A Limoges, les veneurs sous terre ont reçu le soutien qu’ils méritent…

Le tribunal judiciaire de Paris, saisi en urgence par l’ASPAS, a ordonné à la FDC de la Haute-Vienne, le mardi 14 mai : - de retirer toute communication concernant la « Journée mondiale des blaireaux » ; - de publier un communiqué judiciaire sur leur site Internet ; - de reverser à l’ASPAS un euro symbolique pour préjudice économique et moral, cela ne fera pas oublier le « bide » retentissant de discrétion de One Voice, qui mène le même combat, dimanche dernier, place des Bancs à Limoges, où une poignée de militants de cette association, semblaient « terrés » de consternation, pour dénoncer la chasse sous terre, bien pâle image d’une idéologie aussi absurde qu’irrationnelle.

 

En revanche, hier après-midi à Limoges, c’est une autre tonalité qui a résonné dans les rues de la ville, fière de l’aide apportée aux agriculteurs et aux collectivités victimes des dégâts occasionnés par les taissons, dans les champs, sous les routes, les voies ferrées, les ouvrages d’art. Ils étaient environ cinq cents, certains venus de fort loin, pour soutenir les chasseurs de Haute-Vienne, bien que le tribunal de Paris leur ait interdit de faire référence à la « journée mondiale des blaireaux ». Selon Natacha Poirier, porte-parole de la Fédération des chasseurs de Haute-Vienne : « Cette technique de chasse est tout à fait légale, et c'est la seule possible pour le blaireau, animal nocturne… qui a causé l’an passé sur le département plus de 130 000 € de dégâts aux agriculteurs. L'objectif n'est pas d'éradiquer les blaireaux, mais de gérer leur population ». Ce qui est bien le but de la préfecture du département, qui a pris en début de semaine, un arrêté autorisant l'ouverture d'une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau dans le département, du 15 juin au 14 septembre 2024.

Lire la suite