Les anti-chasse à courre, sans doute en manque d’idées et d'arguments, prennent décidemment leurs désirs pour des réalités. Lors de la chasse menée par le Rallye Combreux, le samedi 25 novembre, on peut voir sur des images relayées par les réseaux sociaux : « Ils l'auraient saigné ici ! ». Ce conditionnel, au demeurant fort mal employé, a fait réagir la Société de Vénerie qui, dans son communiqué, démonte ces accusations mensongères et diffamatoires. « Difficile de démêler le vrai du faux dans la vidéo de propagande publiée en milieu de semaine par le collectif AVA, qui prétend faire interdire la chasse à courre », écrit Antoine Gallon, qui ajoute : « y sont relatés des événements qui se sont produits en forêt d’Orléans le samedi 25 novembre en s’appuyant essentiellement sur des images d’archives où apparaissent des veneurs (maître d’équipage et piqueux) qui ne sont plus en fonction depuis bien longtemps au sein de l’équipage incriminé, et qui ne pouvaient donc pas, en tout état de cause, être présents sur les lieux ce samedi. Soucieuse de rétablir la vérité des faits, la Société de Vènerie a donc diligenté une enquête interne de laquelle il ressort les faits suivants :
1) Le Rallye Combreux chassait à courre le samedi 25 novembre en forêt d'Orléans, sur des territoires où il dispose de toutes les autorisations requises.
2) L’animal chassé est entré dans un jardin situé dans Ingrannes, commune située au cœur du massif forestier d’Orléans où de nombreuses habitations jouxtent la forêt.
3) Les veneurs ont mis fin à la chasse et ont gracié le cerf qu’ils chassaient.
4) Celui-ci est reparti libre en forêt dans la soirée.
La Société de Vènerie s’élève en faux contre les allégations proférées à l’encontre du Rallye Combreux par une propagande mensongère à propos de cette chasse. En effet, l’arrêté ministériel du 25 février 2019, « relatif à l’exercice de la vénerie et visant à limiter les incidents en fin de chasse à proximité des lieux habités » stipule que les équipages de vènerie ont l’OBLIGATION légale de gracier un animal pénétrant à proximité des habitations. Depuis plus de quatre ans, cet arrêté a été scrupuleusement respecté par tous les équipages de France. Il est parfaitement malhonnête de laisser entendre que l’équipage aurait servi ce cerf : c’est simplement contraire à la loi. Le maire d’Ingrannes, interrogé le jeudi 30 novembre par un journaliste de France 3 Centre Val de Loire sur la nécessité de prendre un arrêté d’interdiction de la chasse sur le territoire de sa commune, faisait connaître son embarras. Et pour cause ! La loi encadre déjà très précisément l’exercice de la chasse, dans le souci du respect du droit des citoyens. Point n’est besoin d’y ajouter de nouvelles dispositions. Au 21ème siècle, comme tout au long de sa longue histoire, la vénerie s’attache à s’intégrer dans son environnement, en respectant les sensibilités diverses de ses contemporains ».
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