Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement - "Je sonne de la trompe"

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

 

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Sanglier : une reproduction exceptionnelle qui inquiète déjà...

Le pic des naissances chez les sangliers a été atteint début avril, dans des conditions météorologiques particulièrement favorables. Le climat doux et sec de ces dernières semaines a offert aux laies un cadre idéal pour mettre bas, avec une mortalité post-natale quasi inexistante. Résultat : les marcassins sont en nombre, en bonne santé, et grandissent vite. Partout sur le territoire, les premières observations se multiplient : des compagnies sont aperçues en lisière de forêts, dans les cultures, et jusque dans certaines zones périurbaines. Si les semis de pois sont terminés, ceux de maïs débutent, ce qui fait craindre aux agriculteurs des incursions dans les champs, avant que les grains semés n’aient atteint le stade des 3 ou 4 feuilles, qui n’intéresse plus les bêtes noires. Outre le climat, un autre facteur joue un rôle crucial dans cette prolifération : l’abondance alimentaire. La nature est généreuse et l’omnivore sanglier n’est jamais en manque. Ces mêmes ressources alimentaires soutiennent donc un allaitement abondant des portées, permettant aux marcassins de prendre plus d’un kilo de poids par semaine. C’est au sevrage que les risques de dégâts dans les cultures seront les plus forts, quand les estomacs réclameront, en fin de journée, leur ration journalière. Et c’est à ce moment-là que l’intervention des chasseurs sera la plus efficace. Bien que certains répulsifs puissent apporter un répit temporaire, leur efficacité est variable, et leur pouvoir dissuasif souvent limité à quelques jours, en fonction du positionnement des parcelles. Mais les conséquences de cette population ne se limitent pas aux seules pertes agricoles...

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Pathologies canines

Avec l'allongement de la durée de vie des animaux, en grande partie grâce aux avancées de la médecine vétérinaire moderne et à une médicalisation accrue, le cancer est devenu une préoccupation majeure en matière de santé chez les chiens, constituant l'une des principales causes de mortalité. Les progrès de la recherche ont révélé que les chiens développent des cancers de manière spontanée. En effet, plus d'un chien sur deux développera un cancer après l'âge de 10 ans, soulignant l'importance croissante de comprendre ces pathologies pour améliorer les soins et les traitements. Les cancers canins se présentent sous différentes formes de tumeurs, souvent caractérisées par une évasion aux mécanismes de surveillance immunitaire de l'organisme. Les chercheurs ont identifié au moins sept types de cancers affectant les chiens, chacun partageant des similitudes moléculaires avec les cancers observés chez les humains. Cette similarité moléculaire offre une opportunité précieuse d'étudier ces maladies chez les animaux comme modèles précliniques, permettant ainsi de mieux comprendre et de les traiter. L'exploration des tumeurs canines par les vétérinaires a débuté dès les années 1960, mais c'est dans les années 1990 que trois oncologues vétérinaires pionniers ont véritablement catalysé les efforts dans ce domaine : Edward Gillette et Stephen Withrow, de la Colorado State University, ainsi que Greg MacEwen, de l'université du Wisconsin...

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Le silence des grandes associations nationales cynégétiques

Les grandes associations nationales de chasse sont d'une discrétion... inquiétante. Où sont les prises de position parfois musclées des Henri de Pontalba, Jean Servat, Jacques Chevalier, Victor Scherrer au Saint-Hubert Club de France ; d’André-Jacques Hettier de Boislambert et du docteur Alain François à l’ANCGG ; de Hubert Stoquert et François Magnien à l'UNUCR, etc... Si d’autres assurent leur présence, donc leur existence (FACCC, Société de Vénerie, AFEVST, etc...), le constat est cependant que, face à toutes les associations anti-chasse (Fondation Brigitte Bardot, One Voice, Aspas, LPO, 30 Millions d’Amis, SPA, etc...) qui occupent le terrain médiatique en permanence, l’absence de ces relais manquent à la chasse. Historiquement, les organisations cynégétiques ont été des voix influentes dans les débats politiques et sociétaux, mais leur rôle et leur influence ont fluctué au fil du temps. Au cours des dernières décennies, les normes sociales et légales autour de la chasse ont évolué, et la pression croissante des mouvements écologistes et animalistes, ainsi que les préoccupations concernant la biodiversité et le bien-être animal, ont placé la chasse au centre de débats souvent polarisés. Les associations de chasseurs ont-elles choisi le silence stratégique pour éviter des confrontations directes, le font-elles pour s'adapter à un cadre réglementaire de plus en plus strict, ou est-ce une question de leadership ?

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Dix mesures pour un dialogue apaisé entre l'OFB et le monde agricole

Hier à Auffargis, dans les Yvelines (78), lors d'une visite au domaine de Saint-Benoît de l'OFB, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, accompagnée d'Annie Genevard, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, ont dévoilé dix mesures pour promouvoir un dialogue constructif entre les agents de l'OFB et le secteur agricole. Ces initiatives ont pour but de clarifier les actions gouvernementales et de renforcer la confiance mutuelle. Au cours de cette visite, les ministres ont échangé avec les agents de l'OFB, soulignant l'importance cruciale de leur mission dans la protection de la nature et le soutien aux politiques publiques à travers la France métropolitaine et les territoires d'outre-mer. Au menu de ces dix mesures :

- déploiement du port d’arme discret pour l’ensemble des contrôles administratifs programmés dans les corps de ferme ;

- inscription dans la loi de l’habilitation des inspecteurs de l’environnement à mettre en place le port de la caméra individuelle et lancement sans délai des procédures de déploiement progressif, dès avis de la CNIL ;

- mise en place d’un guichet/adresse électronique permettant de porter à connaissance des contrôles problématiques et mise en place d’une inspection générale au niveau national au sein de l’OFB pour enquêter sur ces interventions problématiques ;

- formalisation des échanges réguliers entre le réseau des chambres d’agriculture et l’OFB, aux niveaux national, régional et départemental ;

- publication par l’OFB et les ministères de tutelle de fiches pratiques sur les sujets les plus irritants pour expliquer la réglementation et accompagner les agriculteurs ;

- généralisation des formations des inspecteurs de l’environnement aux enjeux agricoles et des agents de développement des chambres d’agriculture aux enjeux de biodiversité. Tous les policiers de l’environnement seront formés d’ici 5 ans ;

- lancement d’une large campagne de communication consacrée aux enjeux de la protection de l’environnement ;

- chaque année, une journée sera consacrée à des contrôles à blanc à visée pédagogique, sur une thématique environnementale choisie, visant à améliorer les contrôles et à intégrer les enjeux environnementaux dans les actions en cours dans les départements concernés en lien avec les préfets ;

- lancement d’une réflexion de revue des normes et échelles des peines afin d’adapter les réponses pénales aux enjeux tout en améliorant la lisibilité et la compréhension des normes concernées, sous l’égide du Premier ministre ;

- organisation d’un colloque national sur la police de l’eau et de la nature...

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Les parcs africains vestiges du colonialisme vert ?

Le colonialisme vert, une réalité insidieuse derrière les décors grandioses de la savane et des montagnes africaines, révèle une histoire complexe et souvent méconnue. Depuis plus d’un siècle, des experts occidentaux ont façonné une vision idéalisée de l’Afrique comme le dernier paradis sauvage, tout en imposant des politiques de conservation qui ont profondément impacté les populations locales. Au cœur de ce phénomène, l’historien Guillaume Blanc a mis en lumière l’origine de ce mythe. À la fin du 19ème siècle, des scientifiques européens, marqués par l’industrialisation de leur continent, ont projeté sur l’Afrique une image nostalgique d’une nature intouchée, déconnectée de l’humanité. Cette représentation édénique a été popularisée par des figures comme Hemingway et des médias occidentaux influents, érigeant l’Afrique en symbole d’une sauvagerie immaculée, mais vide d’habitants. La création des premières réserves visait initialement à préserver le commerce de l’ivoire, protégeant ainsi les éléphants de la chasse intensive. Toutefois, à partir des années 1940, ces espaces ont été transformés en attractions touristiques pour les visiteurs occidentaux, sous l’égide d’anciens administrateurs coloniaux devenus experts en conservation. Des figures telles que Julian Huxley, Edgar Worthington et Edward Max Nicholson ont institué des politiques environnementales teintées d’eurocentrisme, visant à transformer l’Afrique en un vaste parc naturel mondial, tout en marginalisant les communautés locales...

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Avant dernière étape franchie pour le déclassement du loup

Hier, mercredi 16 avril, les représentants des États membres (Coreper) ont approuvé le mandat du Conseil, visant à réviser le statut de protection du loup au niveau de l'UE, conformément à la Convention de Berne mise à jour. La proposition comprend une modification ciblée de la directive « Habitats », faisant passer le statut du loup de « strictement protégé » à « protégé ». L’objectif est de donner aux États membres plus de flexibilité dans la gestion des populations de loups, de soutenir la coexistence et de faire face aux impacts socio-économiques. La position du Conseil étant conforme à la proposition initiale de la Commission, reste donc le Parlement européen qui devrait faire connaitre sa décision le mois prochain. En cas d'alignement, la directive sera formellement adoptée et les États membres disposeront de 18 mois pour transposer le statut de protection révisé, dans leur législation. Des mesures nationales plus strictes resteront possibles. Le nombre de loups a presque doublé au cours de la dernière décennie dans l’UE, passant de 11193 en 2012 à...  20300 en 2023. Cette croissance a accru les conflits avec les activités humaines et la capacité de gérer les loups est devenue de plus en plus complexe dans le cadre de l’annexe IV.


Myxomatose : la « loi de la virulence décroissante » mise à mal…

La myxomatose est une maladie virale qui provoque des nodules cutanés (myxomes), des œdèmes de la tête et des paupières, des lésions au niveau des oreilles et des troubles respiratoires. Au départ, le virus en cause était tellement virulent qu’il décimait, en deux semaines, 99% des lapins infectés. Néanmoins, au fil du temps, le virus s’est atténué, ne tuant plus que 60% des lapins infectés et sur une période plus longue. C’est à partir de ce constat que la « loi de la virulence décroissante » a été avancée, suggérant que les virus s’atténuent naturellement avec le temps. Les scientifiques, qui ont étudié leur évolution se sont penchés sur trois variants. L’un des trois a induit une réponse différente chez les lagomorphes : un gonflement plus important des tissus cutanés à la base des oreilles et autour des paupières, précisément là où les moustiques sont le plus susceptibles de piquer. L’immuno-suppression induite semble donc être une adaptation évolutive de ce dernier, et surtout révèle une forte corrélation avec une virulence et une transmissibilité augmentées. Alors, non, le virus de la myxomatose n’a pas faibli ces dernières décennies, il est juste entré dans une course d’adaptation évolutive avec les lignées de lapins sauvages. Il y a probablement là, une explication à la recrudescence de la mortalité observée chez les lapins depuis une vingtaine d’années...


Attention aux chenilles processionnaires du chêne et du pin

Pendant le printemps et le début de l'été, il est essentiel de se méfier des chenilles processionnaires du chêne et du pin. En milieu forestier, leurs poils urticants représentent un danger potentiel pour la santé humaine et animale, notamment pour les chiens. L'Office national des forêts (ONF) appelle à la vigilance sur l'ensemble du territoire français et rappelle que les chenilles processionnaires sont les stades larvaires de papillons de nuit Thaumetopoea processionea pour le chêne, et Thaumetopoea pityocampa pour le pin. Elles sont actives du printemps au début de l'été. La chenille processionnaire du chêne s'est répandue en Europe occidentale depuis la fin du 18ème siècle et est présente dans toute la France. Elle affectionne les chênes en forêt, dans les parcs, et même dans les zones urbaines chaudes. Les œufs, pondus à la fin de l'été, éclosent généralement en avril. Ces chenilles vivent en colonies et construisent des nids soyeux qui deviennent de plus en plus imposants avec l'âge et le nombre d'individus. Ces nids sont fixés sur le tronc ou sous les branches des chênes. Les chenilles sortent en procession le soir pour se nourrir des feuilles de chêne. Les chenilles processionnaires du pin tissent des nids en forme de fuseaux blancs. Elles descendent des arbres en procession dès le mois de mars après avoir hiverné dans leurs nids, pour s'enterrer dans le sol où elles se transformeront en papillon...

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Simuler la mort pour sauver sa vie…

C’est une ruse bien connue dans le monde animal. On a tous en tête la fuite de la perdrix, aile ballante, faisant croire à l’animal blessé, proche de la capture. Pourtant, la rusée est en parfaite santé et ne cherche qu’à éloigner le danger de ses rejetons, figés dans une immobilité, indétectables. Mais quand le danger est encore plus près, la tromperie prend des proportions bien plus curieuses. Feindre sa mort est sûrement l’astuce la plus roublarde, la plus risquée aussi, que les animaux ont développé pour échapper à leurs prédateurs. Ce comportement, que l’on appelle « thanatose » ou simulacre de mort, est présent chez tous les animaux, des oiseaux aux mammifères, en passant par les poissons. Des chercheurs se penchent sur ces comportements, qui ont cependant d’autres buts que d’échapper à la mort. Si, en cas de danger, l’opossum de Virginie ouvre sa bouche, sort sa langue, vide ses intestins et expulse des fluides malodorants, il n’a d’autre but que de convaincre son prédateur qu’il n’est pas très bon à consommer. En revanche, chez l’araignée Pisaurina mira, les femelles s’attaquent souvent aux mâles. Ainsi, pour s’accoupler, le mâle s’attache à un petit paquet de nourriture et simule sa mort. La femelle emmène le repas, et lorsqu’elle commence à le manger, monsieur se réveille et… passe à l’action. Une expérience a permis aux scientifiques d’observer comment les renards se comportent avec leurs proies. Dès qu’ils étaient saisis, la plupart des oiseaux attrapés se faisaient passer pour morts. Les jeunes renards les apportaient alors jusque dans leur tanière pour les manger plus tard… laissant des proies s’échapper. C’est ainsi qu’avec l’expérience, les renards adultes ont appris qu’il fallait les tuer ou les blesser, s’ils voulaient faire bombance. C’est ce qui a donné le nom de « la dernière chance » à ce comportement. Si la proie bouge, elle est condamnée. Si elle simule la mort, elle a une petite chance de s’en tirer…


L'avenir, encore incertain, de Verney-Carron

Le dernier fabricant français d'armes légères, établi à Saint-Étienne, reste au cœur des préoccupations économiques et sociales. Propriété du groupe Cybergun depuis 2022, l'entreprise se débat actuellement dans un processus de redressement judiciaire débuté en février. Initialement prévue pour le 9 avril, l'audience devant le Tribunal de Commerce a été repoussée au 23 avril, laissant dans l'expectative les salariés, déjà confrontés à des mois d'activité partielle depuis décembre 2024. Un plan de redressement par continuation est envisagé, avec Cybergun en première ligne, pour assurer la pérennité de l'entreprise. Cependant, si ce plan échoue, une alternative pourrait être mise en œuvre : la cession totale ou partielle des actifs de Verney-Carron. Déjà, le groupe belge FN Browning s'est positionné pour la reprise, malgré quelques inquiétudes exprimées sur les potentielles conséquences sociales d'un tel rachat. L'intervention de l'État français, sollicité pour un prêt de 4,5 millions d’€ reste suspendu à la décision de Bercy, alors que de son côté, la ville de Saint-Etienne s’est engagée en proposant de racheter les locaux de l'entreprise pour 2 millions d'€, une mesure locale visant à préserver l'ancrage de Verney-Carron dans la région. À l'approche de la nouvelle audience, après un report lié à des contingences judiciaires, il devient indispensable de dépasser la seule logique financière pour envisager l’avenir de Verney-Carron. La disparition de cette entreprise ne représenterait pas seulement une perte économique pour la région stéphanoise, et un drame humain pour ses 67 salariés, elle marquerait aussi un recul stratégique majeur pour la souveraineté industrielle et militaire de la France. À l’heure où les tensions géopolitiques n’ont jamais été aussi vives, maintenir sur le sol national un savoir-faire centenaire en matière d’armement léger relève non seulement du bon sens, mais de l’intérêt supérieur de l’État. Face à ces enjeux conjoints, emplois, sécurité, indépendance, l’hypothèse d’un abandon pur et simple ne saurait être envisagé. C’est pourquoi l’intervention de l’État, en soutien à une solution de reprise durable et enracinée localement, apparaît aujourd’hui comme une impérieuse nécessité.


FACCC : le week-end prochain, 19 et 20 avril : Finale nationale chien de pied

L'Afaccc 48 (Lozère) accueillera, pour une première dans le sud de la France, la finale nationale chien de pied sur voie artificielle. Chef-lieu d'un département de tous les contrastes, Mende sera l'épicentre d’une finale d'exception. Avec un territoire de plus de 20 000 hectares et une dynamique que les Lozériens n’ont plus à démontrer, les organisateurs de cette manifestation phare sont prêts pour accueillir les 42 candidats de toutes les régions, sélectionnés lors des épreuves départementales et régionales. Ce sont donc les meilleurs chiens qui se mesureront sur le terrain. Dans toutes les régions où l’on fait « le pied », posséder un chien expérimenté augmente considérablement les chances de succès d’une battue. Le travail de l’équipe chien/conducteur, au petit matin et dans une discrétion absolue, consiste à faire le tour d’une partie du secteur de chasse afin de déterminer dans quelles coupes les animaux se sont remisés. Cela permet ensuite aux traqueurs d’attaquer à la brisée et de découpler les rapprocheurs ou directement la meute. Manu Rousson, président de l’AFACCC 48 est confiant : « Je tiens d’ores et déjà à remercier, tant sur le plan logistique que financier, la mairie de Mende, la Fédération des Chasseurs de Lozère, les collectivités locales, départementale et régionale, ainsi que tous nos partenaires pour l’aide apportée à l’organisation de cette épreuve nationale. Un remerciement également à tous les bénévoles qui se sont investis dans ce projet. En espérant vous voir nombreux et... que la fête soit belle » a-t-il écrit. Infos pratiques : - Accès : à deux heures de la côte méditerranéenne, Mende, ancienne capitale du Gévaudan, est située en plein cœur de la Lozère, dans la vallée du Lot, avec au nord-est la Margeride granitique, au sud-est les Cévennes schisteuses, au sud-ouest les Causses calcaires et les Gorges du Tarn et au nord-ouest l’Aubrac basaltique. Par la route, deux axes principaux mènent à Mende : la RN l06 du nord au sud, et la RN 88 d’est en ouest. La connexion avec l’autoroute A 75 se fait à la sortie 39.