Les faits divers de la semaine

- Aisne : au cours d’une balade, quatre adolescents ont été attaqués par un chevreuil « ivre », qui en a légèrement blessés deux d'entre eux, à Barzy-en-Thiérache. Probablement surpris, les jeunes n’ont pas réussi à éviter l’animal. Selon les gendarmes, qui se sont rendus sur place, « c’est un accident qui arrive rarement », mais qui a néanmoins nécessité, par précaution, le transfert des blessés par les pompiers, vers l’hôpital de Saint-Quentin.

 

- Bouches du Rhône : même les calanques ne sont plus sûres à Marseille, envahies par des sangliers qui s’y plaisent. Comme dans trop d’endroits, une protection imbécile des écolos a empêché les chasseurs d’agir, et maintenant que le ver est dans le fruit, les mêmes critiquent les porteurs de fusils de ne pas faire le job. Résultat : contraintes, peur et risques sont au menu des habitants, que des « experts » en sangliers tentent de rassurer en affirmant qu’il ne s’agit pas de « surpopulation » mais de « surfréquentation ». Selon les autorités locales, le problème réside notamment dans le fait que des riverains les nourrissent, malgré l’interdiction, et quelquefois même, les sangliers se servent eux-mêmes…

 

- Gironde : des courlis cendrés, espèce en déclin, ont été aperçu sur des zones incendiées en 2022. Reconnaissables à leur long bec fin courbé, ces petits échassiers au plumage marron grisâtre, n’avaient pas été observés sur le secteur depuis des décennies a indiqué le Parc naturel régional des Landes de Gascogne qui précise : « Il semble que cette espèce profite de la reprise de la végétation sur les parcelles incendiées pour revenir nicher ». Les ornithologues du premier Atlas des oiseaux nicheurs d’Aquitaine (1974-1984) rapportaient déjà que : « les grands incendies de 1949 avaient permis aux courlis de retrouver des terres d’élection ». L’espèce, typique des Landes humides, vit un fort déclin généralisé en France, avec une population nicheuse des Landes et de Gironde estimée à moins de 20 couples.

 

- Haute-Vienne : pour contrer les associations écolos qui fêteront le 15 mai prochain, la « Journée Mondiale des blaireaux », la FDC a décidé d’organiser une contre-manifestation en soutien à la vénerie sous terre, qui voit les arrêtés départementaux autorisant la chasse en période complémentaire (à partir du 15 mai) cassés les uns après les autres. « Le 15 mai 2024, nos veneurs haut-viennois n’auront pas l’autorisation de déterrer. La plupart des Fédérations, dont la nôtre, contribuent actuellement à élaborer des dossiers scientifiques pour aider les DDT et les Préfets à prendre des arrêtés d’ouverture complémentaire plus tardifs en saison. En Haute-Vienne, nous viserons donc peut-être une ouverture au 15 juin après avis motivé des prochaines CDCFS… » écrit la FDC qui invite ses adhérents et autres sympathisants à apporter leur soutien à la vènerie sous terre, via une grande manifestation populaire qui se déroulera à Limoges, le 15 mai, « pour marquer les esprits et rassurer les consciences… ».

 

- Ille et Vilaine : les chasseurs œuvrent pour réintroduire le faisan sur un secteur où sa présence était devenue anecdotique. Un comptage a été organisé dernièrement par le GIC du Vendelais, qui s’inscrit dans un large programme de repeuplement de l’espèce, sur un territoire qui couvre neuf communes. L’opération a permis de lâcher près de 7 000 faisans sauvages, de souche « F1 », qui, en principe, se perchent la nuit pour échapper aux prédateurs. Au terme de trois ans de fermeture de la chasse au faisan, puis deux ans de réintroduction, les résultats semblent à la hauteur des efforts déployés. 740 faisans ont été comptabilisés, malgré le froid et le vent, un bon résultat qui ne prend pas encore en compte les poules… qui seront recensées après les moissons, avec un comptage des faisandeaux. La FDC subventionne cette opération à hauteur de 60%, à charge pour les chasseurs d’installer toutes les infrastructures d’accueil : agrainoirs, abreuvoirs, abris, cultures à gibier. Et pour augmenter la portée et l’efficacité de ces actions, le président du GIC, Cédric Brissier ajoute : « Nous lançons aussi un appel aux associations de chasse des communes environnantes, pour qu’elles rejoignent ce programme… ».

 

- Jura : complètement « shooté » aux vapeurs digestives de bourgeons, un chevreuil a semé le désordre le 1er mai, sur le terrain d’un particulier, en plein cœur de la commune de Conliège. Alertée, la gendarmerie a fait appel aux pompiers spécialisés dans la prise en charge des animaux, qui sont intervenus avec les précautions d'usage pour le « mettre en boite », et le confier au lieutenant de louveterie du secteur. Après un certain temps passé dans sa « « cellule de dégrisement », le chevreuil a retrouvé la liberté dans la forêt de la vallée de la Vallières.

 

- Lot et Garonne : le mardi 30 avril, vers 23 h 30, un automobiliste a été blessé au visage par un projectile qui l’a transpercé de part et d’autre de la bouche, qu'il avait heureusement ouverte. Arrivé chez lui, le blessé a contacté le Smur, lequel l’a pris en charge et prévenu la police. Les premières constatations ont démontré qu’un de ses voisins, âgé de 66 ans, a tiré à deux reprises sur un renard qu’il voulait éliminer. L’arme et les munitions ont été saisies, et une procédure est en cours.

 

- Meuse : fin avril, 29 parcs naturels français ont envoyé des techniciens, des élus ou des chargés de mission, participer à deux séminaires organisés par la fédération des parcs naturels régionaux de France, à Madine, pour un échange de bonnes pratiques afin de protéger au mieux les espaces naturels. « Toute l’année les techniciens, les élus, les chargés de mission qui travaillent pour les 58 parcs naturels régionaux français ont le nez dans le guidon. Nous avons besoin de partager des informations, de savoir ce qui a été mis en place dans les autres parcs, de comprendre ce qui a fonctionné, ou… ce qui n’a pas fonctionné. C’est pour ces raisons que la fédération des parcs naturels régionaux de France organise cette rencontre annuelle... » a déclaré Laurent Godé, responsable du service patrimoines naturels au parc naturel régional de Lorraine (PNRL). A l’ordre de ces deux journées studieuses : la forêt et la biodiversité, deux thèmes moteurs des équipes des parcs naturels français.

 

- Oise : quasiment un an après sa mise en service, l’écopont qui enjambe l’A1, laisse les chasseurs un peu déçus. L’ouvrage, qui surplombe l’autoroute à hauteur d’Ermenonville, encore trop nu de végétation, n’est pas encore devenu le point de passage espéré pour les grands animaux entre la forêt d’Ermenonville et celle de Chantilly. Mais qu’ils se rassurent. Le grand gibier n’obéit pas aux mêmes règles que l’humain, et ces couloirs de circulation ne sont régulièrement empruntés qu’après le passage des « éclaireurs », principalement les mâles dominants aux moments des grands déplacements en période de rut. Il faut donc plusieurs années et plusieurs générations pour que, très progressivement, ces couloirs entrent dans le paysage habituel des animaux. Patience, et n’en doutez pas, l’écopont aura bien son utilité...

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Les faits divers de la semaine

- Hautes-Alpes : le 23 novembre 2023, le maire de Châteauroux-les-Alpes et son fils, avaient été placés sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une enquête pour braconnage portant sur plusieurs années. Ils avaient été dénoncés par des lettres anonymes et des rumeurs qui avaient déclenché, dès 2020, une surveillance de l'OFB. L’enquête avait permis d'observer début septembre 2023, neuf jours avant l'ouverture officielle de la chasse, le fils du maire « sortir une arme de son sac à dos avant de tirer… » selon le témoignage d'un inspecteur de l'environnement à l'audience qui s’est tenue jeudi dernier. Le tribunal correctionnel de Gap a mis son jugement en délibéré au 6 juin.

- Bouches du Rhône : dans l’après-midi du mardi 2 avril, le patron de l’armurerie « JLou » située avenue Roger Salengro à Aubagne, a vu un jeune homme pénétrer dans son établissement. « Il a fait mine de vouloir acheter un aérosol de défense. Mais quand je lui ai demandé sa pièce d’identité, il a sorti un pistolet automatique » raconte l’armurier qui s’est alors entendu intimer : « Bouge pas, ou je te flingue ». S’en est suivi un corps à corps, mais un complice qui était resté à l’extérieur a surgi dans le magasin et a asséné plusieurs coups de crosse au propriétaire des lieux, ainsi que des coups avec un tube en alu. Dix-sept points de suture plus tard, l’armurier a repris ses activités le lendemain matin… « avec des ecchymoses et encore un peu choqué… » a-t-il a reconnu.

 

- Hérault : dans un communiqué, un élu montpellierain du Parti animaliste, a réagi à la demande du préfet d'intensifier la chasse aux lapins de garenne et tire à boulets rouges sur le maire de Baillargues pour sa campagne publicitaire dénonçant les méfaits des lagomorphes. Le sujet est récurrent, et la mesure prise par la préfecture en début d’année autorise le piégeage toute l’année et la « destruction par tir » pendant une grande partie de l’année des lapins de garenne. Mais l’élu du parti animaliste, Eddine Ariztegui, vise surtout Jean-Luc Meissonnier, maire de Baillargues, qui a fait réaliser et apposer des affiches pour montrer l’ampleur des problèmes causés par les lapins et déclare : « Le Parti animaliste ne pense pas que cela fasse rire les Baillarguois que leurs impôts locaux soient utilisés pour les blagues du maire. Le Parti animaliste propose également une recette aux Baillarguois et Baillarguoises pour réguler leur édile : monter une liste concurrente aux prochaines élections municipales, ce qui n’était pas le cas lors des précédentes ». Avec ou sans fondement, le cou du lapin est toujours derrière la tête !

 

- Lot et Garonne : la FDC demande le retour des chevrotines ! Comment peut-on souhaiter le retour de ces plombs qui ne tuent pas, car c’est bien pour ça que les responsables cynégétiques, dans les années 1980, avaient demandé l’interdiction de cette munition non létale. Elles ont laissé sur le terrain des milliers et des milliers d’animaux blessés, qui crevaient de leurs blessures après des jours d’agonie, dans les souffrances que l’on peut imaginer. Croire que l’efficacité des chasseurs sera plus grande avec ces cancers de plomb est encore une erreur magistrale, qui renvoie l’éthique aux oubliettes à l’heure où l’on ne parle plus que de « bien-être animal ». Mais où sont donc les associations dont l’un des buts était de promouvoir une chasse propre, qui tue sans souffrance inutile, telle l’ANCGG, étrangement silencieuse depuis bien trop longtemps ?

 

- Oise : pas de « Fête des Cochons » à Crépy en Valois, et pas de « Fête de la Chasse et de la Ruralité » à Compiègne cette année. Les forces de l’ordre étant mobilisées pour les Jeux olympiques et paralympiques, ces deux manifestations (et peut-être d’autres à venir) ont été annulées, et reportées à l’année suivante. Ni grognement, ni couinement n’amuseront les visiteurs dans le parc Sainte-Agathe de Crépy-en-Valois. « C’est une décision que nous avons prise en concertation avec la mairie » a précisé Michel Fessart, le président de l’association « Les Cochons de Crépy », qui organise cette fête chaque année depuis 1996. Espérons donc que les bruits qui viendront de la capitale seront aussi sympathiques et empreints de cette bonne humeur que l’on retrouvera à Crépy en août 2025.

 

- Seine et Marne : une battue s’est déroulée jeudi dernier au matin, dans le parc public de 150 hectares situé en bord de Marne, complètement bouclé par la police municipale. Un arrêté préfectoral autorisait la destruction des oies bernaches, considérées « espèce invasive » et vecteurs de risques sanitaires, en trop grand nombre dans ces lieux. Bien évidemment, des écolos ont dénoncé la mesure prise n’hésitant pas à déclarer, comme s’ils l’avaient vécue, la guerre de 1914. L’intervention, encadrée par le lieutenant de louveterie du secteur, assisté de trois chasseurs a permis l’élimination d’une cinquantaine de bernaches. Pour la mairie de Meaux : « L’abattage de ces oiseaux était une nécessité absolue… La ville est confrontée à une recrudescence alarmante de la population de ces oies bernaches et leurs déjections modifient la composition des sols et uniformisent les plantes qui y poussent ensuite. Les excréments, de plus, peuvent engendrer des problèmes sanitaires en favorisant le pullulement de bactéries dans l’eau de la Marne, précisément là où les vacanciers se baignent chaque été à la plage de Meaux… ».

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Les faits divers de la semaine

- Aisne : plus de quatre ans après la mort d’Elisa Pilarski, survenue dans de tragiques circonstances en forêt de Retz, le 16 novembre 2019, le juge d’instruction a informé aux parties qu’il avait, en date du 7 février 2024, notifié un « avis de fin d’information » dans cette affaire. Les investigations menées sur le décès par morsures de chien sont donc terminées et les parties ont désormais deux mois formuler leurs observations. Le Parquet livrera ensuite ses réquisitions et décidera de poursuivre, ou non, Christophe Ellul pour homicide involontaire par propriétaire de chien.

 

- Cantal : en « exigeant » la suppression du fromage Cantal, notre BB nationale vient d’orienter les projecteurs sur cette fabrication régionale, oh, combien gustative ! D’après la star, cette fabrication : « entraine de véritables souffrances animales, une barbarie infligée aux animaux ». Elle précise, cette chère Brigitte Bardot que : « la traite des vaches se fait dans un isolement terrible, loin de toute civilisation… (sic) » et elle suggère aux éleveurs de remplacer le Cantal par une pâte végétale à base de fourrage… ». Saint-Foin, ayez une pensée pour elle…

 

- Vosges : la préfecture des Vosges a annoncé que la consultation publique sur le projet de réintroduction du grand tétras, était ouverte depuis le 4 mars et sera clôturée le 24 mars prochain. Entre ceux qui sont pour car : « c’est l’opération de la dernière chance », et ceux qui sont contre cette réintroduction « vouée à l’échec, car c’est gaspiller de l'argent public… » précisons que le coût global de cette opération, pour l'année 2024, s'élève à 100 000 €. On est loin des 6 à 7 millions d’€ consacrés annuellement aux loups, pour faire pleurer dans les chaumières des éleveurs. Là, avec le grand tétras, s’il y a des larmes, elles seront de joie !    

Pour donner votre avis sur ce projet, c'est ICI

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Les faits divers de la semaine

- Pyrénées-Atlantiques : le dimanche 14 janvier, à Sainte-Colome, un chasseur qui participait à une battue a tiré sur un sanglier, mais il a manqué sa cible et la balle est venue se ficher dans le mur du salon d’une maison proche de-là. Pas de blessé, mais une belle frayeur rétrospective. La gendarmerie a confirmé qu’une plainte avait été déposée lundi dernier par le locataire de la maison. Le tireur a été identifié et une procédure judiciaire est en cours.

- Côte d’Or : à Saint-Marie-sur-Ouche, le dimanche 14 janvier, un cerf blessé a tenté de franchir le canal de Bourgogne, pris par la glace. Dans l’impossibilité de rejoindre l’autre rive, les pompiers ont dû intervenir avec un véhicule d'opérations diverses, une embarcation, un chef de groupe et une équipe spécialisée de plongeurs, en provenance des centres du Val d'Ouche, de Dijon Nord et du Transvaal (Dijon centre), soit en tout 7 personnes. Mais l’animal, trop gravement touché a finalement été euthanasié par un chasseur.

- Meurthe et Moselle : à Gondreville, localité située entre Toul et Nancy, un chasseur âgé de 72 ans est décédé en fin de matinée le dimanche 14 janvier, victime du tir d’un autre chasseur du groupe. Rapidement sur les lieux les pompiers et le SMUR ont procédé aux premiers soins d’urgence, mais l’homme n’a pas survécu, trop grièvement blessé. Selon les premiers éléments communiqués par la FDC 54, la victime a été touchée dans des circonstances que la gendarmerie, saisie de l’enquête, devra déterminer, et le tireur présumé a été mis en examen. Le précédent accident mortel sur ce département remonte à 2003.

- Charente-Maritime : « si c’est une plaisanterie, elle est stupide » a déclaré un chasseur du groupe auquel des restes d’éviscération et de dépeçage ont été soustraits à Ecoyeux, probablement dans le cadre d’une action anti-chasse. Certes, il y a déjà eu des antécédents du genre, mais c’est la première que ces « trophées » ont été dispersés à proximité de la cabane de chasse. Personne ne semble avoir été visé en particulier, et aucune revendication n'a été retrouvée sur place.

- Bas-Rhin : une réalisation insuffisante du plan de chasse a valu au locataire de l’ONF, une battue punitive dans la forêt de La Petite-Pierre. Une trentaine de forestiers, accompagnés de dix traqueurs, sont intervenus le lundi 15 janvier pour, a précisé Franck Jacquemin, directeur d’agence Nord Alsace à l’ONF : « faire une battue de substitution pour réguler les trois espèces d’ongulés, chevreuils, sangliers et cerfs, puisque le locataire n’a pas réalisé ses 70% du plan de chasse ». Alerté l’avant-veille, le locataire, chasseur depuis 25 ans sur le lot en question s’est dit choqué par cette décision. « Si le gibier avait été là, bien évidemment qu’on l’aurait tiré, mais que faire quand on ne voit pas d’animaux ? ». Argument repris par la FDC 67 qui dénonce « un mécontentement général au sein des chasseurs qui n’acceptent pas ce type d’intervention » ajoutant : « comment peut-on croire que les quatre cervidés, non prélevés à l’heure actuelle par le locataire, mettent toute la forêt et son équilibre en péril ? ».

- Yonne : mardi dernier, l'Office français de la biodiversité a transmis un rapport au parquet, après avoir reçu un signalement pour un possible loup écrasé dans le secteur de Tonnerre. Des témoins de la collision auraient signalé l’incident à l’OFB, affirmant que l’animal était un loup. Afin de vérifier ces déclarations, les inspecteurs de l'OFB cherchent à découvrir l'identité de l'animal percuté, entendre les témoins et déterminer si la collision était volontaire ou pas.

- Seine-Maritime : dans l’affaire du braquage mortel dans une armurerie près de Rouen, on apprenait, la semaine dernière, que le troisième suspect, en fuite depuis l’agression, s’était rendu à la gendarmerie, le lundi 15 janvier 2024, en début d'après-midi. « … Placé en garde à vue, il a reconnu sa participation aux faits » a indiqué le procureur de la République de Rouen, Frédéric Teillet, dans un communiqué. Présenté au juge d’instruction le mercredi 17 janvier, le fuyard a été mis en examen pour tentative de vol avec arme en bande organisée, association de malfaiteurs, recel de vol et destruction par moyens dangereux, et placé en détention à la demande du parquet.

Landes : : hier, dimanche 21 janvier, à Carcen-Ponson, un accident de chasse a fait un blessé grave. L’homme a été victime du tir d’un autre chasseur, qui l’a atteint au niveau du bas ventre. Le blessé a été transporté en urgence absolue à l'hôpital de Dax (Landes). Quant à l’auteur du tir, il a été placé en garde à vue, comme l’exige la procédure. Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de Rion des Landes.

- Canada : le fou de l’allumette a craqué ! Un homme de 36 ans a reconnu avoir, au cours de l’été dernier, allumé plus de 700 feux, dont certains se sont transformés en feux de forêt, détruisant plusieurs milliers d’hectares et obligeant des centaines de personnes à quitter leur domicile. L’accusé a plaidé coupable pour 13 chefs d’accusation d’incendie criminel, et un chef d’accusation d’incendie criminel avec mépris de la vie humaine.

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Les faits divers de la semaine dernière

- Orne : un chasseur de 44 ans a été mortellement atteint lors d’une battue aux sangliers, à Ferrières-la-Verrerie, mercredi 27 décembre 2023. La battue avait été organisée par la société de chasse locale, au lieu-dit « Bois de Cohardon » quand la victime, qui traquait, a été touché par le tir d'un autre chasseur. L’homme est décédé sur place. Le parquet d'Alençon a annoncé l'ouverture d'une enquête, qui a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherches d’Argentan.

- Oise : pour tenter de mettre fin aux collisions gibier contre trains, occasionnant des retards préjudiciables aux voyageurs, un arrêté préfectoral autorise deux chasseurs dument habilités, à éliminer les animaux dans l’emprise de la SNCF, le long de la ligne à grande vitesse Nord-Europe, durant l'année 2024. La décision a été prise à la suite des 9 collisions qui ont impacté 165 circulations de convois totalisant plus de 123 heures de retard. Dans son arrêté, la préfète de l’Oise précise : « Cette mesure de sécurité ne devant toutefois pas léser la gestion cynégétique des espèces animales considérées, et afin de limiter au maximum l’entrée des animaux dans ses emprises, la SNCF mettra en œuvre les moyens à sa disposition pour assurer la bonne étanchéité de ses clôtures et l’entretien des bordures… »

- Haute-Saône : une scène insolite s’est déroulée le long du faubourg de Montbéliard, à Héricourt, quand un sanglier chassé et poursuivi par deux chiens courants a pénétré, en pleine ville, dans l’enceinte de l’entreprise Royal Canin Distribution. Voulait-il les soumettre au péché de gourmandise pour se sauver ? On ne le saura jamais… Toujours est-il que la bête noire a fait plusieurs fois le tour du bâtiment et a pris la fuite en direction de Brevilliers au bout de quelques minutes. « On a essayé de le faire sortir car on ne voulait pas qu’il aille sur la route et qu’il provoque un accident » a témoigné le responsable du site, Hervé Aubriat.

- Somme : l’annonce en a surpris plus d’un parmi les chasseurs, mais pas chez les sauvaginiers. Quand on aime, on ne compte pas, c’est sans doute ce qu’a pensé l’auteur de l’offre, qui a mis en vente une hutte de chasse pour la coquette somme de 128 000 €. Il faut préciser que devant l’installation se trouve une belle et grande pièce d’eau et que l’ensemble est sur un terrain entièrement clos… « Un prix à la hauteur de l’engouement qu’elle suscite sur la côte picarde » précise les experts… qui ajoutent « prix hors frais notariés, d'enregistrement et de publicité foncière »…

- Haute-Corse : du 2 au 17 décembre, l'OFB, en collaboration avec la Gendarmerie nationale et la Douane, a orchestré une opération d'envergure visant à contrôler la sécurité à la chasse en Haute-Corse. Plus de 120 chasseurs et 900 véhicules ont été contrôlés, pour 31 infractions relevées. Ces contrôles étaient placés sous l'autorité du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Bastia, et ont englobé à la fois les chasseurs en action et les vérifications routières. Parmi les 31 infractions constatées, deux délits ont été relevés, notamment le transport sans motif légitime d’arme de catégorie C. Les autres infractions concernent principalement des contraventions liées à la chasse, telles que le transport d’une arme non placée sous étui, le non-respect des prescriptions de sécurité du Schéma Départemental de Gestion cynégétique (SDGC), ainsi que des infractions relatives à la circulation sur des routes forestières interdites et à la pêche en eau douce en temps prohibé.

- Aveyron : action identique en Aveyron où, pour 3ème année, l’OFB a lancé une opération d’envergure, coordonnée sur le plan national, visant à organiser des contrôles portant sur le respect des règles de sécurité à la chasse pour les chasseurs et les non-chasseurs. En collaboration avec la Gendarmerie nationale, sur les 31 points de contrôles, il a été relevé trois infractions. Pour l’année 2023, le bilan est le suivant : 260 chasseurs ont été contrôlés sur 113 localités différentes et 15 infractions ont été relevées.

- Eure : tant va la cruche à l’eau… Depuis 2022, des actes de braconnage étaient régulièrement signalés aux forces de l’ordre, qui ont tendu leur filet à l’approche des fêtes de fin d’année, période propice pour commercialiser de la viande gibier. Près de 80 personnes, gendarmes mais aussi agents de l’OFB et de la Fédération départementale des chasseurs de l’Eure, étaient mobilisés pour une vaste opération menée le 18 décembre aux Andelys, à Bouafles, Courcelles-sur-Seine, Port-Mort et Notre-Dame-de-l’Isle, ainsi que dans le Calvados, ce qui a permis aux gendarmes de procéder à l’interpellation de cinq mis en cause principaux, qui ont été placés en garde à vue. Quatre véhicules tout-terrain ont été saisi, de même que 20 000 euros en espèces, 4 armes de poing, 33 armes d’épaule, des centaines de munitions de tous types et calibres, 4 permis de chasser et trois congélateurs contenant 165 kilos de venaison découpée ou transformée. Une information judiciaire a été ouverte, les cinq mis en cause placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de détenir une arme et de se trouver dans l’une des communes concernées.

- Lot : une famille en vacances à Lherm, a porté plainte pour mise en danger d'autrui après qu'une balle ait traversé leur fenêtre, mercredi dernier. Certes, plus de peur que de mais on ne peut s’empêcher de penser qu’un drame a été évité de justesse. L'impact dans le double vitrage est impressionnant, causé par une balle perdue sans doute tirée par un chasseur participant à une battue aux sangliers, à plus d'un kilomètre de là. Dans le village, c’est l'incompréhension, d’autant plus que la société de chasse locale, pour des raisons de sécurité, avait renoncé à organiser des battues en cette période de fin d’année. « Je suis très en colère, car depuis un an, on met en place des formations pour la sécurité. On se démène dans tous les sens pour la sécurité et un tel incident remet tout en cause… » a déploré Michel Bouscary, le président de la FDC du Lot. L'enquête menée par les gendarmes de Luzech devrait déterminer les circonstances exactes de ce tir dangereux. 

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