Les Ecussons marnais

Les ECUSSONS MARNAIS

 

Vos trophées méritent d’être mis en valeur…

 Support en chêne pour : massacre, cœur, pied d’honneur, écusson cape, socle rond et ovale…

 

 

 

Pour accéder au site boutique : c’est ICI

Trophées "égarés"

Curieusement ces trois grands trophées, records de leur département d’origine, ont été prêtés pour illustrer une journée pédagogique sur le cerf élaphe. Malheureusement, sans doute par inattention, un écart de trajet a fait qu’ils ne sont jamais revenus vers leurs propriétaires. Si par hasard un de ces trophées était proposé à la revente, sachez qu’ils sont recherchés…

Triste fin pour ce grand cerf

L’information a été communiquée par Michel Valette, taxidermiste retraité, cotateur de l’AFMT (Association Française de Mensurations des Trophées) et toujours passionné par les trophées et leurs curiosités. « Ce grand cerf a été trouvé mort le 16 septembre 2020, à l’époque du brame, par Alexandre Maillot de Pierrecourt (Haute-Saône). L’animal était tombé dans un puit, à Saulles, petite commune voisine, d’où il n’a pu s’extraire. Agé de sept ou huit ans, la cotation de son trophée est de 200,8 points CIC. Une bien triste fin pour cet animal au fort potentiel génétique… ».

Encore un cerf du Grand Est

Ce grand et vieux cerf est tombé, le 28 décembre dernier, sous la balle tirée par François Faber, actionnaire de la chasse domaniale de Blinfey (52), dont l’adjudicataire est David Bélatèche, patron de l’Armurerie Bonaparte, à Brienne le Château (Aube). Lors de la battue, cherchant le passage pour quitter l’enceinte traquée, l’animal fut brièvement aperçu par un chasseur, et ce fut la parfaite immobilité du tireur qui trompa sa vigilance. La balle, assurément bien placée, le terrassa sur place. Les mensurations (en cm) du trophée de cette 12e tête sont intéressantes : longueurs des merrains : 97,9 et 93,4. Andouillers d’œil : 23,7 et 19,5. Chevillures : 34,9 et 33,6. Circonférences des meules : 30,6 et 31. Poids brut du trophée : 9,41 kg. Ce cerf avait été vu au cours du brame de septembre 2020, en bordure de la forêt privée de Cirey sur Blaise, qui touche la domaniale. Pour la petite histoire, c’est au château de Cirey sur Blaise que Voltaire, invité fermement à quitter Paris après la publication des « Lettres Philosophiques », avait trouvé refuge auprès de Gabrielle Émilie de Breteuil, Marquise du Châtelet, autre brillant esprit du XVIIIème siècle dont il avait fait la connaissance une année auparavant. Il y resta 15 ans, de 1734 à 1749...

Grand et gros sanglier

Loire Atlantique : de ce département, c’est la première fois que nous présentons un sanglier assez exceptionnel, et par sa cotation, et par son poids. Tiré par Franck Debruyne, le 3 novembre 2019, au lieu-dit « La Grée » sur la commune de Vigneux de Bretagne, proche de la zone d’aménagement différé de Notre-Dame des Landes, l’animal accusait sur la balance le poids de… 213 kg. L’animal avait très certainement profité d’une vie tranquille, la zone occupée par les opposants à l’aéroport, n’étant pas chassée depuis 10 ans. A vieux sanglier, grand trophée bien évidemment, et c’est bien le cas de ce solitaire estimé à 6 ans, dont la cotation du trophée, effectuée par Jean-Marie Blum, que nous remercions, s’élève à 126,65 points… dans l’attente de sa validation par la commission nationale, qui malheureusement n’a pas pu siéger à l’occasion du salon de Mantes la Jolie, reporté pour cause de pandémie. Les mensurations de ce trophée : longueur des défenses : 22,3 et 18,2 cm. Largeur des défenses : 29,6 mm. Circonférences des grès : 8,5 et 8,6 cm. On remarquera que la défense droite présente une altération de sa base, occasionnée par une actynophytose de la mâchoire.

Un beau brocard péri-urbain

Ardennes : la commune de Balan, sur sa partie ouest, se confond avec la ville de Sedan. A l’opposé, elle s’ouvre sur une campagne faite de bois et boqueteaux, jardins, parcelles de culture et de prairies. Le milieu est particulièrement favorable au chevreuil, et on en connaît une lignée porteuse de très beaux trophées. En témoigne ce brocard, tué par Régis Gobert, à l’occasion d’une battue organisée par Valter Aimi, le 2 octobre 2020. Très massifs, les bois pèsent brut 517 grammes, pour un volume de 180 ml, tandis que les perches mesurent 21,4 cm à gauche et 21,6 cm à droite, pour une envergure de 9,3 cm. Assez régulier dans son architecture, le trophée collectionne 13 points de beauté, dont 3,5 points pour les meules, lesquelles forment un cordon osseux large, épais et bien ciselé. La cotation finale est établie à 123,45 points.

Impressionnants chevillures

Yvelines : obtenu lors de la saison 2018/2019, ce cerf au trophée bien perlé et aux chevillures conséquentes, s’inscrit dans une architecture de 12 cors, sans surandouiller. Il porte également de très belles trochures. Son empaumure de droite compte 4 épois distribués en deux grandes fourches décalées, tandis que celle de gauche se compose d’une longue trochure et d’un chandelier à trois épois. Un trophée remarquable ! 

Grand cerf braconné

Haute Marne : ce grand cerf, âgé de 7 ou 8 ans, braconné dans le massif des Dhuits lors de la saison 2018/2019, a été coté à 170,56 points, soit juste à la limite du seuil de l’homologation, maintenant fixé à 170 points. Le trophée, de coloration bien noire, est de type 12 cors irrégulier, car le merrain droit ne comporte pas de surandouiller. Son originalité réside dans le fait que l’andouiller d’œil droit est quasi rectiligne, et qu’il se termine par une petite fourche.

Belle symétrie

Val d’Oise : si l’on excepte le fait que ce jeune cerf porte à droite une empaumure à trois épois et à gauche une simple fourche, il reste un très beau modèle de symétrie. Dans la forme générale des merrains d’abord, et ensuite dans la distribution et l’orientation des différents andouillers (andouillers d’œil, surandouillers et chevillures). Ce qui en fait un trophée d’une esthétique incontestable…

Une galerie d’art originale : du bush africain aux forêts européennes…

Quand les trophées de chasse et autres curiosités naturelles de la brousse africaine et des forêts européennes se rejoignent, elles forment, sous les mains agiles de Christophe Maës, des créations uniques et atypiques. C’est la récente innovation de « Dima Bush Art », né de la rencontre entre la nature encore sauvage et la modernité. La boutique d'art en ligne, reconnue et appréciée des voyageurs qui souhaitent matérialiser des souvenirs uniques de leurs aventures africaines, s’élargit donc aux chasseurs qui ont vécu et ressenti ces mêmes frissons en Europe. Dans un style huppé et ancien, enrichi de matériaux encore inexploités dans le monde de l'art actuel, ce « modern’art » est un retour à l'époque où la chasse aux trophées et autres découvertes originales pavoisaient les habitations des chasseurs-nomades du monde entier. Un retour à la nature et à la vie, et une fluidifié de couleurs. A voir ici

Dima Bush Art est également sur Facebook.

Curiosité de la nature : maladie et accident !

Ce brocard atypique a été prélevé à la fin de la saison. L'architecture bizarre des bois nous a incités à demander au docteur Alain François, président de l’AFMT, son expertise que voici : « Le trophée de ce brocard a eu un début de croissance normal, puis un ralentissement entrainant des bois sucés, probablement à la suite d’un accident corporel ou peut-être de maladie. On constate une fracture sur le merrain droit qui s’est divisé en deux parties, avec aspect pendulaire du fragment postérieur. Je soupçonne enfin une actinophytose des pivots, mais pour en avoir la confirmation, il aurait fallu avoir le trophée en mains ».

22ème français et 2ème haut-marnais

Ce cerf, prélevé le jour de l’ouverture, sur la petite chasse de Perrancey les Vieux Moulins, à proximité des remparts de la ville de Langres, est tout à fait remarquable, voir exceptionnel par son envergure et… sa jeunesse. Avec un total de 217,44 points, cette 5ème tête se classe deuxième au bilan départemental de Haute-Marne, et 22ème sur le plan national. Ce jour-là, dès le départ de la battue, la petite dizaine de postés autour du grand buisson eut son attention attirée par les récris des chiens qui s’activaient sur une compagnie de sangliers. Vingt minutes passèrent avant que les trois chasseurs, qui composaient la ligne de tir située dans un petit vallon, voient arriver, chacun à leur poste et quasiment en même temps, non pas des bêtes noires, mais un grand daguet, un douze cors et ce 14 cors, qui fut le plus prompt à s’engager. Romain Ringuet, un jeune chasseur, interrompit définitivement la tentative de débuché du géant de 220 kilos (à la sortie du brâme). Certes, avec un trophée de 9,2 kilos et des merrains de 108 et 105 cm, ce roi de la forêt est mort trop jeune, et on imagine ce qu’il aurait pu devenir avec 5 ou 6 années de plus… Souhaitons donc que la progéniture de cet animal nourrira bien des fantasmes dans la région, et que la récolte d’un de ses fils interviendra… dans dix ans cette fois.

Transmis par : Patrick Lhuillier

Aube : grand cerf du massif de Soulaines-Dhuits

Avec ses mensurations, ce cerf se classe parmi les grands. Jugez-en : circonférence des meules : 33,3 et 32,8 cm. Circonférence des merrains, entre andouiller d’œil et chevillure : 16,6 et 15,9 cm. Circonférence des merrains, entre chevillure et empaumure : 14,5 et 15,4 cm. Voilà des données qui soulignent un trophée particulièrement massif. Le poids est, bien évidemment, en conséquence avec ses 8,050 kg. Bien régulier, il porte aussi de fort belles empaumures totalisant 10 épois, dont 8 de plus de 15 cm. Estimé à 9 ans, ce cerf a été tiré dans le massif de Soulaines-Dhuits, par Sébastien Jully, lors d’une battue en novembre 2018. Sa cotation, effectuée par Claude Margon, atteint 206,49 points, ce qui en fait l’un des meilleurs cerfs obtenus dans le département de l’Aube.

 

J-M.T.

Meurthe et Moselle : un cerf "casque"

Ce cerf a été tiré le 6 novembre 2018 par Jean-Michel Morel, sur le territoire de Loromontzey, dans le massif de Charmes (88). C’est un 16 cors irrégulier, impressionnant par ses longues chevillures qui atteignent à droite 46,3 cm et à gauche 45,9 cm. Le trophée, qui pèse net 6,380 kg,  comporte une sorte de bourrelet osseux, sans ramification entre les deux pivots. Ce phénomène a été provoqué par une fracture de l’occiput, avec décollement de la voûte crânienne. La cotation de ce cerf, dont l’âge est à 9 ans, est arrêtée à 187,52 points.

 

J-M.T.

Vosges : monobois

Ce cerf de 8 ou 9 ans, présente une ramure vraiment peu développée, et atypique. Le bois droit est de type 8 cors, alors que sur celui du côté gauche, on distingue une sorte de bouton osseux en lieu de place du pivot. Cette anomalie est d’origine génétique, mais pas héréditaire.

 

J-M.T.