- Aude : le bilan des dégâts pour la saison 2022/2023 s’est élevé à 533 000 €. La cause principale est connue : population de sangliers en hausse constante avec son corollaire, de nombreux dégâts dans les champs et les vignes notamment. « Nous avons tué la saison dernière 20 000 sangliers » a précisé Yves Bastié, qui ajoutait : « la FDC s’insurge contre ces structures publiques posant des conditions à la pratique de la chasse sur leurs territoires, Conservatoire du littoral en tête » et de dénoncer une certaine hypocrisie étatique, ces restrictions survenant au moment même où il n’a jamais été autorisé de chasser aussi longtemps…
- Côte d’Or : jeudi dernier, un débat consacré au retour du loup en Bourgogne-Franche-Comté était organisé au Conseil régional, en présence du préfet de Région, porteur de la parole de l’État, face aux questions des élus. Gilles Platret, patron de la droite et du centre, a confirmé, témoignages à la clé, la présence de deux meutes de loups en Saône-et-Loire. Si certains s’attendaient à un débat houleux entre pro et anti-loups, mis à part quelques piques bien ciblées, il n’en fut rien. Les élus ont exposé leurs points de vue, leurs pistes d’améliorations, et ont posé leurs questions au préfet de Région, qui a présenté les nouvelles dispositions du Plan loup.
- Finistère : avec 3 800 sangliers tués au cours de la dernière saison, le Finistère « croule » sous les coups de boutoir des bêtes noires. La FDC est inquiète et ne sait plus que faire « face à l’insoluble problème de la prolifération du sanglier ». Allons bon… Que les agriculteurs qui subissent des dégâts ne soient pas contents, on le comprend. Que d’autres qui les craignent, pleurent avant d’être battus, c’est déjà équivoque, mais que la FDC ne sache pas ce qu’il faut faire, c’est regrettable. Le président Daniel Autret devrait prendre l’attache de ses collègues dont les départements flirtent avec les 20 000 sangliers tués…
- Haute-Marne : dans le sud du département, neuf béliers, tous mordus au cou, ont été tués dans la nuit du 12 au 13 avril sur le territoire de Noidant-Chatenoy, proche de Chalindrey. Alertés, les inspecteurs de l’OFB ont procédé aux premières constatations sur place afin de déterminer le genre de prédateur qui a sévi. Quatre béliers avaient la trachée écrasée, et les autres étaient morts de blessures multiples allant de la gorge aux testicules, ce qui peut laisser penser à l’action de plusieurs prédateurs…
- Loire-Atlantique : pendant que les défenseurs des blaireaux militent pour faire interdire leur chasse, et que les veneurs sous terre subissent un matraquage en règle pour les services qu’ils rendent à la société et à l’agriculture, ces gentils et sympathiques petits blaireaux viennent de montrer qu’ils étaient « sous » la bonne voie… Mardi dernier, à force de creuser, ils ont bloqué le tram-train Nantes-Châteaubriant, pour cause de terriers détectés sous les voies, entre la gare d’Issé et d’Abbaretz. Les voyageurs n’ont pu que constater l’annulation de leur transport, mais une solution était trouvée en soirée… avec un unique trajet en car reliant Châteaubriant à Nantes où l’arrivée était prévue vers 21 heures. Aucun écolo n’était présent pour les accueillir. Dommage !
- Oise : au terme de la saison de chasse 2023/2024, les chasseurs sont satisfaits d’avoir pu prélever davantage de sangliers, et réduire ainsi les dégâts occasionnés sur les surfaces agricoles. Cependant, une inquiétude subsiste : la baisse des populations de grands cervidés, ce qui a été constaté lors de l’exposition annuelle des trophées. Commentaire de Marc Morgand, directeur de la FDC : « Une bonne saison, où on a pu prélever davantage de sangliers et réduire les dégâts sur les surfaces agricoles de 30%...».
- Savoie : sur la Dent du Villard, au-dessus de Bozel, un parapentiste a eu des sueurs froides, le samedi 6 avril, quand, lors de son vol, il a été attaqué par un aigle royal. Peut-être est-il venu trop près du nid, ce qui a dérangé le bel oiseau qui, durant presque un quart d’heure, a « serré » le pilote lui occasionnant une cinquantaine de plaies sur les bras. « Il m’a attaqué par-derrière, au niveau du casque. Surpris, j’ai bougé les bras, je lui ai tapé dessus. La douleur était vive », a raconté le parapentiste qui a pu conserver la stabilité de sa voile avant de venir se reposer sur l’aire de Bozel qui a ajouté : « Avec les blessures d’animaux, on ne peut pas trop suturer. J’ai eu droit à de la chirurgie exploratoire pour écarter tous risques de lésions sur les nerfs et les tendons, et aussi une éventuelle contamination. J’ai huit points de suture, liés à cette chirurgie, à la main droite, où il s’est accroché en premier et le plus fort. C’était vraiment profond »…
- Var : probablement échappé d’une « soue », ce cochonglier, qui n’a rien d’un albinos, se baladait vendredi dernier dans le petit bourg de Varages, à la grande surprise des passants. Mélange de porc domestique et peut-être d’un sanglier déjà pas très pur, on peut se demander comment il est arrivé là, et surtout comment il peut y rester. La seule chose à faire, dans ce cas, est de prévenir les autorités qui missionneront le lieutenant de louveterie du secteur pour mettre un terme aux balades de cette calamité sur pattes.
- Yvelines : curieuse agression, le week-end dernier, quand un automobiliste et son passager ont été pris pour cible après avoir fait des appels de phare à une voiture qui circulait à très faible allure, sur une route entre Poissy et Saint-Germain-en-Laye. La route était dégagée jusqu’à ce qu’ils arrivent à hauteur de deux autres véhicules qui manœuvrent étrangement. Souhaitant les dépasser, le conducteur a fait des appels de phare, ce qui n’a sans doute pas plu à un passager des autres véhicules, qui a sorti un fusil et fait feu à deux reprises. Une dizaine d’impacts plus tard, les policiers ont récupéré deux étuis vides… qui permettront peut-être d’identifier les auteurs de l’agression.
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