" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Dégâts de gibier : question/réponse au Sénat

Le 16 mai dernier, le sénateur du Tarn, Philippe Folliot, attirait l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la mer et de la biodiversité, sur les dégâts liés à la prolifération des sangliers et des chevreuils, et posait cette question : « La présence de ces animaux semble en effet en constante augmentation, avec une proximité de plus en plus marquée avec les habitations et les installations agricoles. Cela induit des difficultés supplémentaire pour les agriculteurs ainsi que pour le maintien en bon état des différentes voies et chemins, donc des coûts supplémentaires pour les communes. À ce titre, et en l'absence d'action de l'État pour permettre une meilleure régulation des populations, la question de l'indemnisation des dommages pourrait être posée. L'indemnisation et la compensation des dégâts ne sont cependant pas une fatalité, puisque la régulation permet de gérer la problématique liée aux animaux sauvages nuisibles ou invasifs bien en amont. Quels sont les moyens donnés aux fédérations des chasseurs, pour leur permettre d'assurer la régulation des gibiers »…

 

La réponse du ministère, apportée en séance publique le 4 juin dernier par Mme Dominique Faure, ministre déléguée auprès du ministre de l'intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités territoriales et de la ruralité…

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Maladie des cerfs zombies : les scientifiques de plus en plus inquiets…

Aux États-Unis, la maladie débilitante chronique (MDC) dévaste les populations de cervidés, et cette affection incurable soulève les plus vives inquiétudes au sein de la communauté scientifique, quant à sa potentielle transmission à l’Homme. Fin décembre 2023, les chercheurs n’ont pu que constater que la maladie avait franchi les frontières du parc national de Yellowstone, et se répand désormais dans 34 états américains et 5 provinces canadiennes. Malheusement, face à cette progression alarmante, la communauté scientifique redoute désormais que la MCD ne s’implante inexorablement dans l’ensemble des États, laissant planer une ombre inquiétante sur l’avenir de la faune sauvage nord-américaine. L’origine de cette affection dévastatrice réside dans une protéine cellulaire anormale, un prion, qui provoque une dégénérescence du cerveau irrémédiable chez les cervidés. Ces agents pathogènes, en se multipliant de façon anarchique, infligent des dommages neurologiques irréversibles. Le Dr Brandon Munk, vétérinaire au sein du California Department of Fish and Wildlife, met en lumière un aspect particulièrement préoccupant de cette maladie : « Les sujets contaminés peuvent disséminer ces prions infectieux bien avant l’apparition des manifestations cliniques », ce qui entrave considérablement les stratégies de prévention et d’endiguement. La redoutable ténacité de ces prions, capables de subsister dans la nature durant des années, contamine durablement les sols et la végétation, amplifiant ainsi le risque de propagation. Les cervidés atteints présentent des signes caractéristiques : hypersalivation, démarche chancelante et léthargie prononcée d’où l’appellation populaire de « maladie des cerfs zombies. L’évolution de cette pathologie, qui peut mettre plusieurs années à emporter sa victime, permet une dissémination extensive des prions avant que les symptômes ne deviennent flagrants… ». Et toujours pas de solution en vue.

Appel à projet « Accompagnement des agriculteurs face au changement climatique »

Le ministère de l’Agriculture lance un appel à projet pour accompagner les agriculteurs dans la transition écologique, et pour faire face au changement climatique. Dans le cadre de la planification écologique, cette mesure a pour objectif de faciliter et massifier l’accompagnement de la filière. Partant d’un diagnostic territorial, les projets proposeront des solutions écologiquement durables et économiquement viables, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, renforcer la résilience des exploitations face aux impacts climatiques, préserver la santé des sols et promouvoir une transition vers une économie bas-carbone à travers des actions d’accompagnement des agriculteurs. Au total, ce sont près de 10 000 exploitations qui seront ciblés pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure, et répondre aux défis. Cet appel se destine, en deux volets, à des entités collectives (entreprises, collectivités, interprofessions, coopératives ou centres de formation), et à des exploitants individuels souhaitant identifier « des perspectives et des moyens » pour répondre aux défis qui pèsent sur le secteur. « Les lauréats proposeront aux exploitants un accompagnement sur mesure dans la mise en place d'un plan d‘action à l'aide d'un diagnostic sur une thématique choisie préalablement, portant sur l'atténuation, l'adaptation ou la santé des sols et partant des problématiques rencontrées sur leur exploitation, avec un financement incitatif à hauteur de 90 % » explique le ministère. Piloté par l'ADEME, le dispositif peut soutenir des projets allant jusqu'à 1,4 million d'euros, avec un taux de prise en charge d'au moins 80 %. Les candidats ont jusqu'au 11 septembre pour soumettre leur dossier.

Jusqu’au 7 juillet 2024 : Fête de la mer et des littoraux

Le but de cet événement créé en 2019, est de donner « l’envie de mer », et de sensibiliser le public en adoptant une démarche pédagogique. Cette 6e édition, qui se déroulera jusqu’à dimanche prochain, 7 juillet, sur l’Hexagone et dans les Outre-mer, est placée sous plusieurs thèmes : - la protection de la mer et des espaces côtiers ; - la valorisation du patrimoine maritime, notamment les phares et musées ; - la découverte des sentiers du littoral ; - la sensibilisation aux métiers de la mer ; - l’initiation aux sports nautiques ; - les produits de la mer ; - la sûreté, la surveillance et le sauvetage en mer.

Directrice de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique, Françoise Gaill, biologiste et océanographe française, est la marraine de cette édition 2024, aux côtés de Thierry Marx, parrain de la manifestation mais aussi président de l'Union des métiers de l'industrie de l'hôtellerie (UMIH). La fête de la mer sera aussi l’occasion de soutenir les sauveteurs en mer de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), qui pourront bénéficier des dons du public. Les communes, intercommunalités, départements, régions, institutions, organismes, associations, acteurs publics et privés ayant répondu favorablement, ont monté leurs événements festifs, ludiques et pédagogiques et attendent jusqu’à dimanche les visiteurs.

 

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L’Afrique du Sud envisage de légaliser le commerce des cornes de rhinocéros

L’Afrique du Sud, où vivent près de 80 % des rhinocéros de la planète, compte élaborer un plan visant à abroger d’ici 2030 l’interdiction du commerce des cornes de ces animaux en voie de disparition, selon une note publiée la semaine dernière par le ministère de l’Environnement. « L’objectif de ce plan est de remplir les conditions à même d’encourager le commerce international légal de cornes de rhinocéros sauvages protégées, à des fins de conservation » a indiqué le département dans une proposition contenue dans le projet de gestion de la biodiversité des rhinocéros. L’Afrique du Sud est frappée de plein fouet par le fléau du braconnage des rhinocéros, alimenté par une demande croissante de certains pays asiatiques, où leurs cornes sont utilisées en médecine traditionnelle pour ses supposés effets thérapeutiques. « Cette proposition sera d’abord soumise au Conseil des ministres pour approbation, avant d’être présentée à une réunion de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, en vertu de laquelle le commerce des cornes de rhinocéros est interdit depuis 1977 », a précisé le ministère. Il a noté également que les critères requis pour plaider en faveur de la levée de l’interdiction commerciale des cornes seront fixés d’ici mars de l’année prochaine. Selon les derniers chiffres officiels, près de 500 rhinocéros ont été tués dans le pays en 2023 par des braconniers, soit une augmentation de 11% par rapport à 2022, malgré les efforts du gouvernement pour protéger cet animal menacé d’extinction.

Dégâts de gibier : des chiffres qui effraient !

Jusqu’en 1968, les agriculteurs avaient le droit d’affût sur les terrains qu’ils exploitaient, c’est à dire qu’ils pouvaient chasser librement le grand gibier qui pénétraient dans leurs parcelles, et limitaient ainsi les dégâts aux cultures. Mais, sans un minimum de gestion, le gibier était devenu tellement rare, que les chasseurs eux-même ont demandé la suppression de ce droit, entériné par la loi de finances du 27 décembre 1968, qui a mis, en contrepartie, à la charge de l’Etat le soin de régler les questions d’indemnisation des dégâts de grands gibiers, notamment par la création d’un fonds spécifique. Plusieurs raisons ont guidé ce choix. Il s’agissait entre autres de mettre en œuvre :

- un mécanisme qui permette une meilleure gestion des populations de grand gibier, tant au plan quantitatif que qualitatif,

- une indemnisation plus aisée des victimes de dégâts de grands gibiers dans le cadre d’une procédure d’indemnisation non contentieuse, c’est à dire ne reposant pas sur l’existence d’une faute que la victime doit démontrer.

L’Office national de la Chasse, établissement public, devenu l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, assurait au départ, pour le compte de l’Etat, l’indemnisation non contentieuse des dégâts de grands gibiers. La loi du 26 juillet 2000 a transféré la charge de l’indemnisation directement aux Fédérations départementales de chasseurs, selon une procédure fixée par le décret 2001-552 du 27 juin 2001. Puis, la loi du 23 février 2005 (décret du 30 août 2006), et la loi du 7 mars 2012 (décret du 23 décembre 2013) sont venus modifier et compléter le dispositif, toujours en place à ce jour. Le problème est qu’il se heurte à une explosion des dégâts, que doivent assurer des chasseurs de moins en moins nombreux…

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Samedi et dimanche prochains : le Salon des migrateurs à Cayeux sur Mer

Cette fête annuelle qui se tiendra à Cayeux sur Mer, célèbre la folie de la chasse du gibier migrateur : pigeons, bécasses, turdidés ainsi que le gibier d’eau (canards, oies, limicoles). C’est donc le rendez-vous de tous ceux qui pratiquent cette chasse, et s’y retrouvent pour s’équiper, échanger, s’informer et passer un bon moment. Tous seront là, du huttier passionné au chasseur occasionnel, pour goûter aux joies d’un programme aussi riche que varié, avec :

- la foire aux appelants… qui ambitionne de battre le record des 5 000 oiseaux présentés l’an passé par 43 éleveurs. Dès 9 heures, les 6 et 7 juillet prochains, vous y trouverez forcément votre bonheur ;

- le concours de la meilleure chanteuse ;

- le concours du meilleur siffleux ;

- le concours de la meilleure terrine de gibier ;

- le championnat du monde de lancer de blettes ;

- le ball-trap spécial migrateurs et ses « battues simulées » avec des fusils de chez Humbert-Beretta, des cartouches Jocker, servis par les nouveaux lanceurs Laporte ;

- les démonstrations et spectacles canins ;

- les animations pour les enfants à qui plusieurs activités seront proposées, pour partager cette passion ;

- le stand « Ekolien », à côté de la FNC où des activités d'éducation à la nature seront proposées ;

- le simulateur de tir de la FDC ;

- le tir à la carabine proposé par l'Armurerie du Moulin et… d’autres surprises encore…

 

Infos pratiques :

- Renseignements téléphoniques au : 01 34 78 22 22 –

- Horaires : Samedi 6 juillet : de 9h00 à 19h00. Dimanche 7 juillet : de 9h00 à 18h00

- Lieu : D3, Route de Brigthon à Cayeux sur Mer (80410)

- Entrée : adulte : 5 € la journée. Gratuit pour les moins de 12 ans.

 

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Les faits divers de la semaine

- Aisne : guidés par Christophe Gérardin, technicien à la FDC, des agents territoriaux et responsables de chasse en plaine de Picardie ont visité le territoire de la Ferme de Belle-Croix. Reçu très amicalement autour d’un café par le maître des lieux, François Mercier, les échanges ont tout de suite été très riches en matière de gestion de la perdrix grise. Ils se sont prolongés bien sûr sur le terrain, au milieu des champs, où la biodiversité n’est pas un vain mot. Le concept d’aménagement de la plaine, avec ses ilots enherbés, ses îlots arbustifs, ses bandes refuges de maïs, ses bordures de chemins laissées telles, ses parcelles repartagées, selon un assolement réfléchi, offre suffisamment de repères de refuges à la perdrix pour se protéger de ses prédateurs. Ici la buse variable et plutôt considérée comme une alliée, car très territoriale, elle contrarie l’installation d’autres rapaces et becs droits. François Mercier cite notamment le cas d’un couple de busards cendrés, qui a récemment déserté le territoire, sans doute trop difficile à chasser. Quant au renard, il le considère comme un bel animal de chasse individuelle et silencieuse. L’expérience concluante que conduit depuis de nombreuses années François Mercier n’a pas manqué de séduire les participants, qui sont repartis à la veille des premières moissons, avec « Des perdrix facilement » en main, son livret récemment édité, et qui s’impose comme un outil au service de ceux et celles qui veulent croire en l’avenir de la grise.… (Par J-M.T.)

 

Pour se procurer le livre de François Mercier « Des perdrix facilement », c'est ICI

 

 

- Ardennes : le dimanche 27 juin dernier, la pluie et la grisaille cédaient enfin leur place au soleil pour une vraie première journée d’été… Ce qui n’a pas manqué d’attirer la foule sur les prairies du Centre de la Chasse et de Nature à Saint Laurent, où se tenait la seconde fête de la ruralité organisée par la FDC 08. En marge des animations nature de tous genres, le championnat d’imitation du brame devait attirer de nombreux curieux… Tandis que les visiteurs pouvaient déambuler à loisir tout au long d’un parcours jalonné de nombreux stands ayant trait à la chasse, la pêche, aux productions locales artisanales et de bouche. Les associations y tenaient bien sûr bonne place, et sur l’espace qui ouvrait sur l’exposition départementale de trophées de cerf, l’Association ardennaise des chasseurs de grand gibier, présentait une magnifique série de photos commentées en référence au dernier ouvrage de Guy Bonnet et Stéphane Levoye « Brame sauvage ». Elle proposait aussi un exercice sur simulateur de tir, lequel devait connaître un succès inespéré. La présentation des trophée, repensée dans son organisation spatiale, et accompagnée des statistiques intéressant chaque unité de gestion, était enrichie d’une décoration fleurie que l’on doit à Virginie Baudet, ce qui apportait une touche esthétique remarquable à l’ensemble de l’exposition. Parmi les quelques 200 trophées exposés, on comptait 12 trophées de niveau bronze et 5 de niveau argent.

(J-M.T.)

 

- Cher : dans sa décision rendue le jeudi 20 juin, le Tribunal administratif d'Orléans a annulé un arrêté du préfet du Cher autorisant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau. Après avoir suspendu, à la mi-mai, l’arrêté du 30 juin 2023 prolongeant l’exercice de la vénerie sous terre des blaireaux du 15 mai 2024 au 30 juin 2024, le TA, qui s'est penché sur le fond du dossier, a ordonné l'annulation de ce même arrêté, à la demande des associations Nature 18 et One Voice, à l'origine de la saisie. La préfecture du Cher a deux mois pour faire appel…

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Mouflons des Bauges : la fin est-elle proche ?

Depuis 1982, date de sa création par 23 sociétés de chasse, le GIC du massif des Bauges veillait jalousement sur un patrimoine issu de l’introduction, en 1954, de 6 mouflons mâles et 6 femelles en provenance de Chambord. La mort de 4 mâles et de 1 femelle au cours de l’hiver qui a suivi, déclencha un nouveau lâcher de 4 mâles, le 11 mai 1955. Bien que ces « mouflons méditerranéens » se soient bien acclimatés dans des sites très différents de son habitat d'origine, ses capacités de colonisation sont cependant restées les plus faibles de tous les ongulés sauvages continentaux français. Le développement de ces populations nécessite donc un certain nombre de facteurs favorables : nourriture, eau, abris contre les intempéries, faible épaisseur de la couverture neigeuse et un relief de moyenne montagne. Mais des difficultés allaient apparaitre : consanguinité élevée en raison de la faible diversité génétique de sa population ; les variations climatiques qui affectent ses habitats naturels ; les maladies qui peuvent se propager rapidement au sein des petits groupes ; la pression anthropique liée aux activités humaines (tourisme, urbanisation, agriculture..) qui réduisent ses habitats ; la prédation supportable effectuée par l’aigle royal, le renard, le chien errant, considérablement démultipliée depuis une dizaine d’années par le loup…

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Action climatique trop lente, déplore le Haut Conseil pour le Climat

Le rapport annuel du Haut Conseil pour le Climat vient de paraître. Sous le titre « Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population », il met en avant les bons résultats de la France en matière d’émissions de gaz à effet de serre sur l’année 2023, signe d’un réel effort dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais il déplore aussi la lenteur de la politique climatique et le manque de cohérence de certaines stratégies mises en œuvre. Face à l'objectif de la neutralité carbone pour mieux protéger les populations, initialement prévue pour 2050, le HCC constate que plus le temps passe, plus la situation s'aggrave et plus les conséquences sur les sociétés (inondations, sécheresses, épidémies, canicules) seront lourdes, avec un coût de plus en plus élevé. Le rapport alerte également sur l'augmentation des inégalités qu'engendre la multiplication de ces catastrophes naturelles, par l'augmentation des assurances ou encore par les tensions générées dans les services de santé. Signe que les efforts payent, bien qu’il y ait encore de nombreux points noirs, la baisse des émissions brutes attribuable aux politiques publiques climatiques pour l’année 2023, est estimée à 15,3 millions de tonnes équivalent CO², par rapport à 2022. Mais tempère le HCC : « l'empreinte carbone de la France (9,2 tonnes équivalent CO² par personne) est plus élevée que la moyenne mondiale (6,8 t. éq. CO²), et ce mauvais chiffre est lié au fait que nous importons beaucoup de produits ayant une forte empreinte carbone… ».

A la FACE : six années de présidence réussies qui touchent à leur fin

L'Association allemande de chasse (Deutscher Jagdverband - DJV) a célébré son 75e anniversaire lors de son Assemblée générale, le « Bundesjägertag » à Mayence, les 21 et 22 juin 2024. L'événement, qui s'est tenu au château Kurfürstliches, a réuni environ 400 délégués et invités de toute l’Allemagne. L'un des moments forts de l'événement a été un hommage spécial rendu au président de la FACE, M. Torbjörn Larsson, qui termine son deuxième mandat de 3 ans, et ne se représentera pas en septembre. Sous sa présidence, la FACE a connu une croissance et un développement considérables. Plusieurs dossiers majeurs ont été abordés, notament les réformes de la politique d’aménagement du territoire, les progrès de la politique européenne en matière de protection de la nature, les grands carnivores, les oiseaux migrateurs et les nouvelles règles européennes concernant les armes à feu et les munitions. S'exprimant lors de l'Assemblée générale du DJV, Torbjörn Larsson a déclaré : « Je suis incroyablement fier d'avoir servi la chasse en tant que président de la FACE, qui représente les 7 millions de chasseurs européens… Ce fut un honneur de travailler aux côtés d'un conseil d'administration, de membres et personnel expérimentés et dédiés à nos valeurs… ».

Les 5 causes de la destruction du vivant

Entre 1970 et 2018, les populations de vertébrés sauvages ont chuté de 69 %. Selon la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), 75 % de l’environnement terrestre et environ 66 % du milieu marin ont été significativement modifiés par l’action humaine. La Plateforme a classé les cinq principales causes directes de destruction de la biodiversité dans le monde : la modification de l’utilisation des terres et des mers, l’exploitation directe des organismes, le changement climatique, la pollution et les espèces exotiques envahissantes. Ces facteurs, souvent interconnectés, contribuent de manière significative à la perte de biodiversité, mettant en danger les écosystèmes et les services qu'ils fournissent à l'humanité...

 

- La modification de l’utilisation des terres et des mers

Dans les écosystèmes terrestres et d’eau douce, le changement d’utilisation des terres est le principal facteur de perte de biodiversité, en détruisant ou en fragmentant les habitats de nombreuses espèces. En cause, l’agriculture industrielle et l’expansion agricole. Au niveau mondial, plus d’un tiers de la superficie terrestre est utilisée pour les cultures et l’élevage, aux dépens des forêts, en grande partie des forêts tropicales primaires, des zones humides et des prairies. Côté mer, la biodiversité est principalement menacée par le développement des infrastructures, par l’aquaculture dans les zones littorales, et la surpêche avec son corollaire, la destruction des fonds marins...

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