En 2007, l'Union africaine engageait la lutte contre l'aridification du Sahel, en décidant de construire une « muraille verte » de 8 000 kilomètres de long, allant de Dakar à Djibouti. Ce « mur vert » s'est lentement transformé, mais pas au rythme espéré, en un concept socio-économique plus flexible, pour en faire une mosaïque de terres forestières, entrecoupées de terres agricoles et de prairies profitant aux communautés locales, réparties sur 780 millions d'hectares. A ce jour, alors que la fin des travaux était annoncée pour 2030, seulement 15% sont réalisés. Officiellement connu sous le nom d’« Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel » (GGWSSI), plus de 20 pays africains se sont associés à plusieurs agences internationales, instituts de recherche et organisations de la société civile. Malgré les obstacles (insécurité, manque d’eau, problèmes de coordination, surveillance…) et au fur et à mesure de l’avancée des travaux, les parcelles de terre changent de couleurs, passant d’un jaune-brun aride à une grande variété de verts. L'obtention des financements demeure le défi majeur. Cependant, l’espoir demeure…
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mais confirmés sur la « Grande Muraille Verte d'Afrique »