Le petit journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement - transport des chiens


Les Caisses à Chiens du Châtillonnais

 

 

 

 

 

21450 Saint Marc-sur-Seine

Tél. : 07 89 82 92 26   -   Courriel : remi.liady@hotmail.fr

Importance de l’analyse histopathologique des lésions mammaires canines

Chez les chiennes de chasse, bien plus exposées aux lésions externes, l’analyse histopathologique mammaire constitue un élément essentiel pour orienter la surveillance, la prise en charge chirurgicale et les éventuels traitements post-chirurgicaux. Elle permet de préciser la nature des lésions, qu’elles soient bénignes ou malignes, et d’adapter les stratégies thérapeutiques en conséquence. Lorsqu’une mammectomie est réalisée, et selon les lésions diagnostiquées, le vétérinaire peut recommander une surveillance régulière des glandes mammaires restantes afin de détecter d’éventuelles récidives ou de nouvelles tumeurs, ou une réintervention chirurgicale sous forme de mammectomie élargie, si des marges insuffisantes ont été identifiées, ou si des lésions suspectes persistent. Compte tenu du comportement imprévisible de nombreuses tumeurs mammaires, une exérèse chirurgicale est généralement recommandée, même pour les lésions d’apparence bénigne. Cependant, chez la chienne, il est documenté que certaines tumeurs bénignes peuvent évoluer vers des formes malignes. La prise en charge chirurgicale doit donc être rigoureuse et associée à une évaluation histopathologique systématique, pour garantir un traitement adapté et limiter les risques de récidive ou de progression de la maladie.

Votre chien est-il toujours en forme ?

Pour garder, tout au long de la saison de chasse, son ou ses chiens en bonne forme, cela tient principalement dans une alimentation équilibrée et bien adaptée à l’activité, ainsi qu’à l’âge. Préparer soi-même les repas est contraignant et délicat, car il faut veiller à incorporer tout ce dont l’animal a besoin, et ce n’est pas simple. La valeur énergétique et nutritive des aliments est complexe : glucides, lipides, protéines, sels minéraux sont à doser avec précision. Afin d’éviter des carences en macro-éléments (calcium, phosphore, magnésium…) et en oligo-éléments (fer, cuivre, manganèse, zinc, iode, sélénium…), il est recommandé de recourir aux complexes vitaminiques proposés par les spécialistes. L’alimentation du commerce est une solution beaucoup plus sure et confortable, mais attention, celle dite « humide » (conserves et barquettes) contient essentiellement de l’eau (entre 70 et 85%). En revanche les aliments secs et principalement les croquettes sont parfaits, mais il faut cependant éviter les produits bas de gamme. Dans les autres registres, il en existe pour chiot, pour chiens adultes, pour chiens âgés et « à haute énergie » pour les chiens qui travaillent beaucoup. Ces aliments peuvent être donnés tel quel, la mastication luttera contre le dépôt de tarte sur les dents et cela prendra peu de place dans le système digestif, ce qui évitera les torsions d’estomac en cas d’effort, ce problème étant fréquent avec les rations ménagères. Surtout, veillez bien à laisser en permanence une écuelle d’eau fraîche à portée, ces aliments secs ayant tendance à assoiffer le chien. Pour les chiens plus âgés, vous pouvez humecter les croquettes avant de les servir afin de les ramollir. Quant aux quantités à donner, elles seront fonction de l’âge et du poids. Vous pouvez vous fier aux conseils du fabricant. N’oubliez pas qu’en période de chasse le chien se dépense beaucoup plus. Il conviendra donc, soit d’augmenter les rations, soit d’opter pour des aliments plus énergétiques, mais ce changement de régime devra être amené très progressivement. N’oubliez jamais que votre chien est un athlète de haut niveau qui a besoin d’entraînement. Enfin, sachez qu’il est très utile d’effectuer, après chaque sortie, un brossage du poil avec un gant spécial au retour de chasse. Cela débarrassera votre chien des poils morts, mais surtout des parasites, des tiques principalement, non encore fixées.

Les différents types de chiens

Il existe deux variétés principales de chiens de chasse : ceux qui poursuivent le gibier : les chiens courants et ceux qui le bloquent : les chiens d’arrêt. Ces deux tendances naturelles sont issues, pour les premiers, de la chasse en meute, tels les loups qui poursuivent, jusqu’à le forcer, l’animal choisi. La seconde variété, comme les chiens primitifs d’Abyssinie, s’approchaient de leurs proies en rampant, et tentaient de les capturer quand elles étaient à leur portée. C’est donc l’Homme qui a sublimé ces tendances naturelles, et les a transformées en caractéristiques de base de nos races actuelles. Classer les chiens ne fut pas tâche aisée, ni même rationnelle. Travaillant sur des critères fondamentalement différents, Ronan de Kermadec (1925) et Joseph Oberthur (naturaliste, 1946) ont privilégié, chacun de leur côté, le comportement cynégétique et la façon de chasser du chien. Le Docteur Caïus (de son vrai nom John Keys) dans son ouvrage « De Canibis Britannicis » écrit en 1570, a mis en exergue la classification issue, dans l’ordre, des fonctions de chasse, d’utilité et d’agrément, qui cependant ne reposaient sur aucune base scientifique. Ne nous attardons pas sur le classement de Buffon, établi en 1746, en fonction de la forme des oreilles, mais arrêtons-nous à celui de Cuvier, professeur au Collège de France, qui, en 1796, se basait sur les caractéristiques ostéologiques. Raoul Baron (1906) et Paul Dechambre (professeur de zootechnie à Maison Alfort, 1896) ont catalogué les chiens par leurs profils (rectiligne, convexiligne et concaviligne), Charles Cornevin (1887) d’après leurs proportions corporelles, et Magnin (Université de Lyon) d’après les caractéristiques morphologiques de la tête et du corps…

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Faire un chien de pied... tout un art !

Si la majorité des chasseurs travaille avec un chien confirmé pour faire le pied, d’autres, plus hardis, tentent de former pour cette spécialité, un tout jeune chien. Prendre un chiot pour en faire un spécialiste du pied exige une éducation subtile. Les premiers mois seront décisifs et les résultats seront toujours à la hauteur des efforts et de la psychologie déployés. L’avantage de prendre un jeune sujet est que, s’il réussit, vous aurez avec vous, et pour longtemps, un véritable complice qui ne sera jamais avare du plaisir qu’il vous procurera et qu’il prendra lui-même à la recherche des bêtes noires. Après l’éducation du chiot, vers l’âge de six mois, la « formation professionnelle » pourra commencer. Le passage en milieu ouvert se prépare à l’avance. Dès que votre chiot sera capable de se déplacer seul sans se fatiguer, faites-lui découvrir le monde dans lequel il va évoluer et les différents milieux qui le composent. Il s’habituera à son nouvel environnement, aux odeurs et aux bruits qui souvent le perturbent. Des courtes promenades seront suffisantes pour qu’il apprenne toutes les facettes de la nature. Quand il sera à l’aise, l’entraînement pourra commencer. Oeuvrez, pour débuter, sur un secteur totalement dépourvu de sangliers, cela évitera les confusions possibles et posez, d’une façon discrète, des points de repères pour toujours parfaitement situer la piste que vous aurez tracée et sur laquelle le chien travaillera. 

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Utilisation de la cage chez les chiots : bonne ou mauvaise idée ?

En France, les propriétaires de chiots recourent de plus en plus à la cage, souvent conseillée par les éleveurs. Pourtant, il n’existe que peu d’études concernant son effet sur le bien-être de l’animal. L'utilisation de la cage pour les chiots est un sujet qui suscite des débats parmi les professionnels de la santé animale et les propriétaires d'animaux. Bien qu'elle soit de plus en plus répandue en France, notamment pour répondre à des comportements indésirables comme la destruction, l'agitation, ou les aboiements excessifs, son utilisation n'est pas sans controverse. En effet, certaines études suggèrent que près d'un chiot sur quatre présente des signes de détresse lorsqu'il est placé dans une cage, ce qui soulève des questions sur son impact sur le bien-être de l'animal. Il est donc très important de connaître les bonnes indications de la mise en cage, et ses conditions d’utilisation. La cage peut constituer une étape d'un apprentissage, avec des indications précises et ponctuelles, et uniquement sur du court terme, mais elle doit être conseillée par un vétérinaire, après examen de l’animal. Ainsi le spécialiste pourra mieux expliquer, en fonction de ce qu’il aura constaté, le mode d’utilisation et la durée. Sylvia Masson (Liège 05), diplômée de l’European College of Animal Welfare and Behavioural Medicine (ECAWBM), spécialiste en psychiatrie vétérinaire à la clinique de la Tivollière à Voreppe (Isère) abordait ce point sensible lors du congrès de l’AFVAC, à Lille, mettant en avant l'importance d'une approche personnalisée et limitée dans le temps. Selon elle, la cage doit être utilisée avec discernement et ne doit jamais être perçue comme une solution miracle pour calmer un chiot. Dans tous les cas, il est crucial de consulter un vétérinaire avant de recourir à la cage, car un mauvais usage pourrait entraîner des effets négatifs sur le comportement et la santé mentale du chien. Il est essentiel que les propriétaires connaissent les bonnes indications et conditions d'utilisation de la cage pour éviter de nuire à leur chiot.

Vols de chiens : les recommandations de la Centrale Canine

En réponse à la hausse préoccupante des vols de chiens en France, la Centrale Canine émet des recommandations pour aider les propriétaires à protéger leurs compagnons. « La situation est particulièrement inquiétante pour les chiens et chiots de race, qui sont souvent revendus illégalement ou utilisés pour la reproduction » précise-t-elle. Voilà quelques conseils et recommandations aux propriétaires de chiens, afin de protéger leur(s) compagnon(s). Quelques bons réflexes à adopter permettent de se prémunir contre ces expériences traumatisantes, tant pour le propriétaire que pour son animal :

- vérifier et faire, si nécessaire, identifier son chien par puce électronique ou tatouage auprès de I-CAD,

- mettre à jour ses coordonnées en cas de déménagement, ou de changement de numéro de portable, etc…

- en dehors de l’action de chasse, ne pas laisser son chien sans surveillance (devant un commerce, en terrasse, dans son véhicule, etc…,

- installez une caméra de surveillance au-dessus du chenil ou des box lorsqu’ils sont en extérieur,

- n’achetez pas d’animaux sur internet à un particulier (les chiens et chiots volés étant la plupart du temps revendus sur Internet),

- si vous constatez qu’un chien vous a été volé, déclarez le vol à la gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche, et portez plainte,

- avertissez les services I-CAD pour que l’information soit enregistrée dans le fichier national de l’identification,

- si possible, diffusez l’annonce de son enlèvement sur les réseaux sociaux régulièrement et le plus largement possible,

- contactez les fourrières et SPA de la région pour les avertir du vol du chien.

Pour rappel, sachez que le vol d'animaux est passible de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter la Centrale Canine à cette adresse : www.centrale-canine.fr ou par courriel à : adocom@adocom.fr

Quand la chute des feuilles contrarie la voie

Tous les ans à cette époque, des conducteurs de chiens s’inquiètent. Leurs auxiliaires ne lèvent pas ou mal, ne poursuivent pas ou mal, et perdent facilement la voie du gibier chassé, même quand elle n’est pas de hautes erres. Inutile de dire que le nez des chiens n’y est pour rien, de même que la race, et qu’un peu de patience sera nécessaire avant de retrouver les belles menées. Ce temps couvre deux périodes : celle qui dépouille les arbres et garnit le sol de ce tapis, et celle qui en transformant cette masse en digestat, dégage des effluves au milieu desquels même un « vieux maquin » arrive à dissimuler son odeur. Mais ça n’est pas tout, selon que l’atmosphère sera humide ou sèche, et tempérée ou froide… Dans le premier cas « humide », la fermentation sera plus ou moins rapide en fonction de la température. C’est sans doute ce qui est préférable puisque le processus est relativement rapide et les inconvénients disparaitront après une quinzaine de jour. En revanche, si le temps est sec, les feuilles au sol ne formeront pas un tapis serré, bloquant le système des fermentescibles, et bousculées par le vent, tourneront et se retourneront, masquant ainsi la voie du gibier. C’est aussi dans ces conditions que les chiens se perdent le plus souvent, puisque les indices qui permettent leur retour rapide auront été déplacés…

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L’otite externe chez le chien

Avec la reprise de la chasse, les risques que vos chiens développent une otite externe en septembre et octobre sont encore importants. L'otite externe est une inflammation du conduit auditif externe et constitue un problème relativement courant, mais qu’il ne faut pas négliger. Le point de départ de l'otite est une accumulation de cérumen, le phénomène naturel d'auto-nettoyage de l'oreille se faisant mal pour des causes diverses (corps étranger, parasite, allergie…). Les signes peuvent inclure des tremblements de la tête, des douleurs, une mauvaise odeur, un érythème, une érosion, une ulcération, un gonflement et/ou une inflammation des glandes cérumineuses. Le diagnostic repose sur l'examen otoscopique, la cytologie et la culture. Le traitement dépend du diagnostic spécifique et la cause déclenchante doit être traitée pour éviter une récidive. Cette inflammation peut être due à des parasites, des corps étrangers, une maladie endocrinienne, des troubles de l'épithélialisation ou autres, et nécessite un traitement. Si les glucocorticoïdes réduisent l'inflammation, le gonflement et la douleur, ce qui augmente finalement la capacité du propriétaire à traiter et à nettoyer les oreilles avec succès à la maison, la prednisone et la triamcinolone sont les plus couramment utilisées, la durée et la dose dépendant de la gravité et de la chronicité de la maladie. L'hygiène des oreilles est donc importante, en particulier les poils de la zone pré- et péri-auriculaire qui doivent être coupés, ainsi que les poils de la surface médiale des pavillons auriculaires. Si c’est possible, un premier nettoyage des oreilles sera effectué à la clinique vétérinaire sous la surveillance du propriétaire, qui verra les bons gestes à faire afin de les reproduire ensuite. En plus du nettoyage, un traitement efficace peut nécessiter un traitement antimicrobien et anti-inflammatoire topique et systémique. La durée du traitement peut varier de 7 à 10 jours à plusieurs mois, selon le diagnostic. Dans tous les cas, un traitement efficace est multiforme et doit inclure les étapes suivantes :

- identifier la cause principale de l'otite et la gérer,

- éliminer l'exsudat par irrigation du conduit auditif,

- identifier et traiter l'otite moyenne concomitante,

- sélectionner un antibiotique approprié à partir des résultats de la culture et de la concentration inhibitrice moyenne sur l'organisme, et l'utiliser à une dose efficace pendant une durée appropriée.

Chiens de pied

La chasse du sanglier a pris une telle ampleur dans le paysage cynégétique français que les « chiens de pied » se négocient parfois à des niveaux de prix jamais atteints. Ces chiens ont la tâche de démêler les voies de la nuit, travail exigeant qui ne peut être réalisé que par un véritable spécialiste. Il n’est pas rare d’assimiler le chien de pied au rapprocheur, ce qui n’est pas entièrement faux, car dans la pratique, les deux sont souvent employés. Mais, selon la définition, il existe une différence essentielle entre eux. Le chien de pied est, en principe, mené à la longe et l’on exige de lui qu’il ne se récrie pas sur la piste qu’il travaille en complémentarité avec son conducteur. Il doit donc être parfaitement créancé et savoir indiquer le sens de la voie… qui mènera plus tard, lors de l’attaque, les rapprocheurs où sont remisés les animaux. Ce travail exige de grandes qualités naturelles et une éducation hors pair. Premier intervenant de la journée, le chien de pied devra d’abord trouver une voie, ceci avec l’aide de son conducteur, puis la « travailler » pour la remonter sur une distance suffisamment longue afin d’être sûr que les sangliers ont bien fuité dans la direction, mais aussi courte que possible pour ne pas risquer de mettre les animaux en fuite au cas où ils seraient remisés à proximité. Ensuite, le binôme conducteur/chien effectuera le tour de l’enceinte afin de s’assurer que les bêtes noires n’en sont pas sorties…

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Différences et similitudes comportementales entre les races de chiens

Le chien (Canis familiaris) est la plus ancienne espèce domestiquée. Il cohabite avec les humains dans toutes les cultures et, selon certaines estimations, leur population mondiale serait aujourd'hui supérieure à un milliard d'individus. Si, dans les pays du Nord, les humains considèrent que les chiens remplissent principalement le rôle de compagnons, et dans une moindre mesure, d’animal de travail (chiens militaires, chiens des forces de l’ordre, chiens d'assistance, chiens de troupeau, chiens de chasse, etc….), le plus grand nombre est constitué d'individus sans propriétaire, vivant dans les villes et les villages d'Asie du Sud-Est, d'Afrique et d'Amérique centrale et du Sud. Ces chiens « de rue » demeurent cependant tributaires des ressources humaines, mais leur reproduction, sans restriction, les façonne dans leur apparence et leur comportement, par la sélection naturelle. C'est cette différence entre le canidé sous contrôle humain et le canidé livré à lui-même, qui intéresse les scientifiques des domaines de la recherche fondamentale et appliquée, les races pouvant être caractérisées par des comportements distincts et reproductibles. D’après les chercheurs, l'analyse comparative des races de chiens doit toujours être basée sur des questions de recherche biologiquement pertinentes, et conduire à des conclusions écologiquement valables. Les recherches récentes s’appuient sur ces trois méthodes :

- l'échantillonnage de convenance,

- l'échantillonnage basé sur l'ascendance et basé sur des hypothèses,

- l'échantillonnage fonctionnel basé sur des hypothèses.

En utilisant le système d'évaluation « SWOT » (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats), il a été mis en évidence les qualités et les défauts de chacune de ces techniques, permettant ainsi aux chercheurs d’adopter les meilleures pour approfondir leurs travaux sur les différences morphologiques (masse de 1 à 50 entre les plus légers et les plus lourds), la taille, la longueur des membres et de la queue, la forme et la position des oreilles, la longueur et la texture du pelage, et la couleur des 400 races de chiens différentes, reconnues par diverses organisations canines. 

Comment garder son chien en pleine forme

Qu’ils soient d’arrêt, broussailleurs ou courants, la chasse est un terrain à risques pour nos chiens. Raisons bien suffisantes pour ne pas les considérer comme de simples auxiliaires que l’on sort le dimanche matin, que l’on remise le dimanche soir, et que l’on ressort la semaine suivante. Compte tenu de ce qu’on leur demande, les chiens ont besoin de surveillance, et si un problème quelconque est détecté, de soins. Prophylaxie, alimentation bien adaptée et activité physique à longueur d’année sont les bases de la bonne santé de nos auxiliaires de chasse. Pendant les deux premiers mois de sa vie, un chiot est protégé par les anticorps de sa mère, après quoi il deviendra sensible aux affections et pourra donc, durant toute son existence, contracter différentes maladies contagieuses dont certaines sont mortelles (maladie de Carré, parvovirose, toux du chenil, piroplasmose, leptospirose, rage, etc…). Le seul moyen de prévention est la vaccination à partir du deuxième mois. Elle sera faite par un vétérinaire selon un protocole strict, comprenant les rappels indispensables à intervalles réguliers, sous peine de perdre l’immunisation. Un chiot acheté chez un éleveur professionnel sera obligatoirement vacciné, ce qui ne sera pas toujours le cas si l’on passe par un autre canal, et par précaution, une visite chez un vétérinaire s’impose. Par ailleurs, différents parasites intestinaux (ascaris, ankylostomes, ténias, trichures, dipylidiums…) provoquent des troubles digestifs qui déclenchent des diarrhées, des ballonnements, des vomissements ou des douleurs abdominales, avec pour conséquences l’amaigrissement du chiot, un poil terne, des problèmes de peau et des retards de croissance. Il est donc impératif de les vermifuger tous les mois jusqu’à l’âge de six mois, puis deux fois par an et cela durant toute leur vie. Attention, ces parasites sont transmissibles à l’homme et plus particulièrement aux enfants en bas âge, raison supplémentaire pour bien désinfecter son chien. Tous ces produits spécifiques sont en vente en pharmacie et chez les vétérinaires. Leurs différences viennent du principe actif à spectre large qui varie selon la marque et la forme (sucre, pâte, comprimés, suspension orale). Ils sont tous d’une efficacité démontrée…

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Avez-vous un chien surdoué ?

Certains chiens ont une capacité d’apprentissage plus développée que d’autres, et cette aptitude n’est pas passée inaperçue. Des scientifiques ont donc cherché à découvrir d’où viennent ces compétences, en particulier celles des performances exceptionnelles. Si l’origine génétique est l’assise des capacités d’un sujet, l’environnement et l’entraînement jouent un rôle plus important qu’on ne le pensait. Chez les chiens, les traits cognitifs individuels, et stables dans le temps, se dessinent entre deux et six mois, période délicate de l’imprégnation. Mais, si la plupart des chiots arrivent à un niveau quasiment identique au terme de cette période, l’éducation fera ensuite, et très rapidement, la différence. D’où l’indispensable travail de découverte des fonctions ou actions que le chiot, devenu chien, aura à faire au cours de sa vie. Laisser un jeune chien au chenil et confier son éducation aux seuls autres chiens de la meute est une perte de temps, et créé un retard irrécupérable chez le sujet qui perd ainsi une bonne partie de son capital intellectuel. Pour ne pas perdre ce précieux capital, voici quelques points clés à considérer :

- une socialisation précoce : exposez le jeune chien à diverses situations, personnes et environnement pour l'aider à développer des compétences solides,

- apprentissage des bases : commencez à enseigner la discipline de base (assis, couché, pas bouger…) et utilisez des méthodes de renforcement positif pour encourager le bon comportement,

- stimulation mentale : les chiens surdoués ont souvent besoin de stimulation mentale supplémentaire. Utilisez des jeux interactifs, des jouets de puzzle, et proposez des défis intellectuels pour les garder engagés,

- consistance et patience : soyez cohérent dans vos attentes et dans les méthodes que vous utilisez pour enseigner. La patience est essentielle, car même les chiens surdoués peuvent avoir besoin de temps pour assimiler et répondre aux enseignements,

- formation continue : quel que soit le niveau atteint, continuez à stimuler mentalement votre chien tout au long de sa vie. Les chiens surdoués ont souvent soif d'apprentissage et peuvent bénéficier de nouvelles tâches et de nouveaux défis.

En résumé, bien que les chiens surdoués puissent apprendre rapidement, il est crucial de leur offrir une éducation bien structurée dès leur jeune âge, pour les aider à développer leur potentiel au maximum.

A surveiller : l’arthrose chez les chiens

Cette maladie dégénérative des articulations touche une proportion non négligeable de chiens de chasse, lorsqu’ils commencent à vieillir ou qu’ils ont fait l’objet d’un traumatisme articulaire. Pour soulager ou retarder l’évolution de l’arthrose, trois principes médicamenteux sont utilisés : la chondroïtine, la glucosamine et différents éléments contenus dans les moules vertes de Nouvelle Zélande. Les laboratoires Vetoquinol, spécialistes français de la recherche et du développement de produits vétérinaires, distribuent sur le marché un complément alimentaire, le « Flexadin Advanced », dont les essais cliniques « ont montré une action favorable du sulfate de chondroïtine et de la glucosamine sur le cartilage. De plus, les études pharmacologiques tendent à montrer une bonne absorption de ces molécules, et un tropisme pour le cartilage articulaire ». Pourtant, malgré ces conclusions plutôt favorables au départ, de plus en plus de scientifiques remettent en cause l’efficacité de ces produits. Aujourd’hui, aucune certitude n’existe quant à l’efficacité ou à l’inefficacité de ces molécules, mais la recherche ne s’est pas arrêtée là. Dans le « Flexadin Advanced », les chercheurs ont ajouté une nouvelle molécule, le collagène de type II. Cet élément, contenu dans le cartilage du poulet notamment, est connu par la médecine chinoise depuis la nuit des temps. Il intéresse donc la communauté scientifique. Bien que l’on n’ait pas encore de résultats catégoriques, le produit peut éventuellement paraître relativement couteux (environ 1 € la bouchée, pour un traitement qui pourra s’étendre sur trois mois), mais si ça peut retarder l’évolution de l’arthrose et calmer les souffrances, les chiens apprécieront...

En battues estivales : n'exigez pas trop de vos chiens

A la période la plus chaude de l’année, les chiens courants sont soumis à rude épreuve. Lors des battues, souvent indispensables pour préserver les récoltes et les bonnes relations avec les agriculteurs, trois risques majeurs menacent les chiens : la déshydratation, les brûlures des coussinets et le coup de chaleur.

- La déshydratation : le meilleur moyen de la prévenir est de disposer d’un récipient par chien, d’eau propre et fraiche à volonté. Pour les rafraichir rapidement, une astuce consiste à préparer des glaçons de bouillon de poulet, faible en sodium, ou des glaçons au yaourt. Et pour leur redonner de l’énergie entre deux battues, évitez les croquettes sèches et optez pour des aliments en boîte qui contribuent à procurer une part de l’humidité nécessaire à leur organisme.

- Les brûlures des coussinets : sous le soleil, certains endroits du sol peuvent être très chauds. Evitez de découpler en pleine journée, d’autant que la voie sera meilleure en soleil déclinant. Les signes de brûlures aux coussinets se reconnaissent aux boiteries, à l’effort soutenu pour avancer, au léchage et mordillement des pattes et l’apparition de cloques ou de rougeurs. Si le coussinet est déchiré, il faut rapidement mettre le chien dans un endroit frais et rincer avec de l’eau fraîche avant d’appliquer une crème antibactérienne douce.

- Le coup de chaleur : c’est un risque sérieux pour la santé du chien, pouvant même être fatal. La première des précautions incombe bien évidemment au maître, qui doit éviter de faire travailler son ou ses chiens si les conditions sont défavorables. Un chien qui chasse, surtout en meute, ira au bout de ses forces. La montée en température au cours de la poursuite nécessitera, comme pour les risques de déshydratation, de l’eau fraiche et propre, de l’ombre et un endroit ventilé.