Dans l’Unité de gestion cynégétique du massif de Saint-Hubert (UGCSH), les plans de tir imposés sur la base des données recueillies par le Département Nature Forêt, ont été l’an dernier particulièrement augmentés, notamment sur le secteur 1, situé dans la région de Nassogne. Ce secteur, qui est l’un des cinq qui composent l’Unité de Gestion du massif, couvre une superficie de 14 524 ha. Pour la saison 2022, le minimum de prélèvements à réaliser s’élevait à 120 cerfs coiffés et 306 non coiffés, dont
au moins la moitié en biches et bichettes. « Ce plan m’apparaissait quelque peu exagéré par rapport à la population existante » souligne le président de l’UGCSH, Paul-Emmanuel De Becker-Rémy, précisant : « Ainsi, la réalisation du tableau de chasse en fin de saison laissait apparaître un déficit de quelques 23 coiffés et 65 autres, confirmant la difficulté d’atteindre l’objectif imposé. Cela dit, en tant que responsable de l’exécution des plans de tir, l’Unité de Gestion devait faire quelque chose. D’ailleurs, la législation en vigueur permet de chasser jusqu’au 31 janvier, en cas de non-réalisation des minima, et pour réduire les densités de sangliers, là où elles sont encore trop importantes… »
Par Jean-Marc Thiernesse
[ LIRE LA SUITE... ]