Le 16 mai dernier, le sénateur du Tarn, Philippe Folliot, attirait l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la mer et de la biodiversité, sur les dégâts liés à la prolifération des sangliers et des chevreuils, et posait cette question : « La présence de ces animaux semble en effet en constante augmentation, avec une proximité de plus en plus marquée avec les habitations et les installations agricoles.
Cela induit des difficultés supplémentaire pour les agriculteurs ainsi que pour le maintien en bon état des différentes voies et chemins, donc des coûts supplémentaires pour les communes. À ce titre, et en l'absence d'action de l'État pour permettre une meilleure régulation des populations, la question de l'indemnisation des dommages pourrait être posée. L'indemnisation et la compensation des dégâts ne sont cependant pas une fatalité, puisque la régulation permet de gérer la problématique liée aux animaux sauvages nuisibles ou invasifs bien en amont. Quels sont les moyens donnés aux fédérations des chasseurs, pour leur permettre d'assurer la régulation des gibiers »…
La réponse du ministère, apportée en séance publique le 4 juin dernier par Mme Dominique Faure, ministre déléguée auprès du ministre de l'intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités territoriales et de la ruralité…