Le petit journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement - couteaux 1515

Jacques-Antoine Clamart

Rares sont les vrais praticiens qui ont couché, par écrit, leur longue expérience… La littérature cynégétique est écrite, soit par des écrivains amoureux de la chasse et de la nature, soit par des théoriciens. Combien de grands maîtres d’équipage ont remis à plus tard la rédaction de leurs mémoires, avant qu’un accident ne raccourcisse leur projet. Au 18e siècle, on trouve un Labruyère, le bien-nommé, ancien braconnier devenu garde des chasses de son Altesse Royale le comte de Clermont, et au 20e, Daguet, piqueur bourbonnais de haute renommée. Mais entre les deux, on va découvrir ou redécouvrir l’ardennais Jacques-Antoine Clamart… Nous pouvons suivre le déroulement de sa vie, dans la préface de son unique ouvrage : « 60 ans de chasse, pratique de la chasse et pratique forestière ». Clamart est né en 1788, à Neuville aux Tourneurs (ancienne commune qui a fusionné avec Beaulieu en 1973, pour former aujourd’hui la commune de Neuville-lez-Beaulieu), au milieu des grandes et profondes forêts ardennaises, où son père exerçait les fonctions de garde forestier. Son frère suivit la même filière et fut aussi garde sur la forêt de Signy l’Abbaye. Ainsi, dès son plus jeune âge, Jacques-Antoine Clamart est allé à l’école de la nature…

Par Louis-Gaspard Siclon

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Emile Caussin de Perceval (1856/1931)

Un seul coup de fusil, et tombe quasiment de nulle part un chef d‘œuvre : « Le coup du Roy ! ». Emile Caussin de Perceval avait des ascendants célèbres dans le monde des lettres. Des parents officiers des Haras, spécialistes de littérature arabe, titulaires de chaires prestigieuses à l’Institut de France. Un de ses aïeux, dans les années 1830, fut même de la caravane du célèbre Louis Damoiseau, qui parcourut les oasis de l’Arabie, à la recherche des meilleures souches de chevaux arabes. En revanche, la vie d’Emile fut des plus rangée, sans mirage. Il épouse, en 1880, Mathilde Matthieu de Boussac, dont le père était receveur des finances de la ville de Bordeaux. Il quitte donc la rue des Saints Pères, à Paris, pour s’installer à Bordeaux. La demeure familiale est rue des Trois Conils, petit clin d’œil cynégétique, puisque, dans le langage du Moyen-Age, le conil est l’autre nom du lapin, modeste gibier de garenne, mais objet des attentions de Gaston Phébus. Comme son compatriote Montesquieu, à qui il consacre plusieurs ouvrages, Emile Caussin de Perceval mit un pied dans les beaux salons de la ville, un pied dans les vignes de son château du Parc, à Saint Ferme, dans l’Entre-Deux-Mers…

Par Louis-Gaspard Siclon

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Gustave Black

Dieu sait que les sujets de sa gracieuse Majesté peuvent pousser l’excentricité jusqu’à son apogée. Mais, trouver en France un écrivain cynégétique anglais, qui fit sa fortune dans la culture de la chicorée, voilà un coup d’éclat ! Gustave Black est né à Cambrai, le 26 avril 1845. Il est le fils d’Adèle Levin et de George Black, sujet britannique, qui avait quitté la Grande-Bretagne pour ne pas être soumis, en tant que catholique, à des lois discriminatoires. Son père fut un industriel qui sut mettre ses talents d’ingénieur dans la conception de machines pour traiter la racine de chicorée, depuis son arrachage jusqu’à la vente du produit fini. La production, distribuée sous la marque « La Cantinière », sort des usines de Sainte Olle lès Cambrai, où sont employés des centaines d’ouvriers, mais le propriétaire habite Bourlon, dans le département du Pas de Calais…

Par Louis-Gaspard Siclon

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Lancement du concours « Villes et villages étoilés » 2024

Selon un rapport de la Cour des comptes de 2021, plus de 2 milliards d’€ sont dépensés chaque année pour l’éclairage public en France. Il s’agit du deuxième poste de dépense énergétique des communes, après les bâtiments. Si l’éclairage artificiel permet de faciliter les activités humaines la nuit, et d’assurer la sécurité des espaces publics, il engendre également des effets négatifs :

- impossibilité de voir correctement le ciel étoilé, tant pour les astronomes que pour tout un chacun qui souhaiterait bénéficier de paysages nocturnes de qualité,

- dégradation de la santé humaine, avec la perturbation du sommeil et des cycles chronobiologiques,

- perturbation de la faune et de la flore, dont les sens et la physiologie sont perturbés et les risques de mortalité accru.

Soutenu par l’OFB, le concours « Villes et villages étoilés » récompense des communes et des territoires qui mènent des actions en faveur d’une meilleure qualité de l’environnement nocturne. Afin de valoriser les collectivités qui luttent contre la pollution lumineuse, l’Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes a lancé, en 2009, le concours « Villes et villages étoilés ». Depuis le 12 juin, les candidatures sont ouvertes pour l'année 2024. Pour candidater, il faut :

- demander son inscription en ligne (date limite 31 décembre 2024),

- remplir le questionnaire en ligne (date limite 31 janvier 2025 minuit).

A l’issue de la sélection des candidatures, le label « Ville étoilée » ou « Village étoilé » est décerné aux collectivités lauréates. Ce label comporte de 1 à 5 étoiles, selon les points attribués par le jury, qui pourra également distinguer des intercommunalités et des Parcs naturels régionaux comme « Territoires de Villes et Villages étoilés ». Les résultats seront annoncés courant 2025.

Guy de Charnacé

Charmeur, charmant, spirituel, sans doute comme tous les jeunes gens de son époque… Pour faciliter la lecture de l’arbre généalogique de la famille, son père épousa sa cousine germaine du même patronyme, Girard de Charnacé, et l’un des témoins à ce mariage n’était autre que le futur maréchal de Castellane. Guy de Charnacé est donc né en 1825, dans une famille angevine qui compte des officiers de cavalerie au Royal Pologne, aux Hussards de la Garde et des directeurs de Haras. Grand amateur de musique et grand veneur, comme son contemporain le comte d’Osmond, aussi à l’aise dans un salon que dans son chenil, Guy de Charnacé fut huit ans inspecteur de l’exploitation des Chemins de Fer du Nord. Jusque-là, rien de bien significatif. Son mariage, avec Claire-Christine d’Agoult, ne fut pas un long fleuve tranquille, et en quelques années, Claire-Christine ne fut plus la « minette » des premières correspondances enflammées. De « Madame la Comtesse », elle termina au rang bien sec de « Madame ». Pourtant, ce grand mariage conforta la position de Guy de Charnacé dans l’élite politique et intellectuelle de son époque, puisque l’un de ses beaux–frères fut M. Olivier, dernier « Premier ministre » de Napoléon III, et un autre beau-frère le fit entrer dans le monde musical de la moitié de 19e en la personne de Richard Wagner…

Par Louis-Gaspard Siclon

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Augusta Wallihan, pionnière de la photographie animalière

Née le 22 février 1837 dans la petite ville d'Oak Creek, dans le Wisconsin, Augusta Wallihan, surnommée « Gusty », écrivait, à propos de son enfance : « Mon père était un excellent tireur. Il pouvait frapper la perdrix, la gélinotte huppée ou l'écureuil du haut d'un grand érable avec son fusil à chargement par la bouche. Souvent, je m'asseyais à ses côtés et le regardais façonner les balles rondes, que je trouvais jolies et brillantes quand il les mettait dans leur boite… ». Puis la famille de Gusty s’installa à Salt Lake City, dans l'Utah, où, au début des années 1880, elle perdit ses parents et un peu plus tard son premier mari. En 1882, Augusta et son frère Thomas déménagèrent à Lily Park, dans le Colorado, où Thomas monta un élevage de bétail. C'est là que Gusty rencontra celui qui allait devenir son deuxième mari, Allen G. Wallihan, qui avait vingt-deux ans de moins qu'elle. « Comme nous étions isolés à des kilomètres de la première habitation et seuls en montagne, mon frère et Allen voulaient que j'apprenne à tirer… avec notre fusil de chasse Parker. Lorsque j’ai fait ma première tentative, je ne pouvais pas tenir le fusil à bout de bras, alors j’ai appris à tirer en appui… J’ai eu mon premier cerf au printemps suivant, tué d’une balle dans le cou… ». Un jour, alors qu’elle regardait une fourmi emporter les miettes de son déjeuner, elle ne remarqua pas un cerf mulet, jusqu'à ce qu'il arrive à quelques mètres d'elle. « Si seulement il était possible de le prendre en photo… » pensa-t-elle. Peu de temps après, Gusty échangeait, avec un jeune ecclésiastique, une paire de gants en peau de cerf perlés qu'elle avait confectionnée, contre son appareil photo… Une nouvelle carrière commençait, qui a abouti, dix ans après, à la publication de deux livres : « Sabots, griffes et bois des montagnes Rocheuses » en 1894, et « Plans de caméra sur le gros gibier » en 1901. Ces publications ont incontestablement marqué le début de l’art de la photographie animalière, encouragé par Theodore Roosevelt lui-même, qui a écrit les introductions des deux volumes. Les Wallihan entraient par la grande porte chez les zoologistes et les artistes… En 1900, le couple est invité à exposer ses photographies à l'Exposition universelle de Paris, puis en 1904, à l'Exposition universelle de Saint-Louis. Les Wallihan sont tous deux devenus des porte-parole en faveur de la conservation et de la gestion du gibier. Écrivant pour des magazines sportifs et des journaux locaux, ils ont attiré l’attention de la nation sur les dommages que subissaient les troupeaux de cerfs et de wapitis, en raison d’une chasse commerciale excessive…

Le docteur Joseph Oberthur (1872-1956)

Son œuvre, très importante, fut honorée lors d’une exposition au musée de Gien, en 1993… Celui à qui avait été décerné le titre du « Buffon du 20e siècle » était gaucher. Un gaucher peu contrarié, puisqu’il dessinait, d’un coup de crayon magique, des deux mains. Et quand le médecin opère, quelle aisance du bistouri… L’origine alsacienne de la famille Oberthur est transcrite par le « ¨ » sur le « u », qui fut conservé jusqu’en 1942. C’est son grand–père qui fonda la célèbre imprimerie à son nom. Elle employa, à Rennes, plus de 1 000 personnes. C’est donc dans cet environnement breton de la haute bourgeoisie que grandit Joseph, fils de Charles. Son père cumula charges et honneurs. Maire de Monterfil où la famille avait une propriété d’avant la Révolution, premier adjoint de la municipalité de Rennes, administrateur de la Banque de France, président de la Chambre de Commerce… Cet attachement à sa province d’origine fut viscéral. Dès qu’il pouvait fuir Paris, il sautait dans le premier train pour sa Bretagne. Il ne sera pas attiré, ni par la gestion de l’entreprise familiale, ni par l’entomologie, où ont brillé ses deux parents qui avaient constitué de magnifiques collections. Il opta pour la profession libérale. Aussi, ce fut vers la médecine que s’orienta le jeune Joseph. L’étude de l’anatomie développa son goût du dessin. Il put même profiter des conseils d’Oliver de Penne, peintre animalier reconnu. Durant ses études de médecine, Joseph arrondissait ses fins de mois délicates de modeste carabin, grâce à la vente de ses œuvres auprès des galeries parisiennes. Ses réalisations furent exposées, de 1911 à 1914, sur les cimaises avec celles d’Edouard Doigneau, Paul Tavernier, Jules Bertrand Gelibert, toutes bonnes signatures recherchées. C’est dans la spécialité de neurologie et d’orthopédie qu’il débuta à l’hôpital de Berck, avant la guerre. Puis, dans les années 1920, il prend son envol et dirige l’établissement d’Hydrothérapie d’Auteuil.

Par Louis-Gaspard Siclon

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Joseph Lavallée (1801-1878)

Il n’est pas de bon journal sans une pléiade d’excellents journalistes, pleins de verve et de talent… Collaborateur du « Journal des Chasseurs », et auteurs de nombreux textes sur la chasse, au milieu du 19ème siècle, Joseph Lavallée fut de ces écrivains qui se consacrèrent entièrement à leur passion. C’est le 8 Août 1801, que naquit, à Paris, Joseph-Félix Lavallée, marquis de Bois Robert. Après une bonne formation juridique, puis la connaissance de la littérature classique, il s’inscrivit au barreau de Château-Thierry. Mais notre avocat et avoué jettera rapidement sa robe aux halliers pour vivre sa passion, la chasse. Malheureusement, nous n’avons aucun portrait de cet auteur aussi discret que la licorne qu’il portait dans son blason. En 1836, il fut attiré par l’entregent de Léon Bertrand qui lançait ce fameux « Journal des Chasseurs », bible de la chasse de cette époque. Il y sera un collaborateur assidu et remarqué. Sa culture juridique lui fera écrire sur le braconnier, nouvelle dénonçant ce fourbe trop souvent absout par le public. Ces pages sont publiées dans l’encyclopédie éditée par Curner « Les Français peints par eux–mêmes ». Ensuite, il se livrera à une analyse complète de ce grand texte fondateur de notre chasse moderne, la fameuse loi de 1844.

Par Louis-Gaspard Siclon

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Bénédict-Henry Revoil

Ce Français « américanisé », né à Aix en Provence en 1816, avait répondu à l’appel des grands espaces du pays des bisons, qui avaient nourri son imagination. C’est donc lors de sa vie aux Etats-Unis qu’il rencontra l’écrivain américain connu sous le nom de Capitaine Mayne-Reid, dont il devint l’ambassadeur–traducteur. Pourtant, rien ne prédisposait ce méridional à quitter les rives de la Méditerranée, lui qui était issu d’une honorable famille d’Aix en Provence. Son père était un peintre bien coté, et son frère fit une brillante carrière d’architecte, puisqu’on lui doit la construction de la cathédrale de Marseille. Bénédict-Henry décéda à Paris après s’être effondré, victime d’un malaise, dans une pharmacie de la rue de Phalsbourg, en juin 1882. Mais entre ces deux dates, il avait vécu le bouillonnement de l’aventure américaine, et s’était fait un nom dans les lettres...

Par Louis-Gaspard Siclon

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Maurice Genevoix

En transférant les cendres de l’illustre écrivain au Panthéon, le président Emmanuel Macron  a fait entrer, sous le dôme prestigieux de la République, tous les poilus, martyrs de Verdun, de la Marne, du Chemin Des Dames… Maurice Genevoix incarne la grande tragédie du 20e siècle.  Il est né en 1890. Jeune et brillant normalien, il est blessé aux Eparges en 1915. Il y perd l’usage de sa main gauche, et de cette douloureuse expérience, il tirera le thème d’opposition entre la folie destructrice de l’homme et le calme de la nature…

Par Louis-Gaspard Siclon

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Histoire : le triple hallali de 1771

C’est une belle histoire que celle du « Triple Hallali », contée par le Marquis de Brissac. Nous sommes en forêt de Rambouillet, en 1771, le 3 novembre, fête de Saint-Hubert. Louis XV, sexagénaire gaillard, découple, et après trois heures de chasse, son cerf va à l’eau. Les trompes royales sonnent, auxquelles, à l’étonnement de tous, d’autres font écho, car voici un deuxième dix-cors, puis un troisième qui rejoignent le premier dans l'onde, suivis par deux autres meutes et veneurs galopant sur les rives. On reconnait la tenue rouge à parements bleus du duc d’Orléans, venu de Dourdan, et la tenue ventre-de-biche, parements amarante, du Prince de Condé, venu de Chantilly. « Que mes Cousins se présentent à moi », dit le Roi. Or, Condé et Orléans sont quelque peu en disgrâce auprès du Bien-Aimé. A la faveur du triple hallali, c’est la réconciliation dans l’apothéose des prises, sur un fond de futaie reflétant les ors de l’automne dans le miroir des eaux… De cette belle histoire, le peintre Develly en réalisera une gouache en 1842, pour décorer un vase de Sèvres offert par le duc d'Aumale au Bey de Tunis. Oui, une belle histoire que les écrivains et les conférenciers se repassent en l’enjolivant à chaque fois, mais une belle histoire de fond de boutique rambolitain, toujours narrée… mais fausse, car inventée de toutes pièces…

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Alexandre Dumas

Quelle chance de pouvoir intégrer, dans les auteurs cynégétiques, celui qui entra au Panthéon en novembre 2002, pour le bicentenaire de sa naissance. Compagnon de lectures pour enchanter nos soirées, ce brave Alexandre a eu quatre vies. La première fut celle d’aventurier, puisqu’il vécut l’épopée des Mille de Garibaldi, dans le sud de la botte italienne. La deuxième était celle d’un mondain, jetant ses écus dans les folles constructions de ses châteaux. Puis vint celle d’écrivain, dont les nombreux succès en font un des représentants de la littérature française pour le monde entier. Enfin, la quatrième fut une vie de chasseur et c’est celle qui nous intéresse, car il y démontre sa capacité de nemrod, mais aussi de gourmet qui honore son gibier...

Par Louis-Gaspard Siclon

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Paul Vialar

Né en 1898, Paul Vialar nous rattache, par ses romans, à cette France d’avant le plan Marshal et les « Trente Glorieuses ». Président de la Société des Gens de Lettres, commandeur de la Légion d’Honneur et de la Croix de Guerre 1914/1918, Paul Vialar s’est éteint, couvert d’honneurs, en 1996. Auteur d’une bibliographie riche de plus de 80 ouvrages, nous retiendrons de lui, pour notre propos, le cycle équestre avec l’Eperon d’Argent (1951), et l’immense cycle cynégétique où l’on peut feuilleter « L’homme de chasse », « L’invité de chasse », « La croule » avec les illustrations de Henri de Linarès, fondateur du musée de Gien, ainsi que les dix volumes de « La chasse aux Hommes » (1953). Dans cette série, à l’exception du premier tome qui est la clôture de « La grande meute » avec un maître d’équipage digne héritier de Lambrefault, seuls les titres rappellent l’enrichissement du français par le vocabulaire de la vènerie. « Je me demande quel homme j’aurais été si je n’avais, dès mon enfance, connu la chasse. Différent, c’est probable, moins humain, c’est certain ! ». Voilà donc la dette de Paul Vialar envers le monde de la chasse, et ce sera le fil conducteur de ses romans...

Par Louis-Gaspard Siclon

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Charles-Laurent Bombonnel, créateur de safaris

Ecrivain d’un seul récit de chasse, mais réédité six fois, Charles-Laurent Bombonnel (1816/1890) fut chasseur de tout gibier en Bourgogne et traqueur passionné de la panthère algérienne et du lion des Atlas. Après avoir acquis, en huit ans, une certaine fortune dans le commerce/trafic aux franges du Far-West entre Indiens et colons, Bombonnel rembarque des Etats-Unis pour couler une douce retraite en Bourgogne. Notre imagination dessine toujours notre coureur de prairie en hercule, en force de la nature. Il n’en est pourtant rien : « petit, fluet, il n’a pas les apparences de la force » écrit-on sur lui. Effectivement, pas très grand, brun et nerveux, Bombonnel a un corps de fer avec des mains minuscules, et, chose bizarre, des pieds de géant dans des bottes à semelles débordantes…

Par Louis-Gaspard Siclon

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