Le projet est désormais sur les rails : Humbert CTTS, filiale française du groupe Beretta, prévoit de quitter ses locaux historiques de Veauche pour s’implanter à Andrézieux-Bouthéon, au cœur de la Loire. Cette relocalisation, qui représente un investissement de 10 millions d’euros, doit permettre à l’entreprise de franchir une nouvelle étape dans son développement, tout en modernisant ses infrastructures. Le futur site prendra place sur un terrain de 1,2 hectare au sein de la Zone d’activités d’intérêt national (ZAIN) d’Andrézieux-Bouthéon, aménagée par Novim. Il comprendra un bâtiment de 6 000 m² regroupant stockage, distribution et service après-vente.
La livraison est programmée pour juin 2027, sous réserve de l’accord de la préfecture de la Loire. Une enquête publique de trois mois est en cours pour consulter les riverains et parties prenantes. Lors d’une première réunion publique, les participants ont principalement soulevé la question des risques incendie. Une seconde rencontre est prévue le 18 novembre 2025, en présence du commissaire-enquêteur. Installée depuis 1981 à Veauche, dans trois bâtiments anciens datant de 1952, la société occupe aujourd’hui 3 500 m² en zone urbanisée. « Ces locaux ne correspondent plus aux besoins actuels », souligne Pierrick Mazodier, directeur général d’Humbert. L’entreprise veut non seulement regrouper ses activités de Veauche avec son site de stockage de Grandfresnoy, dans l’Oise, mais aussi se rapprocher de deux atouts stratégiques : le Banc national d’épreuve de Saint-Étienne, étape obligatoire pour la mise sur le marché des armes, et l’École stéphanoise d’armurerie, vivier de main-d’œuvre qualifiée...
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs