Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement - "Je sonne de la trompe"

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Chasse et élevage : de nouvelles visions pour l’avenir du pastoralisme et de la faune sauvage en Europe

Encore un rêve insensé avec ce projet « CoCo » (Co-création de la Coexistence). Financé par l'Union Européenne, iI vise à : « redéfinir la cohabitation entre les hommes, le bétail et la faune sauvage, afin de soutenir la biodiversité et les moyens de subsistance en milieu rural ». Programmé jusqu’en décembre 2027, ce projet collaboratif implique des partenaires de 12 pays européens. Il est coordonné par l'Université de Norvège, avec le soutien d'institutions, dont Adelphi Research et diverses universités. Et tenez vous bien, l’un des acteurs est la FACE, représentant la communauté cynégétique européenne. Elle écrit : « À travers CoCo, les chasseurs européens aspirent à promouvoir un dialogue constructif favorisant à la fois la biodiversité et les moyens de subsistance ruraux. Le projet adoptera une approche méthodique comprenant des analyses politiques approfondies, des ateliers participatifs et des recherches sur le terrain pour cartographier les politiques fragmentées entourant le pastoralisme et la faune sauvage. L'objectif est de consolider une compréhension holistique en intégrant les voix souvent ignorées, puis de concentrer les efforts sur la recherche de solutions pour minimiser les conflits. Initiant un changement des politiques descendantes vers une approche participative de la conservation, CoCo intègre diverses connaissances scientifiques, pratiques traditionnelles et expériences personnelles pour atténuer les conflits liés à la faune et promouvoir la co-prospérité humaine et animale...». A oublier que les prédateurs resteront prédateurs toute leur vie, et qu’une proie n’est pour eux qu’un moyen de survie, les rêveurs peuvent toujours leur apprendre la politesse. Ils n’en feront qu’une bouchée... Pour plus d'informations, vous pouvez cependant visiter le site web du projet : https://cocoproject.eu


L’OMSA a adopté une norme internationale pour des vaccins contre la PPA

L'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) a franchi une étape dans la lutte contre la peste porcine africaine (PPA), lors de sa session générale à Paris. En adoptant une norme pour des vaccins, l'OIE a établi des critères stricts de sécurité et d'efficacité. Ces normes visent à encadrer et assurer la production de vaccins de haute qualité, capables, en combinaison avec les mesures actuelles de contrôle de la maladie, de réduire significativement les impacts dévastateurs de la PPA sur la santé des suidés, domestiques et sauvages. La PPA, maladie virale hautement contagieuse, a causé d'importantes pertes économiques et des défis sanitaires partout dans le monde. Depuis son arrivée en Europe en 2014, elle a entraîné des abattages massifs de porcs pour contenir sa propagation. La sinistre année record a été 2020, avec plus de 1,2 million de porcs abattus, soulignant l'urgence d'interventions. Les recherches sur les vaccins contre la PPA se sont multipliées et ont progressé de manière significative, avec plusieurs candidats vaccins en développement. L'adoption par l'OIE de normes représente donc une avancée, facilitant non seulement leur développement mais aussi leur déploiement à grande échelle. Des collaborations internationales entre scientifiques, gouvernements et industries sont essentielles et sont soutenues par des investissements croissants dans la recherche et le développement de nouvelles technologies vaccinales...

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La semaine en bref

- Alpes-Maritimes : à Menton, une opération de régulation des sangliers a été annulée après une vive controverse. La DDTM et ses lieutenants de louveterie avaient initialement planifié une « battue administrative » entre 7 h 30 et 13 h, mais cette décision a déclenché une réaction négative parmi les défenseurs des animaux, manifestée notamment sur les réseaux sociaux de la ville. Les critiques ont été directes et passionnées : certains ont exprimé leur soutien aux sangliers en proclamant « Foutez la paix aux animaux », tandis que d'autres, ironiquement, suggéraient d'envoyer la facture des dégâts à la Fondation Brigitte Bardot qui s’était élevée contre cette opération de régulation.

 

- Aude : une initiative unique en France rapproche sapeurs-pompiers et chasseurs. À l’origine de ce projet, Julien Raulet, président de l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Aude (UDSP11), qui a impulsé la création d’une section chasse au sein de l’organisation, avec le soutien actif de la FDC. Cette collaboration a vu le jour il y a trois ans, à la suite d’un appel à l’aide lors d’une battue à Mas-Cabardès. Depuis, l’initiative s’est structurée, et une convention visant à former tous les chasseurs aux gestes de premiers secours a été signée. Ces formations couvriront aussi bien l’assistance aux personnes que les soins d’urgence aux chiens de chasse, ainsi que les techniques de brûlage dirigé, utiles à la gestion des milieux naturels.

 

- Aveyron : la justice a tranché : le projet de parc éolien à Verrières ne verra pas le jour. La Cour administrative d’appel de Toulouse a annulé l’arrêté préfectoral daté du 28 décembre 2022, qui autorisait l’exploitation du parc « Bois de Vinnac ». Ce projet prévoyait l’installation de cinq éoliennes, par la société V’éol, détenue pour moitié par la municipalité, avec l’objectif de soutenir l’économie locale. De nombreuses associations environnementales avaient alerté sur les dangers que représenterait ce parc pour plusieurs espèces protégées, notamment l’aigle royal, le gypaète barbu et le milan royal. La justice a donc estimé que les risques pour la faune sauvage étaient trop importants et que les mesures de protection prévues par les porteurs du projet étaient insuffisantes. Le chantier, envisagé depuis 2013, est donc désormais abandonné. 

 

- Charente : en août prochain, la réintroduction du vison d’Europe dans la nature, sera une première en France. Issus de l’élevage de la Zoodyssée (Deux-Sèvres), 10 à 15 visons nés en captivité seront relâchés près d’un affluent de la Charente, avec l’objectif d’atteindre 100 individus réintroduits d’ici 2031. Cette opération, prévue par le deuxième Plan National d’Actions pour le vison d’Europe, vise à sauver cette espèce en danger critique d’extinction, dont il ne resterait qu’environ 250 individus. Mais ce projet de réintroduction se heurte à une contradiction et la translocation a nécessité un choix précis du site : absence de vison américain (espèce invasive), pas de population locale (le vison d’Europe est très territorial), pas de routes à fort trafic ni de risque d’inondation. Malgré toutes ces précautions, le défi reste immense...

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Chien de chasse : risques du terrain et premiers soins

Qu’ils soient d’arrêt, broussailleurs ou courants, les chiens de chasse sont bien plus que de simples auxiliaires que l’on sort le dimanche matin et que l’on rentre dans le chenil le soir venu. Leur engagement physique et mental est total, souvent intense, et les risques auxquels ils sont exposés lors des sorties, notamment estivales, sont multiples. Ils méritent donc une attention constante, une surveillance adaptée, et des soins rapides en cas de problème. Voici les principaux dangers auxquels sont confrontés nos compagnons en action, ainsi que les premiers gestes à adopter pour leur venir en aide :

 

1) Le coup de chaleur

C’est une urgence vitale. Le coup de chaleur est sans doute l’un des accidents les plus redoutables pour un chien en action sous le soleil estival. Un effort prolongé, une température élevée, un taux d’humidité important ou un manque d’eau suffisent à provoquer une hyperthermie, c’est-à-dire une élévation dangereuse de la température corporelle. Les signes : halètement intense, faiblesse, salivation excessive, langue rouge vif, vomissements, voire perte de connaissance.

- Ce qu’il faut faire immédiatement : - stopper l’activité et mettre le chien à l’ombre ; - le rafraîchir progressivement : mouillez-le avec de l’eau fraîche (mais surtout pas glacée, ce qui pourrait provoquer un choc thermique), en insistant sur les pattes, le ventre et le cou ; - le ventiler : utilisez un ventilateur ou une serviette humide pour favoriser l’évaporation ; - le réhydrater : en petites quantités si le chien est conscient.

- Ce qu’il ne faut pas faire : le forcer à boire, utiliser de la glace, le couvrir. Un coup de chaleur est une urgence vétérinaire. Même si le chien semble aller mieux, il doit être examiné...

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L’eau, c’est la vie : conférences territoriales

Jusqu’au 31 octobre 2025, dans un contexte de bouleversements profonds du cycle de l’eau, marqués par des épisodes de sécheresse en 2022 et 2023, et d’importantes inondations en 2024 et début 2025, le Premier ministre engage une nouvelle dynamique de dialogue territorial avec le lancement des conférences : « L’eau dans nos territoires ». Une circulaire a été diffusée à cet effet à l’attention des préfets coordonnateurs de bassin, des préfets de région et des préfets de département. Placées sous l’égide de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, ces conférences visent à ouvrir un débat structurant autour de la gestion de l’eau à l’échelle des bassins hydrographiques, réunissant l'ensemble des usagers de l'eau (citoyens, collectivités, entreprises, agriculteurs...). Un comité de pilotage est chargé de préparer les travaux des conférences, présidé par Agnès Pannier-Runacher, et constitué de parlementaires, d'un représentant des comités de bassin, des comités de l'eau et de la biodiversité des départements d'Outre-mer, de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), de la Fédération professionnelle des entreprises de l'eau (FP2E), d'lntercommunalités de France, d'élus locaux et du président du comité national de l'eau. Il établira un état des lieux partagé, élaborera un questionnaire et définira les modalités de restitution des débats. Les autres ministères concernés seront également associés à ce travail préparatoire...

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La chasse aujourd'hui : réinventer le dialogue et redéfinir les perspectives

La chasse, autrefois ancrée dans le tissu culturel français, se trouve aujourd'hui en périphérie des débats publics, souvent éclipsée par les voix agressives des défenseurs des animaux. Cette marginalisation découle de plusieurs facteurs profondément enracinés dans notre société moderne. D'abord, l'évolution des sensibilités sociales a transformé la perception de l'animal, désormais reconnu comme un être doué de sensibilité plutôt qu'une simple ressource. Cette transformation a terni l'image de la chasse, jadis perçue comme un acte de gestion écologique et culturelle, mais aujourd'hui souvent assimilée à une violence gratuite. La puissance médiatique des associations animalistes joue également un rôle dogmatique. Grâce à leur habileté à utiliser les médias et les réseaux sociaux, ces groupes amplifient chaque incident négatif lié à la chasse, nourrissant ainsi une perception négative généralisée. De plus, les chasseurs eux-mêmes manquent parfois de clarté dans leur communication, utilisant un langage souvent technique ou défensif qui peine à convaincre au-delà de leurs cercles habituels. Les justifications traditionnelles comme la régulation des espèces ou la gestion des écosystèmes sont mal interprétées, ou jugées dépassées par une partie de l'opinion publique. Pour inverser cette tendance, une réorientation stratégique s'avère essentielle. Il est impératif, pour les chasseurs, de reprendre la main sur le récit, en montrant l'évolution positive de leur pratique et en démontrant leur engagement envers la nature et la biodiversité...

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Le tir... depuis un mirador

Les raisons d'un magistral loupé, alors que toutes les conditions étaient réunies pour faire un bon tir, sont souvent difficiles à détecter. Attribuer à la maladresse les causes d’un échec ne suffit pas. Il faut aller plus loin dans l’analyse, afin que cette situation ne se renouvelle pas, ou le moins souvent possible. Considérons donc, en préambule, sans quoi la discussion n'aurait aucun sens, que notre chasseur a déjà sacrifié à la logique d'un tir de contrôle sur cible, et constaté la justesse du réglage de son arme. Cela étant fait, cherchons maintenant le, ou les autres coupables. A quelques jours de l’ouverture de la chasse d’été, revoyons donc les effets de l'angle de tir. Une des différences notables entre le tir depuis un mirador et la pratique de la chasse au sol, est que le gibier ne se présente pas sous la même orientation. En effet, dans le cadre d'une chasse normale, l'animal, par rapport au chasseur, est généralement de face ou de dos, voire de profil, c'est-à-dire en « 2 D », alors que du haut d'un mirador, celui-ci s'observe en « 3 D », avec un effet de plongée. D'où la difficulté de visualiser correctement et rapidement la zone létale qui sera à coup sûr mortelle. Le problème étant posé, analysons les conditions du tir, en prenant, par exemple, les données suivantes : balle de 7 x 65 R de 173 grains, vitesse initiale de 820 m/s, vitesse restante à 100 m de 738 m/s ; canon de 60 cm de longueur ; hauteur de la lunette par rapport à l'axe du canon : 6,55 cm ; flèche de tir conventionnelle de 4 cm au-dessus de la ligne de visée. Le réglage initial donne approximativement une DRI à 44 m et une DRO à 175 m...

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Le roi Mahendra du Népal : despote chez lui, pique-assiette en Alaska...

Mahendra Bir Bikram Shah Dev, roi du Népal de 1955 à 1972, n’était pas seulement un monarque autoritaire dans son pays. Il avait aussi la détestable habitude de se comporter à l’étranger comme un touriste de luxe… qui oublie de régler l’addition. Le roi Mahendra, grand modernisateur autoproclamé, est l’auteur d’un coup d’État en 1960, une manœuvre qui supprima les partis politiques au Népal, emprisonna les élus démocratiquement choisis, et suspendit la toute jeune Constitution népalaise. En bon despote éclairé, il instaura alors le système Panchayat, un régime sans opposition, qui concentra le pouvoir dans ses mains jusqu’à sa mort. Mais entre deux emprisonnements d’opposants et quelques barrages construits pour redorer son image, Mahendra trouvait tout de même le temps de chasser. Chez lui, au Népal, la chasse n’était pas une activité physique ou sportive. C’était plutôt une mise en scène fastueuse, où l’on faisait défiler les tigres devant le roi, juché sur un éléphant ou confortablement installé dans son fauteuil juché sur une estrade, fusil à la main. Autant dire que la vraie chasse de terrain allait lui réserver quelques surprises. En novembre 1967, Mahendra s’offre donc un voyage aux États-Unis, officiellement pour une rencontre avec le président Lyndon Johnson. En réalité, il venait surtout pour chasser l’ours et l’orignal...

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Ouverture du Game Fair 2025 à Lamotte-Beuvron : l’excellence au rendez-vous

C’est un rendez-vous que les passionnés attendent chaque année avec impatience. Demain, à Lamotte-Beuvron, s’ouvre l’édition 2025 du Game Fair, la plus grande manifestation de chasse et de nature en France. Trois jours durant, le cœur de la Sologne vibrera au rythme des traditions cynégétiques, des innovations technologiques, des échanges passionnés… et de la convivialité. Avec plus de 600 exposants venus de toute l’Europe, 90 000 visiteurs attendus et des dizaines d’animations quotidiennes, le Game Fair s’impose comme une vitrine d’excellence, à la hauteur de l’engouement croissant pour les loisirs de pleine nature. Ici, tout est pensé avec rigueur : de l’accueil des visiteurs à la fluidité de la circulation, en passant par la signalétique, la sécurité ou encore la restauration. Une organisation exemplaire, portée par une équipe de professionnels et de bénévoles entièrement dévoués à la réussite de l’événement. Mais au-delà de sa dimension logistique, le Game Fair est surtout une grande fête. Une fête de la chasse, bien sûr, avec ses démonstrations de chiens, ses stands d’armuriers, ses conférences, ses espaces dédiés à la gestion de la faune sauvage. Une fête des savoir-faire aussi, où artisans, couteliers, taxidermistes ou selliers dévoilent la richesse d’un patrimoine vivant. A ce sujet, soulignons la présence sur le stand « September », de Julie Vandienrendonck, créatrice de vêtements de chasse, qui présentera sa collection 2025, originale et de toute beauté. Et une fête des loisirs extérieurs au sens large : pêche, bushcraft, tir sportif, randonnées à cheval ou en attelage trouvent aussi leur place dans cette célébration de la vie en nature. Demain, à Lamotte-Beuvron, les allées du Game Fair bruisseront de conversations passionnées, d’échos de trompes de chasse, de rires d’enfants… Pourvu que le soleil soit de la partie et... bienvenue au Game Fair.


Le rapport d'activité 2024 de l'ONF vient de paraître

Publication institutionnelle incontournable, le rapport annuel d'activité 2024 de l'ONF vient de paraître, marquant un jalon essentiel dans la mise en lumière des missions de l'organisme et des réalisations accomplies. Dans un contexte de changement climatique de plus en plus marqué, ce document reflète l'engagement des forestiers et les initiatives concertées avec l'État, les collectivités territoriales et les professionnels du bois. L'année 2024 a été caractérisée par des avancées significatives, telles que France Relance, France 2030, et France Nation Verte. Elles contribuent à renforcer la résilience des forêts françaises et soutenir la biodiversité. Au cœur de ces efforts, l'ONF a intensifié le développement de la commercialisation des bois à travers des contrats d'approvisionnement, renforçant ainsi la durabilité économique tout en préservant l'intégrité écologique des écosystèmes forestiers. Cette approche stratégique vise à assurer une exploitation forestière responsable, répondant aux normes environnementales les plus strictes. Valérie Metrich-Hecquet, directrice générale de l'Office, souligne que la capacité d'adaptation des forêts publiques françaises repose sur la richesse des compétences internes et l'évolution constante des méthodes d'action. Ces compétences diversifiées permettent à l'ONF de répondre aux défis émergents, tout en maintenant un équilibre entre exploitation durable et conservation de la biodiversité. En chiffres clés, le rapport met en évidence une augmentation substantielle des surfaces forestières gérées de manière durable. Ce rapport d'activité 2024 témoigne non seulement de l'engagement résolu envers la gestion responsable des forêts françaises, mais aussi de l'impact positif tangible sur la résilience écologique et économique à long terme.


Terroir et cassoulet : une pub pour le bio sauvée du wokisme alimentaire

On croyait naïvement que promouvoir le bio consistait à parler d’agriculture sans pesticides. Erreur ! Ce sont les fins nez de Libération qui ont soulevé le couvercle de la cocotte et nous ont appris que, pour l’agence de pub en charge du nouveau spot télé de l’Agence Bio, cela passait par une joyeuse soupe culturelle à base de casting calibré et de plats « internationaux », avec au menu initial : du couscous. Heureusement, le ministère de l’Agriculture a veillé au grain. Non pas au grain de semoule, mais à celui du terroir. Les services du ministre auraient donc demandé, dans un sursaut de bon sens culinaire, à remplacer dans ce spot télé, le couscous familial par un bon vieux cassoulet au canard. Un plat chaud, enraciné, fumant comme une cheminée en janvier : bref, un monument national. Mais ce simple échange a suffi à faire s’étrangler les esprits progressistes. Un plat maghrébin remplacé par un plat du Sud-Ouest ? Sacrilège ! Atteinte à la diversité ! Censure couscousienne ! C’est oublier un peu vite que le rôle du ministère de l’Agriculture, en France, c’est aussi de défendre ses productions locales. Et un cassoulet de canard, bio ou non, reste une fierté nationale, sans offense pour la semoule. Le plus comique dans cette affaire reste l’amateurisme zélé de l’agence de pub, qui pensait sans doute qu’un plat « ouvert sur le monde » allait suffire à incarner l’agriculture biologique hexagonale. Un peu de couscous, une famille Benetton, deux rires d’enfants et hop, vive le bio inclusif. Sauf que le bio, en France, ce n’est pas une image de banque de données. C’est un terroir, des producteurs, des recettes (culinaires), et parfois du confit de canard dans une cocotte. Pris au dépourvu, les communicants n'ont pas changé leur casting, sans doute trop tard, ou trop risqué, mais le plat, lui, a été corrigé. Et le ministère assume : « il fallait équilibrer la représentation des productions locales... ». Bien dit, ce qui laisse à penser que, dans l’Administration, il y a encore des gens qui comprennent que défendre l’agriculture, c’est aussi défendre un art de vivre. L’Agence Bio, de son côté, n’a pas commenté. Silence gêné ou digestion difficile ? Si la planète doit être sauvée, ce sera peut-être en mangeant moins de pesticides, mais sûrement pas en renonçant à ce qui mijote depuis des siècles dans nos marmites. Bon appétit, et... merci, Madame la Ministre.


« Flight : le vol humain et animal » au musée du Bourget

Jusqu’au 27 juillet 2025, le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget célèbre la fascinante connexion entre le monde animal et l’aviation humaine. Fondé en 1919 et abrité dans l’emblématique aérogare historique de 1937, le musée accueille actuellement l’exposition « Flight », une exploration immersive de l’histoire du vol. Cette exposition unique met en lumière la diversité des créatures volantes, enrichissant les collections du musée avec les trésors de l’Institut royal des Sciences naturelles de Bruxelles. De la majesté silencieuse du hibou aux acrobaties aériennes des martinets noirs, chaque espèce est un exemple vivant de l’évolution du vol. La conquête du ciel par le monde animal s’étend sur des millions d’années, depuis l’apparition des premiers insectes ailés, il y a 350 millions d’années, jusqu’aux majestueux ptérosaures et aux oiseaux descendants des dinosaures. L’exposition explore également les mécanismes complexes du vol, mettant en lumière les principes d’aérodynamisme, de propulsion et de contrôle qui ont fasciné à la fois les pionniers de l’aviation et les chercheurs contemporains. En parallèle, elle rend hommage aux figures historiques comme Clément Ader et Alphonse Pénaud, dont les expérimentations s’inspiraient directement des observations faites sur les animaux volants. Cette fusion entre biologie et technologie offre une perspective unique sur l’histoire commune de l’homme et de la nature dans la conquête des airs. Cette exposition est une célébration vibrante de l’évolution du vol, un voyage captivant à travers les siècles d’observation, d’innovation et d’inspiration mutuelle entre le règne animal et l’esprit humain.

Gratuit pour les moins de 4 ans ; 6  € de 4 à 18 ans ; 8 € de 19 à 25 ans ; plus de 26 ans : 17 € plein tarif, 14 € tarif réduit. L’exposition est conseillée à partir de 6 ans (enfant accompagné) et à partir de 11 ans (enfant autonome).