Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

COP 16 Biodiversité

La 16e conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique se tiendra à Cali, en Colombie, du lundi 21 octobre au vendredi 1er novembre 2024. Cette COP intervient deux ans après la signature de l’accord-cadre de Kunming Montréal (COP15, 2022) qui prévoit la protection de 30 % des terres et des mers de la planète à échéance 2030. La COP 16 sera donc une occasion unique de faire avancer la lutte contre l’effondrement de la biodiversité au niveau mondial. Ses principaux objectifs sont : la conservation de la biodiversité, son utilisation durable et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Cette COP 16 s’inscrit donc dans la continuité de la COP 15, qui a permis l’adoption du cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal. Elle doit concrétiser les engagements pris, à travers trois enjeux majeurs :

- Finalisation de la mise en œuvre du cadre mondial : mécanisme de suivi, compte rendu des progrès réalisés pour un bilan mondial prévu en 2026,

- Mobilisation des financements : avec un objectif global de 200 milliards de dollars par an provenant de toutes sources, et une augmentation progressive des financements internationaux pour les pays en développement, à hauteur de 30 milliards de dollars par an d’ici 2030,

- Mécanisme de partage des informations de séquençage numérique (DSI) : partage des avantages aux formes dématérialisées des ressources génétiques, afin de garantir la sécurité juridique pour les utilisateurs de DSI, et de maintenir l’accès libre aux données, notamment pour la recherche.

Agriculture : la ministre tiendra les engagements de l’État

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit de doter le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt, de 7,43 milliards d’€ (autorisations d’engagement, fiscalité affectée aux politiques publiques agricoles, compte CADSAR) et de 7,24 (crédits de paiements). À ces crédits nationaux s’ajoutent les financements européens de la PAC pour un total, en 2024, de 9,4 Md€, ainsi que l’ensemble des dispositifs sociaux et fiscaux, à hauteur de 9,1 Md€. Ce sont donc 25,5 Md€ qui seront consacrés au développement de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt en 2025. « Ce projet de budget me permet de renforcer le soutien de l’État pour la compétitivité de la ferme France, initié en 2023. J’attache une attention particulière au respect de la parole donnée et, à ce titre, le PLF et PLFSS traduisent bien les engagements de l’État pris envers nos agriculteurs » a déclaré Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt. Ce projet de budget 2025 poursuit ainsi l’effort sans précédent engagé en 2023, et confirme l’ambition du Gouvernement pour renforcer la souveraineté alimentaire de notre pays. Mais ce budget traduit avant tout les engagements pris par l’État envers les agriculteurs puisqu’il intègre :

- la suppression de la hausse de la fiscalité appliquée au gazole non-routier agricole,

- l’instauration d’un nouvel avantage fiscal et social pour lutter contre la décapitalisation du cheptel bovin français et soutenir le développement de l’élevage bovin en France,

- des mesures fortes pour soutenir la compétitivité des exploitations françaises à savoir, l’augmentation du taux de dégrèvement appliqué à la taxe foncière sur les propriétés non-bâties (TFPNB) sur les terres agricoles de 20 à 30%, et l’exonération de 30% de la réintégration de la déduction pour épargne de précaution (DEP) en cas de sinistre climatique ou sanitaire,

- la revalorisation de trois dispositifs fiscaux pour favoriser la transmission à un nouvel installé,

- la réforme du calcul des pensions sur la base des 25 meilleures années qui permettra d’améliorer la retraite des agriculteurs,

- la pérennisation du dispositif TO-DE (Travailleurs Occasionnels – Demandeurs d’Emploi) qui constitue un soutien essentiel à la compétitivité des filières,

- le cumul de l’exonération de cotisations sociales « Jeunes agriculteurs » avec les taux réduits de cotisations maladie et famille.

Prix de thèse du Ministère de la Transition écologique

À l’occasion de la « Fête de la Science 2024 », et après le succès de la première édition du prix de thèse, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher a annoncé l’ouverture des candidatures pour l’édition 2025. Ce prix de thèse a pour objectif de renforcer les liens entre le monde académique et l’administration, au bénéfice de l’action publique. Créé en 2023, il récompense l’excellence de travaux en la matière et rappelle l’importance du réseau scientifique et technique du ministère, dont les écoles supérieures du développement durable. Il est ouvert aux titulaires d’un diplôme de doctorat ayant soutenu leur thèse en France, entre le 1er janvier 2023 et le 29 novembre 2024, dans l’un des champs suivants : développement durable, protection de la nature et de la biodiversité, énergie et climat, prévention des risques naturels et technologiques, gestion durable des ressources.

Ce prix de thèse est doté d’une somme de 9 000 € qui sera répartie entre trois lauréats, dont les travaux seront valorisés par le ministère de diverses façons : remise de prix début 2025, actions communication, publications sur son site internet. Les dossiers de candidature pourront être transmis jusqu’au 29 novembre 2024 à minuit, selon les modalités précisées dans le règlement du prix de thèse.

Pour voir ce règlement, c’est ICI

Championnat du Monde du Lièvre à la Royale 2024

Organisé lors des Journées Gastronomiques de Sologne, le Championnat du Monde du Lièvre à la Royale est le rendez-vous incontournable pour les passionnés de gastronomie. Créé en 2016 par le chef Thomas Boullault, ce concours consacre un plat emblématique de la tradition culinaire française : le lièvre à la royale. Exigeant une parfaite maîtrise des techniques classiques et un profond respect des traditions, ce plat est un symbole d’excellence pour les chefs qui s’y sont risqués. « Ce plat représente plus qu’une recette : il symbolise le lien intime entre la nature, la cuisine et le savoir-faire traditionnel » explique son inventeur. Depuis sa création, le concours attire des chefs de renom, venus réinterpréter ce plat dans le respect des techniques ancestrales. L’an passé, Thibault Nizard, chef du restaurant L’Aube à Paris, a remporté la compétition, consolidant ainsi la réputation de l’événement comme un véritable tremplin pour les talents de la cuisine. Avec de tels concurrents, le succès du « Championnat du Monde du Lièvre à la Royale » ne cesse de croître, attirant cette année des chefs venus du Japon et du Canada. Cette ouverture internationale enrichit la compétition en offrant des perspectives nouvelles et diversifiées sur ce plat emblématique. Le prestigieux jury, composé de chefs étoilés et figures respectées de la gastronomie française, évaluera les créations des candidats de cette 7ème édition, qui se déroulera le samedi 26 octobre 2024, dans le cadre des Journées Gastronomiques de Sologne, à Romorantin-Lanthenay.

En Afrique : dans les années 2050, les humains occuperont plus de 70% des terres...

Dans l’étude du professeur Neil Carter, de l’Université du Michigan, publiée dans la revue « SciencesAdvisor », la population humaine, sur le continent africain, sera supérieure à deux milliards d’habitants dans les années 2050, soit le quart de la population mondiale. D’après le chercheur, les humains occuperont alors 70 % du territoire, ne laissant à la nature et la faune sauvage qu’elle abrite que 30 % des surfaces, soit 9 millions de km² sur les 30,4 millions du continent africain. La faune sauvage perdra de plus en plus sa place en raison de cette croissance exponentielle. À l’échelle globale de la planète, le chevauchement des terres augmentera dans 178 pays au cours des 50 prochaines années, et cette situation rendra les efforts de conservation plus difficiles sous la pression humaine. Selon la Liste rouge de l’UICN, plus de 45 300 espèces sont menacées d’extinction, dont 41 % sont des amphibiens, 37 % des requins et des raies, 36 % des coraux constructeurs de récifs, 26 % des mammifères et 12 % des oiseaux. Ce sera l’un de grands thèmes de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP 16), qui se tiendra du 21 octobre au 1er novembre 2024, à Cali, en Colombie. Elle interviendra deux ans après l’accord historique conclu lors des dernières négociations, en 2022 à Montréal, qui promettait de préserver 30% des terres et des mers de la planète d’ici 2030…

GIEC de la biodiversité

Cinq ans après un rapport choc sur l’état de la biodiversité, l’IPBES, Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, appelée également « Giec de la biodiversité », publiera, les 17 et 18 décembre prochains, deux rapports majeurs qui s'inscrivent dans la lignée de celui de 2019. Le premier portera sur les réponses à privilégier pour lutter contre les différentes crises (biodiversité, eau, santé, alimentation, climat), et le second sur les obstacles à lever pour passer à l’action. En 2019, le rapport de l’IPBES avait fait l’effet d’un choc, révélant d’une part au grand public l’existence de cette plateforme peu connue, mais surtout l’ampleur de la perte de biodiversité, un sujet longtemps mis au second plan, derrière la question climatique. On apprenait alors qu’un million d’espèces, sur les quelque huit millions estimées sur la planète, sont menacées d’extinction, et que 75% de l’environnement terrestre et 40% de l’environnement marin présentent des « signes importants de dégradation ». Cinq ans plus tard, l’heure est donc aux solutions. Ces deux rapports, qui seront publiés après la COP16 sur la biodiversité et la COP29 sur le climat, doivent encore être approuvés par les 147 Etats membres de l’IPBES. Ils viendront les accompagner dans la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal, de l’Accord de Paris sur le climat ou encore des objectifs de développement durable...

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Déforestation : c’est pire que ce que l’on pensait

En 2023, ce sont 6,37 millions d’hectares de forêt qui ont été détruits dans le monde, a révélé mardi dernier un rapport rédigé par Climate Focus, une équipe diversifiée d'experts multidisciplinaires, fondée en 2004, et qui tient des bureaux à Amsterdam, Berlin, Bogotá, Rotterdam et Washington. L'évaluation de la déclaration sur les forêts souligne que la déforestation mondiale reste supérieure de 45 % aux niveaux nécessaires pour atteindre les objectifs internationaux, ce qui place le monde loin de son engagement à mettre fin à la déforestation d'ici 2030, a rapporté l'agence de presse allemande (DPA). Pourtant, plus de 140 pays se sont engagés à mettre fin à ce fléau, lors de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui s'est tenue à Glasgow, en 2021. Selon le rapport, les progrès vers la « zéro déforestation » sont suivis par le biais d'objectifs intermédiaires fixés jusqu'en 2030, qui sont comparés aux taux de déforestation réels. Près de 96 % de la déforestation totale ont eu lieu dans les régions tropicales, et presque toutes ces régions n'ont pas atteint leurs objectifs annuels. L'agriculture, la construction de routes, les incendies et l'exploitation forestière commerciale ont été désignés comme les principales causes de la déforestation en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Seule l'Océanie, qui comprend les nations insulaires du Pacifique au nord et à l'est de l'Australie, a atteint son objectif pour 2023. Ivan Palmegiani, l'un des principaux auteurs du rapport, a toutefois déclaré qu'un changement de cap était encore possible, ajoutant que les pays industrialisés devaient repenser leur consommation excessive, et soutenir les pays riches en forêts dans leurs efforts de conservation. A l’heure où l’Europe a repoussé à 2026 l’application de son règlement sur la déforestation importée, ça tombe plutôt mal…

Chevrotines, pièges, filets… Prochaine étape, le poison ?

Si la chasse, dont la survie dépend aussi de son utilité, n’est pas en mesure de faire face aux missions de service public que lui confie l'Etat, alors elle disparaitra. Et si on veut la sauver, il est grand temps de procéder autrement. Ce qu’il se passe dans quelques départements est d’une extrême gravité, et aura des répercussions. L’Etat s’est doté de deux moyens pour gérer les populations d’animaux sauvages, et il a eu aussi la sagesse de respecter la loi de la nature. Il a donc officialisé la chasse, avec ses périodes de fermeture, afin de laisser aux animaux la quiétude indispensable à la reproduction. Mais, en cas de nécessités pendant ces périodes d’interdiction de chasser, il a créé un corps de chasseurs assermentés, le bras armé des DDT, les lieutenants de louveterie, pour intervenir quand les chasseurs ne le peuvent pas. Que les agriculteurs se plaignent des dégâts qu’ils subissent, c’est normal, même s’ils sont indemnisés. Ils le proclament haut et fort, comme les éleveurs victimes de la prédation : « nous ne sommes pas là pour nourrir la faune sauvage, mais pour vivre de notre travail ». En revanche, que quelques FDC, pour des raisons purement mercantiles, se laissent aller à des actions contraires à l’éthique de la chasse, ça dépasse l’entendement. Après le retour des chevrotines, nous voilà à la pose de filets pour tenter de capturer quelques bêtes noires, honteusement euthanasiées à l’intérieur de ces pièges. Quelle erreur et quel aveu d’impuissance pour régler ce problème sanglier, alors que quelques mesures simples permettraient de le faire… A ne pas vouloir fixer de barrières, ça déborde de partout, signe qu’il est grand temps de changer nos méthodes de chasse. Feu Gilbert Valet, spécialiste du sanglier à l’INRA, le disait : « les sangliers, quand ils ne sont plus chez vous, ils sont encore chez eux… ». Peut-être est-il temps de promouvoir les regroupements, et mettre les moyens de plusieurs sociétés en commun, autour des points chauds. Il est évident que les chasseurs seraient beaucoup plus performants, et arriveraient à résoudre le problème car, il faut aussi l’avouer, ce n’est pas le grand déferlement de bêtes noires qui tombent du ciel à l’improviste. On sait quasiment tout de leurs remises et de leur défense, mais, comme dans une guerre mal préparée et mal menée, les résultats sont à la hauteur de la stratégie déployée. Voilà le rôle qui incombe aux FDC, chargées de ces missions de service public, et qu'elles laissent aux piégeurs agréés le soin de piéger, aux veneurs sous terre le soin de déterrer, et aux chasseurs celui de chasser proprement...

9ème Conférence ministérielle sur les forêts en Europe

Tous les quatre à cinq ans, les ministres responsables des forêts se réunissent pour soutenir de nouveaux accords, décisions et résolutions. Lors de la 9ème conférence ministérielle qui a réuni début octobre les ministres concernés de 44 pays, la Commission européenne et des représentants de 48 organisations observatrices, on a beaucoup parlé de l'avenir des forêts européennes et de leur gestion future. Lors de la rencontre, les ministres ont signé la « Déclaration ministérielle de Bonn », réaffirmant leur engagement à mettre en œuvre des pratiques de gestion durable des forêts (GDF). Les discussions ont principalement porté sur le renforcement de la résilience des forêts face aux risques tels que les incendies, les infestations de scolytes et les tempêtes. Les ministres ont également exprimé leur soutien continu à l'Ukraine dans la reconstruction de son secteur forestier, gravement touché par le conflit en cours. En outre, la conférence a mis l’accent sur la promotion des emplois verts dans le secteur forestier, l’éducation forestière et l’engagement des jeunes dans l’avenir de la gestion forestière à travers l’Europe. Façonner l’avenir avec des forêts résilientes a été le fil rouge tout au long de cette conférence, les organisations et les pays observateurs jouant un rôle actif en apportant leurs points de vue, pris en compte dans l’élaboration des engagements ministériels. Ces engagements fournissent un cadre pour la mise en œuvre d’une gestion durable, adaptée aux besoins spécifiques de chaque pays, tout en favorisant la coopération pour relever les défis. « Forest Europe », basé à Bonn, pilote le processus et veille à ce que les signataires et les observateurs aient la possibilité d'exprimer leur volonté et leurs expériences nationales et régionales.

En Afrique, le mécanisme « dette contre nature » gagne en popularité…

L’idée fait son chemin et à ce jour, 5 pays africains se préparent à lancer ce qui pourrait devenir le premier échange conjoint « dette contre nature » au monde. L'objectif de cette initiative est de mobiliser au moins 2 milliards de dollars pour protéger les écosystèmes marins de l'océan Indien, une région riche en biodiversité, mais menacée par la dégradation environnementale. Après le Gabon, ce mécanisme de « dette contre nature » gagne en popularité en Afrique, notamment dans les pays surendettés avec un fort potentiel de biodiversité. Selon l’UICN, qui espère que l’opération sera bouclée d’ici juin 2025, le financement se composera de 500 millions issus de financements concessionnels et de 1,5 milliard généré par des échanges obligataires. Pour ce faire, des négociations sont en cours avec plusieurs grandes banques multilatérales de développement, pour mettre en place des garanties de crédit et des assurances, essentielles pour boucler l’opération. Le principe de ces échanges « dette contre nature » est simple : les créanciers acceptent de réduire les obligations financières de ces pays, en échange de leur engagement à utiliser les économies réalisées pour financer des projets de conservation. Ce mécanisme, déjà utilisé par l’Equateur, le Belize, le Gabon et les Seychelles, devient une solution de plus en plus prisée par les pays en développement. Bien que la liste officielle ne soit pas encore dévoilée, on sait que le Kenya, Madagascar, Maurice et la Tanzanie entre autres, sont partie prenante du projet de la « Grande Muraille bleue », vaste  plan, soutenu par les gouvernements américain et britannique, pour restaurer 2 millions d’hectares d'écosystèmes océaniques, d'ici 2030.

En Haute-Marne : plan d'accompagnement à la pratique de la chasse

Lors de la réunion organisée par le Conseil départemental de Haute-Marne présidé par Nicolas Lacroix, et la FDC 52 présidée par Thomas Corvasce, la présentation du « plan d’accompagnement à la pratique de la chasse » a bousculé des idées reçues, et ouvert des perspectives pour les nouveaux et jeunes chasseurs. Se positionner ainsi relève d’un courage politique certain, mais aussi de la conscience que la chasse, au-delà de sa pratique de loisir, est une activité indispensable et motrice de l’économie départementale. Nicolas Lacroix le soulignait : « les chasseurs du département, auxquels il faut ajouter ceux qui viennent en nombre de l’extérieur, génèrent une activité économique, de l’hôtellerie à la restauration, en passant par les gites ruraux, les petits commerces de bouche et d’équipement, que nous ne pouvons ignorer ». D’où l’initiative d’aider les jeunes, qui ne disposent pas toujours des moyens nécéssaires, à entrer dans ce monde cynégétique. Voyons en détail ce que contient ce plan, financé par le Conseil départemental à hauteur de 450 000 € pour les trois années 2024, 2025 et 2026, et qui s’appuie sur 5 volets : Jeunesse, Sécurité, Biodiversité et protection de la faune, Protection animale et Alimentation locale…

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La sérothèque des chasseurs : un outil exceptionnel qui fait progresser la science

Témoin de l’histoire sanitaire des espèces, la sérothèque fédérale nationale est une initiative du réseau des FDC et de la FNC, dont les premiers apports datent de 2008. Elle constitue une collection nationale inédite d’échantillons (sérum, rate et autres prélèvements) de différentes espèces chassables, sur plusieurs années. La journée nationale organisée par la FNC, à Paris, le 9 octobre dernier, a mobilisé près de 40 FDC ainsi que de nombreux partenaires prestigieux, dont des instituts de recherche. Le rôle de cette sérothèque, au service de la connaissance et de la science, a été réaffirmé par tous les intervenants. Ses 40 000 échantillons représentent un « patrimoine biologique » unique, qui permet notamment de participer à des études scientifiques avec l'objectif de mieux comprendre la circulation des différents agents pathogènes dans la faune sauvage, en faisant le lien entre santé animale et santé humaine.

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