- Aisne : au cours d’une balade, quatre adolescents ont été attaqués par un chevreuil « ivre », qui en a légèrement blessés deux d'entre eux, à Barzy-en-Thiérache. Probablement surpris, les jeunes n’ont pas réussi à éviter l’animal. Selon les gendarmes, qui se sont rendus sur place, « c’est un accident qui arrive rarement », mais qui a néanmoins nécessité, par précaution, le transfert des blessés par les pompiers, vers l’hôpital de Saint-Quentin.
- Bouches du Rhône : même les calanques ne sont plus sûres à Marseille, envahies par des sangliers qui s’y plaisent. Comme dans trop d’endroits, une protection imbécile des écolos a empêché les chasseurs d’agir, et maintenant que le ver est dans le fruit, les mêmes critiquent les porteurs de fusils de ne pas faire le job. Résultat : contraintes, peur et risques sont au menu des habitants, que des « experts » en sangliers tentent de rassurer en affirmant qu’il ne s’agit pas de « surpopulation » mais de « surfréquentation ». Selon les autorités locales, le problème réside notamment dans le fait que des riverains les nourrissent, malgré l’interdiction, et quelquefois même, les sangliers se servent eux-mêmes…
- Gironde : des courlis cendrés, espèce en déclin, ont été aperçu sur des zones incendiées en 2022. Reconnaissables à leur long bec fin courbé, ces petits échassiers au plumage marron grisâtre, n’avaient pas été observés sur le secteur depuis des décennies a indiqué le Parc naturel régional des Landes de Gascogne qui précise : « Il semble que cette espèce profite de la reprise de la végétation sur les parcelles incendiées pour revenir nicher ». Les ornithologues du premier Atlas des oiseaux nicheurs d’Aquitaine (1974-1984) rapportaient déjà que : « les grands incendies de 1949 avaient permis aux courlis de retrouver des terres d’élection ». L’espèce, typique des Landes humides, vit un fort déclin généralisé en France, avec une population nicheuse des Landes et de Gironde estimée à moins de 20 couples.
- Haute-Vienne : pour contrer les associations écolos qui fêteront le 15 mai prochain, la « Journée Mondiale des blaireaux », la FDC a décidé d’organiser une contre-manifestation en soutien à la vénerie sous terre, qui voit les arrêtés départementaux autorisant la chasse en période complémentaire (à partir du 15 mai) cassés les uns après les autres. « Le 15 mai 2024, nos veneurs haut-viennois n’auront pas l’autorisation de déterrer. La plupart des Fédérations, dont la nôtre, contribuent actuellement à élaborer des dossiers scientifiques pour aider les DDT et les Préfets à prendre des arrêtés d’ouverture complémentaire plus tardifs en saison. En Haute-Vienne, nous viserons donc peut-être une ouverture au 15 juin après avis motivé des prochaines CDCFS… » écrit la FDC qui invite ses adhérents et autres sympathisants à apporter leur soutien à la vènerie sous terre, via une grande manifestation populaire qui se déroulera à Limoges, le 15 mai, « pour marquer les esprits et rassurer les consciences… ».
- Ille et Vilaine : les chasseurs œuvrent pour réintroduire le faisan sur un secteur où sa présence était devenue anecdotique. Un comptage a été organisé dernièrement par le GIC du Vendelais, qui s’inscrit dans un large programme de repeuplement de l’espèce, sur un territoire qui couvre neuf communes. L’opération a permis de lâcher près de 7 000 faisans sauvages, de souche « F1 », qui, en principe, se perchent la nuit pour échapper aux prédateurs. Au terme de trois ans de fermeture de la chasse au faisan, puis deux ans de réintroduction, les résultats semblent à la hauteur des efforts déployés. 740 faisans ont été comptabilisés, malgré le froid et le vent, un bon résultat qui ne prend pas encore en compte les poules… qui seront recensées après les moissons, avec un comptage des faisandeaux. La FDC subventionne cette opération à hauteur de 60%, à charge pour les chasseurs d’installer toutes les infrastructures d’accueil : agrainoirs, abreuvoirs, abris, cultures à gibier. Et pour augmenter la portée et l’efficacité de ces actions, le président du GIC, Cédric Brissier ajoute : « Nous lançons aussi un appel aux associations de chasse des communes environnantes, pour qu’elles rejoignent ce programme… ».
- Jura : complètement « shooté » aux vapeurs digestives de bourgeons, un chevreuil a semé le désordre le 1er mai, sur le terrain d’un particulier, en plein cœur de la commune de Conliège. Alertée, la gendarmerie a fait appel aux pompiers spécialisés dans la prise en charge des animaux, qui sont intervenus avec les précautions d'usage pour le « mettre en boite », et le confier au lieutenant de louveterie du secteur. Après un certain temps passé dans sa « « cellule de dégrisement », le chevreuil a retrouvé la liberté dans la forêt de la vallée de la Vallières.
- Lot et Garonne : le mardi 30 avril, vers 23 h 30, un automobiliste a été blessé au visage par un projectile qui l’a transpercé de part et d’autre de la bouche, qu'il avait heureusement ouverte. Arrivé chez lui, le blessé a contacté le Smur, lequel l’a pris en charge et prévenu la police. Les premières constatations ont démontré qu’un de ses voisins, âgé de 66 ans, a tiré à deux reprises sur un renard qu’il voulait éliminer. L’arme et les munitions ont été saisies, et une procédure est en cours.
- Meuse : fin avril, 29 parcs naturels français ont envoyé des techniciens, des élus ou des chargés de mission, participer à deux séminaires organisés par la fédération des parcs naturels régionaux de France, à Madine, pour un échange de bonnes pratiques afin de protéger au mieux les espaces naturels. « Toute l’année les techniciens, les élus, les chargés de mission qui travaillent pour les 58 parcs naturels régionaux français ont le nez dans le guidon. Nous avons besoin de partager des informations, de savoir ce qui a été mis en place dans les autres parcs, de comprendre ce qui a fonctionné, ou… ce qui n’a pas fonctionné. C’est pour ces raisons que la fédération des parcs naturels régionaux de France organise cette rencontre annuelle... » a déclaré Laurent Godé, responsable du service patrimoines naturels au parc naturel régional de Lorraine (PNRL). A l’ordre de ces deux journées studieuses : la forêt et la biodiversité, deux thèmes moteurs des équipes des parcs naturels français.
- Oise : quasiment un an après sa mise en service, l’écopont qui enjambe l’A1, laisse les chasseurs un peu déçus. L’ouvrage, qui surplombe l’autoroute à hauteur d’Ermenonville, encore trop nu de végétation, n’est pas encore devenu le point de passage espéré pour les grands animaux entre la forêt d’Ermenonville et celle de Chantilly. Mais qu’ils se rassurent. Le grand gibier n’obéit pas aux mêmes règles que l’humain, et ces couloirs de circulation ne sont régulièrement empruntés qu’après le passage des « éclaireurs », principalement les mâles dominants aux moments des grands déplacements en période de rut. Il faut donc plusieurs années et plusieurs générations pour que, très progressivement, ces couloirs entrent dans le paysage habituel des animaux. Patience, et n’en doutez pas, l’écopont aura bien son utilité...
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