Les Ecussons marnais

Les ECUSSONS MARNAIS

 

Vos trophées méritent d’être mis en valeur…

 Support en chêne pour : massacre, cœur, pied d’honneur, écusson cape, socle rond et ovale…

 

 

 

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Meurthe et Moselle : une tête atypique

 

Deux pivots et deux meules, mais un seul merrain pour ce brocard vraiment atypique ! Il a été obtenu sur la commune de Roselieures, en plein cœur du pays de la mirabelle, lors de la saison 2018/2019 par M. Cottel. L’anomalie de ce trophée peut s’expliquer par une déficience de l’état général de l’animal, qui a totalement contrarié la croissance de la perche du côté droit. Mais rien n’est moins certain, car l’intérieur de l’anneau de meule est une sorte de calice qui laisse supposer un actynophytose, laquelle est visible d’ailleurs sur la face externe, inférieure du pivot.

Moselle : petit 8 cors adulte

Ce cerf, qui provient du massif d’Abreschviller, est estimé à 8/9 ans. Il n’est pas à proprement parler un grand cerf, malgré son âge, mais sa conformation de 8 cors à surandouiller, en fait un trophée assez original, et qui apporte la preuve que, dans des conditions de vie parfois difficiles, certains individus ne parviennent pas à produire de grandes ramures en dépit de leur âge… Comme chez les hommes, les cerfs ne sont pas tous égaux face à la vieillesse ! Le trophée, de couleur brun foncé, est malgré tout assez bien perlé et d’une belle régularité. Il a été tiré le 2 octobre 2017.

Ardennes : un beau solitaire

Malgré la cassure du grès droit, ce beau sanglier a été tiré sur le territoire de Thilay, le 6 octobre 2019, par Mathieu Mouze. Avec des défenses larges de 25 mm, et qui mesurent, à gauche, 17,1 cm, et 18,9 à droite et une circonférence des grès identique de chaque côté de 6,9 cm, ce trophée est coté à 107,80 points. Un beau solitaire comme on aimerait en rencontrer plus souvent !

Et de trois !

Treize cors, merrains de 99 et 100 cm, 8,100 kg de poids brut, âge estimé à 5/6 ans, pour 197,54 points CIC, c’est la cotation d’un 3e cerf qui a fini tristement, toujours dans la région du plateau de Langres. Côté par Christian Bolmont et Michel Valette, cet animal a été découvert à Noidant-Chatenoy, le 30 septembre dernier, gravement blessé à la suite d’un sévère combat pendant le brâme. C’est le président de la FDC lui-même, Thomas Corvasce, qui l’a aperçu agonisant, au cours d’une sortie randonnée à vélo. Alerté, Sébastien Pécher, le technicien de la FDC responsable du secteur, s’est rapidement rendu sur les lieux et a mis fin aux souffrances de ce jeune cerf prometteur, confirmant pour la troisième fois, le très fort potentiel des grands cervidés qui colonisent la région. Ce cerf, qui comme beaucoup d’autres malheureusement est mort trop jeune, pourrait provenir comme les précédents (voir en rubrique trophées) de Haute-Saône ou du GIC du sud haut-marnais.

Encore un « géant » du sud haut-marnais

Décidément, le secteur de Saulles, en limite de la Haute-Marne et de la Haute-Saône, est propice aux grands cerfs. Nous avons vu, il y a quelques jours, celui qui a été trouvé mort dans un puits, porteur d’un trophée de 200,8 points (voir en rubrique Trophées « Triste fin pour ce grand cerf »). Le trophée qui est présenté aujourd’hui vient d’être également côté par Michel Valette, cotateur officiel de l’AFMT (Association Française de Mensurations des Trophées) et l'un des quatre « STJ » français agréé par le CIC. L’animal a été récolté en septembre dernier, en forêt de Champsevraine, par Jean–Michel Venck, de Corgirnon. Le trophée, qui porte 15 cors pour un poids sec de 9,740 kg, arrive, avec 209,03 points au seuil de la médaille d’or CIC (210 points). En plus de la puissance qui se dégage, il a la particularité d’avoir sur le crâne et à la base du pivot gauche, un andouiller de… 48 cm. Malheureusement, cet andouiller surnuméraire n’étant pas implanté sur le merrain, ne peut être compté, ce qui l’a privé du point qui lui aurait permis de franchir le cap de la médaille d’or. La présence de cet andouiller est certainement due à un choc ou une blessure à cet endroit du crâne, qui a entraîné un saignement et la formation de ce merrain annexe.  Concernant les « STJ » (Senior Trophy Judges) du CIC, rappelons qu'ils sont quatre en France : Alain François, Hubert Lefranc, Dominique Menjoz et Michel Valette. Ils forment la Commission nationale de l'AFMT chargée d'officialiser les très grands trophées.

Plus de 200 points dans les Ardennes

Le 16 janvier dernier, en forêt communale de Gespunsart, Vivian Moutarde tirait un très grand cerf… Avec une cotation finale qui atteint 201,49 points, ce 14 cors irrégulier, estimé à 9 ans, vient d’ailleurs s’inscrire à la 8e place du classement des meilleurs cerfs du département. Surmonté de deux empaumures totalisant quelques 14 épois de plus de 15 cm, le trophée est d’une élégance indiscutable confortée par une couleur presque noire, des pointes bien blanches, de longs surandouillers et un grain très bien marqué. Ainsi totalise-t-il 13 points de beauté. Pour les principales mensurations, on entre dans la cour des grands : - poids net : 7,4 kg ; - longueur des merrains : 105,5 et 105,7 cm ; - longueur des andouillers d’œil : 40,5 et 40,8 cm ; - longueur des chevillures : 39 et 37,2 cm ; - circonférences des meules : 26,4 et 25,4 cm ; circonférences des merrains : 16,1 et 15,8 cm pour le bas, et 14,3 et 15,1 cm pour le haut. A ce jour, les cerfs de plus de 200 points sont au nombre de 9 dans le département des Ardennes, et leur classement s’établit conformément au tableau.

 

J-M.T.

Un grand dix cors vosgien

Estimé à 8 ans, ce très beau dix cors régulier, à surandouillers, a été tiré par Michel Joly le 11 novembre 2018, en forêt domaniale du Ban d’Harol, à l’ouest d’Epinal. Bien perlé et de couleur brun foncé, le trophée pèse net 6,600 kg. Il présente de longs andouillers aux pointes bien blanches. Leur implantation est aussi d’une symétrie quasi géométrique, ce qui confère à l’ensemble des bois une esthétique indiscutable. Prélevé à l’âge adulte, on peut tout de même reconnaître que ce cerf à fourches, est d’une beauté qui n’a rien à envier aux cerfs à empaumures. La cotation, effectuée par Daniel Anders et Bertrand Pfeiffer, est arrêtée à 180,45 points.

 

J-M.T.

Belle récolte dans le Haut-Rhin

Tiré à l’âge de 12 ans, lors de la saison 2018/2019, ce cerf du massif vosgien s’inscrit dans une architecture de 14 cors, avec des empaumures à double fourches décalées. Cependant, l’amorce d’épois du côté gauche, insuffisamment développé, ne peut pas être pris en considération dans la cotation. Au premier coup d’œil, ce cerf peut être caractérisé par une courbure assez impressionnante des andouillers d’œil et des chevillures, dont les longueurs quasi équivalentes, se situent entre 35 et 36,6 cm. Ses merrains mesurent respectivement 93,40 et 95,60 cm, et leurs circonférences varient entre 12 et 14 cm. Celles des meules atteignent 27,6 et 27 cm. Net, le trophée pèse 5,300 kg, pour une envergure de 64 cm. La cotation, qui a été effectuée par Bruno Michel et Pascal Briswalter, s’élève à 182,24 points.

 

J-M.T.

Trophées "égarés"

Curieusement ces trois grands trophées, records de leur département d’origine, ont été prêtés pour illustrer une journée pédagogique sur le cerf élaphe. Malheureusement, sans doute par inattention, un écart de trajet a fait qu’ils ne sont jamais revenus vers leurs propriétaires. Si par hasard un de ces trophées était proposé à la revente, sachez qu’ils sont recherchés…

Triste fin pour ce grand cerf

L’information a été communiquée par Michel Valette, taxidermiste retraité, cotateur de l’AFMT (Association Française de Mensurations des Trophées) et toujours passionné par les trophées et leurs curiosités. « Ce grand cerf a été trouvé mort le 16 septembre 2020, à l’époque du brame, par Alexandre Maillot de Pierrecourt (Haute-Saône). L’animal était tombé dans un puit, à Saulles, petite commune voisine, d’où il n’a pu s’extraire. Agé de sept ou huit ans, la cotation de son trophée est de 200,8 points CIC. Une bien triste fin pour cet animal au fort potentiel génétique… ».

Encore un cerf du Grand Est

Ce grand et vieux cerf est tombé, le 28 décembre dernier, sous la balle tirée par François Faber, actionnaire de la chasse domaniale de Blinfey (52), dont l’adjudicataire est David Bélatèche, patron de l’Armurerie Bonaparte, à Brienne le Château (Aube). Lors de la battue, cherchant le passage pour quitter l’enceinte traquée, l’animal fut brièvement aperçu par un chasseur, et ce fut la parfaite immobilité du tireur qui trompa sa vigilance. La balle, assurément bien placée, le terrassa sur place. Les mensurations (en cm) du trophée de cette 12e tête sont intéressantes : longueurs des merrains : 97,9 et 93,4. Andouillers d’œil : 23,7 et 19,5. Chevillures : 34,9 et 33,6. Circonférences des meules : 30,6 et 31. Poids brut du trophée : 9,41 kg. Ce cerf avait été vu au cours du brame de septembre 2020, en bordure de la forêt privée de Cirey sur Blaise, qui touche la domaniale. Pour la petite histoire, c’est au château de Cirey sur Blaise que Voltaire, invité fermement à quitter Paris après la publication des « Lettres Philosophiques », avait trouvé refuge auprès de Gabrielle Émilie de Breteuil, Marquise du Châtelet, autre brillant esprit du XVIIIème siècle dont il avait fait la connaissance une année auparavant. Il y resta 15 ans, de 1734 à 1749...

Grand et gros sanglier

Loire Atlantique : de ce département, c’est la première fois que nous présentons un sanglier assez exceptionnel, et par sa cotation, et par son poids. Tiré par Franck Debruyne, le 3 novembre 2019, au lieu-dit « La Grée » sur la commune de Vigneux de Bretagne, proche de la zone d’aménagement différé de Notre-Dame des Landes, l’animal accusait sur la balance le poids de… 213 kg. L’animal avait très certainement profité d’une vie tranquille, la zone occupée par les opposants à l’aéroport, n’étant pas chassée depuis 10 ans. A vieux sanglier, grand trophée bien évidemment, et c’est bien le cas de ce solitaire estimé à 6 ans, dont la cotation du trophée, effectuée par Jean-Marie Blum, que nous remercions, s’élève à 126,65 points… dans l’attente de sa validation par la commission nationale, qui malheureusement n’a pas pu siéger à l’occasion du salon de Mantes la Jolie, reporté pour cause de pandémie. Les mensurations de ce trophée : longueur des défenses : 22,3 et 18,2 cm. Largeur des défenses : 29,6 mm. Circonférences des grès : 8,5 et 8,6 cm. On remarquera que la défense droite présente une altération de sa base, occasionnée par une actynophytose de la mâchoire.

Un beau brocard péri-urbain

Ardennes : la commune de Balan, sur sa partie ouest, se confond avec la ville de Sedan. A l’opposé, elle s’ouvre sur une campagne faite de bois et boqueteaux, jardins, parcelles de culture et de prairies. Le milieu est particulièrement favorable au chevreuil, et on en connaît une lignée porteuse de très beaux trophées. En témoigne ce brocard, tué par Régis Gobert, à l’occasion d’une battue organisée par Valter Aimi, le 2 octobre 2020. Très massifs, les bois pèsent brut 517 grammes, pour un volume de 180 ml, tandis que les perches mesurent 21,4 cm à gauche et 21,6 cm à droite, pour une envergure de 9,3 cm. Assez régulier dans son architecture, le trophée collectionne 13 points de beauté, dont 3,5 points pour les meules, lesquelles forment un cordon osseux large, épais et bien ciselé. La cotation finale est établie à 123,45 points.

Impressionnants chevillures

Yvelines : obtenu lors de la saison 2018/2019, ce cerf au trophée bien perlé et aux chevillures conséquentes, s’inscrit dans une architecture de 12 cors, sans surandouiller. Il porte également de très belles trochures. Son empaumure de droite compte 4 épois distribués en deux grandes fourches décalées, tandis que celle de gauche se compose d’une longue trochure et d’un chandelier à trois épois. Un trophée remarquable !