Gite : Chez Papé et Mita

Prédateurs classés « nuisibles » : le Conseil d’État déboute les chasseurs

Neuf espèces (martre, belette, fouine, renard, pie, geai des chênes, corneille noire, corbeau freux et l’étourneau sansonnet) sont souvent perçus comme nuisibles. Devant ce constat, huit FDC ont contesté l’absence de certaines de ces espèces dans la liste des « ESOD » de leur territoire. Ainsi, la pie dans cinq départements (Aube, Corrèze, Eure, Meuse, Meurthe-et-Moselle), la martre (Haute-Loire et Seine-et-Marne) et la fouine (Aube et Manche) étaient concernées. Cependant, le 10 février 2025, le Conseil d’État a rejeté les requêtes des FDC de ces départements, estimant qu’aucune preuve ne démontrait une prolifération significative ou des dommages avérés. Alors que la FNC déplore cette décision, bien évidemment la LPO s’en félicite... Chaque année, ces « ESOD » causent pourtant plus de 20 millions d’€ de dégâts déclarés...

Chambres d’Agriculture : résultats des élections 2025

Le scrutin agricole de 2025 a marqué un tournant significatif dans le paysage politique des Chambres d'agriculture. L'alliance historique FNSEA-JA, qui avait longtemps dominé avec une majorité écrasante, a subi des pertes notables, malgré sa conservation de la majorité dans 72 Chambres, signe d'une nouvelle dynamique électorale. La Coordination rurale a émergé comme la principale rivale, remportant désormais 14 Chambres contre seulement 3 lors de la dernière mandature. Cette progression reflète un changement d'allégeance parmi les électeurs agricoles, témoignant d'un mécontentement ou d'un désir de renouveau dans certaines régions. Les élections de 2025 ont couvert 92 scrutins, incluant 86 Chambres départementales ou interdépartementales continentales, 2 Chambres régionales (Ile-de-France et Corse) et 4 Chambres départementales ultramarines, sans Mayotte où ce scrutin a été reporté d’un an pour cause de cyclone Chido. Des listes autonomes ont marqué une présence significative en remportant la majorité dans trois départements distincts, illustrant une diversité croissante des choix politiques au sein des agriculteurs français. Ces résultats témoignent non seulement d'une redistribution du pouvoir au sein des Chambres d'agriculture, mais également de l'émergence de nouvelles forces politiques et de nouveaux défis pour les alliances traditionnelles.

Grippe aviaire (IAHP) : risque de circulation d’un virus adapté à l’Homme

En réponse à la menace croissante du Virus Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP), les autorités sanitaires françaises intensifient leurs efforts et renforcent leur collaboration pour prévenir une éventuelle propagation à l'homme. Cette coopération stratégique implique le ministère de la Santé, le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, Santé publique France, ainsi que l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES). Le virus IAHP, particulièrement le sous-type H5N1, circule activement parmi les oiseaux sauvages et domestiques à travers le monde, avec des implications potentielles pour divers mammifères, y compris les espèces domestiques comme les chats et les porcs. Bien que la transmission à l'homme reste rare et aucun cas n'a été signalé en France à ce jour, la vigilance demeure cruciale. L'évaluation du risque par l'OMS et l'ECDC estime qu'il est « faible » pour la population générale, mais « faible à modéré » pour les individus les plus exposés, tels que ceux travaillant dans les élevages avicoles. Cette approche intégrée adopte le concept de « One Health », reconnaissant les liens essentiels entre la santé humaine, animale et environnementale...

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Restauration de la nature : le CESE identifie 16 leviers d’actions pour agir

Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a récemment publié un avis intitulé : « Restauration de la nature : face à l’urgence, donnons l’envie d’agir », marquant une étape significative dans la lutte contre la crise écologique. Ce rapport, rédigé par Alain Durand, ancien vice-président délégué de la FNC, et Julie Marsaud du WWF France, met en lumière la dégradation alarmante des écosystèmes essentiels à notre société, tels que ceux assurant la pollinisation, la régulation climatique et la sécurité alimentaire. La situation actuelle est critique puisque 75 % des terres européennes sont altérées, et 85 % des zones humides ont disparu. La faune subit également des pertes dramatiques, avec une diminution de 25 % du nombre d'oiseaux en seulement quatre décennies. Face à cette urgence, le règlement européen adopté en 2024 fixe des objectifs ambitieux : restaurer au moins 30 % des terres et mers dégradées d'ici 2030, visant une restauration complète d'ici 2050. En France, malgré des initiatives telles que Natura 2000 et la Directive cadre sur l’eau, les efforts se sont révélés insuffisants pour inverser la tendance à la perte de biodiversité. Les rapporteurs identifient plusieurs défis majeurs entravant les progrès : la complexité administrative, le manque de financements adéquats, et une mobilisation citoyenne et économique insuffisante. Ils soulignent également l'absence d'une vision politique robuste pour catalyser ces transformations à grande échelle...

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Agriculture : peut-on se passer des néonicotinoïdes dans les champs ?

La question des néonicotinoïdes, des insecticides controversés souvent qualifiés de "tueurs d'abeilles", revient sur le devant de la scène avec une proposition de loi examinée par le Sénat français. Cette législation vise à assouplir les règles environnementales sur les pesticides, permettant ainsi de réintroduire certains néonicotinoïdes, interdits en France depuis 2018. Ce changement pourrait représenter un recul pour l'agriculture française, mais des alternatives existent, développées notamment par l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae). L'Inrae a investi dans des recherches visant à réduire la dépendance aux pesticides, en particulier dans la culture de la betterave sucrière, largement affectée par les pucerons vecteurs de maladies comme la jaunisse. À cet égard, des techniques innovantes ont été mises au point, telles que la suppression des repousses de betteraves après la récolte. Cette pratique simple permet de réduire significativement la présence des virus transmis par les pucerons, sans recourir aux néonicotinoïdes. Sébastien Darras, technicien de recherche à l'Inrae, souligne l'importance de développer des systèmes agricoles résilients qui intègrent la biodiversité pour contrôler les bioagresseurs naturellement. Des bandes enherbées et des zones fleuries ont été testées autour des champs pour accueillir des insectes auxiliaires, tels que ceux prédateurs des pucerons. Ces initiatives visent à renforcer la résistance des cultures tout en réduisant l'usage de pesticides nocifs pour l'environnement et la biodiversité...

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Les zoonoses, un risque pour la santé humaine...

Les zoonoses, transmises par les animaux de compagnie, sont un domaine crucial mais souvent négligé de la santé publique, comme le souligne le rapport du CGAAER. Actuellement, bien que les maladies comme la rage soient sous surveillance, la majorité des zoonoses potentielles liées aux animaux de compagnie ne sont pas intégrées à des systèmes de contrôle spécifiques en France. Le rapport met en lumière l'importance croissante de surveiller ces maladies émergentes, étant donné que 60 % des maladies infectieuses sont partagées entre les humains et les animaux, et que 75 % des maladies infectieuses émergentes proviennent des animaux. Le CGAAER recommande une réforme pour inclure les animaux de compagnie dans les dispositifs de surveillance existants, similaire à ce qui se fait déjà pour les animaux de rente et la faune sauvage. En réponse à cette demande, des initiatives comme le réseau Respac sont en cours de développement pour établir une surveillance épidémiologique nationale des animaux de compagnie en France. Le rapport identifie plusieurs maladies prioritaires telles que la brucellose canine, la parvovirose canine, et la panleucopénie féline, soulignant une augmentation récente des cas de brucellose due à des importations d'animaux infectés. Il recommande également une meilleure régulation des importations et une surveillance renforcée dans les élevages de rongeurs, qui peuvent être des réservoirs de zoonoses potentielles comme l'Hantavirus Séoul. Pour mobiliser efficacement les vétérinaires praticiens, le rapport suggère des incitations telles que l'accès à des données épidémiologiques améliorées et des ressources pour la santé publique vétérinaire. Il met également en lumière l'importance de l'interconnexion des logiciels métiers et des systèmes d'information pour faciliter la collecte et le partage des données. En conclusion, bien que la France soit encore en phase de développement de son réseau de surveillance des zoonoses transmises par les animaux de compagnie, des progrès significatifs sont attendus avec la mise en place imminente du réseau Respac et l'engagement croissant des praticiens et des groupes de cliniques. Ces efforts visent à renforcer la préparation nationale contre les menaces émergentes pour la santé publique associées aux animaux de compagnie.

Le Gouvernement lance la stratégie nationale de défense des forêts et des surfaces non boisées contre les incendies

Le Gouvernement français répond de manière proactive à la menace croissante des incendies de forêt et de végétation par le lancement d'une nouvelle stratégie nationale de défense des forêts et des zones non boisées. Face à l'intensification et à l'élargissement des incendies, exacerbés par le changement climatique, Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, et Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, renforcent l'action de l'État en matière de prévention des risques, notamment ceux liés aux incendies. Les statistiques scientifiques récentes indiquent une expansion progressive des zones à risques, avec des saisons de feux plus longues et précoces. L'été 2022 a été marqué par des incendies d'une ampleur historique en France, aggravés par une sécheresse prolongée. En 2023, le plus grand incendie de l'année a éclaté dès mi-avril, bien avant la saison habituelle. À l'échelle mondiale, les récents feux de Los Angeles illustrent également les conséquences mondiales du changement climatique. La nouvelle stratégie gouvernementale vise à simplifier et à unifier l'action de l'État face aux incendies, en réponse aux initiatives présidentielles de 2022 et à la loi de juillet 2023 renforçant la prévention et la lutte contre ce risque croissant...

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Planter des forêts : une fausse bonne idée selon une étude américaine

Planter des forêts est devenu une tendance populaire, souvent perçue comme bénéfique pour la biodiversité. Pourtant, une étude américaine récente remet en question cette idée. Si l’intention est de créer un refuge pour les oiseaux et les mammifères, on oublie que certaines espèces privilégient les espaces ouverts. Ces initiatives, pensées comme positives, éducatives et vertueuses, soulèvent toutefois des interrogations. Faut-il réellement planter de nouvelles forêts ou s’agit-il d’une fausse bonne idée ? Une étude scientifique, publiée dans la revue « Science », invite à la prudence. Jeffrey Smith et ses collègues de l’université de Princeton estiment qu’il vaut mieux préserver et restaurer les écosystèmes existants, plutôt que de créer artificiellement de nouveaux biotopes. Leur recherche montre que planter une forêt là où il n’y en avait pas auparavant, peut perturber la biodiversité locale et l’équilibre écologique. Ce constat soulève des questions sur l’efficacité des efforts de reforestation menés sans prendre en compte les spécificités des milieux concernés. Face aux défis climatiques et à l’érosion de la biodiversité, il devient crucial d’adopter des stratégies de conservation adaptées. Restaurer des écosystèmes dégradés et gérer durablement les forêts existantes sera plus bénéfique que de planter des arbres sans discernement.

La banquise retrouve un peu de vigueur

Après avoir connu des fontes records ces dernières années, la banquise de l'Antarctique semble regagner en vigueur, marquant une inversion temporaire des tendances préoccupantes observées jusqu'à présent. Des scientifiques américains du Centre de données sur la neige et la glace (NSIDC) ont rapporté que, durant le mois de décembre 2024, l'étendue de la glace de mer autour du continent blanc a progressé de manière significative. Ce phénomène soulève cependant de nouvelles questions quant à la trajectoire future du continent le plus froid et isolé de la planète. La glace de mer antarctique suit un cycle annuel : elle fond durant l'été austral pour se reformer pendant l'hiver. L'intensité et l'étendue de ces cycles varient d'année en année, et au cours des mois de novembre et décembre 2024, qui correspondent au printemps et à l'été austral, le rythme de fonte a considérablement ralenti par rapport aux moyennes historiques. Selon le NSIDC, cette réduction du taux de fonte contraste fortement avec les records de faible étendue de la banquise enregistrés entre 2023 et le début de 2024. Grâce à ce rebond observé en fin d'année, l'étendue de la glace en décembre 2024 s'est approchée des niveaux moyens calculés pour la période 1981-2010. Ce résultat met en lumière ce que le NSIDC qualifie de « forte variabilité » dans l'étendue de la banquise, rendant les prédictions à long terme particulièrement complexes. Depuis 2016, les scientifiques redoutent un possible changement de régime durable dans la formation de la banquise. La réduction de l'étendue de la glace est largement attribuée au réchauffement climatique, qui modifie les températures, les courants océaniques et les vents polaires. Toutefois, le rebond récent observé en décembre apporte une lueur d'espoir. Les chercheurs restent cependant prudents : un tel regain ponctuel, même significatif, ne suffit pas à invalider l'hypothèse d'un changement structurel à long terme. Selon le NSIDC, ces variations pourraient tout autant témoigner de la variabilité naturelle que d'une réponse partielle à des facteurs encore mal compris.

Nomination au Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (CNCFS)

Ont été nommés par arrêté de la ministre de la Transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche, et de la ministre de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire, au titre du renouvellement partiel prévu au 1er alinéa de l'article R.421-2 du code de l'environnement, membres du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage :

- En qualité de représentants de fédérations de chasseurs proposés par la FNC :

  • Dominique Busson, président de la FDC du Puy-de-Dôme, titulaire ; et Jean-Luc Dufau, président de la FDC des Landes, suppléant ;
  • André Douard, président de la FDC d'Ille-et-Vilaine, titulaire ; et Philippe Justeau, président de la FDC de Maine-et-Loire, suppléant ;
  • Christian Lagalice, président de la FDC du Jura, titulaire ; et Jacques Aurange, président de la FDC de l'Ardèche, suppléant ;

- En qualité de représentants d'associations nationales de chasse proposés par la FNC :

  • Éric de Lavenne, président de la fédération française des chasseurs à l'arc (FFCA), titulaire ; Pierre-François Prioux, président de La Société de vénerie, suppléant ;

- En qualité de personnalités qualifiées en raison de leurs compétences cynégétiques ;

  • Thierry Lecomte, titulaire ; et Julien Portier, suppléant ;
  • Michel Gauthier-Clerc, titulaire ; et Sylvain Larrat, suppléant ;

- En qualité de représentants des organismes scientifiques ou de protection de la nature compétents dans le domaine de la chasse, de la faune sauvage ou de la protection de la nature :

  • Sandrine Belier, directrice de l'association Humanité et Biodiversité, titulaire ; et Nathan Horrenberger, représentant de Humanité et Biodiversité, suppléant ;
  • Frédéric Jiguet, représentant du Muséum national d'histoire naturelle, titulaire ; et Elsa Bonnaud, représentante de l'Université Paris-Saclay, suppléante ;

- Est nommé, au titre du remplacement prévu au 3e alinéa de l'article R.421-2 du code de l'environnement, membre du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage :

  • Alain Benazet, président de la Fédération des associations de chasseurs aux chiens courants (FACCC), titulaire ; et Olivier Berthold, président de l'Association nationale des chasseurs de gibier d'eau.

Sont membres de droit mentionnés au 2° du I de l'article R.421-1 du code de l'environnement : 

  • Le président de la Fédération nationale des chasseurs ou son représentant ;
  • Le président de l'Association nationale des lieutenants de louveterie ou son représentant ;
  • Six représentants de fédérations de chasseurs proposés par la Fédération nationale des chasseurs au titre du 3° du I de l'article R. 421-1 du code de l'environnement...

Pour lire l’arrêté du 30 janvier 2025, c’est ICI

40 ans d’inventaire naturaliste : les Znieff, une base de connaissances au service de l’action

Depuis 1982, l’inventaire des Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) constitue un pilier essentiel de la connaissance naturaliste en France. Cet outil reconnu, fruit de 40 ans d’efforts, soutient la gestion des territoires en contribuant à la planification, à la mise en œuvre des politiques publiques en faveur de la biodiversité et à l’application de la séquence « éviter-réduire-compenser » (ERC). Les Znieff sont classées en deux grandes catégories : les Znieff de type I, qui concernent des secteurs de taille généralement réduite, caractérisés par la présence d’espèces ou d’habitats rares, et les Znieff de type II, qui regroupent des ensembles naturels plus vastes et riches en biodiversité, jouant un rôle écologique majeur. Ces zones sont recensées sur la base d’observations scientifiques rigoureuses, réalisées par des naturalistes, des associations et des organismes publics ou privés spécialisés. Depuis le colloque anniversaire organisé par PatriNat, les 30 novembre et 1ᵉʳ décembre 2022 à Paris, avec le soutien du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), de l’Office français de la biodiversité (OFB) et du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (MTECT), les enjeux et perspectives liés à cet inventaire ont été explorés :

- séquence ERC : les Znieff sont principalement utilisées pour éviter les impacts environnementaux, mais leur rôle reste limité dans les mesures de compensation,

- planification territoriale : outil précieux pour guider l’aménagement, les Znieff nécessitent encore des améliorations pour maximiser leur utilité,

- politiques de préservation : leur contribution est essentielle, mais il importe de garantir leur pérennité et de renforcer leur intégration dans les actions publiques,

- un statut singulier : les Znieff, parfois qualifiées « d’objet juridique non identifié », conservent une spécificité qui les rend uniques et adaptables.

Cet inventaire naturaliste, construit sur quatre décennies, demeure une ressource incontournable pour la préservation de la biodiversité et l’aménagement durable des territoires.

Les faits divers de la semaine passée

- Aisne : un traqueur a été blessé par balle à l’épaule, le dimanche 2 février, sur le territoire de la commune de Brasles, village limitrophe de Château-Thierry, dans le sud de l’Aisne. L’information n’est tombée que mercredi, le blessé s’étant rendu à l’hôpital par ses propres moyens. Il en est sorti avec quelques points de sutures. Bien qu’aucune plainte n’ait été déposée, une procédure est en cours, et menée par les gendarmes de la compagnie de Château-Thierry/Nogentel qui veulent faire toute la lumière sur cette affaire.

 

- Aube : Rillette, la laie domestiquée, a obtenu le droit de rester avec sa propriétaire, Élodie Cappé, près de Chaource. Les autorités avaient initialement ordonné son transfert vers une structure adaptée, menaçant l'euthanasie en cas de non-conformité, mais suite à une décision du tribunal administratif, le préfet a finalement validé la situation de l'animal, imposant des conditions strictes : enclos sécurisé, soins vétérinaires réguliers, et aucun contact avec d'autres porcs ou sangliers.

 

- Aveyron : le Parquet de Rodez a classé sans suite la plainte des deux randonneurs, attaqués par un sanglier, le 25 janvier à Saint-Martin-du-Larzac. L’affaire, relayée par les réseaux sociaux, avait fait grand bruit, l’objectif des deux blessés étant « d’être entendus et que justice soit faite ». Malgré leurs accusations contre des chasseurs qui chassaient en battue à 11 kilomètres du lieu de l’incident, la justice a classé l’affaire...

 

- Corse du Sud : depuis le 31 janvier, la chasse au sanglier n’est plus pratiquée. Cette fermeture « par anticipation » a été prise à la suite du constat de la baisse significative des populations de sangliers dans les zones rurales. L'année précédente, une observation similaire avait conduit à une fermeture également le 31 janvier. Des autorisations spécifiques de chasse peuvent cependant être accordées dans certaines communes aux personnes affectées par des dégâts causés par les sangliers, sous réserve de demandes à la DDT.

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