- Les métiers de l'Armurerie : Lycée Professionnel Benoît Fourneyron à Saint-Etienne -

Loup : l’Administration dépassée par les évènements ?

Réunis lundi 23 juin au CADAM à Nice, la FDSEA 06, la FDO 06, la section bovine et les chasseurs ont quitté la table fin juin, dénonçant un simulacre de concertation. L’État, selon eux, ne les écoute plus. Le ton est donc monté d’un cran avec ce constat de Jean-Philippe Frère, président de la FDSEA 06 : « On travaille sur des faux chiffres. L’Etat en recense un peu plus de 1 000 (loups) à l’échelle nationale, alors que, rien que dans notre département, il y en a plus de 300... ». Pour la sénatrice Dominique Sassone, la situation est critique, dénonçant la position de la préfète, coordinatrice du Plan Loup. Face à ces prédateurs, désormais hors de contrôle, ça s’agite dans les sphères des pro-loups et les couloirs du Gouvernement. Alors que les prédations se multiplient partout, sur le plateau de Millevaches les associations de protection du prédateur prônent la mise en place de « PastoraLoup », un programme visant à apporter un soutien complémentaire aux éleveurs en leur proposant gratuitement une aide humaine à la surveillance de troupeaux. Ces écolos défenseurs des loups ont tellement la trouille que ça tourne mal pour leurs protégés, qu’enfin, ils sortent les mains de leurs poches. Dommage que les financements des dégâts causés par cet inutile prédateur ne leur soient pas réclamés, auquel cas il y a longtemps que le problème serait réglé... « Le plateau de Millevaches mérite mieux qu'un face-à-face mortel », tel est l'intitulé du communiqué de presse paraphé par quinze associations de protection, et adressé à la préfecture de la Corrèze et aux médias locaux. Dans ce texte Carduelis, Ferus, One voice, Aspas et autres s'inquiètent de la situation sur le plateau de Millevaches où les prédations possiblement imputables à des loups se sont multipliées et ça n’est pas fini, d’autant plus que, dans un courrier de la préfète coordonnatrice du Plan national d’actions Loup et Activités d’élevage adressé aux préfectures concernées, on apprend que...

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Rencontres Nationales de l’Ingénierie Territoriale 2025

Les 8 et 9 juillet prochains, Toulouse sera le théâtre des échanges les plus pointus en matière d'ingénierie territoriale lors des « Rencontres Nationales de l’Ingénierie Territoriale 2025 » (RNIT). Dans un climat de défis croissants et d'une pression citoyenne accrue, cet événement se profile comme une plateforme essentielle pour repenser collectivement les approches et les outils nécessaires à une gouvernance ouverte et coopérative des territoires. L'action publique contemporaine est confrontée à des impératifs urgents et des dynamiques complexes qui exigent des choix éclairés tout en promouvant une participation citoyenne active. Comment répondre de manière plus efficace aux attentes sociétales ? Comment mobiliser l'intelligence collective pour résoudre les défis territoriaux contemporains ? Ces questions animeront les débats durant les deux journées. Les participants auront l'opportunité de se rassembler autour de plusieurs objectifs clés :

- identifier des modes de coopération favorisant le décloisonnement et la convergence des acteurs pour des projets d'aménagement de territoire et l'usage pertinent des ressources ;

- entendre la demande sociétale et identifier quelle ressource constitue l'intelligence artificielle pour y répondre ;

- s'inspirer du vivant pour s’adapter aux transformations nécessaires des modes d’action ;

- partager des expériences concrètes et éclairantes sur les bénéfices des méthodes inspirées des sciences humaines adaptées à l'ingénierie territoriale ;

- s'enrichir de ce qu’enseignent les bonnes pratiques aux échelons locaux en France et en Europe.

Une autre dimension des débats portera sur l'exploration de l'intelligence artificielle comme levier potentiel pour répondre aux besoins émergents de la société. Comment cette technologie peut-elle être intégrée de manière éthique et efficace dans les processus décisionnels territoriaux ?

 

Pour de plus amples informations, c’est ICI


Baromètre Starfish 2025

L’Union européenne s’est fixé pour objectif de restaurer 20 % des écosystèmes marins d’ici 2030. Ursula von der Leyen a précisé que cela inclut la réduction de moitié de la pollution par les plastiques et les nutriments en cinq ans, ainsi que la protection des habitats naturels marins. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer les législations maritimes et à soutenir les États membres dans la préservation des océans. Les océans jouent un rôle vital : ils régulent le climat, abritent une biodiversité essentielle et soutiennent des millions de vies humaines. Pourtant, les activités humaines incontrôlées menacent cet équilibre. C’est dans ce contexte qu’est lancé le Baromètre Étoile de Mer, un outil de suivi annuel dévoilé à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan (8 juin 2025). Ce baromètre offre une synthèse scientifique accessible à tous, soulignant l’interdépendance entre l’océan et l’humanité. Son format en étoile de mer à cinq branches est symbolique : la branche supérieure montre l’état de l’océan, tandis que les quatre autres illustrent les pressions humaines, les impacts sur les sociétés, les efforts de protection, et les opportunités offertes par l’océan. Les chiffres de 2025 sont préoccupants : le niveau marin a augmenté de 23 cm depuis 1901, les pertes économiques dues aux catastrophes naturelles ont atteint 102 milliards de dollars en 2023, et la température des océans a battu des records en 2024. Par ailleurs, bien que la production de nourriture marine ait atteint un sommet en 2022, plus d’un tiers des stocks de poissons sont surexploités, et 1 677 espèces marines sont désormais menacées. Le baromètre identifie plusieurs priorités stratégiques en lien avec l’Objectif de développement durable n°14 de l’ONU, dont la réduction de la pollution, la conservation des zones marines et le soutien à la pêche artisanale. En amont de la 3e Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3) et de la ratification du traité sur la haute mer (BBNJ), 2025 s’impose comme une année décisive pour la gouvernance internationale des océans.


Une proposition de loi déposée pour un statut renforcé des lieutenants de louveterie

Doter ces « fonctionnaires bénévoles de l’État » d'un statut renforcé, et faciliter leur recrutement et leur formation, va marquer un tournant significatif dans la gestion des populations des grands ongulés sauvages. Cette initiative sous-entend une évolution dans la manière dont l'État perçoit le rôle des chasseurs traditionnels, dans la résolution des problèmes de surpopulation animale. En cherchant à institutionnaliser et à renforcer administrativement le corps de la louveterie, l’Etat exprime une certaine défiance envers la capacité des seuls chasseurs à réguler efficacement les grands animaux sauvages. Cela reflète une transition vers une approche où la chasse sera de plus en plus reléguée au domaine des loisirs, tandis que la responsabilité critique de la gestion des populations d'animaux sauvages, sera confiée à un corps directement placé sous l'égide de l'Administration. A choisir entre aider les chasseurs à payer les dégâts, ou réduire les dégâts en renforçant le corps de louvetiers (toujours bénévoles mais un peu mieux aidés matériellement) l’Etat semble avoir tranché du côté qui lui coûtera le moins cher. Le bras armé de l’Administration se muscle, les exposés des motifs de cette proposition de loi expliquent pourquoi, dans la présentation de la députée Madame Sophie Pantel...

« Mesdames, Messieurs,

La louveterie est une institution ancienne, profondément ancrée dans l’histoire de notre pays. Créée au Moyen Âge pour lutter contre les grands prédateurs, elle a progressivement évolué pour devenir une composante essentielle de la régulation de la faune sauvage. Aujourd’hui, les lieutenants de louveterie, nommés par le préfet, interviennent bénévolement notamment pour le compte de l’État, principalement dans le cadre des battues administratives visant les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD). Leur rôle est crucial dans un contexte de recomposition des équilibres écologiques : les populations de certaines espèces animales se développent fortement, avec des conséquences parfois majeures pour l’agriculture, les forêts, la sécurité routière, ou encore la biodiversité alors même qu’en parallèle, le nombre de chasseurs diminue. Face à ces enjeux, les missions de louveterie sont appelées à croître en intensité, en technicité et en responsabilité....

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Anne-Laure Cattelot, nouvelle présidente du Conseil d’Administration de l’ONF

Anne-Laure Cattelot, ancienne députée macroniste, a été désignée le 19 juin 2025 pour succéder à Jean-Yves Caullet à la présidence du Conseil d'administration de l'ONF. Cette nomination intervient dans un contexte où les missions de l'ONF sont devenues déterminantes, face aux défis croissants posés par les changements climatiques sur les forêts publiques françaises. Née le 25 octobre 1988 à Maubeuge, Anne-Laure Cattelot a siégé à l'Assemblée nationale de 2017 à 2022 sous l'étiquette de « La République En Marche ». Durant son mandat parlementaire, elle s'est distinguée par son implication dans les questions environnementales, notamment à travers la rédaction de rapports significatifs. Missionnée à deux reprises par le Premier ministre, elle a produit des rapports clés sur « l'industrie du futur » et sur « la forêt et la filière bois » en France. Son rapport de 2020, intitulé « La forêt et la filière bois à la croisée des chemins : l'arbre des possibles », présentait 19 recommandations stratégiques pour faire face aux défis du changement climatique tout en soutenant la production de bois pour contribuer à la décarbonation de l'économie. Parmi ses propositions, elle a préconisé la création d'un fonds pour l'avenir des forêts, doté de 300 millions d'€ annuels pendant 30 ans, financé à la fois par le secteur public et privé. La vision d'Anne-Laure Cattelot pour l'ONF et la gestion des forêts françaises inclut également la nécessité de planter 70 millions d'arbres par an pendant trois décennies pour renforcer le renouvellement forestier, en complément des régénérations naturelles. Elle a également plaidé pour la création d'une Agence nationale des forêts, regroupant l'ONF et le Centre national de la propriété forestière (CNPF), afin de superviser le fonds pour l'avenir et de renforcer la coordination entre les acteurs publics et privés du secteur forestier.


Trophées : la sélection de juillet 2025

- Loir et Cher

Une tête bizarre remarquable

Remarqué au Game Fair 2025, sur l’espace exposition de l’ANCGG et de L’AFMT, ce cerf est une des têtes atypiques les plus remarquables parmi celles présentées. Au-dessus de la chevillure, les merrains, pliés vers l’arrière, trahissent une croissance contrariée, sans doute pour des raisons de santé, avec une partie sommitale en porte-manteau, particulièrement marquée sur le bois de gauche. Un trophée de rêve pour les chasseurs amoureux de l’espèce.

 

- Moselle

Vieille chevrette à bois

Des dents usées jusqu’au bord de la gencive, des pivots surmontés par des boutons en forme de mini morilles. Voilà une chevrette vraiment peu commune... ce qui lui a valu d’être honorée d’une médaille de la Fédération des chasseurs mosellans, récompensant le trophée le plus original de l’exposition 2025, laquelle s’est tenue au printemps dernier dans les anciennes salines de Dieuze.

 

- Indre

Un cerf vraiment atypique 

Exposé à l’occasion du rendez-vous des cerfs de 2024, ce trophée constitue une tête atypique assez peu commune. En effet le merrain droit se présente sous la forme d’une simple dague, courte et massive, avec une meule bien apparente et une amorce d’andouillers, évoquant l’andouiller d’œil et le surandouiller. Le bois de gauche, s’inscrit dans une architecture de dix cors à surandouiller.

 

- Aisne

Un beau brocard laonnois

Ce beau six pointes bien régulier, et présentée d’une façon originale sur une souche avec sa demi-mâchoire et l’étui de la munition qui lui fut fatale, a été tiré sur le territoire de Chambry, aux portes de Laon, par Laëtitia Berriot. Les perches mesurent 24,3 et 25,9 cm, pour une envergure de 13,5 cm. Le volume atteint 165 ml, pour un poids net de 460 grammes. Le total des points attribués pour la beauté s’élève à 11,5. La cotation définitive, effectuée par Nicolas Hansen-Catta, expert de l’AFMT, est arrêtée à 123,55 points.

 

- Meuse

Un beau trophée du nord meusien

Tiré le 13 janvier 2024 par Clément Huet, sur le territoire de Romagne sous Montfaucon, ce 14 cors régulier pèse net 5,240 kg. Un peu serrée, l’envergure est de 56,7 cm. Les merrains mesurent 85,2 et 85,6 cm, les andouillers d’œil 25 et 27 cm, les chevillures 27,6 et 30 cm. La circonférence moyenne des meules atteint 23,70 cm, et celles des merrains varient entre 14,5 cm et 18 cm. Les empaumures comptent 8 épois, dont 7 de plus de 15 cm. La cotation définitive est établie à 180,57 points.

 

- Vosges

Vieille chèvre des montagnes

Agée de 17 ans, cette vieille chèvre aux cornes très écartée, a été tirée dans le massif du Valtin par M. Pierre Criqui, le 8 février de cette année. La longueur des cornes atteint 25,2 et 25,6 cm, leur hauteur 15,3 cm, leur écartement 15,3 cm ; et la circonférence de l’étui le plus épais est de 6,4 cm. La cotation effectuée par Bertrand Pfeiffer, expert de l’AFMT, est arrêtée à 97,30 points.


Migrateurs : dialogue renoué avec la ministre de la Transition écologique

Ne boudons pas notre plaisir pour cette bataille gagnée : elle marque une avancée significative et témoigne de notre capacité à mobiliser autour d’un enjeu commun. Toutefois, restons lucides. Le Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (CNCFS), bien qu’utile, n’a qu’un rôle consultatif. Les grandes décisions, celles qui orienteront durablement les politiques européennes en la matière, se prendront à Bruxelles à la fin de l’année. C’est donc maintenant qu’il faut redoubler de vigilance, affûter nos arguments et préparer la suite : le plus important reste encore à venir.

 

Communiqué de la FNC : « Après plusieurs jours de très fortes tensions entre le ministère de la Transition écologique et la Fédération nationale des chasseurs, au sujet de la gestion des oiseaux migrateurs, un dialogue franc et conctructif a été rétabli entre Agnès Pannier-Runacher et Willy Schraen. La FNC tient à saluer le travail collaboratif étroitement mené avec l’ANCGE, LSF, et l’UNACOM pour rétablir ce dialogue. Le report du CNCFS du 26 juin, provoqué par l’absence de quorum, a permis d’ouvrir une séquence de négociation constructive. Grâce au soutien assumé de partenaires majeurs du monde rural – FNSEA, APCA, Fransylva et Propriété foncière privée –, qui ont refusé de siéger face à un projet déséquilibré, un accord a pu être trouvé sur la base des contre-propositions portées par la FNC. Il faut dire que l’on revient de loin quand on voit le projet d’arrêté diffusé le 19 juin dernier ! Les discussions soutenues ont permis le retour au bon sens et à la science, en s’appuyant sur les arguments scientifiques de la FNC et de la FACE qui avaient déjà produit leurs effets dans les discussions du NADEG. C’est donc le sens des responsabilités qui a prévalu et qui permet d’ouvrir une nouvelle ère pour la chasse dans une optique d’éthique et de durabilité. Ainsi, après réception du courrier reçu de la ministre de la transition écologique, je tiens à vous annoncer que les dates actuelles de chasse pour toutes les espèces migratrices seront respectées dans l’attente des prochaines négociations européennes qui auront lieu en fin d’année 2025...

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Salon des Migrateurs à Cayeux sur Mer

Le Salon des Migrateurs de Cayeux sur Mer, rendez-vous des passionnés de chasse aux migrateurs, promet une expérience festive et familiale les 5 et 6 juillet prochains. Cet événement, qui rassemble des milliers de chasseurs devant les stands des exposants spécialisés, offre une multitude d'activités. Coté des appelants, des concours de la meilleure chanteuse et du meilleur siffleux animeront les journées, aux côtés de démonstrations de retrievers, de broussailleurs et de chiens d'arrêt. Les visiteurs auront aussi l'occasion unique de découvrir les dernières innovations en matière d'armes et de participer au championnat mondial de lancer de blettes. Le Ball-Trap spécial Migrateurs, constitue un défi avec la chance de remporter un fusil Benelli Raffaello Black Advance Impact. Pour les passionnés de chasse, le Salon des Migrateurs est une occasion idéale de s'équiper puisque les exposants auront tout ce dont les chasseurs ont besoin. Les festivités incluent également des animations spéciales pour les enfants, visant à partager la passion pour la nature et la chasse de manière ludique et éducative. De plus, la Régionale d'Élevage des Retrievers se tient pour la première fois, offrant aux propriétaires l'opportunité de faire confirmer leurs chiens et de participer à divers concours et présentations.

Organisé dans un cadre naturel exceptionnel, le Salon des Migrateurs est non seulement un événement commercial, mais aussi un lieu de rencontre et d'échange pour les amateurs de chasse du gibier migrateur. Pour plus d'informations pratiques, vous pouvez consulter le site dédié : c’est ICI 


La semaine en bref

- Ariège : le 24 juin, le Tribunal judiciaire de Foix a rendu son verdict, plus de cinq ans après le tragique accident qui a ôté la vie à Jean-Paul Gaychet, lors d'une battue à Varilhes, le 26 octobre 2019. Trois chasseurs de la société ont été condamnés : l'auteur du tir fatal, un chasseur octogénaire, qui a écopé de deux ans de prison avec sursis pour homicide involontaire. Il a exprimé ses regrets lors du procès, affirmant avoir confondu la victime avec un sanglier, soulignant l'absence de gilet fluorescent ; le responsable de la battue qui a été condamné à six mois de prison avec sursis pour ne pas avoir assuré des consignes de sécurité adéquates ; le représentant de l'association locale de chasse condamné à une amende de 10 000 € avec sursis pour avoir organisé la battue sur une propriété sans droit de chasse légal. Le tribunal a ainsi souligné la responsabilité collective dans cet incident tragique, mettant en lumière les conséquences de négligences dans la conduite d’une battue.

 

- Aube : le 22 juin dernier, une opération de contrôle s'est déroulée dans la forêt du Pays d'Othe, impliquant la gendarmerie, l'ONF et l’OFB. Objectif : intercepter des adeptes du motocross sauvage, en infraction. Pendant que d’autres randonneurs cherchaient la fraîcheur dans le sous-bois, des amateurs de mécanique faisaient rugir leurs moteurs, enfreignant le code de la route. Deux motos ont été stoppées à Messon, leurs jeunes conducteurs n'étant en possession que d'un BSR inadapté pour ce type d’engin, circulant sans assurance sur des voies interdites. Cette initiative, une première pour le département, vise à préserver les espaces naturels et les espèces protégées, et à endiguer la circulation illégale de véhicules tout-terrain. En tout, cinq motos ont été verbalisées pour avoir enfreint les règles sur des routes forestières à Macey et à Messon. La gendarmerie souligne que ces motos non homologuées pour la route sont destinées uniquement à un usage de loisir, pas à une circulation régulière. Cela évite des dommages environnementaux, des incendies et préserve la quiétude de la nature.

 

- Aveyron : bonne nouvelle pour les exploitants agricoles du département : ils peuvent désormais obtenir gratuitement leur permis de chasser. Cette initiative, lancée par la FDC et l’ADPSA, est rendue possible grâce au financement du fonds VIVEA, dédié à la formation des actifs agricoles. Les chefs d’exploitation et leurs conjoints peuvent ainsi accéder à une formation entièrement prise en charge. Ce dispositif vise à mieux faire connaître la chasse comme un outil de gestion de la faune, de transmission des savoirs et de protection des milieux naturels. Il s’inscrit dans une volonté de renforcer la présence des chasseurs en zone rurale, alors que la régulation des espèces devient un enjeu crucial. Pour en bénéficier, il suffit de s’inscrire via le site de l’ADPSA (https://adpsa12.digiforma.site/)...

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Chevreuil : la période du rut arrive...

Le chevreuil (Capreolus capreolus) est présent dans presque toute l’Europe, à l’exception des zones les plus arides et des régions extrêmes du nord. Mesurant environ 60 à 75 cm au garrot pour un poids allant de 15 à 30 kg, le chevreuil est un animal discret mais très adaptable, vivant aussi bien en forêt qu’en lisière ou dans les zones agricoles. Il se nourrit principalement de feuillages, de jeunes pousses, de fruits, de bourgeons et d’herbes, ce qui en fait un herbivore sélectif, surnommé « brouteur ». Le chevreuil présente un dimorphisme sexuel modéré : le mâle possède des bois caducs (qu’il perd a l’automne), tandis que la femelle, la chevrette, en est dépourvue. La reproduction du chevreuil est particulièrement originale chez les mammifères. L'accouplement, ou rut, a lieu chaque année entre début juillet et la fin du mois. Cependant, la gestation effective ne commencera pas immédiatement après la fécondation. En effet, l’embryon subit une phase de diapause embryonnaire (aussi appelée implantation différée). Ce phénomène signifie que l’œuf fécondé reste en état de dormance pendant environ quatre mois, ne s’implantant dans l’utérus qu’à partir de fin décembre. Ce décalage permet les naissances au printemps suivant, en mai et juin, période plus favorable en termes de nourriture et de climat. C’est une adaptation remarquable qui permet de concilier un rut estival avec des naissances printanières. Le chevreuil donne généralement naissance à un ou deux faons, exceptionnellement trois, qu’elle élèvera seule, dans la discrétion et la vigilance...

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Surveillance de la caille des blés

Du 10 au 12 juin 2025, la Fédération des Associations de Chasseurs Européens s'est réunie en Espagne avec ses membres de France (FNC), d'Italie (FIDC), de Croatie (HLS), et d'Espagne (RFEC), afin d'explorer des stratégies pour renforcer la surveillance de la caille des blés (Coturnix coturnix). Cet événement a mis en lumière l'importance de cette espèce gibier, et les défis associés à sa surveillance, en raison de sa petite taille et de son caractère discret. Souvent difficile à détecter, même là où elle est encore abondante, la caille des blés passe à travers les méthodes de détection passive. D’où ce projet innovant, développé par la Fondation Artemisan, qui offre une solution prometteuse. Le projet « Coturnix » introduit le système de surveillance spécifique (SEC), spécialement conçu pour la caille des blés pendant sa saison de reproduction. Ce système combine des approches de surveillance passive et active, incluant la capture et le baguage des individus, permettant ainsi un taux de détection bien supérieur à celui des méthodes passives seules. En complément, les chasseurs des zones de surveillance, effectuent également un suivi des prélèvements, fournissant des informations sur la présence de cailles, ainsi que des analyses démographiques détaillées à partir des ailes collectées. Les résultats montrent un rapport sexe-âge équilibré parmi les individus chassés, indiquant une population saine et durable à travers les différentes bio-régions espagnoles. L'intérêt manifesté par les membres de la FACE pour adopter cette méthodologie dans leurs propres pays souligne un progrès significatif vers la collecte de données fiables et harmonisées à l'échelle européenne.