de 5 points le précédent record mondial établi il y a plus de deux décennies. Ce succès est un témoignage éclatant de la réputation grandissante de la région, qui abrite désormais cinq des daims les mieux notés au monde, tous dépassant les 230 points, dont deux provenant de Slovaquie.
Ce nouveau « roi » des daims a également battu un record supplémentaire avec un poids de crâne sec de 6,430 kg, établissant ainsi une nouvelle norme de poids pour les daims en liberté. La procédure rigoureuse du CIC stipule que le trophée sera soumis à une confirmation finale et à une ratification officielle lors de la prochaine réunion de l'ITEB, le Comité international d'évaluation des trophées du CIC. Cette étape cruciale garantit que toutes les normes internationales les plus strictes en matière d'évaluation des trophées sont respectées, renforçant ainsi l'engagement continu du CIC en faveur de la gestion durable de la faune sauvage. Cet événement ne célèbre pas seulement un nouveau record du monde impressionnant pour le daim, mais il souligne également l'importance de la conservation et de la gestion responsable des populations. À travers des évaluations comme celle-ci, le CIC non seulement honore les chasseurs et les trophées exceptionnels, mais il joue aussi un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité et la promotion d'une chasse éthique et durable à travers le monde.