Fort de quelques 650 territoires en Europe, dont une centaine en France, le label « Wildlife Estates » (Territoires de Faune Sauvage), a réuni les 9 et 10 septembre derniers, à la Maison de la Chasse et de la Nature à Paris, près de 150 participants venus de tous pays de l’Union européenne et de Grande-Bretagne. Propriétaires, gestionnaires, et responsables institutionnels associés au concept à divers niveaux, ont ainsi partagé leurs expé riences au cours d’une longue journée faite d’une succession de communications,
riences au cours d’une longue journée faite d’une succession de communications,  selon un programme pilotée par la Fondation François Sommer, et dont le point d’orgue était une table ronde animée par Alexandre Chavey, sur les retours d’expériences de quatre acteurs engagés en faveur du patrimoine naturel : Jean-Christophe Aloé, président de la Fédération des Chasseurs du Calvados ; Marine Lauer, responsable environnement au Centre National de la propriété forestière pour l’Île de France et Centre-Val de Loire ; François Mercier, pour la Ferme de la Belle Croix ; et Carlos Otero Muerza, président du Conseil scientifique de Wildlife Estate. Le lendemain, un groupe d’une cinquantaine de participants, sous l’œil bienveillant de Michèle Papalardo, vice-présidente de la Fondation François Sommer, était emmené en autocar à l’est de Melun, en Seine et Marne, sur le site de la propriété forestière des Etablissements Peugeot Frères...
selon un programme pilotée par la Fondation François Sommer, et dont le point d’orgue était une table ronde animée par Alexandre Chavey, sur les retours d’expériences de quatre acteurs engagés en faveur du patrimoine naturel : Jean-Christophe Aloé, président de la Fédération des Chasseurs du Calvados ; Marine Lauer, responsable environnement au Centre National de la propriété forestière pour l’Île de France et Centre-Val de Loire ; François Mercier, pour la Ferme de la Belle Croix ; et Carlos Otero Muerza, président du Conseil scientifique de Wildlife Estate. Le lendemain, un groupe d’une cinquantaine de participants, sous l’œil bienveillant de Michèle Papalardo, vice-présidente de la Fondation François Sommer, était emmené en autocar à l’est de Melun, en Seine et Marne, sur le site de la propriété forestière des Etablissements Peugeot Frères...
Par Jean-Marc Thiernesse
 
                        
                    
 La subsidence, du latin subsidere signifiant « s’enfoncer », désigne l’affaissement progressif d’un sol. Ses causes sont multiples : exploitation excessive des nappes phréatiques, poids des constructions sur des terrains meubles, exploitation minière, ou encore assèchement de zones humides. Souvent imperceptible au quotidien, elle peut pourtant provoquer de graves dégâts : fissures dans les bâtiments, déformation d’infrastructures, et surtout aggravation des risques d’inondation, puisque les sols plus bas se trouvent davantage exposés à la montée des eaux. La France n’échappe pas à ce phénomène, même si elle reste relativement épargnée par rapport à certaines régions du globe. Plusieurs sites emblématiques témoignent néanmoins de cette fragilité. À Nice, l’aéroport s’enfonce de plus de 3 millimètres par an, conséquence de sa construction sur des terrains artificiels gagnés sur la mer. Dans les années 1990, ce tassement atteignait même 16 millimètres annuels. À Palavas-les-Flots, près de Montpellier, l’affaissement dépasse 6 millimètres par an, lié à la consolidation des sédiments dans cet environnement lagunaire. Plus au nord, au Havre, deuxième port français, les infrastructures portuaires descendent de près de 3 millimètres par an en raison de la compaction des sols maritimes...
La subsidence, du latin subsidere signifiant « s’enfoncer », désigne l’affaissement progressif d’un sol. Ses causes sont multiples : exploitation excessive des nappes phréatiques, poids des constructions sur des terrains meubles, exploitation minière, ou encore assèchement de zones humides. Souvent imperceptible au quotidien, elle peut pourtant provoquer de graves dégâts : fissures dans les bâtiments, déformation d’infrastructures, et surtout aggravation des risques d’inondation, puisque les sols plus bas se trouvent davantage exposés à la montée des eaux. La France n’échappe pas à ce phénomène, même si elle reste relativement épargnée par rapport à certaines régions du globe. Plusieurs sites emblématiques témoignent néanmoins de cette fragilité. À Nice, l’aéroport s’enfonce de plus de 3 millimètres par an, conséquence de sa construction sur des terrains artificiels gagnés sur la mer. Dans les années 1990, ce tassement atteignait même 16 millimètres annuels. À Palavas-les-Flots, près de Montpellier, l’affaissement dépasse 6 millimètres par an, lié à la consolidation des sédiments dans cet environnement lagunaire. Plus au nord, au Havre, deuxième port français, les infrastructures portuaires descendent de près de 3 millimètres par an en raison de la compaction des sols maritimes... La Division des sciences appliquées du CIC, dirigée par le professeur Klaus Hackländer et le Dr Heidi Krüger, a présenté des perspectives sur la gestion des terres respectueuse de la faune sauvage et la régénération de la biodiversité. Leur contribution a souligné l'importance d'intégrer des solutions scientifiques à la conservation, tout en montrant comment des pratiques durables d'utilisation des terres peuvent favoriser le rétablissement des espèces et la préservation des paysages ruraux. Outre son rôle scientifique, le CIC a profité du Congrès pour approfondir ses partenariats et renforcer ses réseaux avec des organisations telles que la VWJD (Association des biologistes et scientifiques allemands de la faune sauvage) et des universités, dont l'Université BOKU de Vienne. Ces échanges illustrent la mission plus large du CIC, qui consiste à fédérer science, politique et culture pour relever les défis actuels en matière de biodiversité et faire progresser les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité à l'horizon 2030.
La Division des sciences appliquées du CIC, dirigée par le professeur Klaus Hackländer et le Dr Heidi Krüger, a présenté des perspectives sur la gestion des terres respectueuse de la faune sauvage et la régénération de la biodiversité. Leur contribution a souligné l'importance d'intégrer des solutions scientifiques à la conservation, tout en montrant comment des pratiques durables d'utilisation des terres peuvent favoriser le rétablissement des espèces et la préservation des paysages ruraux. Outre son rôle scientifique, le CIC a profité du Congrès pour approfondir ses partenariats et renforcer ses réseaux avec des organisations telles que la VWJD (Association des biologistes et scientifiques allemands de la faune sauvage) et des universités, dont l'Université BOKU de Vienne. Ces échanges illustrent la mission plus large du CIC, qui consiste à fédérer science, politique et culture pour relever les défis actuels en matière de biodiversité et faire progresser les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité à l'horizon 2030. Plus qu’un Salon, le SPACE est un véritable carrefour stratégique, où se décident des investissements, où se créent des partenariats durables et où s’affirme le dynamisme des filières au-delà de nos frontières. Chaque édition témoigne de la vitalité, de l’innovation et de la modernité de l’agriculture. Le Salon permet de nourrir une réflexion collective constructive, essentielle pour accompagner les transitions en cours et répondre aux grands enjeux : durabilité, performance économique, bien-être animal et adaptation aux évolutions sociétales. Éleveurs, chercheurs, industriels et étudiants s’y retrouvent pour partager leurs expériences et ouvrir des perspectives d’avenir. En 2025, un focus particulier sera mis sur la santé animale et humaine avec la présence des scientifiques de l’ANSES. Sous le prisme du concept « One Health – Une seule santé », ils aborderont des thématiques majeures comme l’antibiorésistance, enjeu crucial de santé publique, et l’influenza porcin, sujet de vigilance pour l’ensemble de la filière. Les experts des laboratoires de Ploufragan-Plouzané-Niort, de Fougères et de l’Agence nationale du médicament vétérinaire viendront partager leurs travaux et dialoguer avec les professionnels sur les maladies animales, les médicaments vétérinaires et les résistances antimicrobiennes. Le SPACE 2025 sera ainsi un moment unique pour découvrir les dernières innovations, rencontrer les experts et préparer collectivement l’avenir. Il confirme son rôle de vitrine internationale de l’excellence agricole et de laboratoire d’idées au service de toutes les filières d’élevage.
Plus qu’un Salon, le SPACE est un véritable carrefour stratégique, où se décident des investissements, où se créent des partenariats durables et où s’affirme le dynamisme des filières au-delà de nos frontières. Chaque édition témoigne de la vitalité, de l’innovation et de la modernité de l’agriculture. Le Salon permet de nourrir une réflexion collective constructive, essentielle pour accompagner les transitions en cours et répondre aux grands enjeux : durabilité, performance économique, bien-être animal et adaptation aux évolutions sociétales. Éleveurs, chercheurs, industriels et étudiants s’y retrouvent pour partager leurs expériences et ouvrir des perspectives d’avenir. En 2025, un focus particulier sera mis sur la santé animale et humaine avec la présence des scientifiques de l’ANSES. Sous le prisme du concept « One Health – Une seule santé », ils aborderont des thématiques majeures comme l’antibiorésistance, enjeu crucial de santé publique, et l’influenza porcin, sujet de vigilance pour l’ensemble de la filière. Les experts des laboratoires de Ploufragan-Plouzané-Niort, de Fougères et de l’Agence nationale du médicament vétérinaire viendront partager leurs travaux et dialoguer avec les professionnels sur les maladies animales, les médicaments vétérinaires et les résistances antimicrobiennes. Le SPACE 2025 sera ainsi un moment unique pour découvrir les dernières innovations, rencontrer les experts et préparer collectivement l’avenir. Il confirme son rôle de vitrine internationale de l’excellence agricole et de laboratoire d’idées au service de toutes les filières d’élevage.  Tous les animaux du foyer ont été abattus immédiatement afin de limiter les risques de propagation. Les autorités rappellent l’importance de maintenir une vigilance élevée et de poursuivre la stratégie de lutte : surveillance attentive des troupeaux, signalement rapide des cas suspects, abattage total des animaux infectés, vaccination obligatoire et respect strict des règles de biosécurité. La zone réglementée a d’ailleurs été élargie vers le nord de l’Ain.
Tous les animaux du foyer ont été abattus immédiatement afin de limiter les risques de propagation. Les autorités rappellent l’importance de maintenir une vigilance élevée et de poursuivre la stratégie de lutte : surveillance attentive des troupeaux, signalement rapide des cas suspects, abattage total des animaux infectés, vaccination obligatoire et respect strict des règles de biosécurité. La zone réglementée a d’ailleurs été élargie vers le nord de l’Ain. Aujourd’hui, c’est ringard si c’est fait par l’homme, mais génial si c’est signé castor junior. Les militants verdâtres n’ont plus de mots assez grands : « biodiversité », « zones humides », « captation de carbone ». On attend presque qu’ils attribuent au castor le prix Nobel de la paix. Tout ça pour applaudir ce que l’on condamnait hier. Bref, après avoir cassé les barrages humains, les voilà qui célèbrent les barrages animaux. Cohérence : zéro. Ironie : totale. Conclusion : quand l’idéologie mène la danse, le ridicule n’est jamais bien loin...
Aujourd’hui, c’est ringard si c’est fait par l’homme, mais génial si c’est signé castor junior. Les militants verdâtres n’ont plus de mots assez grands : « biodiversité », « zones humides », « captation de carbone ». On attend presque qu’ils attribuent au castor le prix Nobel de la paix. Tout ça pour applaudir ce que l’on condamnait hier. Bref, après avoir cassé les barrages humains, les voilà qui célèbrent les barrages animaux. Cohérence : zéro. Ironie : totale. Conclusion : quand l’idéologie mène la danse, le ridicule n’est jamais bien loin... La meute, qui est composée de grand Anglo-français blanc et orange, a été présentée au public lors du festival « Chasse & Campagne » organisé au château en août dernier. Quant au massif de Fiel, c’est une forêt domaniale située sur la commune d’Arrelles...
La meute, qui est composée de grand Anglo-français blanc et orange, a été présentée au public lors du festival « Chasse & Campagne » organisé au château en août dernier. Quant au massif de Fiel, c’est une forêt domaniale située sur la commune d’Arrelles... Le futur site prendra place sur un terrain de 1,2 hectare au sein de la Zone d’activités d’intérêt national (ZAIN) d’Andrézieux-Bouthéon, aménagée par Novim. Il comprendra un bâtiment de 6 000 m² regroupant stockage, distribution et service après-vente.
Le futur site prendra place sur un terrain de 1,2 hectare au sein de la Zone d’activités d’intérêt national (ZAIN) d’Andrézieux-Bouthéon, aménagée par Novim. Il comprendra un bâtiment de 6 000 m² regroupant stockage, distribution et service après-vente.  La livraison est programmée pour juin 2027, sous réserve de l’accord de la préfecture de la Loire. Une enquête publique de trois mois est en cours pour consulter les riverains et parties prenantes. Lors d’une première réunion publique, les participants ont principalement soulevé la question des risques incendie. Une seconde rencontre est prévue le 18 novembre 2025, en présence du commissaire-enquêteur. Installée depuis 1981 à Veauche, dans trois bâtiments anciens datant de 1952, la société occupe aujourd’hui 3 500 m² en zone urbanisée. « Ces locaux ne correspondent plus aux besoins actuels », souligne Pierrick Mazodier, directeur général d’Humbert. L’entreprise veut non seulement regrouper ses activités de Veauche avec son site de stockage de Grandfresnoy, dans l’Oise, mais aussi se rapprocher de deux atouts stratégiques : le Banc national d’épreuve de Saint-Étienne, étape obligatoire pour la mise sur le marché des armes, et l’École stéphanoise d’armurerie, vivier de main-d’œuvre qualifiée...
La livraison est programmée pour juin 2027, sous réserve de l’accord de la préfecture de la Loire. Une enquête publique de trois mois est en cours pour consulter les riverains et parties prenantes. Lors d’une première réunion publique, les participants ont principalement soulevé la question des risques incendie. Une seconde rencontre est prévue le 18 novembre 2025, en présence du commissaire-enquêteur. Installée depuis 1981 à Veauche, dans trois bâtiments anciens datant de 1952, la société occupe aujourd’hui 3 500 m² en zone urbanisée. « Ces locaux ne correspondent plus aux besoins actuels », souligne Pierrick Mazodier, directeur général d’Humbert. L’entreprise veut non seulement regrouper ses activités de Veauche avec son site de stockage de Grandfresnoy, dans l’Oise, mais aussi se rapprocher de deux atouts stratégiques : le Banc national d’épreuve de Saint-Étienne, étape obligatoire pour la mise sur le marché des armes, et l’École stéphanoise d’armurerie, vivier de main-d’œuvre qualifiée... La CITES, qui encadre le commerce international de plus de 40 000 espèces, fêtera ses 50 ans cette année. Pour l’UE, membre depuis 2015 et principal bailleur de fonds de la convention, la COP20 doit confirmer son rôle de leader dans la défense d’un commerce durable, légal et traçable. « La CITES protège la faune et la flore de la surexploitation. L’Europe doit défendre des décisions fondées sur la science et promouvoir l’utilisation durable », a déclaré Pietro Fiocchi, eurodéputé italien et hôte de la rencontre. Il a insisté sur le double enjeu : préserver les écosystèmes tout en soutenant les moyens de subsistance des communautés. Le message a été renforcé par Christina de Avila, de la Commission européenne, qui a présenté les travaux préparatoires menés avec les États membres, et par Ivonne Higuero, secrétaire générale de la CITES. Cette dernière a salué le rôle clé de l’UE, « championne de la transparence et de la science », tout en rappelant que des investissements soutenus seront indispensables pour préserver les écosystèmes et renforcer les contrôles...
La CITES, qui encadre le commerce international de plus de 40 000 espèces, fêtera ses 50 ans cette année. Pour l’UE, membre depuis 2015 et principal bailleur de fonds de la convention, la COP20 doit confirmer son rôle de leader dans la défense d’un commerce durable, légal et traçable. « La CITES protège la faune et la flore de la surexploitation. L’Europe doit défendre des décisions fondées sur la science et promouvoir l’utilisation durable », a déclaré Pietro Fiocchi, eurodéputé italien et hôte de la rencontre. Il a insisté sur le double enjeu : préserver les écosystèmes tout en soutenant les moyens de subsistance des communautés. Le message a été renforcé par Christina de Avila, de la Commission européenne, qui a présenté les travaux préparatoires menés avec les États membres, et par Ivonne Higuero, secrétaire générale de la CITES. Cette dernière a salué le rôle clé de l’UE, « championne de la transparence et de la science », tout en rappelant que des investissements soutenus seront indispensables pour préserver les écosystèmes et renforcer les contrôles... Le Nemrod moderne, avide de reconnaissance, a besoin d’ériger ses captures en symboles, et de faire la preuve tangible de sa supériorité. Pour cela, il établit une hiérarchie qui dénature profondément l’esprit même de la chasse. Au sommet de cette pyramide se dresse bien évidemment l’objet ultime : le trophée. Quand il est présent, peu importe le poids de la venaison, autrefois tant convoitée. Ce qui compte désormais, ce sont les quelques centimètres supplémentaires de merrain, ou de circonférence des meules ou le nombre d’anneaux de croissance.
Le Nemrod moderne, avide de reconnaissance, a besoin d’ériger ses captures en symboles, et de faire la preuve tangible de sa supériorité. Pour cela, il établit une hiérarchie qui dénature profondément l’esprit même de la chasse. Au sommet de cette pyramide se dresse bien évidemment l’objet ultime : le trophée. Quand il est présent, peu importe le poids de la venaison, autrefois tant convoitée. Ce qui compte désormais, ce sont les quelques centimètres supplémentaires de merrain, ou de circonférence des meules ou le nombre d’anneaux de croissance.  En revanche, quand il n’est pas présent, on trouve sur la deuxième marche de ce podium artificiel le poids de l’animal. Ici, le chasseur joue la carte de l’exploit en se vantant d’avoir abattu une pièce hors du commun. L’émotion feinte cache mal l'orgueil de celui qui cherche à s’élever dans la hiérarchie de ses pairs. Mais cette fierté n’est qu’un simulacre, car elle ne repose plus sur l’expérience vécue, ni sur le respect du gibier, mais sur la simple taille de la capture. La quantité, elle, occupe une place plus modeste mais non négligeable dans cette échelle de prestige. Doublés, triplés, quadruplés : autant de tirs qui s’additionnent comme des points sur un tableau de chasse, dans une logique comptable indigne. Ici, la vie animale se réduit à une statistique, à un score...
En revanche, quand il n’est pas présent, on trouve sur la deuxième marche de ce podium artificiel le poids de l’animal. Ici, le chasseur joue la carte de l’exploit en se vantant d’avoir abattu une pièce hors du commun. L’émotion feinte cache mal l'orgueil de celui qui cherche à s’élever dans la hiérarchie de ses pairs. Mais cette fierté n’est qu’un simulacre, car elle ne repose plus sur l’expérience vécue, ni sur le respect du gibier, mais sur la simple taille de la capture. La quantité, elle, occupe une place plus modeste mais non négligeable dans cette échelle de prestige. Doublés, triplés, quadruplés : autant de tirs qui s’additionnent comme des points sur un tableau de chasse, dans une logique comptable indigne. Ici, la vie animale se réduit à une statistique, à un score... Elles permettent une immersion directe dans les enjeux de biodiversité et de transition écologique, souvent au plus près du terrain. Pour beaucoup de participants, l’expérience se révèle enrichissante tant sur le plan personnel que professionnel. Depuis la création du label écologique, la part des missions liées à l’environnement progresse. Elles représentent aujourd’hui 8 % des offres, contre 6,5 % en 2023. L’Agence du service civique met en avant un objectif clair : former une éco-citoyenneté durable et encourager les jeunes à poursuivre leur engagement, bien au-delà de la mission. Autre atout non négligeable : la dimension financière. L’État prend en charge 80 % de l’indemnisation, soit 620 € mensuels, ce qui sécurise à la fois les structures et les volontaires. Cette aide rend l’engagement accessible à un plus grand nombre, indépendamment de la situation sociale. Cependant, la question de l’insertion professionnelle demeure en suspens. Les missions sont reconnues comme formatrices, mais elles ne débouchent pas toujours sur un emploi direct. Ce service civique doit donc être envisagé comme une étape d’apprentissage, une opportunité de se forger des compétences transférables et de clarifier son orientation future.
Elles permettent une immersion directe dans les enjeux de biodiversité et de transition écologique, souvent au plus près du terrain. Pour beaucoup de participants, l’expérience se révèle enrichissante tant sur le plan personnel que professionnel. Depuis la création du label écologique, la part des missions liées à l’environnement progresse. Elles représentent aujourd’hui 8 % des offres, contre 6,5 % en 2023. L’Agence du service civique met en avant un objectif clair : former une éco-citoyenneté durable et encourager les jeunes à poursuivre leur engagement, bien au-delà de la mission. Autre atout non négligeable : la dimension financière. L’État prend en charge 80 % de l’indemnisation, soit 620 € mensuels, ce qui sécurise à la fois les structures et les volontaires. Cette aide rend l’engagement accessible à un plus grand nombre, indépendamment de la situation sociale. Cependant, la question de l’insertion professionnelle demeure en suspens. Les missions sont reconnues comme formatrices, mais elles ne débouchent pas toujours sur un emploi direct. Ce service civique doit donc être envisagé comme une étape d’apprentissage, une opportunité de se forger des compétences transférables et de clarifier son orientation future. Parmi elles, le programme BRIDGE (Building River Dialogue and Governance) et l’Alliance Méditerranéenne pour les Zones Humides (MAW) constituent deux leviers complémentaires. Lancé en 2011 par l’UICN, BRIDGE vise à améliorer la gouvernance de l’eau dans les bassins fluviaux transfrontaliers. Le programme repose sur l’apprentissage, la mise en pratique et le dialogue entre acteurs, afin de favoriser une gestion partagée et durable des ressources hydriques. En une décennie, il a été déployé dans une vingtaine de bassins à travers le monde, contribuant à instaurer une « paix bleue » par l’eau. La cinquième phase (2022–2026) consolide ces acquis en se concentrant sur la facilitation de négociations, la médiation institutionnelle et l’appui technique, impliquant les usagers de l’eau, les autorités municipales et nationales, les associations, les institutions régionales et des acteurs internationaux. Créée en 2023, l’Alliance Méditerranéenne pour les Zones Humides (MAW) complète cette dynamique en rassemblant plus de 30 organisations issues de 18 pays. Elle agit comme plateforme régionale pour défendre, restaurer et promouvoir l’utilisation durable des zones humides et rivières. Grâce à ses mécanismes Wetland Red Alert (alerte sur les menaces) et Green Light (valorisation d’initiatives positives), l’Alliance renforce les capacités locales et mène des actions de plaidoyer. Elle constitue également un centre de connaissances partagé, garantissant que les voix communautaires soient prises en compte dans les décisions de haut niveau.
Parmi elles, le programme BRIDGE (Building River Dialogue and Governance) et l’Alliance Méditerranéenne pour les Zones Humides (MAW) constituent deux leviers complémentaires. Lancé en 2011 par l’UICN, BRIDGE vise à améliorer la gouvernance de l’eau dans les bassins fluviaux transfrontaliers. Le programme repose sur l’apprentissage, la mise en pratique et le dialogue entre acteurs, afin de favoriser une gestion partagée et durable des ressources hydriques. En une décennie, il a été déployé dans une vingtaine de bassins à travers le monde, contribuant à instaurer une « paix bleue » par l’eau. La cinquième phase (2022–2026) consolide ces acquis en se concentrant sur la facilitation de négociations, la médiation institutionnelle et l’appui technique, impliquant les usagers de l’eau, les autorités municipales et nationales, les associations, les institutions régionales et des acteurs internationaux. Créée en 2023, l’Alliance Méditerranéenne pour les Zones Humides (MAW) complète cette dynamique en rassemblant plus de 30 organisations issues de 18 pays. Elle agit comme plateforme régionale pour défendre, restaurer et promouvoir l’utilisation durable des zones humides et rivières. Grâce à ses mécanismes Wetland Red Alert (alerte sur les menaces) et Green Light (valorisation d’initiatives positives), l’Alliance renforce les capacités locales et mène des actions de plaidoyer. Elle constitue également un centre de connaissances partagé, garantissant que les voix communautaires soient prises en compte dans les décisions de haut niveau.  « Chaque année, des millions d'€ s'évaporent pour compenser des cultures agricoles ravagées par des sangliers toujours plus nombreux… Et rien ne change » a écrit le président de la FNC, dans son éditorial. Pourtant, au départ, l’accord était limpide. Emmanuel Macron, soucieux d’entretenir son lien privilégié avec le monde rural et cynégétique, avait acté une prise en charge partielle par l’État, des dégâts agricoles causés par les sangliers. Le 1er mars 2023, un accord entre l’État, la FNC et les syndicats agricoles avait été signé lors du Salon international de l’Agriculture. Son objectif : réduire de 20 à 30 % les surfaces détruites par le grand gibier d’ici à trois ans, par rapport à 2019.
« Chaque année, des millions d'€ s'évaporent pour compenser des cultures agricoles ravagées par des sangliers toujours plus nombreux… Et rien ne change » a écrit le président de la FNC, dans son éditorial. Pourtant, au départ, l’accord était limpide. Emmanuel Macron, soucieux d’entretenir son lien privilégié avec le monde rural et cynégétique, avait acté une prise en charge partielle par l’État, des dégâts agricoles causés par les sangliers. Le 1er mars 2023, un accord entre l’État, la FNC et les syndicats agricoles avait été signé lors du Salon international de l’Agriculture. Son objectif : réduire de 20 à 30 % les surfaces détruites par le grand gibier d’ici à trois ans, par rapport à 2019.  Sur le plan financier, l’État s’engageait à verser 60 M€ sur trois ans aux FDC : 25 M€ en 2023, 20 M€ en 2024 et 15 M€ en 2025. Une enveloppe complémentaire de 20 M€, issue du plan de relance, avait également été prévue pour compenser l’augmentation des coûts d’indemnisation, liée notamment à la flambée des prix des matières premières. Ces accords ont été transposés par un arrêté et un décret du 28 décembre 2023 (JO du 30/12). L’arrêté modifie celui du 1er août 1986 : il réintroduit la chevrotine en battue et encadre strictement l’agrainage dit dissuasif. Le décret précise la procédure d’indemnisation : seuil minimal fixé à 150 € par exploitation et par campagne (R.426-11), délais d’estimation raccourcis, contre-expertise possible dans les 48 h ouvrées, et absence de recours pour les décisions unanimement inférieures à 3 000 €. Il établit également un suivi renforcé via les commissions départementales administratives paritaires. Mais rien n’est prévu après 2025, alors que les dégâts n’ont pas baissé, et flirtent désormais avec les 90 M€ par an (source FNC). Ces sommes restent principalement à la charge des FDC, financées par les cotisations cynégétiques et un mécanisme de péréquation nationale. Avec un nombre de chasseurs en recul constant, le système apparaît aujourd’hui « exsangue et au bout du rouleau », selon les termes mêmes de la FNC...
Sur le plan financier, l’État s’engageait à verser 60 M€ sur trois ans aux FDC : 25 M€ en 2023, 20 M€ en 2024 et 15 M€ en 2025. Une enveloppe complémentaire de 20 M€, issue du plan de relance, avait également été prévue pour compenser l’augmentation des coûts d’indemnisation, liée notamment à la flambée des prix des matières premières. Ces accords ont été transposés par un arrêté et un décret du 28 décembre 2023 (JO du 30/12). L’arrêté modifie celui du 1er août 1986 : il réintroduit la chevrotine en battue et encadre strictement l’agrainage dit dissuasif. Le décret précise la procédure d’indemnisation : seuil minimal fixé à 150 € par exploitation et par campagne (R.426-11), délais d’estimation raccourcis, contre-expertise possible dans les 48 h ouvrées, et absence de recours pour les décisions unanimement inférieures à 3 000 €. Il établit également un suivi renforcé via les commissions départementales administratives paritaires. Mais rien n’est prévu après 2025, alors que les dégâts n’ont pas baissé, et flirtent désormais avec les 90 M€ par an (source FNC). Ces sommes restent principalement à la charge des FDC, financées par les cotisations cynégétiques et un mécanisme de péréquation nationale. Avec un nombre de chasseurs en recul constant, le système apparaît aujourd’hui « exsangue et au bout du rouleau », selon les termes mêmes de la FNC... Contrairement au simple suivi du brame, ce comptage repose sur une approche plus complète. Les équipes d’observateurs se déploieront à l’aube et au crépuscule, aussi bien sur les places de brame que dans les zones périphériques, afin de repérer, identifier et dénombrer les animaux. Chaque observation prend en compte non seulement le nombre de cerfs, mais également leur structure : mâles adultes, biches, jeunes de l’année ou daguets. Cette méthode, qui combine écoute du brame, comptage au phare et observation directe, permet de fiabiliser les résultats et de localiser avec précision les noyaux de populations. Lors du précédent comptage, réalisé en 2018, plus de 320 bénévoles avaient été mobilisés sur l’ensemble du Plateau de Millevaches. En deux soirées d’observations, environ 1 150 animaux avaient été recensés, avec une répartition équilibrée entre Creuse et Corrèze. Les analyses avaient montré que la population se structurait alors autour de 40 % de femelles, 35 % de mâles et près de 25 % de jeunes de l’année, un indicateur encourageant du dynamisme de reproduction. Ces résultats avaient permis d’affiner les plans de chasse et de mieux comprendre la répartition spatiale des cerfs, qui occupent aujourd’hui près de 60 000 hectares de milieux forestiers et de landes sur le Plateau.
Contrairement au simple suivi du brame, ce comptage repose sur une approche plus complète. Les équipes d’observateurs se déploieront à l’aube et au crépuscule, aussi bien sur les places de brame que dans les zones périphériques, afin de repérer, identifier et dénombrer les animaux. Chaque observation prend en compte non seulement le nombre de cerfs, mais également leur structure : mâles adultes, biches, jeunes de l’année ou daguets. Cette méthode, qui combine écoute du brame, comptage au phare et observation directe, permet de fiabiliser les résultats et de localiser avec précision les noyaux de populations. Lors du précédent comptage, réalisé en 2018, plus de 320 bénévoles avaient été mobilisés sur l’ensemble du Plateau de Millevaches. En deux soirées d’observations, environ 1 150 animaux avaient été recensés, avec une répartition équilibrée entre Creuse et Corrèze. Les analyses avaient montré que la population se structurait alors autour de 40 % de femelles, 35 % de mâles et près de 25 % de jeunes de l’année, un indicateur encourageant du dynamisme de reproduction. Ces résultats avaient permis d’affiner les plans de chasse et de mieux comprendre la répartition spatiale des cerfs, qui occupent aujourd’hui près de 60 000 hectares de milieux forestiers et de landes sur le Plateau.