" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Grand Tétras : des précisions sur le premier relâcher

Faisant suite aux nombreuses critiques des associations qui s'opposaient, et s’opposent encore à cette opération de réintroduction, ou de renforcement des populations selon les points de vue, le PNRBV (Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges), dans un communiqué diffusé mardi dernier, revient sur les conditions de l'opération dite « de translocation » effectuée dernièrement, et détaille le calendrier à venir. « Suite au lancement du programme de renforcement du Grand Tétras dans le massif des Vosges, la première opération de translocation (capture, transport, relâcher) s’est déroulée du 22 au 27 avril grâce au partenariat avec la Norvège. L’équipe opérationnelle du projet a réussi les premiers transferts. Neuf Grands Tétras ont été relâchés dans le massif du Grand Ventron. Les données GPS ont permis de tous les localiser. Elles indiquent qu’ils évoluent normalement au sein du secteur de relâcher…

[ LIRE LA SUITE... ]

Peste porcine africaine : augmentation significative dans l'UE en 2023

Quatorze États membres ont été touchés par la peste porcine africaine (PPA) en 2023, entraînant ainsi une multiplication par cinq des foyers épidémiques chez les porcs domestiques par rapport à l'année précédente. Telles sont les principales conclusions du dernier rapport épidémiologique annuel publié par l'EFSA. Chez les porcs domestiques, l'année 2023 a connu le plus grand nombre de foyers de PPA depuis 2014. Chez les sangliers, le nombre de foyers a augmenté de 10 % par rapport à l'année précédente. Le virus, qui a été particulièrement mobile en Suède et en Croatie, s’est propagé à de nouvelles régions d'Italie et a réapparu en Grèce après une parenthèse de deux ans. L'Allemagne, la Hongrie et la Slovaquie ont vu la situation épidémiologique s'améliorer dans leur pays, avec une diminution du nombre de foyers épidémiques chez les sangliers. Pour détecter les foyers de PPA, les experts de l'EFSA recommandent de donner la priorité à une surveillance passive, comprenant la recherche et l'analyse des carcasses de sangliers, plutôt qu'à une surveillance active, impliquant l'analyse des sangliers chassés. La surveillance passive, en particulier l'observation des signes cliniques de la maladie, reste le principal mode de détection de la PPA, y compris dans les élevages de porcs domestiques. Les éleveurs et les vétérinaires ont donc un rôle particulièrement important à jouer en signalant les cas suspects. En octobre prochain, l'EFSA publiera un avis scientifique actualisé sur les facteurs de risque d'émergence, de propagation et de persistance du virus de la PPA dans les populations de sangliers ainsi que chez les porcs domestiques. Cet avis aidera les gestionnaires des risques dans leurs efforts continus pour prévenir, contrôler et éradiquer la propagation du virus de la peste porcine africaine.

Un réseau de spécialistes pour suivre le castor en France

Début avril, lors du lancement de « l’Année du Castor », la SFEPM (Societé Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères), et la SNPN (Société Nationale de la Protection de la Nature), ont signé la charte d’adhésion au réseau Castor, coordonné au niveau national par l’Office français de la biodiversité (OFB). Ce partenariat vient renforcer le suivi du castor d’Europe en France et s’ajoute notamment à la co-rédaction d’une stratégie nationale, qui sera finalisée et présentée en décembre 2024, lors d’un colloque national dédié à l’espèce. Afin de suivre la répartition du castor d’Europe en France, l’OFB pilote, depuis 1987, un réseau de spécialistes à la demande du ministère chargé de l’écologie. La vocation première de ce réseau consiste à accroître les connaissances sur cette espèce souvent considérée comme « ingénieure des écosystèmes », car elle œuvre de façon remarquable à les revitaliser. Chaque année, des membres de ce réseau parcourent les cours d’eau, marais, lacs, étangs, à la recherche d’indices de présence de l’espèce (arbre coupé, gîte, barrage, empreinte, fèces, castoréum) et permettent ainsi d’actualiser au fur et à mesure la carte de répartition du castor d’Europe en France. Ces données permettent notamment d’évaluer l’état de conservation de l’espèce au niveau européen, mais aussi de prendre en compte sa présence dans divers projets menés dans les territoires grâce à des études d’impact, des mesures d’évitement, du zonage de protection, l’interdiction de piégeage, ou d’animations nature. Initialement porté par les seuls agents de l’OFB, ce réseau se déploie désormais aux partenaires afin d’accroître le nombre d’observateurs de l’espèce et ainsi permettre, en appliquant un protocole de suivi unique, une meilleure collecte d’informations des indices de présence dans les territoires et une synthèse renforcée de la répartition de l’espèce. Cette ouverture du réseau se formalise par la signature d’une charte de partenariat qui engage la structure et/ou l’observateur à respecter le protocole scientifique de l’OFB pour le suivi de l’espèce et ainsi contribuer à la connaissance de la répartition de l’espèce en France...

[ LIRE LA SUITE... ]

A Fontainebleau, samedi et dimanche prochain : « Nature et Vénerie en fête »

Rendez-vous incontournable des amoureux de la nature, de la forêt, de la chasse, des chiens, des chevaux, de la trompe de chasse, de la fauconnerie et de l’archerie, le Grand Parquet sera en ébullition samedi 25 et dimanche 26 mai, pour « Nature et Vénerie en Fête ». Cette manifestation, organisée par la famille Prioux et le Rallye Tempête, a pris une telle ampleur qu’elle est devenue, au fil des ans, la vitrine de la vénerie française. Cette année encore, les meutes seront présentes, et autour du village exposants, il y aura : spectacles équestres, régionales et nationales d’élevage, agility, chiens d’arrêt, concours de tirs, concours de trompes toutes catégories, et le championnat de France du cheval de chasse, organisé en collaboration avec la Fédération Française d’Equitation et la Société de Vénerie. Trois assemblées générales s’y tiendront : le samedi matin à partir de 10 heures, celle de l’Association des Veneurs et celle du Club du Chien d’Ordre, et en début d’après-midi, à 14 heures, celle de l’AFEVST (équipages de Vénerie sous terre).

 

Pour voir le programme de ces deux journées, c’est ICI

Les insectes, source d’énergie vitale pour les oiseaux

Lors de la « Journée mondiale des oiseaux migrateurs » (JMOM), le 13 mai dernier, a été lancée la campagne pour les insectes, indispensables dans le soutien des populations d'oiseaux migrateurs. Source vitale d’énergie, les insectes apportent aux oiseaux, en particulier lors de longs voyages migratoires, les apports caloriques nécessaires à ces déplacements très gourmands en énergie. Malheureusement, et pour les raisons que l’on connait, les insectes sont en déclin partout dans le monde. Organisé deux fois par an, le WMBD (World Migratory Bird Day) est une initiative de l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEWA) qui vise à sensibiliser à l'importance de cette faune ailée et de sa conservation. Les oiseaux qui suivent les voies de migration, recherchent activement les insectes le long de leur déplacement. La perte et la destruction des habitats, le développement urbain et l’utilisation de pesticides à usage agricole menacent les populations d’oiseaux et perturbent considérablement le calendrier, la durée et le succès global de leur migration, tout en ayant des effets sur leur santé et leur saison de reproduction. Dans le cadre de la JMOM 2024, l'AEWA a sensibilisé sur les mesures de conservation proactives, telles que la réduction de l'utilisation de pesticides et d'engrais, la promotion des pratiques d'agriculture biologique et la préservation des habitats naturels essentiels à la survie des oiseaux migrateurs et curieusement, du rôle que jouent les chasseurs dans l’élimination des prédateurs envahissants dans les zones humides, qui sont des sites clés le long des voies de migration, tout en fournissant des zones de repos et d’alimentation aux oiseaux. De même, en divisant les grands champs en ilots plus petits, l'accent est mis sur la conservation des habitats naturels tout en améliorant la connectivité. Il existe donc de nombreuses opportunités d’actions, relativement simples à mettre en œuvre, sans doute la principale clé du réensauvagement.

Pour l’UICN, le bouquetin des Alpes n’est plus en péril

Aujourd’hui, d’après l’UICN, près de 55 000 bouquetins sont présents sur l’ensemble des Alpes. Cette espèce emblématique du patrimoine alpin est en excellente santé, sous la surveillance que permet la génétique de repérer les liens et les échanges ou, au contraire, l’isolement entre les différentes populations. Cependant, il reste encore des points de friction entre les protecteurs inconditionnels du bouquetin, et les éleveurs qui ne sont pas encore parvenus à éliminer les menaces de brucellose. Certes, les réintroductions successives ont été des réussites, qui ont permis aux bouquetins des Alpes d’être classés « Least Concern », mais maintenant, que faire ? Avec un taux de reproduction qui se situe entre 18 et 25%, ce sont donc quasiment 10 000 animaux qui vont, tous les ans, enrichir les hardes de Capra ibex ibex. Compte tenu de sa défense anti-prédation qui le rend quasiment inaccessible aux prédateurs terrestres, loup en particulier, le bouquetin, victime de son succès, devra être « géré » afin d’éviter des concentrations qui pourraient lui être fatales… Rappelons que, entre le 17e et le 19e siècle, avec l’essor des armes à feu, les populations de bouquetins des Alpes ont disparu progressivement de l’arc alpin. Seul un noyau d’une petite centaine d’individus survivait en Italie, dans le massif du Grand Paradis. Le roi Victor-Emmanuel II fit alors de ce massif une réserve de chasse royale en 1856, protégeant ainsi les derniers individus. Depuis, les opérations de restauration de l’espèce se sont multipliées, et en France, la création du Parc national de la Vanoise (1963) et l’application de la loi de protection de la nature (1981), ont permis de protéger intégralement les bouquetins. Mais, à la suite de sa quasi-disparition, l’espèce a connu un goulot d’étranglement important, qui se traduit aujourd’hui par une variabilité génétique parmi les plus faibles chez les mammifères. Par ailleurs, la distribution spatiale de l’espèce est largement morcelée avec de très petites populations, potentiellement menacées par des épizooties ou des événements stochastiques, qui exigent encore que la variabilité génétique soit sous étroite surveillance...

Protection contre les dégâts de gibier en forêt

Une expérimentation sur les protections de gibier est proposée par le CNPF Occitanie. Il s’agit de comparer l’efficacité de deux dispositifs : le répulsif « Trico » (répulsif naturel, conçu à base de graisse de mouton, dont le goût et l’odeur repoussent les animaux), ou la protection par la pose de deux ou trois piquets de bois autour de chaque plant à protéger. La convention établie pour cette expérimentation, entre le représentant de la délégation régionale Occitanie du CNPF et un propriétaire forestier de Sousceyrac en Quercy, se réalise avec la participation, entre autres, du Cetef du Lot. Les dégâts de gibier dus aux cervidés et aux chevreuils, pour les plantations d’arbres, est d’importance. Pour le Cetef du Lot, le test envisagé à Lamativie, et les enseignements qui en seront tirées, sont précisément ce que les propriétaires forestiers ont besoin de connaître lorsqu’ils se lancent dans un projet de plantation, qui représente, au-delà de l’impact carbone, une implication financière importante. La voir réduite à zéro en quelques années par les abroutissements, l’écorçage ou les frottis des cervidés est une épreuve difficile à supporter, dont les propriétaires forestiers se passeraient volontiers…

[ LIRE LA SUITE... ]

Etait-ce un loup ?

Le 27 avril dernier, vers 23 heures, une habitante de Chamalières âgée de 39 ans, a été attaquée par un canidé, alors qu’elle promenait son chien en montagne bourbonnaise. Mordue au cou, à l’épaule et au bras, elle a crié pour alerter l’ami chez qui elle passait la soirée. Ce dernier est arrivé à son secours, fusil à la main, et a tiré un coup de feu en l’air, qui a provoqué la fuite de l'animal. La blessée a été prise en charge par l'hôpital de Vichy, qui a délivré une ITT (Interruption temporaire de travail) de quinze jours. Suite à cet incident, les services de l’OFB ont ouvert une enquête, mais n'ont pas conclu à la présence d'un loup, position que suit la préfecture de l'Allier qui se range derrière ses spécialistes au motif que : « aujourd’hui, aucune trace d’un loup n’a été constatée sur les lieux et le périmètre. Si nous avions le moindre doute, nos services auraient déjà mis en place des battues… Si c’est un chien, la responsabilité pénale du propriétaire peut être engagée ». Alors, quel est donc l’animal auteur de l’attaque ? Pas convaincue des conclusions de l’OFB, la Puydômoise s'est attachée les services de deux avocats clermontois qui ont déposé vendredi dernier, une requête en référé auprès du Tribunal administratif de Clermont-Ferrand, pour demander la nomination d'un expert près de la Cour d’appel de Grenoble afin que soit réalisée une seconde expertise. La description de l'animal faite par la victime, qui précise qu'il dégageait une odeur spécifique, ainsi que la largeur des morsures témoignent d'un animal de forte corpulence. Alors loup ou pas loup ? On le saura quand le, ou les experts, rendront leurs conclusions...

 

Pour voir la vidéo du témoignage de la victime, c’est ICI

« Mission Nature 2024 » : fin des dépôts des candidatures le 24 mai 2024 à 23h59 (heure de Paris)

En février dernier, l’OFB a lancé un nouvel appel à projets visant à identifier les actions qui seront soutenues grâce à la deuxième édition du jeu de la FDJ « Mission Nature » consacré à la biodiversité. La commercialisation de ce jeu est prévue à l’automne 2024. Il permettra de reverser à l’OFB une enveloppe estimée à 5 à 10 millions d’euros, pour financer des projets de restauration écologique dans tous les territoires, dans l’Hexagone comme dans les Outre-mer, conformément à l’article 155 de la loi de finances pour 2024. Ce deuxième appel à projets a pour objectif de faire émerger, et d’appuyer la mise en œuvre de projets concrets de restauration des écosystèmes et des espèces associées, en cohérence avec les stratégies et dispositifs nationaux et régionaux dédiés à la biodiversité. Il vise particulièrement les projets déployant une approche systémique. Les projets permettant de reconnecter les citoyens aux enjeux de biodiversité, soit par leur caractère démonstrateur, soit par leur capacité à renforcer la biodiversité de proximité, seront privilégiés. Les projets présentés peuvent être situés sur le territoire métropolitain ainsi que dans les départements et régions d’Outre-mer suivants : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion. Le montant final de l’enveloppe de l’appel à projets sera déterminé à la fin de la deuxième édition du jeu « Mission Nature » et les montants des subventions reversées seront encadrées par un minimum de 50 000 euros et un maximum de 1 million d’euros, sous réserve de l’éligibilité des dépenses et du taux plafond de subvention.

 

Pour tout savoir sur les projets, c’est ICI

Webinaire « EEE » (espèces exotiques envahissantes)

L’Office français de la biodiversité et ses partenaires organisent, demain mercredi 22 mai, un webinaire national relatif aux actualités internationales sur les espèces exotiques envahissantes à destination des acteurs professionnels confrontés et impliqués sur les EEE. Ces espèces exotiques envahissantes, menace complexe pour la biodiversité, sont des espèces exogènes au territoire considéré à une date donnée, introduites par ou avec les humains, de manière volontaire ou fortuite. Leur introduction, implantation et propagation dans cet environnement, hors de leur aire de répartition naturelle, menacent les espèces indigènes, les habitats naturels et/ou les écosystèmes. Les conséquences peuvent alors être négatives, qu'elles soient environnementales et/ou économiques et/ou sanitaires.

Au programme (susceptible d’être modifié) de ce webinaire :

- 9h00 : ouverture et introduction.

- 9h05 : Actualités internationales (présentation de l’IPBES et du rapport d’évaluation thématique sur les EEE, autres actualités internationales en lien avec les EEE, questions-réponses sur cette première séquence).

- 9h50 : implications nationales (pour les actions françaises et rapportage européen sur les EEE, appuis de l’OFB et de l’UICN dans la mise en œuvre des politiques publiques sur les EEE, questions-réponses sur cette deuxième séquence).

- 10h25 : discussion (période supplémentaire de questions-réponses, table ronde).

- 10h55 : conclusion.

Les structures intervenantes sont les suivantes : Office français de la biodiversité, Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (MEAE), Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (MTECT), Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Institute for Global Environmental Strategies (IGES), Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (CF-UICN), avec la collaboration du centre de ressources sur les EEE copiloté par l’OFB et le CF-UICN.

 

Pour accéder au formulaire d’inscription, c’est ICI

La nouvelle PAC est adoptée

Le lundi 13 mai, les États membres de l’Union européenne ont approuvé formellement le règlement de simplification des règles de la PAC (politique agricole commune), qui avait été voté par le Parlement européen dans le cadre d’une procédure d’urgence le 25 avril dernier. Les modifications apportées vont dans le sens d’une réduction de la charge administrative et plus de souplesse dans certaines obligations de la conditionnalité. Ces avancées, qui ont été détaillées dans un communiqué de presse du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, permettent de répondre aux préoccupations des agriculteurs. L’adoption formelle, par le Conseil de l’UE, du règlement de simplification, va permettre son entrée en vigueur dans les tous prochains jours. Satisfaction non dissimulée de Marc Fesneau qui a déclaré : « Je me réjouis de l’adoption large et claire du règlement de simplification des règles de la PAC par le Parlement européen. C’est une étape importante et très attendue par les agriculteurs français et européens qui vient d’être franchie. Les mesures simplifiées de la PAC seront mises en œuvre sans attendre. En redonnant de la cohérence à la PAC tout en maintenant son ambition environnementale, elles sécurisent l’activité des agriculteurs et soutiennent les capacités de production de la France et des autres Etats membres… ».

Ardennes : passionnante et instructive soirée sur le thème du cerf

Proposée par la FDC 08, une soirée sur la connaissance du cerf a rassemblé une centaine de chasseurs et adjudicataires, pour la plupart déjà passionnés par l’espèce, venu écouter Rémi Helder, directeur du CERFE (Centre d’études et de formation en éco-éthologie) basé à Boult au Bois, qui aborda les déplacements du cerf dans la région Champagne-Ardennes, et Jean-Pierre Briot vice-président de la FDC 88 et administrateur fondateur de l’ADCGG 88, dont le discours convaincant était centré sur les dégâts de grands cervidés, liés au stress occasionné par les dérangements. Clichés extraits des pièges photographiques à l’appui, suivi permanent des animaux équipés de colliers GPS, détermination des profils génétiques des populations, toutes ces données mises en relation montrent que les passages supérieurs aménagés sur les grandes voies de communication sont des éléments de connexion que le cerf fréquente… sauf l’autoroute A34 Reims/Sedan, qui reste une barrière très hermétique, ce qui conduit le CERFE à solliciter la construction d’un passage à proximité de Neuvizy. Par ailleurs, la confrontation des profils génétiques montre, par exemple, que la population de la Montagne de Reims demeure une population isolée, que celle du massif de Signy-l’Abbaye présente le même profil que celle du Camp militaire de Sissonne, donc qu’elles sont connectées…

Par Jean-Marc Thiernesse

[ LIRE LA SUITE... ]