La FACE publie son 10e rapport « Manifeste de la Biodiversité »

Le 10e rapport du « Manifeste pour la biodiversité » de la FACE, qui s'appuie sur 581 initiatives de conservation menées par des chasseurs, vient d’être publié. Il comprend 51 nouveaux projets ajoutés en 2024, dont certains sont mis en évidence, démontrant clairement le rôle important joué par la chasse pour préserver la biodiversité européenne. Ce Manifeste sur la biodiversité (BDM) est une base de données substantielle de preuves de la façon dont la chasse contribue à la biodiversité. Ces projets de conservation fournissent des exemples clairs et pratiques de la façon dont les chasseurs contribuent à la restauration des habitats, aux zones protégées, à la surveillance des espèces. Une caractéristique commune de la chasse en Europe est qu'elle constitue un élément essentiel de la conservation de la nature et de la gestion des espèces sauvages. Conformément aux objectifs de restauration de la nature, le rapport recense plus de deux cents projets de restauration d'habitats, dans lesquels les chasseurs œuvrent au bénéfice de la nature européenne. Principalement axées sur la restauration des habitats des zones humides et des terres agricoles, ces initiatives contribuent directement aux objectifs décrits dans le règlement sur la restauration de la nature.

 

Pour consulter le rapport (en anglais) de la FACE, c’est ICI

Adjudications 2025 : échange de vues entre la FRC Grand-Est et la Direction Territoriale ONF-Grand-Est

Dans son communiqué, la Fédération Régionale des Chasseurs du Grand-Est (FRC-GE), précise les points d’achoppement avec l’ONF, au sujet des futures adjudications qui auront lieu le 27 mars prochain, et souhaite rétablir la confiance, quelque peu dégradée, entre les deux entités. « Le président de la FRC-GE, Jacky Desbrosse, accompagné de son directeur, Bruno Heckenbenner, ont reçu le mercredi 19 février 2025, Christophe Fotre, directeur territorial ONF-Grand-Est, et son adjoint, Rodolphe Pierrat, au siège de la FRC-GE à Fagnières (Marne). L’objet de ce rendez-vous : échanger sur de très nombreux sujets d’actualité en cours, et mettre en avant nos divergences. En effet, la FRC-GE constate que, dans de nombreux lots de chasse prévus en adjudication le 27 mars 2025 dans le Grand Est, plusieurs espèces ont été retirées des espèces chassables, notamment la bécasse, le renard et le blaireau, ce qui n’est pas envisageable. Seule la réglementation d’une zone spéciale peut être envisagée pour retirer une espèce inscrite dans la liste départementale des espèces chassables. Dans certains lots, seuls les ongulés sont chassables, ce qui reste la focalisation de l’Office. La FRC-GE demande que dans tous les lots, le réglementaire défini avec l’Etat soit appliqué, soit la chasse de « tous gibiers ». Bien évidemment ceci ne concerne pas certaines Zone de Protection Spéciale où règlementairement l’Etat, en accord avec le Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage, pourra limitée la chasse de certaines espèces. Cela doit s’appliquer dans tous les lots avant l’adjudication du 27 mars 2025...

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Rencontres interprofessionnelles du programme Éconaviguer

Les Rencontres interprofessionnelles du programme Éconaviguer se tiendront le 6 mars 2025 à Lorient et Montpellier. Cet événement vise à sensibiliser les pratiquants du nautisme à la préservation de l'environnement en rassemblant professionnels, chercheurs et acteurs du secteur pour partager connaissances et retours d’expériences. La journée débutera par une ouverture officielle avec des interventions institutionnelles et des témoignages de pratiquants du nautisme. Plusieurs tables rondes rythmeront les échanges. La première abordera les campagnes Écogestes et les stratégies de sensibilisation en réseau. La seconde mettra en lumière divers projets et approches méthodologiques, incluant des labels, programmes européens. L'après-midi sera consacré à l'éducation et aux écoles de voile, avec un focus sur la sensibilisation des apprenants, puis aux enjeux environnementaux liés aux bateaux de plaisance, notamment les antifoulings et la gestion des eaux usées. Des experts partageront les avancées scientifiques et les solutions innovantes pour une navigation plus respectueuse des écosystèmes. Programme :

- 9h00 : Ouvertures des Rencontres ;

- 10h00 : Table ronde 1 : Les campagnes écogestes : sensibiliser en réseau ;

- 1h30 : Table ronde 2 : Autres projets & autres approches méthodologiques de la sensibilisation ;

- 14h00 : Table ronde 3 : Du côté des écoles : la sensibilisation des apprenants ;

- 15h00 : Table ronde 4 : Les bateaux de plaisance & l'eau ;

- 16h30 : Focus 2 : Les eaux usées des bateaux de plaisance ;

- Conclusions.

 

Informations pratiques :

•Jeudi 6 mars 2024, de 8h45 à 17h30

•Date limite d'inscription : ce jour mardi 25 février

•Deux sites : Université Bretagne Sud (UBS) de Lorient ou à l’Institut de botanique de l'Université de Montpellier

 

Pour s’inscrire en ligne, c’est ICI

Dans et hors de l’eau, le poisson serpent inquiète les autorités

Le poisson serpent du Nord, originaire d'Asie, est devenu source d'inquiétude pour les scientifiques et les autorités environnementales, en Europe et aux États-Unis. Cette espèce invasive, Channa argus, se distingue par ses adaptations uniques qui lui permettent de survivre et de se déplacer à la fois dans et hors de l'eau, ce qui lui confère un avantage compétitif dévastateur. En plus, sa capacité à proliférer rapidement perturbe gravement les écosystèmes aquatiques locaux. Physiologiquement, le Channa argus peut respirer hors de l'eau grâce à des organes spécifiques qui lui permettent de survivre dans des conditions d'oxygène réduit, et même de se déplacer sur terre pendant des périodes prolongées. Avec une taille pouvant atteindre un mètre et un poids de cinq kilos, il possède une mâchoire redoutable équipée de dents acérées, idéales pour chasser une large gamme de proies, ce qui perturbe significativement les chaînes alimentaires locales. La reproduction intense de cette espèce est une autre préoccupation majeure. Les femelles peuvent pondre jusqu'à 50 000 œufs par an, ce qui favorise une colonisation rapide de nouveaux habitats, souvent initiée par des introductions accidentelles ou intentionnelles par l'homme, notamment via le commerce aquariophile ou l'utilisation alimentaire dans certaines cultures. L'Union européenne a réagi en inscrivant le poisson serpent du Nord sur sa liste d'espèces envahissantes préoccupantes, soulignant ainsi l'urgence d'actions pour limiter sa propagation. Aux États-Unis également, des stratégies de surveillance et de contrôle sont mises en place, comme des interdictions de transport et de possession, ainsi que des campagnes d'éradication ciblées.

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Projet de décret relatif à l'ouverture de la chasse anticipée du cerf élaphe au 1er juin

Selon le droit en vigueur, la date d’ouverture spécifique de l’espèce « Cerf » est au plus tôt le 1er septembre. Le projet de décret vise à modifier cette date en la ramenant au 1er juin, tout en assortissant cette chasse anticipée de conditions spécifiques. En effet, le projet prévoit qu’avant la date d’ouverture générale, ces espèces ne peuvent être chassées qu’après autorisation préfectorale délivrée au détenteur du droit de chasse dans les départements dont la liste et les modalités sont fixées par arrêté du ministre chargé de la chasse. Le décret modifie également l’article R. 429-2 du même code, afin de rendre applicable cette date de chasse anticipée du cerf élaphe au 1er juin, aux départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, régis par des dispositions spécifiques. Le cerf élaphe (Cervus elaphus), dont le statut UICN est classé « préoccupation mineure » dans notre pays comme à l’échelle de l’union européenne, occupe le tiers de la superficie forestière nationale. Le nombre d’individus le plus bas a été atteint au XIX siècle. Depuis 1945, les repeuplements et la politique cynégétique notamment l’instauration d’un plan de chasse obligatoire ont conduit à la progression des effectifs de l’espèce. L’OFB ayant établi que des densités de cerfs, trop fortes, peuvent conduire au surpâturage et provoquer des dégâts agricoles et forestiers importants, ce projet de décret nécessitait un examen, par le Conseil national de la chasse et de la faune Sauvage conformément à l’article L. 421-1 A du code de l’environnement, qui a émis un avis majoritairement favorable (75% pour), le 7 février 2025. En conséquence, ce projet de décret nécessite à ce titre une consultation publique conformément aux dispositions de l’article L.123-19-1 du code de l’environnement. La consultation est ouverte jusqu’au 11 mars prochain.

 

Pour accéder à la consultation, c’est ICI

Ardennes : ouverture d'une galerie d’art à Nouzonville

A 10 km au nord de Charleville-Mézières, Nouzonville s’impose comme la première petite ville de la vallée de la Meuse. Marquée dans le dernier quart du 20ème siècle par le déclin de sa métallurgie, la vallée ouvre une nouvelle page de son histoire grâce à son potentiel touristique tournée vers les activités de pleine nature, avec une voie verte longeant le fleuve, et qui se prolonge jusqu’en Belgique. Retraitée de l’industrie, Philomène Bartelt finalise, en cette fin d’hiver, un projet insoupçonné : la création d’une galerie d’art, au 128 de la Rue Jean Jaurès, en lieu et place d’un vieux hangar racheté à la ville. « La Petite Galerie », c’est ainsi qu’elle est baptisée, ouvrira ses portes le premier mars prochain, et se voudra diversifiée dans ses animations, active et déterminée à l’image de sa fondatrice, ancienne cadre de forges et fonderies, bien connue pour son dynamisme et sa perspicacité. Elle offrira à n’en pas douter, une belle alternative aux randonneurs et autres sportifs, pour devenir un pôle incontournable pour toutes celles et ceux qui aiment approcher et apprécier les arts plastiques. Epouse du romancier Franz Bartelt, ses coups de cœur pour ce qui est beau, l’ont conduit à rassembler une importante collection d’œuvres d’art de tout genre : peintures, gravures, sculptures… Et c’est de cet environnement, qu’est née l’idée de faire découvrir à autrui des talents reconnus, qui sont associés à la vie des hommes. « La Petite Galerie » qui est initiée sous couvert associatif, ne manquera pas de séduire. Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières et président d’Ardenne-Métropole, ainsi que Pascal Urano, entrepreneur de travaux publics et mécène local du monde des Arts, sont partie prenante de ce défi, à qui l’on souhaite le plus grand succès. L’ouverture de la Galerie accueillera donc, dès le premier mars prochain, les oeuvres de François Beaurin-Berthélémy, artiste animalier ardennais mondialement connu pour ses bronzes et autres tableaux réalisés à l’encre. Une présentation d’exception pour le département des Ardennes, grâce à l’aimable compréhension de Paul-Antoine Richet-Coulon, responsable de la célèbre galerie des Hauts de France, La Ménagerie.

Par Jean-Marc Thiernesse

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Les faits divers de la semaine passée

- Alpes- Maritimes : lors d’une balade avec sa maitresse, le lundi 17 février, à Peille, un chien a été tué par une décharge de plombs. La randonneuse a entendu une première détonation, puis une seconde suivie d'un hurlement et... plus rien. Son chien était mort, criblé de plus d'une centaine de projectiles. Choquée par la violence du geste, elle a porté plainte à la gendarmerie de Nice qui a ouvert une enquête pour retrouver l’auteur des tirs qui avait pris la fuite.

 

- Aveyron : le 14 février 2025, les Jeunes Agriculteurs du département ont tenu leur assemblée générale au Domaine du Cros, à Goutrens, marquant ainsi un moment crucial pour évaluer l’année écoulée et discuter des défis contemporains de l’agriculture. La journée a débuté par une session privée pour les membres, où le rapport d’activité a été présenté et adopté, suivie d’une discussion sur divers sujets d’actualité de la profession. La matinée a culminé avec une table ronde très attendue sur la faune sauvage et la prédation, une question particulièrement sensible pour les éleveurs. Des spécialistes ont éclairé les débats, abordant les impacts des prédateurs sur les troupeaux et les cultures, ainsi que les risques sanitaires associés. L’objectif était de détailler les procédures actuelles et d’explorer des solutions pratiques pour une meilleure gestion.

 

- Drôme : trois chasseurs, membres de l'ACCA locale, ont secouru un chevreuil pris au piège près de Saint-Laurent-en-Royans. L’un d’eux circulait en voiture quand il a remarqué l'animal en difficulté, empêtré par une corde attachée à un poteau de clôture. Après avoir stoppé et approché, il a appelé deux amis pour l'aider. L'opération n'a pas été sans difficultés, mais après plusieurs tentatives, ils ont réussi à immobiliser l'animal et à le libérer. (Photo ACCA Saint-Laurent-en-Royans).

 

- Gard : le 16 février 2025, vers 17h, à Saint-Hippolyte-du-Fort, les sapeurs-pompiers, accompagnés de l’unité d’intervention animalière, ont secouru un chien de chasse en détresse. Après une chute spectaculaire, l'animal s'était retrouvé bloqué sur une corniche rocheuse. L'intervention a été une course contre la montre, qui a duré un peu plus de quatre heures avant que l’animal puisse être remonté. Grâce à l'expertise et à la détermination des équipes spécialisées, le chien a été sauvé avec succès, offrant un dénouement heureux à cette opération de sauvetage pour le moins complexe.

 

- Haute-Garonne : on a frôlé le drame lors d’une battue, quand une balle a fini sa trajectoire dans le mur de la chambre d’un enfant, après avoir traversé l'encadrement de la fenêtre. Ce sont les bruits de l’impact suivi de celui de la détonation qui ont laissé les parents abasourdis. « Quelques secondes auparavant, nous étions près de la fenêtre... », ont raconté les parents. Les premières constatations démontrent que le tir provient d'environ cent mètres en contrebas de leur maison, avec une munition destinée à la chasse du grand gibier. L'enquête en cours devra déterminer l’origine du tir et son auteur...

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Orne : affaire du cerf : ne baissons pas les bras !

Une polémique de plus dont on se serait bien passé. Entre ce que l’on peut faire, ce que l’on doit faire et ce qui est réellement fait, les opinions s’entrechoquent. Au cœur de cette controverse se trouve un cerf blessé, abattu lors d'une battue aux chiens courants, sur les terres de Luc Besson, événement qui a déclenché une vague médiatique disproportionnée. Chacun a, ou aura, sa propre opinion sur ce fait divers, manifestement surmédiatisé compte tenu des lieux et de la personnalité du propriétaire. Que peut-on et doit-on en retenir ? Sur les faits : « le cerf était blessé... mais pas par balle... » ont déclaré les chasseurs, justifiant leur intervention par l’absence de fuite de l’animal devant leurs chiens. Là où la confusion est de taille, c’est d’emblée de culpabiliser la chasse à courre, aucunement concernée par cet évènement qui n’est qu’un acte de chasse aux chiens courants, et la nuance est de taille ! Passons sur les témoignages qui décrivent l’euthanasie de ce cerf « saisi par les cornes », et trucidé avec des couteaux de 30 à 40 cm de longueur... Sur les motivations : cette chasse « une battue coordonnée » aurait été organisée à la demande de la préfecture. « ... les bois de Mr Besson n’étant pas chassés, les importants dommages agricoles et forestiers ont obligé M. le Préfet à ordonner aux chasseurs de chasser hier sur tout le reste du massif... ». Il ne s’agissait donc pas d’une battue « administrative » comme peut l’ordonner un préfet quand il y a nécessité d’intervenir. Pourquoi la préfecture est-elle restée dans le souhait », et non pas « dans l’ordre » ? Peut-être à cause de la personnalité du propriétaire des lieux...

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Protéger financièrement les FDC : la proposition du député Daniel Grenon

Député de la 1ʳᵉ circonscription de l'Yonne, le député Daniel Grenon s’est penché sur les situations financières des FDC, dont certaines sont en état virtuel de faillite. A ce titre, il a présenté une résolution pour que l’Etat soutienne d’une façon pérenne, les indemnisations des dégâts aux agriculteurs, sur une France dont un tiers de la surface n’est plus chassable. Voilà le texte intégral de son intervention :

« Mesdames, Messieurs,

Depuis 2000, l’indemnisation des dégâts de grand gibier sur les cultures incombe aux fédérations de chasse. Cette charge est un fardeau considérable, dont le montant au niveau national a doublé en vingt ans, passant de 20 millions d’euros en 2 000 à 46,3 millions d’euros en 2020. En intégrant les frais de gestion et les frais de prévention, la charge totale des dégâts de grand gibier a atteint 76 millions d’euros en 2019/2020. Les chiffres reflètent fidèlement les réalités du terrain, comme en atteste la montée en flèche des demandes d’indemnisation. En 2019/2020, plus de 52 500 dossiers ont été ouverts dans 80 départements, marquant une augmentation de 40 % en cinq ans. À titre d’exemple, pour l’Yonne, la fédération départementale des chasseurs déplore la gestion de 1 700 dossiers d’indemnisation pour les récoltes de 2022. Le montant global de ces indemnisations pour cette année-là s’élève à 2,5 millions d’euros. Cette croissance significative est principalement due à l’essor des populations de grand gibier s’installant de plus en plus au cœur des zones agricoles...

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Demain, ouverture du SIA

Le Salon International de l’Agriculture à Paris, qui se tiendra du 22 février au 2 mars 2025, célèbre cette année sa 61ème édition. Cet événement emblématique permettra une fois de plus aux visiteurs de découvrir la richesse et la diversité des territoires français à travers leurs produits agricoles et leurs traditions. Les 9 pavillons dédiés offriront une vitrine impressionnante du bétail français ainsi que des spécialités culinaires des 101 départements de France, y compris des territoires d'Outre-mer. Pour la première fois, le Maroc sera à l'honneur aux côtés de la France, soulignant des liens historiques, ainsi que des collaborations économiques et agricoles fructueuses entre les deux pays. Cette initiative reflète également un engagement commun en faveur du développement durable et de l'innovation agricole, de part et d'autre de la Méditerranée. Un des points forts de cette édition sera la star « Oupette », représentante de la race Limousine, originaire de la Vienne. À l'âge de 6 ans, Oupette incarne parfaitement les caractéristiques de cette race bovine rustique, connue pour sa taille imposante et sa robe couleur froment vif à rouge pâle. Sa particularité réside dans l'absence de cornes, une rareté parmi les Limousines, mais elle arbore fièrement une petite houppette distinctive qui lui a valu son nom et qui en fait la mascotte de cette année. Pour les visiteurs, le Salon représente bien plus qu'une simple exposition agricole ; c'est une célébration de l'engagement des agriculteurs français, de leur contribution à la souveraineté alimentaire et de leur rôle essentiel dans la préservation des traditions rurales. Au hall 3, stand F 017, la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) sera également présente, soulignant l'importance de la gestion durable de la faune sauvage dans l'écosystème agricole.

L’oiseau qui fait trembler la forêt

L'araponga blanc, également connu sous le nom scientifique de Procnias albus, est un trésor vivant de l'Amazonie, symbolisant à la fois la beauté et la puissance du monde naturel. Cet oiseau de petite taille, mesurant environ 30 centimètres, se distingue principalement par son plumage d'un blanc immaculé pour les mâles et d'une teinte verdâtre plus discrète pour les femelles. Mais ce qui capte vraiment l'attention des observateurs et des chercheurs, c'est son cri extraordinairement puissant. Au cœur des forêts tropicales du nord du Brésil et du Guyana, pendant la saison des amours, les mâles araponga déploient leur talent vocal avec une intensité remarquable. Leur cri atteint jusqu'à 115 décibels, un niveau sonore comparable à celui d'un concert de rock ou au rugissement d'un train en pleine vitesse. Pour un si petit oiseau, cela représente un exploit acoustique remarquable, rendu possible par des adaptations physiques uniques. Ce cri strident, produit grâce à des muscles abdominaux exceptionnellement épais, joue un rôle crucial dans la reproduction et la communication au sein de l'espèce. Il est conçu pour attirer les femelles sur de longues distances dans le dense couvert forestier, où la visibilité est souvent limitée. Cette capacité à émettre un son aussi puissant est le résultat d'une pression interne élevée générée par ces muscles abdominaux spécialement adaptés. Sans cette adaptation, l'oiseau ne pourrait tout simplement pas produire un tel volume sonore sans risquer de se blesser.

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Chasse du grand gibier de demain : le réseau « TAGI » est officiellement créé

Après une sage période de réflexion, le réseau « TAGI » (Traque-Affût Gestion Intégrée) est officiellement constitué. Cette association, régie par la loi de 1901, est présidée par Ludovic Fabre, qui sera secondé par Alexandre Mercier et un collège de jeunes passionnés par la gestion forestière et cynégétique. Le réseau « TAGI » prend donc son envol avec une vingtaine de territoire répartis dans la moitié nord de la France, de Brest à Strasbourg, tous en connexion, et riches de leurs diversités en superficies, puisqu’ils varient entre 200 et 2000 ha, mais encore de leurs différences quant à leurs composantes environnementales. Ce qui les réunit avant tout, c’est la gestion intégrée des populations d’ongulés en bonne santé, dans une forêt qui produit de la richesse, sans artifice, et assure la pérennité à tout un cortège d’êtres vivants, en bonne symbiose avec les milieux qui les abritent. C’est aussi l’esprit du réseau, où chacun communique, s’interroge, apprend de l’autre, échange des informations, des techniques, fait part de ses réussites comme de ses échecs… Dans les territoires du réseau, le recueil de toutes les données relatives aux ICE (indicateurs de changement écologique) est de règle, comme le concept d’équilibre forêt-gibier...

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