La Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences (LFDA) vient d’annoncer la nomination de Laurence Parisot à sa présidence, en succession de Louis Schweitzer. Une étape importante pour cette institution qui milite depuis plus de 40 ans en faveur de la reconnaissance des droits des animaux et d’une meilleure prise en compte de leur condition dans la société. Laurence Parisot est loin d’être une inconnue.
Femme de pouvoir et de réseaux, elle s’est imposée dans le paysage économique français en dirigeant l’Ifop pendant plus de vingt-cinq ans (1990-2016), puis en devenant la première femme à la tête du Medef, de 2005 à 2013. Aujourd’hui présidente de Citi pour la France, elle continue de jouer un rôle majeur dans les cercles de décision. Mais au-delà de son profil d’économiste et de dirigeante d’entreprise, elle s’est toujours affirmée comme une femme de convictions. Son engagement en faveur des animaux n’est pas récent : vice-présidente de la Fondation Brigitte Bardot jusqu’en 2019, elle a ensuite rejoint la LFDA dont elle est devenue vice-présidente en 2020. Son parcours illustre la constance d’un engagement qu’elle souhaite désormais porter à une autre échelle, en associant son influence et son expérience au service d’une cause qui, selon elle, « n’est plus périphérique mais centrale dans nos sociétés modernes ». En prenant la présidence de la LFDA, Laurence Parisot entend donner une nouvelle impulsion. « La cause animale n’est pas un sujet secondaire. L’opinion publique l’a compris, seuls les responsables politiques la négligent. Nous ne pouvons prétendre défendre justice et bienveillance tout en refusant aux animaux le droit de vivre et de ne pas souffrir », affirme-t-elle. Et de lancer un appel direct au Premier ministre Sébastien Lecornu : « Au nom de la LFDA, je demande la nomination d’un(e) ministre en charge de la Condition animale...».
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs

Reconnu pour son talent de chasseur autant que pour son engagement religieux, l’abbé Genost de Laforest inspira plusieurs générations, notamment le marquis de Foudras, châtelain de Demigny. Dans son ouvrage « Les Gentilshommes chasseurs », publié au 19e siècle, le marquis consacre plusieurs passages à l’abbé, sous les traits du personnage de l’abbé Duverger. Il évoque notamment son habileté à la chasse et son tempérament estimé par ses pairs, qualifiant affectueusement le personnage de « pauvre défunt, Monsieur le Curé de Chapaize » (Foudras, XIX
Les concentrations relevées surprennent par leur intensité : dans la moitié des cas, elles dépassent les seuils maximums fixés par l’Union européenne pour l’eau potable (0,1 µg/L par substance et 0,5 µg/L au total). En extrapolant ces mesures, l’équipe a estimé que les nuages transporteraient chaque année jusqu’à 140 tonnes de pesticides au-dessus de notre continent. Les chercheurs rappellent que les pesticides sont des molécules hautement volatiles. Une fois épandus sur les champs, ils s’évaporent, se lient aux particules atmosphériques et peuvent voyager sur plusieurs milliers de kilomètres avant de retomber avec la pluie. Ce « saut de sauterelle » explique la présence de produits interdits en Europe : ils proviennent vraisemblablement de régions où leur usage reste autorisé. Des études antérieures avaient déjà mis en évidence la contamination de zones reculées. Ainsi, en 2021, des résidus de pesticides avaient été mesurés dans les glaces de l’Arctique, tandis qu’en 2019, des traces de glyphosate avaient été retrouvées dans les pluies du Massif Central. L’étude publiée dans Environmental Science & Technology confirme que même les environnements naturels considérés comme « préservés » (montagnes, forêts ou pôles) ne sont pas épargnés.
Cette décision avait été annoncée dès 2024, à la suite d’un courrier du ministère. Le contexte budgétaire et politique faisait même craindre la suppression totale de l’enveloppe. Grâce aux démarches engagées par la FNC — prises de parole publiques, sensibilisation des parlementaires et des acteurs agricoles, diffusion d’un dossier de presse —, une partie des crédits a pu être sauvegardée. Pour défendre l’accès aux financements, la FNC a présenté les résultats obtenus en matière de réduction des surfaces détruites. À ce stade, seules les données de la récolte 2024 sont disponibles, celle de 2025 étant encore en cours. À l’échelle nationale, le taux de réduction atteint 18,4 %, dépassant le jalon fixé à 15 %. Cette progression reste toutefois contrastée selon les départements, certains affichant de nets progrès, d’autres accusant encore des difficultés. Durant l’été, les services de la FNC et du ministère ont travaillé à l’élaboration d’un nouvel avenant à l’instruction de 2023. Celui-ci précise les modalités de répartition de l’enveloppe de 10 M€, selon les règles actées lors du Tour de France 2023 de la FNC. Deux principes ont guidé ce travail :
Afin de le suivre, l’OFB a créé en 2012 l’Observatoire national des étiages (Onde), dont la dataviz publiée en 2025 synthétise treize années d’observations. Un étiage prolongé fragilise les fonctions écologiques des rivières : épuration naturelle, recharge des nappes phréatiques, approvisionnement en eau douce pour l’agriculture, l’industrie ou les usages domestiques. L’assèchement des cours d’eau entraîne aussi une dégradation de la qualité de l’eau et une hausse de sa température, modifiant les habitats aquatiques. Les impacts sont multiples : destruction de zones de frai, mortalité des espèces peu mobiles (alevins, amphibiens), recul des espèces autochtones au profit d’espèces invasives plus résistantes. Le réseau Onde s’appuie sur des relevés visuels réalisés dans tous les départements, principalement de mai à septembre. Trois états sont distingués :
Elle abrite pourtant des écosystèmes essentiels, menacés par la surpêche, la pollution plastique, l’exploitation minière sous-marine et le réchauffement climatique. Ce traité, adopté en 2023 à New York, fournit pour la première fois un outil permettant de créer des aires marines protégées en dehors des juridictions nationales et de réguler l’exploitation des ressources génétiques marines. L’annonce a été saluée par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres : « C'est une réussite historique pour l’océan et pour le multilatéralisme. Alors que nous faisons face à une triple crise planétaire – changement climatique, perte de biodiversité et pollution –, cet accord est une bouée de sauvetage pour l’humanité... ». L’accord, également connu sous le nom de « Traité BBNJ » (Biodiversity Beyond National Jurisdiction), prévoit la création d’un organe de gouvernance chargé de superviser la mise en place de zones protégées, de partager équitablement les bénéfices tirés des ressources marines et de renforcer les capacités scientifiques des pays en développement.
Cette décision fait suite à une requête en référé déposée par la LPO et One Voice, qui dénonçaient une atteinte grave à une espèce en déclin dont les effectifs ont chuté d’environ 25 % en vingt ans. Le juge des référés a estimé qu’il existait un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté, notamment au regard de la directive européenne « Oiseaux », transposée dans le droit français. Le Conseil d’État rappelle que le statut prétendument traditionnel de la chasse ne justifie pas une dérogation automatique aux normes de protection. Selon la Fédération nationale des chasseurs (FNC), cette décision est « injuste et inacceptable ». Elle accuse le Conseil d’État de privilégier une « idéologie verte » au détriment du droit et du bon sens, et de ne pas avoir examiné les arguments techniques et scientifiques présentés par le ministère et les fédérations cynégétiques. La FNC défend que l’arrêté respectait la directive « Oiseaux » et affirme que les quotas fixés représentent une part minime (0,062 %) de la mortalité naturelle de l’espèce. Elle souligne aussi que cette pratique serait une tradition patrimoniale du Sud-Ouest qu’il faut préserver, et appelle les parlementaires à agir pour réviser l’interprétation de la directive européenne.
En droit français, l’article L. 411-1 du code de l’environnement interdit notamment la destruction, capture, transport et commercialisation d’espèces protégées. L’article L. 411-2 prévoit qu’un décret en Conseil d’État en fixe les modalités d’application. Or, à ce jour, l’article ne précise que la « nature » des interdictions, sans définir leurs modalités concrètes. Le projet de décret vise donc à compléter l’article R. 411-3 en prévoyant que les arrêtés interministériels déterminent également les « modalités de mise en œuvre » des interdictions, afin d’assurer la conservation des populations tout en permettant leur coexistence avec les activités humaines. Cette clarification permettra d’adapter la réglementation nationale lors de tout changement de statut d’une espèce au niveau européen ou international. Concernant spécifiquement le loup, un arrêté cadre interministériel précisera les nouvelles règles de gestion de l’espèce, dans la continuité de son reclassement. La destruction de loups restera autorisée uniquement dans le cadre de la défense des troupeaux. Cet arrêté fera lui-même l’objet d’une consultation publique. Enfin, conformément à l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, ce décret est soumis à consultation publique et à l’avis du Conseil d’État. Les arrêtés d’application, quant à eux, nécessiteront l’avis préalable du Conseil national de la protection de la nature.
À la tête de cette nouvelle enseigne, Vincent Ducerf, diplômé de la prestigieuse Ecole d’Armurerie de Liège. Son parcours en Belgique lui a permis d’acquérir une solide expérience grâce à ses collaborations avec plusieurs établissements renommés : Lebeau-Corally, l’Armurerie du Condroz et l’Armurerie Delmotte. De retour en France depuis 2020, Vincent Ducerf propose aujourd’hui ses compétences en réparation et en mise en conformité d’armes. Le magasin présente une gamme complète d’articles : armes de chasse, munitions, vêtements et chaussures pour la chasse, des accessoires pour l’entretien et l’usage des armes, ainsi qu’un espace consacré aux chiens de chasse. Un rayon défense est également prévu. L’armurerie accueille ses clients du mardi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, ainsi que le samedi matin, de 9 h à 13 h. Contact : 06 02 31 43 94.
Concrètement, l’accord permet au SIS 2A de mettre son expertise au service des chasseurs dans le cadre du « brûlage dirigé ». Cette technique consiste à réaliser des feux maîtrisés afin de nettoyer les sous-bois. L’objectif est double : limiter l’accumulation de végétation hautement inflammable et créer des espaces favorables au développement de la faune sauvage. En contrepartie, la FDC s’engage à promouvoir le volontariat chez les sapeurs-pompiers, un enjeu crucial pour l’avenir du corps départemental. Pour Ange-Dominique Manenti, président de la FDC, cette collaboration s’impose comme une évidence : « Les chasseurs connaissent parfaitement le territoire et peuvent contribuer efficacement à cette mission commune ». Du côté du SIS 2A, la présidente Véronique Arrighi a salué « un grand pas en avant pour la biodiversité », tandis que le colonel Olivier Javelle a rappelé que chasseurs et pompiers sont « les sentinelles de la nature », unis par la même volonté de préserver les forêts corses... (photo SIS 2A)
Au programme, ces sujets stratégiques sur la venaison et les filières d’écoulement seront présentés et discutés :
Sur le papier, la cohabitation semble équilibrée, presque exemplaire. Mais au-delà du règlement, demeure une zone grise rarement évoquée : la psychologie du chasseur au moment précis où il devient prédateur. Un tir de chasse n’est pas seulement un geste technique. C’est l’aboutissement d’un processus mental qui plonge le pratiquant dans une forme de tunnel perceptif. Lorsque l’animal surgit, le corps du chasseur se tend, ses sens se focalisent, son attention se resserre comme un faisceau lumineux. Cet état, que les psychologues rapprochent du « flow », décrit dans d’autres pratiques sportives, active une part archaïque de l’humain : l’instinct de prédation. La proie n’est plus un élément parmi d’autres du paysage, elle devient le centre unique de l’univers perceptif. Tout ce qui gravite autour, bruit de pas, mouvement dans les fourrés, un randonneur qui s’approche... peut être momentanément effacé de la conscience. Cette focalisation, en apparence banale et même nécessaire pour viser avec précision, comporte un revers. Elle induit une perte partielle de vigilance. Les chasseurs eux-mêmes le décrivent : à l’instant où l’animal surgit, « on ne voit plus que lui ». Ce phénomène psychologique, documenté en neurosciences, s’appelle l’exclusion attentionnelle. Le cerveau, saturé par la tâche prioritaire, relègue au second plan toutes les informations concurrentes. Ce mécanisme est un atout pour la survie lorsqu’il s’agit de traquer une proie dans un environnement hostile. Mais transposé dans nos campagnes modernes, où la nature est partagée par joggeurs, photographes, promeneurs et agriculteurs, il devient une source de risque...
« Nous cherchons avant tout à sensibiliser la population à la présence de ces reptiles dans ce secteur », explique Lucille Skurzak, secrétaire de mairie. Ces lézards, reconnaissables à leur robe sombre parsemée de taches jaunes et à leurs flancs bleutés, privilégient les milieux méditerranéens secs et ensoleillés, où ils trouvent abri dans les fissures de rochers ou les murets de pierres. À Châteaubourg, ce sont justement les murs de soutènement bordant la route qui servent de refuge. Or, cette proximité avec la chaussée constitue un danger : les animaux risquent régulièrement l’écrasement. Les autorités locales espèrent donc que la présence du panneau incitera les automobilistes à ralentir. D’autant que, contrairement aux petits lézards des murailles que l’on aperçoit couramment, l’ocellé se remarque aisément. Les mâles peuvent atteindre 90 centimètres de long, faisant de lui le plus grand lézard d’Europe. Les femelles, plus petites, mesurent en moyenne 45 centimètres. Protégé par la loi française, le lézard ocellé figure parmi les espèces « vulnérables » de la liste rouge des reptiles de métropole. Son déclin est lié à la raréfaction des milieux favorables, mais aussi aux menaces directes liées aux activités humaines. Pour enrayer cette tendance, un Plan national d’action 2020-2029 a été lancé. Il prévoit à la fois des études scientifiques, des mesures concrètes de protection des habitats et une meilleure diffusion de l’information auprès du grand public.