Les Ecussons marnais

Les ECUSSONS MARNAIS

 

Vos trophées méritent d’être mis en valeur…

 Support en chêne pour : massacre, cœur, pied d’honneur, écusson cape, socle rond et ovale…

 

 

 

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Bas-Rhin : basses chevillures

Pour ce cerf de 9 ou 10 ans, l’originalité de la ramure est due à sa conformation. En effet, on remarque aisément que l’implantation basse des chevillures laisse toute la place au développement en hauteur des merrains. Ce n’est en fait qu’une illusion, car les longueurs des perches (86 et 92 cm) restent dans la normalité. La chevillure gauche est aussi très grande, avec une longueur de quelques 34 cm, contre 26 cm pour le côté droit. L’impression générale que donne ce cerf est d’avoir un trophée tout en finesse, ce qui en fait sa particularité.

J-M.T.

Cause déménagement, ce trophée est à vendre

Ce trophée de cerf, aux bois bien noirs et à l’architecture de 10 cors, faisait partie de la décoration de ma modeste salle de chasse. Au-dessus de l’armoire forte à fusils, il me rappelait les péripéties de sa chasse, il y a une dizaine d’année. Pour cause de déménagement, et à mon grand regret, il ne trouvera pas la place qu’il mérite, mais je ne doute pas qu’un chasseur saura lui en faire une et lui réserver un crochet de suspension. Faire offre au 06 08 77 27 63.

 

 

Côte d'Or : cerf de la vallée de l'Ouche

Ce cerf, qui provient du massif de la vallée de l’Ouche, a été trouvé mort le 20 février 2018, sur la commune de Saint-Jean de Bœuf. De couleur presque noire, assez bien perlé, le trophée a la structure d’un dix cors, sans surandouiller. On remarque encore que le bois de gauche, se dédouble juste au-dessus de l’andouiller d’œil. Ainsi laisse-t-il apparaître un merrain terminé par une fourche sommitale et une perche moins longue sur laquelle s’insère la chevillure, ce qui fait de ce cerf une belle tête atypique.

J-M.T.

Haute-Marne : à Cirfontaines en Azois

Avec une cotation de 199,57 points, ce cerf à l’âge estimé de 10 ans, est le second meilleur cerf du tableau de chasse de la saison 2018/2019. Il a été tiré par Albert Bougart, le 16 novembre 2018, dans le massif de Cirfontaines en Azois. La chevillure droite et le surandouiller gauche sont cassés, ce qui trahit un animal très combattif en période de brame. Les merrains sont longs et massifs et les empaumures d’une symétrie assez remarquable. L’ensemble du trophée, très ouvert, présente une belle couleur brun foncé, presque noire. Un cerf dans toute la force de l’âge.

J-M.T.

 

 

Haut-Rhin : modèle de symétrie

Massif, de coloration presque noire et bien perlé, ce dix cors est un modèle de symétrie sur l’ensemble de sa structure. Même les empaumures sont identiques ! Son âge est estimé à 8 ans. Tiré lors de la saison 2018/2019, ce trophée, d’un dix cors régulier, est vraiment remarquable. La cotation, effectuée par Pascal Briswalter et Bruno Michel, s’élève à 174,01 points.

 

J-M.T

Aisne : brocard de la plaine de Rémies

Ce brocard, qui a développé une structure de six cors, a été tué dans la région de Laon, sur la plaine de Rémies, en juillet 2018, par David Potensier. Le merrain gauche présente l’architecture d’un 6 pointes, mais sans fourche. Le bois de droite a aussi le profil d’un six pointes, mais sa forme est quelque peu atypique. Il révèle une courbure très accentuée juste au-dessus de l’insertion de l’andouiller antérieur. Ainsi la partie supérieure du bois se trouve presque dans un plan horizontal avec la fourche sommitale aux andouillers bien ouverts, nettement en arrière. Un trophée bien singulier !

J-M.T.

Un grand vieux sanglier

Des défenses de 21,7 et 23,2 cm de longueur, pour une largeur de 26,5 et 27,6 mm… Des grès de 6,7 et 6,8 cm de circonférenceVoilà un grand vieux sanglier comme on n’en rencontre pas souvent ! La cotation, enrichie par 3 points de beauté, s’élève à 120,10 points. Cet animal a été tué le 9 novembre 2019, sur le camp militaire de Suippes, par Michel Tursin. Le solitaire, dont l’âge est estimé à plus de 6 ans, confirme une fois de plus que sur ce territoire, quelques sangliers échappent année après année aux battues et peuvent vieillir pour fournir ces trophées d’exception.

 

 

Un beau chamois

C’est au Nord de Saint Flour, dans le Cantal, sur le territoire du petit village de montagne de Bonnac, que ce beau chamois a été tiré par Baptiste Mothe, le 10 novembre 2019. La hauteur des cornes atteint 14,9 cm, leur écartement 10,5 cm et leurs longueurs, 23,6 et 23,4 cm. La circonférence de l’étui, au plus épais, est de 9,8 cm. La cotation finale de ce beau chamois auvergnat, qui comprend 1 point octroyé pour l’âge, atteint 100,85 points.

 

la fin d'un "vénérable"

Depuis plus de deux ans, ce très vieux cerf restait très discret, ne semblant toutefois pas graviter sur un grand secteur. Pris en photo, de jour, par un photographe animalier, puis de jour et de nuit par des appareils automatiques installés à proximité de places d’affouragement, il hantait non seulement la forêt, mais l'esprit de tous les chasseurs qui avaient vu les photos, et encore plus de ceux qui avaient eu la chance de l'apercevoir. Il a été tué dimanche dernier, lors d’une chasse en battue. Bien évidemment, sa tête fait l’objet de la plus grande attention, de même que sa denture qui va être examinée attentivement afin de déterminer l’âge de ce « vénérable ». Nous reviendrons plus en détail sur cette ramure exceptionnelle et rare, qui prouve que des animaux, saison après saison, échappent à tous les dangers, jusqu’au jour où… une balle bien placée met un terme à une vie bien remplie, évitant ainsi les affres d’une sordide agonie.

Un modèle de symétrie

Ce cerf, aux bois fins et clairs, a été obtenu lors de la saison 2018/2019. C’est un jeune 12 cors, vraiment bien régulier dans la répartition des différents andouillers. En plus on remarquera que leur implantation, leur forme et leur longueur se caractérisent par une symétrie quasi parfaite. Ce trophée, dans son esthétique reste incontestablement un modèle d’équilibre.

 

 

Trop jeune

Estimé à 4 ou 5 ans, ce daim dont le tir est considéré comme « injustifié » par la commission fédérale d’évaluation des tirs des coiffés, ne présente pas encore de palmature caractéristique, malgré des bois déjà bien développés. Les merrains atteignent 61 et 54 cm, les andouillers d’œil 12 et 15 cm, et les chevillures 10 et 14 cm. La circonférence des meules est de 17 cm à gauche et 18 cm à droite, ce qui en fait un trophée assez original.

Grand et jeune beau cerf

Ce cerf, aux bois bien noirs et aux andouillers vraiment bien semés, dans une symétrie quasi parfaite, a été trouvé mort sur le territoire de l’AICA de Vacqueville (Meurthe et Moselle), par Monsieur Bouvery, lors de la saison 2018/2019. Les merrains sont assez massifs et bien perlés, et tous les andouillers sont caractérisés par des pointes blanchies, qui font un bel effet de contraste avec la coloration foncée de l’ensemble du trophée. Toutefois, les extrémités des épois de droite sont cassées. La mâchoire qui accompagne ce trophée trahit un animal tout juste parvenu à l’âge adulte.

Daguet fourchu haut

C’est dans le massif de Sierck les Bains, en Moselle, que ce daguet a été obtenu, lors de la saison de chasse 2017/2018. Il se caractérise par des bois qui se terminent par une fourche bilatérale, ce qui peut révéler une très bonne potentialité de l’individu, comme de la population. En plus, on remarquera que le trophée est assez massif, et qu’il présente déjà de belles perlures.

 

 

Trophées de chasse : les origines de la cotation par points

Il est devenu habituel de quantifier les dimensions d’un trophée, témoin du succès de la conservation qui a produit l’animal. Les dizaines de systèmes de notation du grand et gros gibier, dont beaucoup sont tombés dans l'oubli, ont une histoire commune. Un nom emblématique dans l'univers de la taxidermie devait marquer l'époque victorienne par ses innovations et son influence durable dans le monde de la chasse et des sciences naturelles. Dans les années 1870, le fils du taxidermiste londonien Edwin H. Ward (1812-1878), Rowland Ward (né en 1848), se distinguait par ses compétences en dessin et en sculpture. Il introduisit des techniques innovantes dans l’atelier de taxidermie familial, mettant l'accent sur des représentations réalistes et anatomiquement précises des animaux. La boutique, connue sous le nom de The Jungle, située au 167 Piccadilly à Londres, devint rapidement un lieu incontournable pour les amateurs de chasse, les célébrités et les familles royales du monde entier. C’est donc à l’apogée de l’Empire britannique que Ward répondait à la demande croissante de trophées de chasse. Son livre « The Sportsman’s Handbook » (1880), et son célèbre « Records of Big Game » (1882) devenaient des références mondiales, compilant des informations détaillées sur les spécimens et les récits de chasse. Il accompagna, entre autres, Charles Darwin et l’artiste-naturaliste John James Audubon dans ses expéditions afin de rassembler et de préparer ses trophées de chasse…

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