" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Améliorer le petit gibier et la biodiversité : un thème introduit dans la prochaine PAC (2028/2034)

Les discussions concernant la prochaine PAC 2028/2034 sont déjà en cours, les propositions de la Commission étant attendues pour juillet 2025. Avec la nécessité d’œuvrer pour la biodiversité et les agriculteurs européens, le petit gibier doit retrouver la place qui était la sienne avant l’essor industriel de l’agriculture. « Une PAC correctement financée doit soutenir les objectifs de la Stratégie de l'UE : s’assurer que les subventions encouragent et récompensent les agriculteurs qui produisent conformément aux meilleures pratiques environnementales… Étant donné l'état actuel de la nature sur les terres agricoles européennes, il est évident que de plus hautes ambitions sont nécessaires, notamment :

- assurer la préservation des éléments paysagers existants et de l'infrastructure écologique,

- empêcher l'élimination d'habitats-clés comme les haies, les petites zones humides et les étangs,

- restaurer les habitats dont plus de 80% sont dans une condition médiocre,

- inclure des mécanismes de récompense des agriculteurs qui respectent les objectifs fixés par l’UE »...

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La sécurité avant tout…

Chaque semaine nous livre son lot d’accidents. Il faut rappeler en permanence que la manipulation d’une arme à feu n’est pas anodine. Cela nous ramène à l’utilisation de nos armes, en action de tir, mais aussi hors action de chasse. La sécurité la plus sure est une arme déchargée, ce que devraient exiger tous les directeurs de battue lors des déplacements des chasseurs pour se rendre à leurs postes ou en revenir. Pour les munitions, partez de préférence avec un étui, une cartouchière ou une boite pleine. Au retour, vous verrez facilement si une alvéole est vide, et si c’est le cas, posez vous la question : où est la cartouche ou la douille qui manque ? En action de tir, n’oubliez jamais les trois recommandations élémentaires : identification, tir fichant et respect de l’angle des 30° (ITF30). Pour ce qui concerne les autres utilisateurs de la nature, soyez plus que vigilants. A cette époque de l’année, les champignons ont poussé et des ramasseurs peuvent se trouver, à votre insu, en forêt, de même que des randonneurs ou autres promeneurs. Raison de plus pour être attentif et correctement baliser l'organisation de la battue. Au sujet de la cueillette des champignons, l’ONF donne ces conseils : en forêt domaniale, le ramassage est réglementé. Cependant, l’État autorise cette activité, mais seulement si elle reste dans le cadre d'une consommation familiale, et si les prélèvements sont « raisonnables », c'est-à-dire qu'ils n'excèdent pas 5 litres par personne et par jour. La revente est donc interdite et le non-respect de la réglementation peut donner lieu à une verbalisation avec contravention de 4e classe. Dans les forêts privées, une autorisation du propriétaire du fond est nécessaire.

Samedi 12 octobre : journée mondiale des oiseaux migrateurs

La Journée mondiale des oiseaux migrateurs est un événement biannuel célébré à l'échelle internationale pour sensibiliser le public à la conservation des oiseaux migrateurs et de leurs habitats. Elle a lieu deux fois par an, le deuxième samedi de mai et d'octobre, mettant en lumière les défis que rencontrent ces espèces durant leurs voyages migratoires. L'objectif est de mettre en place des actions de préservation face aux menaces telles que la perte d'habitat, le changement climatique et la pollution. L'édition d'octobre de cette journée est particulièrement significative car elle coïncide avec le début de la migration automnale pour de nombreuses espèces d'oiseaux dans l'hémisphère nord. Cette période critique exige une attention accrue aux sites migratoires et aux corridors écologiques qui soutiennent ces trajets ancestraux. La journée se concentrera principalement sur les insectes, première source d’alimentation de la plupart des espèces migratrices. Les insectes sont des sources d'énergie essentielles pour de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs, non seulement pendant les saisons de reproduction, mais aussi au cours de leurs longs voyages d’automne, et ils influencent grandement le moment, la durée et le succès global de la migration des oiseaux. Le long de leurs déplacements, au cours des indispensables escales, les oiseaux migrateurs recherchent activement ces petites bêtes dans les champs, les forêts, les zones humides et divers habitats. Le déroulement de la migration coïncide donc souvent avec le pic d'abondance des insectes lors de leurs haltes, ce qui permet aux voyageurs de reconstituer leurs réserves d'énergie avant de poursuivre leur périple. La perte et la perturbation des populations d'insectes sur les sites de reproduction menacent la survie et le bien-être des oiseaux, tels que les espaces naturels, les prairies entre autres, transformées ou menacées par l'agriculture et le développement urbain avec sa circulation automobile et sa pollution lumineuse qui entraînent le déclin des populations d'insectes. Les pesticides et les herbicides destinés à protéger les cultures nuisent également et peuvent créer cette pénurie de ressources alimentaires riches en énergie et en protéines. Ce plancton terrestre joue un rôle crucial pour les oiseaux qui le rendent bien en éliminant des cultures des risques de maladies ou des dégâts qui nuisent à la santé des plantes…

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A Dijon, du 14 au 18 octobre : Congrès mondial de la vigne et du vin

La France accueille du 14 au 18 octobre 2024, la 45e édition du Congrès mondial de la vigne et du vin, et célèbrera par la même occasion, les 100 ans de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Cet événement, organisé par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, rassemblera à Dijon, désormais le siège de l’OIV, plusieurs centaines d’experts de la vigne et du vin, issus de ses 50 États membres, pour échanger autour du thème : « La vigne et le vin, un patrimoine innovant face aux défis du siècle ». Créée en 1924, en réponse à la crise viticole internationale, l’OIV a aujourd’hui pour mission de rassembler les acteurs du monde de la vigne, du vin et des autres produits qui en sont issus, pour les faire collaborer ensemble. Chaque année, un état membre de l’OIV accueille des spécialistes du secteur du monde entier (scientifiques et chercheurs, organisations professionnelles, administrations…) lors d’un congrès, pour échanger autour d’une thématique particulière et partager son expérience. L’édition 2024 sera particulièrement significative pour la France et pour l’OIV, qui célébrera son centenaire et s’installera dans son nouveau siège, inauguré à cette occasion…

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Référé/Liberté : la fin justifie le moyen ?

La fin de la chasse bien entendu, entre les mains d’un juge administratif qui sort du droit pour rendre sa décision. Dans son communiqué, la FNC dénonce cet excès de zèle qui, en fait de liberté, est en train de les mettre sous cloche… « Référé liberté : jusqu’où ira-t-on ? » titre la FNC qui développe : « Pour la première fois, un juge administratif a fait droit à une demande de suspension de la chasse dans le cadre de la procédure exceptionnelle du référé liberté. Ce référé liberté avait été engagé par le comité écologique ariégeois contre l’arrêté du préfet de l’Ariège, du 27 septembre 2024, instaurant dans ce département un prélèvement maximal autorisé et fixant les quotas de prélèvements pour la chasse de dix lagopèdes. Il s’agit d’une espèce de galliforme de montagne que les chasseurs gèrent dans une logique patrimoniale à raison de quelques spécimens à prélever par an, en fonction de la qualité de sa reproduction annuelle. Le juge des référés a rendu sa décision dès le 4 octobre, en considérant que « l’association requérante est fondée à soutenir que l’arrêté attaqué porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale du droit à un environnement sain, et notamment qu’il aurait des conséquences irréversibles sur l’environnement ». La Fédération des chasseurs et la FNC ne peuvent se résoudre à une telle appréciation, et elles vont se pourvoir en cassation devant le Conseil d’Etat… Je ne comprends pas que l’on puisse accepter un référé liberté pour faire suspendre la chasse de quelques oiseaux. Cela augure mal de la suite, et si le Conseil d’Etat ne siffle pas la fin de la récré, demain les tribunaux administratifs de France et de Navarre seront totalement embolisés avec une multiplication exponentielle de référés libertés de toutes sortes. Cette décision est très grave et, au-delà de la chasse, elle est potentiellement explosive pour toutes les activités humaines : agriculture, foresterie, pratiques sportives, si on fait appel à un environnement sain » a ajouté le représentant des chasseurs de France.

Les loups des Abruzzes…

Depuis les temps les plus reculés, l’Homme a tenté de contenir la menace que le loup représentait pour ses activités et sa sécurité. C’est ainsi qu’au fil des siècles, sa destruction s’est organisée, puis a été légalisée par les pouvoirs publics, dans un cadre régional, puis national, et ce, jusqu’au début du 20e siècle. L’éradication du fauve était donc une mesure de salut public, encouragée par le versement de primes, d’indemnités et autres ressources versées par l'État. Les temps ont bien changé, et la réhabilitation du loup dans l’espace européen n’est toutefois pas perçue de la même façon entre les pays du nord et ceux du sud. Mais derrière ce que les écolos pro-loups tentent de présenter comme un bienfait pour la biodiversité, se dissimule une dérive profondément anti-chasse. On peut lire, dans le rapport d’activités 2015 de l’ONCFS, un compte rendu sur : « La traque aux fraudeurs sur l'ensemble du territoire : en 2015, la Brigade mobile d'intervention CITES de l'ONCFS, a piloté une enquête de forte ampleur dans plusieurs départements, dont la Gironde, l'Aveyron, le Morbihan, l'Ardèche, le Maine-et-Loire, le Val-d'Oise et la Moselle. Des élevages ont été repérés par cybertracking, dans le cadre de suspicions de croisements entre chiens et loups. Afin de vérifier la légalité des spécimens détenus, ainsi que l'origine et la parenté de ceux-ci, les enquêteurs de l'ONCFS ont conduit une dizaine de perquisitions, mené une douzaine d'auditions, saisi une cinquantaine de loups et hybrides, réalisé des prélèvements génétiques sur une quarantaine d'entre eux, et effectué une vingtaine de réquisitions pour analyses scientifiques et communication de documents. Une dizaine de procédures judiciaires a été ouverte. Certaines affaires présentaient en outre des ramifications à l'étranger : États-Unis, Italie, Espagne, Allemagne, Hollande et Belgique ». Alors qu’ils coûtent aux contribuables français des millions d’€uros par an, comment croire après cela que les loups français sont venus, seuls et à pattes, des Abruzzes…

Dimanche 20 octobre : Opération « Un dimanche à la chasse »

Cette initiative visant à faire découvrir la chasse au grand public dans un cadre sécurisé et encadré, aura lieu le dimanche 20 octobre prochain. Organisée par les FDC, sous l’égide de la FNC, cette « porte ouverte » permet à toute personne intéressée de vivre une journée en immersion dans la chasse, afin de montrer ce qu’elle est, et représente aujourd’hui :

- ses pratiques, souvent mal comprises ou méconnues,

- ses règles de sécurité,

- ses objectifs écologiques,

- ses traditions associées à cette activité,

- informer sur le rôle des chasseurs dans la gestion des écosystèmes,

- expliquer la régulation des populations animales et la préservation des habitats naturels,

- encourager les échanges entre chasseurs et non-chasseurs pour apaiser certaines tensions ou incompréhensions et promouvoir une meilleure cohabitation.

Parmi les activités proposées, les participants auront le choix entre :

- participer à une sortie de chasse avec des chasseurs expérimentés,

- la présentation des différentes formes de chasse (petit et grand gibier, vénerie à pied, vénerie montée, etc…)

(chasse à courre, etc.),

- des sessions d’information sur la législation, la sécurité et le respect de la faune et de la flore,

- des ateliers pédagogiques pour les enfants et les adultes sur la nature et la faune sauvage.

L'initiative se veut donc conviviale et ouverte à tous, dans un esprit de partage et de découverte. Cet événement gratuit, réservé aux non-chasseurs, se veut avant tout une opportunité de changer de perspective, de s’immerger en pleine nature et de mieux comprendre cette activité. Pour y participer, prenez contact avec la Fédération des Chasseurs de votre département qui vous donnera toutes les précisions utiles.

Le président du SCI en visite à Bruxelles

Président du SCI (Safari Club International), M. McLaurin était à Bruxelles la semaine dernière accompagné par M. Carsten Ottesen, directeur international du SCI, le Dr Zsolt Puha, président de la section slovaque-tchèque, ainsi que Juan Magaz, agent de liaison du SCI auprès de l'UE. Le programme complet de trois jours de lobbying auprès des institutions européennes, qui avait été préparé en amont, comprenait également :

- une réunion officielle avec M. Mekondjo Kaapanda Girnus, ambassadeur de Namibie auprès du Royaume de Belgique, des Pays-Bas et du Grand-Duché de Luxembourg,

- des réunions avec des membres du Parlement européen, dont Mme Mireia Borras et M. Herman Tertsch (Espagne), Alex Agius Saliba (Malte), et les bureaux de neuf autres membres pour défendre le droit de chasser en Europe,

- des rencontres informelles avec les médias accrédités à Bruxelles, notamment sur les questions qui traitent de la chasse et de la conservation (trophées, gestion des grands animaux sauvages, protection des habitats, etc…).

On y parla aussi biseness, puisque la délégation du SCI a également rencontré des responsables du « Mouvement européen international », une organisation qui défend les valeurs communes en Europe, et de « Small and Medium Enterprises Global » (SME Global), une organisation qui défend les droits des entreprises de nombreux membres du SCI.

Il revint au chapitre « Benelux », nouvellement créé et dirigé par M. Jan Dams, de présenter une expérience belge en cours sur la chasse dans ce pays densément peuplé, avant de partager d’autres expériences de chasse avec les membres du chapitre et en extraire les meilleures idées et activités pour accroître l'engagement et l'adhésion du chapitre. Des journées fructueuses qui ont amené la délégation du SCI a féliciter Laurens Hoedemakers, président nouvellement élu de la FACE et lui souhaiter bonne chance dans sa nouvelle entreprise visant à protéger et défendre la liberté de chasser en Europe.

Les premiers officiers judiciaires de l’environnement vont arriver...

En janvier 2025, les premiers officiers judiciaires de l’environnement (OJE) viendront renforcer les effectifs de l’OFB pour combattre plus efficacement les atteintes à la biodiversité. Bien que de nombreuses dispositions législatives et réglementaires visent aujourd’hui à protéger l’environnement, le gouvernement a jugé nécessaire d'y ajouter une police spécialisée pour contrôler le respect de ces règles, prévenir ou faire cesser les atteintes à l’environnement et rechercher les auteurs des infractions les plus lourdes. En France, cette mission est assurée par les 1 700 inspecteurs de l’environnement de l’OFB, qui interviennent au quotidien sur l’ensemble du territoire. Au-delà des missions de police administrative garantissant la bonne mise en œuvre de la réglementation, les inspecteurs de l'environnement disposent de pouvoirs de police judiciaire pour rechercher et constater les infractions. Afin de renforcer ce volet judiciaire, l’article 28-3 du code de procédure pénale prévoit que certains inspecteurs de l’environnement de l’OFB puissent, après concours, devenir officiers judiciaires de l’environnement, et disposent des mêmes pouvoirs que les officiers de police judiciaire. Ils pourront notamment mettre en œuvre des mesures coercitives comme le placement en garde à vue et le recours à des techniques d’enquêtes réservées jusqu’ici aux officiers de police judiciaire (interceptions téléphoniques, localisations en temps réel, etc...). En juin dernier, les premiers inspecteurs de l’environnement ont passé avec succès cet examen, et ils seront affectés, début 2025, au Service national d’enquête et de contrôle, rattaché à la Direction de la police et du permis de chasser de l’OFB.                                 (Photo OFB)

Meet'Up Greentech 2024 : un rendez-vous incontournable les 15 et 16 octobre 2024

Le Meet’Up Greentech, organisé par ECOLAB, le laboratoire d’innovation du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD), revient cette année les 15 et 16 octobre 2024 au Parc Floral de Paris. Cet évènement annuel rassemble les acteurs privés et publics œuvrant concrètement à la transition écologique et à l’adaptation au changement climatique. Il vise à accélérer la mise en œuvre des politiques en la matière, et à créer des opportunités de développement commercial pour les porteurs de solutions innovantes et durables. Pour cette édition 2024, toutes les thématiques des domaines de la transition écologique et de l’adaptation au changement climatique seront mises à l’honneur (bâtiments et villes durables, alimentation et agriculture durables, décarbonation de l’industrie, biodiversité et biomimétisme, économie circulaire, énergies renouvelables, finance durable et RSE, gestion des risques, mobilité, numérique écoresponsable, etc.). Au programme de ces deux journées : conférences et interventions inspirantes, stands et rencontres, networking et rendez-vous d’affaires. Cette année encore, ECOLAB collabore avec des partenaires prestigieux qui ont contribué à l’organisation de l’évènement : La Mission French Tech, le Tech Sprint de la Caisse des Dépôts et Consignations, la Banque des Territoires, Bpifrance, l’ADEME, l’AFNOR, l’Agence de l’Innovation pour les Transports et La Tribune.

 

Pour consulter l’intégralité du programme, c’est ICI

 

Mission de parangonnage sur la gestion de l’équilibre forêts-ongulés en Allemagne

Une mission de parangonnage, confiée à l’IGEDD et au CGAAER, a été réalisée par Alain Pérea, (CGAAER) Catherine Lhôte (IGEDD) Jean-Philippe Torterotot (IGEDD) avec la participation de Michel Reffay (CGAAER). Elle vise à rendre compte de l’approche et des méthodes mises en place en Allemagne, où la question de l’équilibre forêt/gibier se pose également avec une grande acuité, et d’en tirer des enseignements qui pourront nourrir les travaux dans notre pays. La mission a auditionné 23 services (établissements, organisations nationales, experts) et visité trois Länder :

- Bade-Wurtemberg : 10% de la superficie totale du pays, et second par sa surface forestière,

- Bavière : Land le plus étendu avec 19,7% de la superficie totale du pays, et le plus forestier,

- Rhénanie-Palatinat : 5,6% de la superficie totale du pays, avec la plus grande proportion, 42%, de forêts sur son territoire.

La mission a également établi une bibliographie abondante pour appréhender le contexte institutionnel, législatif, social et environnemental :

- elle décrit le cadre de la gestion de l’équilibre forêts-ongulés en Allemagne,

- elle décrit les conditions qui lui paraissent structurantes afin d’engager une politique déterminée en la matière,

- elle décrit les logiques d’action, des procédures et des méthodes qui concrétisent les stratégies.

La mission apporte des éléments pour comprendre le contexte des forêts, de la chasse et le traitement de l’équilibre forêts-ongulés, en Allemagne et dans chacun des trois Länder visités…

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Quel rôle jouent les additifs dans l’alimentation industrielle de nos chiens de chasse ?

C’est le groupe scientifique FEEDAP de l’EFSA qui étudie les informations et analyse l’efficacité et la sécurité de l’additif, tant sur le plan de la santé animale et de la santé humaine que sous l’angle environnemental (présence de résidus dans le sol, dans les nappes d'eaux souterraines et dans les eaux de surface). Parallèlement, le laboratoire de référence de l’UE évalue les méthodes analytiques utilisées, pour déterminer la présence d’éventuels résidus. Si l'avis de l'EFSA est favorable, la Commission européenne prépare un projet de règlement autorisant l'additif. Celui-ci est ensuite discuté et avalisé par les États membres représentés au sein du Comité permanent sur les végétaux, les animaux, les denrées alimentaires et l’alimentation animale – Section nutrition animale. Mais l'EFSA ne se limite pas à cette évaluation. Elle suit les nouveaux additifs, ceux déjà autorisés ainsi que les demandes de modification ou de renouvellement des autorisations. Toute entreprise désireuse de mettre un additif spécifique sur le marché de l’UE doit donc soumettre un dossier contenant des informations sur l’identité de l’additif, ses conditions d’utilisation et les méthodes de contrôle ainsi que des informations démontrant son efficacité et sa sécurité. Les additifs dans l'alimentation des chiens de chasse jouent plusieurs rôles importants :

- conservation et stabilité : certains additifs, comme les conservateurs, aident à préserver la fraîcheur des aliments plus longtemps, ce qui est crucial surtout pour les chiens actifs qui nécessitent une alimentation stable en nutriments,

- saveur et appétence : les additifs peuvent améliorer la saveur des aliments pour rendre les repas plus attrayants pour les chiens, ce qui est particulièrement utile pour encourager une bonne consommation, surtout après des périodes d'activité intense,

- nutrition : certains additifs sont utilisés pour enrichir les aliments en nutriments essentiels, tels que les vitamines et les minéraux, assurant ainsi que les chiens de chasse reçoivent tous les nutriments dont ils ont besoin pour maintenir leur santé et leur niveau d'énergie.

Il est donc essentiel de choisir des additifs qui sont sûrs et bénéfiques pour la santé de votre, ou de vos compagnons, sachant que les réglementations alimentaires spécifiques aux chiens peuvent varier selon les pays. En cas de doute, il est donc conseillé de consulter un vétérinaire ou un spécialiste en nutrition canine pour des recommandations adaptées aux besoins spécifiques de chacun d’eux.