Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

L'application INPN Espèces : une référence dans l’inventaire participatif

INPN Espèces est une application innovante qui se distingue comme un outil précieux pour explorer et contribuer à la biodiversité française, directement depuis votre mobile. En offrant une vue exhaustive des espèces de la faune et de la flore métropolitaines et d'outre-mer, l'application permet à chacun de découvrir les caractéristiques, la répartition et le statut de conservation des espèces environnantes. Grâce à une interface conviviale facilitée par la géolocalisation, il est facile d'identifier et de documenter les observations. Les utilisateurs peuvent participer activement à l'inventaire des espèces de leur commune en soumettant leurs observations aux experts. Il suffit de prendre des photos nettes des espèces sauvages, de géolocaliser l'observation, et de préciser le groupe taxonomique pour contribuer efficacement. Les observations sont traitées avec sérieux par les experts, et les utilisateurs peuvent suivre l'avancement de leurs contributions via l'application. Des quêtes scientifiques régulières visent à approfondir la compréhension écologique et la biologie des espèces spécifiques, avec des projets adaptés aux saisons et aux régions. Depuis 2018, plus de 26 000 personnes ont contribué à ce recensement de la biodiversité. Le seuil de 1,5 million d’observations transmises a été atteint ce mois-ci. Grâce à la participation de la communauté des utilisateurs et des validateurs, la connaissance sur les espèces françaises a pu être, cette année encore, améliorée. Voici quelques chiffres clés qui résument la dynamique de la communauté en 2024 :

- 9 322 observateurs ;

- 441 520 observations transmises (+18 % par rapport à 2023) ;

- 86 % des observations validées en 2024 sont correctement identifiées par les contributeurs ;

- 267 experts ont participé à la détermination des observations en 2024 ;

- 18 120 communes explorées en 2024, ce qui correspond à plus de la moitié des communes françaises ;

- 7 492 espèces différentes ;

- 1 064 764 données (partagées et validées depuis 2018) et diffusées sur l’INPN ;

- 49 quêtes proposées : 3 143 participants (+ 57 % par rapport à 2023) et 20 922 observations partagées (+ 93 % par rapport à 2023).

L'ensemble des données validées sont ainsi intégrées dans l'INPN et diffusées en open-data. En mai 2025, le million d'observations intégrées a été dépassé (1 057 891 données du flux opportuniste et 22 770 d’observations de quête).

 

Pour voir le rapport complet, c’est ICI

Valoriser les algues vertes : une idée qui fait son chemin...

Longtemps perçues comme un symbole d’échec environnemental, les algues vertes (comme les sargasses), font aujourd’hui l’objet d’une attention renouvelée au Parlement. Le 30 avril 2025, la mission flash de l’Assemblée nationale sur la valorisation des algues proliférantes a rendu ses conclusions, traçant les contours d’une stratégie de valorisation économique complémentaire aux politiques de prévention. Ces algues, qui prolifèrent sur le littoral breton et dans les départements d’outre-mer, trouvent leur origine dans les excès de nitrates issus majoritairement de l’agriculture intensive. Si les politiques publiques s’efforcent depuis des décennies de limiter cette pollution à la source, la mission parlementaire considère qu’il est temps de mobiliser également des solutions aval, fondées sur l’exploitation encadrée de cette biomasse envahissante. Cette démarche ne vise pas à se substituer aux efforts de réduction des nitrates, mais à en atténuer les effets en offrant une seconde vie à ces déchets naturels. Le rapport propose ainsi une « politique complémentaire » fondée sur l’innovation technologique, la création de filières locales et une coordination interinstitutionnelle renforcée. Il s’agit notamment d’encourager la recherche appliquée sur la transformation des algues en biomatériaux, bioplastiques, biogaz ou même en ingrédients pour la cosmétique et l’agroalimentaire, en tenant compte des contraintes sanitaires et écologiques spécifiques à chaque territoire...

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Démarches paysagères en faveur de la Trame verte et bleue

La journée d’échanges techniques, qui se tiendra demain, mardi 27 mai, à Paris-La Défense, vise à explorer les différentes facettes de l’articulation entre les démarches paysagères et la Trame verte et bleue, à travers des conférences et de nombreux retours d’expériences. Cet événement, organisé par le ministère de la Transition écologique et l’OFB, dans le cadre du centre de ressources Trame verte et bleue (TVB), mettra en lumière les liens essentiels entre démarches paysagères et continuités écologiques. Conférences, témoignages et retours d’expérience permettront d’explorer comment la prise en compte du paysage peut favoriser la préservation et la restauration de la biodiversité dans les territoires. Les démarches paysagères offrent une approche transversale qui s’appuie sur des outils variés (observatoires photographiques, plans de paysage, diagnostics participatifs...) pour mieux comprendre les dynamiques locales et coconstruire une vision partagée du territoire. La journée du 27 mai sera structurée en deux grandes séquences. Le matin sera consacré à la thématique « Connaître, dialoguer et fédérer », avec un accent sur la mise en réseau des acteurs et le partage de connaissances. L’après-midi abordera « Planifier l’action et transformer le territoire », en mettant en avant des outils de planification et des exemples concrets d’aménagement en faveur de la biodiversité. La journée se déroulera de 9h30 à 17h30 (accueil dès 8h45) à la Tour Séquoia à Paris-La Défense, avec la possibilité de suivre les échanges à distance. Le programme complet et les modalités d’inscription sont disponibles en ligne...

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La semaine en bref...

- Aveyron : en 2021, Vincent Marc, du Muséum National d’Histoire Naturelle, en partenariat avec la FDC capturait une bécassine sourde, sur laquelle il posait une bague d’identification portant le n° « SE-4757 ». La surprise fut de taille, un an plus tard, quand ce même oiseau fut de nouveau capturé sur la même tourbière. Mais la fidélité de la belle ne s’est pas arrêtée là, puisque, il y a quelques semaines, « SE-4757 » a de nouveau été reprise au même endroit. Sans doute en pince-t-elle pour son prince charmant d’une nuit, mais ce troisième rendez-vous en cinq ans témoigne d’une part de la longévité de l’oiseau et de sa fidélité à la tourbière de la commune de Saint-Géniez-d’Olt et d’Aubrac. Ce cas montre l’importance de conserver en bon état de fréquentation les tourbières et autres prairies humides... Le soutien de la FDC et de l’OFB au programme Cynobs, intégré au « Réseau bécassines » est essentiel pour rendre possible ce genre d’observations continues et précises.

 

- Bouches-du-Rhône : le maire de Tarascon a pris une décision urgente, après la découverte de graines empoisonnées destinées aux sangliers, sur un tracé à proximité d'une battue qui a été organisée près de Boulbon, et Vallabrègues (Gard), la semaine dernière, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité alimentaire. En réponse à cette menace, la municipalité a immédiatement émis un arrêté, le 16 mai, interdisant la consommation, la vente et la cession de viande de sanglier provenant du massif de la Montagnette pour une durée d'un mois. Cette mesure vise à protéger la population contre tout risque sanitaire que pourrait entrainer la consommation de viande contaminée. La municipalité encourage également une coopération continue avec les autorités compétentes pour surveiller étroitement la situation, et prendre les mesures nécessaires pour protéger la communauté.

 

- Calvados : le 6 mai dernier, la FDC a organisé une rencontre inédite à Dives-sur-Mer, réunissant une soixantaine de maires du département. L’événement, qui s’est tenu à l’espace Nelson Mandela, visait à renforcer les liens entre élus et chasseurs, dans un contexte de hausse des sollicitations, concernant la gestion de la faune sauvage. La rencontre, intitulée « le maire et la chasse sur sa commune », a été organisée en partenariat avec l’Union amicale des maires du Calvados (UAMC), l’OFB et la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), ainsi que la gendarmerie du Calvados. Pour Pierre Mouraret, maire de Dives-sur-Mer et hôte de la réunion, cette initiative permettait de répondre concrètement aux nombreuses interrogations auxquelles sont confrontés les élus dans leur quotidien. Jean-Christophe Aloé, président de la FDC 14, a souligné que le choix de Dives-sur-Mer n’était pas anodin, en raison de l’importante activité cynégétique locale, entre marais et espaces ruraux. Olivier Paz, président de l’UAMC, a salué l’initiative et insisté sur la nécessité d’un dialogue étroit entre les maires ruraux et les chasseurs. Il a affirmé que ces élus de terrain mesuraient bien mieux l’importance du rôle des chasseurs que certaines élites éloignées des réalités du territoire...

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L’Europe soucieuse devant la (trop ?) bonne santé de Sus scrofa...

L'association ELO, représentant les propriétaires terriens européens, exprime une inquiétude croissante face à la prolifération des sangliers et à ses implications. Selon l’étude, publiée en avril, de l'Université Polytechnique de Madrid, la situation s'est détériorée de manière continue au cours des dix dernières années, soulignant des faits scientifiques solides appuyés par des analyses et des données de terrain. Sus scrofa, plus connu sous le nom de sanglier, maintient une population robuste et adaptable, de l'Espagne aux Pays-Bas et de la France à la République Tchèque. Omnivore et opportuniste, ce mammifère atteint la maturité sexuelle dès 10 mois pour les mâles et vers 7-8 mois pour les jeunes femelles de poids moyen. Le taux de croissance annuel de ces populations varie de 70 à 230 %, selon les conditions environnementales et la disponibilité alimentaire, des chiffres qui démontrent une capacité d'expansion remarquable. À titre d'exemple, Berlin abrite une population estimée à près de 10 000 individus, témoignant de l'adaptabilité du sanglier même en milieu urbain. Cependant, malgré ces observations générales, les données comparatives entre les pays européens restent limitées, bien que la tendance à la croissance soit uniforme. Les scientifiques mettent en évidence un lien direct entre l'évolution des températures moyennes en Europe et l'accroissement des populations de sangliers depuis les années 1980. Les hivers plus cléments, associés à une fréquence accrue de fructifications forestières, favorisent la survie hivernale des jeunes, et contribuent à une reproduction plus soutenue. Cette dynamique démographique est largement influencée par les politiques de chasse adoptées à travers le continent...

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Une plaque à la mémoire du célèbre « Curé de Chapaize »

À Lugny, en Saône et Loire, c'est une véritable légende qui sera honorée avec l'installation prochaine d'une plaque commémorative en l'honneur de l'abbé Nicolas Genost de Laforest, curé de Chapaize, connu pour ses exploits dans le monde de la vénerie. Décédé le 6 octobre 1783 au château de Lugny, à l'âge de 60 ans, cet homme singulier continue d'inspirer admiration et fascination, notamment à travers les récits de chasse qui ont marqué son époque. L'histoire de l'abbé Genost de Laforest reprend vie à travers les mots de Frédéric Lafarge, historien passionné de Lugny : « Invité par le comte de Montrevel à une chasse au sanglier, l'abbé se trouvait dans les bois de Cruzille lorsque Ragotin, son fidèle destrier, fit une chute malheureuse, entraînant son cavalier dans un ravin. Grièvement blessé, mais toujours conscient, l’abbé fut transporté au château où il rendit son dernier souffle le lendemain, laissant derrière lui une légende immortelle de courage et de passion pour la chasse ». Mais ce n'est pas seulement dans les annales locales que l'abbé Genost résonne, c’est aussi à travers la littérature, notamment grâce au marquis de Foudras, propriétaire du château de Demigny. C'est lui qui immortalisa les exploits de l'abbé dans son célèbre roman « Les Gentilshommes chasseurs », un pilier de la littérature cynégétique du XIXe siècle...

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2024 : année record de quantité de forêts détruites...

En 2024, la planète a connu une perte record de forêts tropicales primaires, principalement due à une augmentation des incendies. Selon les données du laboratoire GLAD, de l'université du Maryland, publiées sur Global Forest Watch du WRI, ce sont 6,7 millions d'hectares de forêts qui ont disparu. Les incendies, qui ont brûlé cinq fois plus de forêt tropicale primaire qu'en 2023, ont émis 4,1 gigatonnes de gaz à effet de serre, dépassant largement les émissions totales du secteur aérien en 2023. Elizabeth Goldman, du WRI, souligne que cette situation constitue une alerte rouge mondiale, nécessitant une action urgente pour protéger nos écosystèmes et notre climat. Les conditions météorologiques extrêmes de 2024, marquées par une sécheresse sévère amplifiée par le changement climatique et El Niño, ont exacerbé les incendies en Amérique latine et ailleurs. Bien que des feux soient parfois naturels, ils sont souvent allumés pour des pratiques agricoles, aggravant la destruction des forêts primaires essentielles à la régulation climatique mondiale. Le Brésil a été le pays le plus touché, représentant 42 % des pertes mondiales de forêts tropicales primaires. La Bolivie a également subi une augmentation significative de la déforestation, dépassant pour la première fois la RDC, pour se classer au deuxième rang mondial des pertes de forêts. Au-delà des tropiques, la Russie et le Canada ont également enregistré une intensification des incendies, augmentant la perte totale de couverture forestière mondiale de 5%. Les forêts boréales, déjà vulnérables au changement climatique, sont devenues plus sensibles aux incendies, créant un cercle vicieux de dégradation environnementale. Si quelques pays, comme l'Indonésie, ont réussi à réduire la déforestation, les autres n'ont pas atteint les objectifs de conservation fixés lors de la COP30, soulignant l'urgence d'intensifier les efforts.

Chasse de la marmotte : le ministère confirme...

Le 6 mars dernier, le sénateur Arnaud Bazin (Val d’Oise – Les Républicains) interrogeait la ministre de la Transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche, sur l'exploitation des marmottes en France. « En 2016, l'UICN classait la population mondiale et européenne de marmottes dans la liste rouge, population stable, préoccupation mineure. Cette évaluation a conduit Mme la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Environnement chargée de la biodiversité à répondre, le 28 septembre 2023 à sa question 0620 : la marmotte n'était pas une espèce menacée ce qui justifiait son exploitation. Or, l'UICN réévaluait en février 2023 (publiée en 2024) l'état de conservation de la marmotte et statuait ainsi : liste rouge, tendance inconnue de l'évolution de la population, déclin continu de l'habitat, tout en précisant cependant que toutes les populations de marmottes des Alpes sont potentiellement menacées par la perte d'habitats ouverts... ». De ce qui précède, il aimerait savoir si le ministère a conscience de l'urgence de retirer la marmotte des espèces chassables et souhaiterait avoir connaissance de tous les arguments légaux justifiant son exploitation. En réponse à la question posée par le sénateur Arnaud Bazin, le ministère de la Transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche, publiait le 15 mai dernier...

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Trompes de chasse Périnet : Yannick Bureau passe la main...

Une nouvelle page se tourne chez l’un des plus prestigieux facteurs de trompes de chasse de France. Après plus de trente ans à la tête de la Maison Périnet, Yannick Bureau a transmis les rênes de l'entreprise. Sur le site de la marque, il exprime ses émotions : « C’est avec une grande fierté et une immense gratitude que je vous annonce un nouveau chapitre dans l’histoire de Périnet. Harald Bosch, maître artisan et compagnon fidèle depuis plus de 20 ans, est désormais le nouveau directeur ». Né à Tübingen, en Allemagne, en 1975, Harald Bosch a découvert sa passion pour la musique et l'artisanat dès sa jeunesse, développant un talent remarquable pour la trompette et le piano. C'est cette fusion entre musique et artisanat qui l'a conduit à devenir facteur d’instruments à vent. Avec près de 30 ans d'expérience dans ce domaine, il a progressé de l'apprentissage à la maîtrise, formant de nombreux jeunes et partageant son savoir à l'école professionnelle jusqu'en 2024. Harald Bosch incarne une expertise qui englobe tous les stades de fabrication : martelage du métal, métallurgie, physique, chimie et acoustique. C’est dans l’ensemble de ces domaines qu’il choisit, et adapte méticuleusement les matériaux pour chaque instrument, garantissant ainsi une qualité sonore exceptionnelle. Sa nomination à la direction est un honneur qu'il accueille avec enthousiasme, déclarant : « C’est un honneur pour moi de reprendre aujourd’hui la maison Périnet ! Pour que toujours vive Périnet, au service des sonneurs et musiciens, vous me trouverez désormais dans les Vosges, où, fidèle à la tradition ancestrale, je continuerai de produire l’excellence ! Vive la musique ! ». Bonne retraite à Yannick Bureau qui, avec encore plein de projets en tête, ne restera pas inactif, et bon vent à Harald Bosch dans ses nouvelles fonctions. Il sera d'ailleurs présent à Fontainebleau, samedi et dimanche prochains, au Grand Parquet, à  Chasse, Pêche, Nature et Vènerie en Fête. Trompes de chasse Périnet, 67 Impasse de Noir Rupt, 88430 Corcieux. Téléphone : 03 29 41 29 25 ou 06 84 46 25 45. Courriel : contact@perinet.fr

La Peste porcine africaine en Europe : un premier bilan 2025...

La PPA continue de poser un défi majeur en Europe, avec un nombre croissant de cas signalés au premier trimestre de 2025. Selon les données du système d'information sur les maladies animales (Adis), plus de 4 400 cas ont été enregistrés chez les sangliers, et 168 chez les porcs domestiques, dans 17 pays européens. Cette situation souligne une augmentation significative par rapport à la même période de l'année précédente, avec des pays comme la Pologne, l'Allemagne et la Lettonie en tête, pour les cas comptabilisés chez les sangliers. La Pologne, avec ses importantes populations de bêtes noires, a signalé une augmentation marquée des foyers, suivie de près par l'Allemagne où la maladie continue de se propager, malgré les efforts de contrôle intensifiés. En Lettonie, une situation similaire préoccupe les autorités vétérinaires, illustrant la complexité de la gestion de cette maladie virulente. Cependant, c'est la situation chez les porcs domestiques qui suscite une inquiétude particulière. La Roumanie a rapporté plus de 100 foyers depuis le début de l'année 2025, représentant près de la moitié des cas enregistrés durant toute l'année précédente. Cette augmentation spectaculaire met en lumière les défis persistants auxquels le secteur porcin roumain est confronté malgré les mesures de biosécurité renforcées. De même, la Moldavie a vu ses cas de foyers passer de 13 en 2024, à 31 au cours du premier trimestre de 2025, marquant une augmentation de plus de 200 %. Cette tendance alarmante reflète les difficultés croissantes à contenir la propagation de la maladie dans les élevages domestiques. D'autres pays comme l'Ukraine, la Serbie et la Bosnie-Herzégovine ont également signalé des foyers, illustrant l'ampleur géographique de la crise. Par contraste, certains pays, qui avaient été touchés l'année précédente, tels que l'Allemagne, la Bulgarie, l'Estonie, la Grèce, la Lituanie et la Macédoine, n'ont pas rapporté de nouveaux cas au premier trimestre de 2025, ce qui témoigne des efforts de prévention et de contrôle en place. Cependant, des cas isolés ont été signalés en Croatie et en Italie, rappelant la persistance du risque malgré les mesures de surveillance rigoureuses.

⁶Chasse, Pêche, Nature et Vénerie : la ruralité en fête le week-end prochain à Fontainebleau

Le week-end prochain, le Grand Parquet de Fontainebleau sera une nouvelle fois le théâtre d’une grande célébration de la ruralité française. La 23e édition de « Chasse, Pêche, Nature et Vènerie » réunira passionnés, familles, professionnels et curieux, dans une ambiance festive et respectueuse des traditions. Bien plus qu’un simple rassemblement cynégétique, cet événement rend hommage à un patrimoine vivant, à une culture séculaire enracinée dans les campagnes françaises, et à une relation unique entre l’homme, l’animal et la nature. Installée dans le cadre majestueux de la forêt royale de Fontainebleau, cette manifestation est une véritable vitrine de la ruralité dans ce qu’elle a de plus noble : l’authenticité, la transmission, le respect de l’environnement, et le savoir-faire. Les traditions de la vénerie, souvent mal comprises ou caricaturées, y sont présentées dans toute leur richesse : disciplines équestres, dressage canin, tenue vestimentaire, musique de chasse, symbolique religieuse… autant d’éléments qui composent un univers cohérent, exigeant et profondément humain. Tout au long du week-end, les visiteurs de tous âges pourront découvrir un programme varié et accessible. Les démonstrations de fauconnerie et d’archerie raviront les amateurs d’histoire vivante. Les enfants, eux, trouveront leur bonheur avec les balades à poney, les animations pédagogiques autour des chiens et des chevaux, ou encore les présentations d’équipages de chasse à courre, impressionnantes de coordination et de discipline. Les concours de trompes de chasse sont toujours des moments forts, porteurs d’émotion et de solennité, avec cette année plus de 500 sonneurs. À cela s’ajoutent des compétitions de haut niveau, tel le championnat de France du cheval de chasse, les régionale et nationales d’élevage (chien d'ordre, Jack Russel, Retrievers, Wachtelhund) qui attestent de la rigueur et de l’excellence des acteurs de la vénerie. Le dimanche matin, la messe de Saint-Hubert au son des trompes de chasse, rappellera le lien spirituel et moral qui unit les veneurs à leur pratique... Plus que jamais, cette édition 2025 de « Chasse, Pêche, Nature et Vènerie » doit être un moment de visibilité, de fierté et de transmission. Face aux défis contemporains, la ruralité n’est pas un vestige, mais une richesse. Elle incarne un rapport apaisé à la nature, une culture de l’effort, du lien et du vivant. Fontainebleau, ce week-end, sera le cœur battant de cette France des campagnes, des traditions et de la liberté.

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Julien Compère (FN Browning) en déplacement à Saint-Etienne...

À Saint-Étienne, Julien Compère, président de FN Browning Group et candidat à la reprise de Verney-Carron, s'est entretenu avec l'administrateur judiciaire, les représentants du personnel et le maire de la ville. Cette rencontre marque une étape clé dans le processus de consolidation du secteur de l'armement du groupe belge, particulièrement dans le domaine du petit calibre, où ses concurrents ont déjà pris des initiatives similaires. Pour FN Browning, l'intérêt pour Verney-Carron va au-delà de l'aspect commercial. La marque française détient un potentiel de croissance significatif dans un marché de la chasse en légère décroissance, et du tir sportif en expansion. En associant Verney-Carron à des marques renommées comme Browning et Winchester, FN Browning espère non seulement diversifier son offre, mais aussi capitaliser sur l'expertise et le savoir-faire localisé à Saint-Étienne. Outre les aspects commerciaux, l'acquisition de Verney-Carron ouvrirait également des opportunités dans le domaine de la sécurité, notamment avec des produits comme le Flash-Ball, complémentaire au lanceur 303 de FN Browning. Sur le front militaire, FN Browning est également attentif aux opportunités offertes par le partenariat militaire franco-belge, envisageant des synergies potentielles pour répondre aux appels d'offres dans le domaine des munitions de petit calibre. Julien Compère a souligné l'importance de garantir la pérennité de Verney-Carron et de ses employés, et s’est engagé à assurer un avenir stable pour les salariés, tout en réaffirmant la nécessité de rationaliser les opérations pour améliorer la rentabilité. En clair, cela laisse entendre que 40 des 67 employés pourraient être maintenus dans cette transition.