A la suite de cette première hiérarchisation, la silhouette et les proportions générales du corps du chien ont permis de les répartir dans les  catégories suivantes :

- les longilignes (type lévrier),

- les brévilignes (type bouledogue),

- les médiolignes (épagneuls et braques),

- les hypermétriques (type dogue allemand),

- les ellipso-métriques (type nain),

- les bassets, qui sont souvent des longilignes aux pattes non proportionnées au reste du corps.

 

 

 

 

 

 

 

Après cette gradation de formes et de volumes, c’est sous l’influence des études de Pierre Mégnin, vétérinaire, membre de l’Académie de Médecine, qui remit à jour le classement de Cuvier et en détermina quatre types fondamentaux :

- les lupoïdes : genre chien de berger à la tête pyramidale, dont la lèvre supérieure ne déborde pas la base de la gencive inférieure. Ils ont les oreilles droites et sont en général des médiolignes,

- les braccoïdes : type de braque à la tête prismatique (museau aussi large à l’extrémité qu’à la base), aux oreilles tombantes et lèvres longues débordant le niveau de l’inférieure,

- les molossoïdes : de type dogue, ils ont une tête arrondie et massive et un « stop » très marqué,

- les graioïdes : type lévrier au profil de tête rectiligne à crane étroit, au museau long et au « stop » inexistant.