- Alpes-Maritimes : le Tribunal Administratif de Nice a suspendu six arrêtés autorisant des « tirs de défense renforcée » contre les loups. Dépités, les éleveurs ont exprimé leur colère et leur sentiment d'abandon, pendant que l'association One Voice se réjouissait de la décision. Cette suspension signifie que les loups, accusés de causer des dommages aux troupeaux, pourront continuer à circuler librement, augmentant ainsi les tensions déjà vives entre les défenseurs de l'élevage et ceux de la protection animale. Le tribunal a motivé sa décision en soulignant que les conditions légales nécessaires pour justifier les tirs n'étaient pas pleinement remplies, et qu’il existait « un doute sérieux sur la légalité de ces six arrêtés », notamment parce que, dans la plupart des cas examinés, le nombre d'attaques recensées ne dépassait pas trois pour chaque exploitation concernée. Pour la sixième exploitation, bien que six attaques aient été répertoriées, il n'était pas établi que les autres critères justifiant les tirs renforcés étaient clairement remplis.
- Bouches-du-Rhône : retour de la FDC sous les projecteurs, avec une controverse judiciaire. L'accusation provient de l'État français lui-même, par le biais du ministère de la Transition écologique, sur un litige qui découle de la publication d'un bulletin interne incendiaire intitulé « Brève du Chasseur », daté du 13 juillet 2024. Ce document frappe fort avec des titres percutants comme : « Stop aux massacres des sangliers par les louvetiers... », accompagnés de photos de carcasses animales et d'une question implicite : « Qui sont les véritables pourritures… ? ». Pour ces accusations directement dirigées contre les lieutenants de louveterie, agents mandatés par l'Administration préfectorale, l'État réclame justice pour diffamation et injure, mettant ainsi la FDC, une nouvelle fois, sur la sellette devant le Tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence, jeudi prochain 27 mars...
- Côtes d’Armor : lors d'une battue aux sangliers, près de Dinan, un événement dramatique a été évité grâce à l'intervention rapide et décisive d'une jeune infirmière, Lucie Touzé. Un chasseur, qui venait de tirer un sanglier, s’effondrait victime d’un infarctus. Alertée, Lucie Touzé est arrivée rapidement sur les lieux et ne détectant aucun signe de pouls, a commencé un massage cardiaque en attendant l’arrivée des secours. Les pompiers de Dinan sont intervenus peu après pour prendre le relais, stabiliser Hubert et l'emmener en urgence à l'hôpital de Saint-Malo. Après trois semaines de soins intensifs, il a pu enfin retourner chez lui, retrouver sa famille et reprendre une vie normale et... remercier ses sauveteurs pour leur efficacité.
- Drôme : un loup, en situation d'attaque sur un troupeau, a été tué dans la nuit du 14 au 15 mars 2025 sur la commune de Combovin, dans le cadre d'un tir de défense simple réalisé par les lieutenants de louveterie. C'est le 3e loup abattu dans le département depuis le début de l'année, et le 21e en France. La préfecture a précisé que ce tir « est intervenu en complément des mesures de prévention contre la prédation du loup, mises en œuvre par l'éleveur pour la protection de son troupeau domestique »...