Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

L'avenir, encore incertain, de Verney-Carron

Le dernier fabricant français d'armes légères, établi à Saint-Étienne, reste au cœur des préoccupations économiques et sociales. Propriété du groupe Cybergun depuis 2022, l'entreprise se débat actuellement dans un processus de redressement judiciaire débuté en février. Initialement prévue pour le 9 avril, l'audience devant le Tribunal de Commerce a été repoussée au 23 avril, laissant dans l'expectative les salariés, déjà confrontés à des mois d'activité partielle depuis décembre 2024. Un plan de redressement par continuation est envisagé, avec Cybergun en première ligne, pour assurer la pérennité de l'entreprise. Cependant, si ce plan échoue, une alternative pourrait être mise en œuvre : la cession totale ou partielle des actifs de Verney-Carron. Déjà, le groupe belge FN Browning s'est positionné pour la reprise, malgré quelques inquiétudes exprimées sur les potentielles conséquences sociales d'un tel rachat. L'intervention de l'État français, sollicité pour un prêt de 4,5 millions d’€ reste suspendu à la décision de Bercy, alors que de son côté, la ville de Saint-Etienne s’est engagée en proposant de racheter les locaux de l'entreprise pour 2 millions d'€, une mesure locale visant à préserver l'ancrage de Verney-Carron dans la région. À l'approche de la nouvelle audience, après un report lié à des contingences judiciaires, il devient indispensable de dépasser la seule logique financière pour envisager l’avenir de Verney-Carron. La disparition de cette entreprise ne représenterait pas seulement une perte économique pour la région stéphanoise, et un drame humain pour ses 67 salariés, elle marquerait aussi un recul stratégique majeur pour la souveraineté industrielle et militaire de la France. À l’heure où les tensions géopolitiques n’ont jamais été aussi vives, maintenir sur le sol national un savoir-faire centenaire en matière d’armement léger relève non seulement du bon sens, mais de l’intérêt supérieur de l’État. Face à ces enjeux conjoints, emplois, sécurité, indépendance, l’hypothèse d’un abandon pur et simple ne saurait être envisagé. C’est pourquoi l’intervention de l’État, en soutien à une solution de reprise durable et enracinée localement, apparaît aujourd’hui comme une impérieuse nécessité.

Le potentiel des tourbières à capturer du carbone revu à la hausse

Selon une modélisation prédictive développée par un chercheur du CNRS et ses collègues européens, les microalgues des tourbières pourraient absorber jusqu’à 14 % des émissions futures de CO² grâce à la photosynthèse. Pour parvenir à ce résultat, il s’est appuyé sur une étude de terrain et les scénarios établis par le GIEC. Ce modèle est le premier à quantifier l’impact des tourbières sur la compensation du CO² à l’échelle mondiale. Cette avancée éclaire un aspect encore méconnu du cycle terrestre du carbone et de ses perturbations liées au changement climatique anthropique. Publiée dans Nature Climate Change, l’étude met en lumière le rôle des tourbières, qui, bien qu’elles ne couvrent que 3 % des terres émergées, renferment plus de 30 % du carbone des sols sous forme de matière organique fossilisée. Ce stock est estimé entre 500 et 1000 gigatonnes de carbone, soit 56 à 112 % du carbone atmosphérique. Si certains micro-organismes libèrent du CO² par respiration, les microalgues en fixent via la photosynthèse. Or, la hausse des températures stimule cette activité, renforçant ainsi la capacité des tourbières à le capturer. les mécanismes, longtemps négligés, n’étaient pas pris en compte dans les projections climatiques par manque de données. Pourtant, cette fixation du carbone pourrait jouer un rôle clé dans l’atténuation du réchauffement climatique. D’autres processus d’absorption du carbone par les micro-organismes des tourbières restent encore à explorer. Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires pour mieux quantifier leur potentiel en tant que puits de carbone et affiner les modèles climatiques. Cependant, la protection des tourbières et la réduction des émissions de CO² restent les leviers les plus efficaces pour limiter l’intensification du changement climatique.

Bpifrance, en partenariat avec l’OFB lance le « Diag Biodiversité »

Bpifrance, détenu à 50 % par l'État via l'EPIC BPI-Groupe et à 50 % par la Caisse des Dépôts, contribue au développement de l'esprit d'entreprise par le biais de ses dispositifs d'accompagnement financiers et non financiers. Dans ce contexte, l’organisme suit et évalue les résultats et les impacts de ses dispositifs de soutien, notamment en termes de croissance. Le  lancement du « Diag Biodiversité » vise à accompagner près de 300 PME, sur une période de trois ans, dans l’intégration des enjeux de biodiversité au cœur de leur stratégie. Face à la crise écologique mondiale et à la sixième extinction de masse en cours, cette initiative s’inscrit comme une réponse concrète pour sensibiliser et engager les entreprises à leur rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes. Le « Diag Biodiversité » a été conçu avec le concours de plusieurs partenaires spécialisés : BL Evolution, ICare Environnement et CDC Biodiversité. L’objectif est de fournir aux entreprises des outils d’analyse et de pilotage, leur permettant de mieux comprendre à la fois leur dépendance vis-à-vis des services écosystémiques, tels que la pollinisation, la qualité de l’eau, la régulation climatique, et leurs impacts, qu’ils soient directs ou indirects, sur la biodiversité. En d’autres termes, il s’agit d’identifier les interactions entre les activités économiques et les milieux naturels, afin de mettre en place des stratégies durables et résilientes...

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FACCC : le week-end prochain, 19 et 20 avril : Finale nationale chien de pied

L'Afaccc 48 (Lozère) accueillera, pour une première dans le sud de la France, la finale nationale chien de pied sur voie artificielle. Chef-lieu d'un département de tous les contrastes, Mende sera l'épicentre d’une finale d'exception. Avec un territoire de plus de 20 000 hectares et une dynamique que les Lozériens n’ont plus à démontrer, les organisateurs de cette manifestation phare sont prêts pour accueillir les 42 candidats de toutes les régions, sélectionnés lors des épreuves départementales et régionales. Ce sont donc les meilleurs chiens qui se mesureront sur le terrain. Dans toutes les régions où l’on fait « le pied », posséder un chien expérimenté augmente considérablement les chances de succès d’une battue. Le travail de l’équipe chien/conducteur, au petit matin et dans une discrétion absolue, consiste à faire le tour d’une partie du secteur de chasse afin de déterminer dans quelles coupes les animaux se sont remisés. Cela permet ensuite aux traqueurs d’attaquer à la brisée et de découpler les rapprocheurs ou directement la meute. Manu Rousson, président de l’AFACCC 48 est confiant : « Je tiens d’ores et déjà à remercier, tant sur le plan logistique que financier, la mairie de Mende, la Fédération des Chasseurs de Lozère, les collectivités locales, départementale et régionale, ainsi que tous nos partenaires pour l’aide apportée à l’organisation de cette épreuve nationale. Un remerciement également à tous les bénévoles qui se sont investis dans ce projet. En espérant vous voir nombreux et... que la fête soit belle » a-t-il écrit. Infos pratiques : - Accès : à deux heures de la côte méditerranéenne, Mende, ancienne capitale du Gévaudan, est située en plein cœur de la Lozère, dans la vallée du Lot, avec au nord-est la Margeride granitique, au sud-est les Cévennes schisteuses, au sud-ouest les Causses calcaires et les Gorges du Tarn et au nord-ouest l’Aubrac basaltique. Par la route, deux axes principaux mènent à Mende : la RN l06 du nord au sud, et la RN 88 d’est en ouest. La connexion avec l’autoroute A 75 se fait à la sortie 39. 

Les faits divers de la semaine dernière

- Ardennes : le samedi 5 avril, une opération de sauvetage inhabituelle s'est déroulée le long de la Meuse, entre Fépin et Haybes, où les pompiers plongeurs sont intervenus pour secourir un cerf en détresse. L'animal, incapable de se sortir seul de l'eau, avait été repéré dérivant sur le fleuve vers 10h45. « C'est la première fois que je vois un animal dans cette situation sur la Meuse », a déclaré le chef de groupe des pompiers impliqués dans le sauvetage. Les équipes de secours, coordonnées entre les centres de Charleville-Mézières, Haybes/Fumay, Bogny-sur-Meuse et Revin, ont mobilisé leurs plongeurs pour récupérer l'animal. Malheureusement, malgré les efforts déployés, le cerf n'a pas survécu. L'OFB était également sur place pour assister l'équipe de sauvetage. Après l'opération, la mairie de Haybes a pris en charge l'animal, qui a été acheminé vers un centre d'équarrissage.

 

- Ariège : en 2024, la population d'ours bruns dans les Pyrénées a continué d'augmenter, atteignant 104 individus, détectés selon le rapport récent de l'OFB. Cette estimation indique une progression par rapport aux 90 ours recensés en 2023. Parmi eux, 13 portées, totalisant 22 oursons ont été confirmées. Cependant, le spectre d’une possible consanguinité persiste, un faux problème selon des vétérinaires, qui n’y voient là qu’un argument pour demander à l’Etat de procéder à d’autres lâchers. Si cette croissance est accueillie positivement par les défenseurs de l’ours, elle préoccupe au plus haut point les éleveurs, toujours victimes de dégâts de plus en plus importants...

 

- Aube : le mardi 8 avril, la préfecture a orchestré un exercice d'envergure simulant une épizootie contagieuse à propagation rapide. Sur le terrain et au Centre Opérationnel Départemental, une multitude d'acteurs ont été mobilisés : préfecture, DDETSPP, OFB, SDIS 10, gendarmerie, forces armées, Croix-Rouge et protection civile, entre autres. L'objectif premier était de tester et renforcer la réactivité des services, ainsi que la coordination et les mécanismes de gestion de crise, afin de préparer efficacement les intervenants à des situations réelles et assurer une protection optimale de la population face à de telles menaces.

 

- Aude : une enquête a été ouverte après la découverte d’un chien abattu par balle, à La Digne-d’Aval, près de Limoux. Le 27 mars, en fin de matinée, un braque de Weimar a été retrouvé mort sur un chemin isolé. L’autopsie a révélé la cause de la mort : une blessure par arme à feu. La gendarmerie de Limoux, sous l’autorité de la procureure de la République de Carcassonne, a lancé un appel à témoins dans le cadre de la lutte contre la maltraitance animale. S'agit-il d'un accident de chasse, d’un acte volontaire, d’un règlement de comptes ou d’un geste de cruauté ? Les enquêteurs cherchent à éclaircir les faits et poursuivent leurs investigations.

 

- Dordogne : l'assemblée générale de la FDC qui s’est tenue le 5 avril à Périgueux, a rassemblé plus de 400 adhérents. Ils ont débattu sur les défis croissants liés aux dégâts causés par le grand gibier, principalement les sangliers, dont la charge financière a considérablement augmenté, frôlant les 550 000 €, une somme qualifiée « d’astronomique » par les représentants présents. Autre sujet d’inquiétude, le nombre de chasseurs qui continue de baisser chaque année, et qui est passé sous la barre des 15 000 pour la saison prochaine. Pour faire face à ces problèmes financiers et opérationnels, la FDC a proposé une contribution territoriale de 300 000 € pour soutenir l'indemnisation des dégâts, tout en soulignant que cette mesure n'est pas une sanction, mais une nécessité pour maintenir l'équilibre financier et concilier les intérêts des chasseurs et des agriculteurs...

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La baisse dramatique des nappes phréatiques : un défi scientifique et politique

Les nappes phréatiques, sources essentielles d'eau douce souterraine, voient leur niveau baisser inexorablement. Cette diminution dramatique résulte d'une combinaison complexe de facteurs naturels et anthropiques, exacerbée par l'incapacité des États à formuler, et à appliquer, des stratégies efficaces de gestion des ressources en eau. Plusieurs facteurs contribuent à l’assèchement de ces nappes à travers le monde. Tout d'abord, le changement climatique qui joue un rôle crucial en altérant les régimes de précipitations, et en intensifiant les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses prolongées. Ces conditions réduisent la recharge naturelle des aquifères, augmentant ainsi leur vulnérabilité. En parallèle, l'urbanisation rapide et la demande agricole induisent une demande accrue en eau, souvent mal gérée et non durable. L'irrigation intensive est particulièrement préoccupante, car elle entraîne une surexploitation des nappes phréatiques, sans un réapprovisionnement adéquat. Les conséquences de ces baisses sont dévastatrices et multifacettes. D'un point de vue environnemental, la diminution des niveaux d'eau souterraine affecte les écosystèmes aquatiques dépendants des sources d'eau douce. Les zones humides et les cours d'eau peuvent se tarir, menaçant la biodiversité et compromettant la stabilité des écosystèmes locaux. Sur le plan socio-économique, les communautés qui dépendent des nappes phréatiques pour l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation sont gravement touchées. La sécurité alimentaire est compromise, et les tensions sociales peuvent surgir lorsque les ressources deviennent rares et contestées...

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Exposition : « à la découverte des intelligences animales »

Le Parc zoologique de Paris ouvre ses portes cette année sur un thème fascinant : les intelligences animales. Jusqu’au 2 novembre 2025, loin des clichés habituels, cette exposition invite à explorer les capacités cognitives variées et surprenantes des insectes, céphalopodes, batraciens, oiseaux et mammifères. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'intelligence ne se limite pas à l'humanité seule, et cette exposition vise à dépasser ces préjugés. Dirigé par Pierre-Yves Bureau, le parcours dévoile une vingtaine d'espèces sélectionnées pour leurs capacités cognitives uniques. Des exemples fascinants abondent : les abeilles réalisent des opérations mathématiques simples, et les seiches montrent une volonté étonnante en résistant à une friandise pour une récompense meilleure. Même les cochons sont sensibles à la musique harmonieuse, illustrant une sensibilité souvent méconnue. Des habitants du parc comme les loups et les babouins sont aussi mis en lumière. Les loups excellent dans la coopération, développant des stratégies sociales sophistiquées, tandis que les babouins ajustent intentionnellement leurs cris en fonction du contexte, révélant une adaptation remarquable à leur environnement social. Des espèces moins connues captivent également : les corneilles et les perroquets résolvent des problèmes complexes... Des activités interactives permettent aux visiteurs de tester leur propre sens de l'orientation et de la communication, tout en explorant une mini-exposition fascinante appelée la « Cerveauthèque »... Informations pratiques : Parc zoologique de Paris, avenue Daumesnil, 75012 Paris. Pour accéder au site internet, c'est ICI 

Chasse, gibier et Révolution : d’un privilège féodal à une nécessité écologique...

La Révolution française de 1789 a profondément bouleversé les structures sociales et politiques du royaume de France, mettant fin à l'Ancien Régime et à ses privilèges féodaux. Dans cette grande vague de transformations, la chasse, longtemps monopolisée par la noblesse, a connu elle aussi, une réorganisation radicale. Cette transformation jeta les bases d'une nouvelle relation entre les humains et la faune sauvage, fondée non plus sur le privilège, mais sur l'utilité publique, la liberté individuelle et, aujourd'hui, une gestion raisonnée des équilibres naturels. Avant 1789, la chasse était le symbole même du pouvoir aristocratique. Les nobles possédaient des droits exclusifs sur de vastes territoires, souvent en contradiction avec les besoins des paysans qui voyaient leur maigre récolte dévorée par un gibier qu’ils n’avaient pas le droit de capturer. Ce déséquilibre, véritable injustice sociale, était source de tensions constantes. Sous Louis XV, la chasse à courre dans les forêts royales représentait non seulement un loisir fastueux, mais aussi une démonstration de puissance. Louis XVI, quant à lui, élargit encore cette pratique à grande échelle dans tout le royaume, entretenant des ménageries et des réserves de gibier, rien que pour le divertissement de la cour, tandis que le peuple souffrait de la faim. La crise agricole de 1788, causée par de mauvaises récoltes, fut un catalyseur de la colère populaire. Elle déclencha des émeutes, des jacqueries, et contribua à la Grande Peur de l’été 1789. Dans cette période de chaos et de contestation, la population rurale s’en prit aux symboles de la domination seigneuriale : les châteaux furent pris d’assaut, les archives féodales brûlées, les meutes massacrées, les parcs à gibier détruits. Le peuple voulait mettre fin à des siècles d’humiliation, et la chasse devint un champ de lutte symbolique. Elle devait, selon eux, revenir à tous, comme bien commun...

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A Grenoble, les écolos veulent éradiquer les loups...

Non, pas ces gentils prédateurs à quatre pattes avec lesquels ils veulent « harmonieusement cohabiter » et qui font pleurer les éleveurs, mais les autres... du club de hockey sur glace : les « Brûleurs de Loups ». Vous l’avez compris, les hockeyeurs sont dans le viseur d'une bande de défenseurs de peluches, traumatisés. Une pétition en ligne, portée par l’association « Point Info Loup Lynx » (non, ce n’est pas un groupe Facebook de furries), réclame, ni plus ni moins, le changement de nom de ce club mythique. Motif ? « Brûler des loups » c’est violent, archaïque, et pas très feng shui... « Nous ne sommes plus au Moyen Âge », crient ces verts tout en allumant des bûchers (symboliquement, faut pas carbonner quand même !). On imagine déjà l’équipe rebaptisée, accueillie ainsi à son entrée sur la patinoire : « Et voilà l'équipe des Apaisés de la Métropole alpine ! Attention, ils sont redoutables avec leurs crosses en bambou recyclé et leur logo floqué à l’encre végétale ! ». Ce club, neuf fois champion de France, est accusé de « détruire l’esprit sportif » avec son trop féroce nom, alors que, dans d’autres lieux, des équipes se ́nommént « Raptors », « Predators » ou encore « Dragons », sans que personne ne verse une larme pour ces créatures fantastiques. Mais à Grenoble, ville verte mais bien pâle, on protège l’honneur symbolique du loup, pauvre animal stigmatisé par des types qui patinent. Et pour ceux qui auraient raté l’info : cette pétition a déjà recueilli 104 signatures... On n’est pas loin d’une révolution. L’Académie française tremble. L’ONU va être saisie...

Année de la Mer : une galerie dédiée au festival du Livre de Paris

Après la Cité des Sciences et de l’Industrie où il avait été inauguré par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, le village itinérant « La Mer en tournée » fera escale au Festival du livre de Paris, du 11 au 13 avril 2025. Il prendra la forme d’une Galerie de la Mer, pour que les visiteurs puissent s’immerger au plus près de l’univers maritime. Au programme : romans, bandes dessinées, livres jeunesses, essais et récits de la mer ainsi que des rencontres avec des auteurs, scientifiques, navigateurs et artistes inspirés par l’Océan. Annoncée par le Président de la République, cette année 2025 a été déclarée « Année de la Mer ». Elle vise à mieux faire connaître le monde marin et à sensibiliser le plus grand nombre à la préservation des océans et de sa biodiversité. Elle est organisée dans la perspective de la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC), grand rendez-vous de la diplomatie environnementale qui aura lieu à Nice en juin prochain, et que la France co-organise avec le Costa Rica. Informations pratiques :

- lieu : Grand Palais, 7 avenue Winston Churchill, 75008 Paris (entrée principale) ;

- date et horaires : le vendredi 11 avril et le samedi 12 avril de 8 h 30 à 20 h, et le dimanche 13 avril de 9 h à 19 h ;

- Galerie de la Mer : Galerie courbe sud (côté seine) au 1er étage.

Organisés par la Société Centrale Canine : « Les Trophées des Chiens héros »

Le mercredi 2 avril 2025, à l’occasion de la 5e édition des « Trophées des Chiens héros », événement biennal organisé par la Société Centrale Canine (SCC), la Gendarmerie nationale a été mise à l’honneur dans trois catégories. Le major Franky, du Groupe d'investigations cynophile (GIC) de Châteauneuf-sur-Loire, dans le Loiret, et ses deux chiens spécialisés en recherche de personne, Phantom et Oulligan, ont été décorés dans la catégorie « chien de sauvetage civil ». Deux chiens ont également été honorés, à titre posthume, dans la catégorie « mémoire ». Enfin, l’adjudante Anne-Laure, du GIC d'Ambérieu-en-Bugey, dans l’Ain, et son chien Phalko, spécialisé en recherche d’explosifs, ont reçu le Prix Spécial J.O. Paris 2024, aux côtés des représentants des différentes administrations ayant mobilisé des équipes cynophiles lors de cet événement d’ampleur. L’Hôtel de ville de Paris a accueilli cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence d’Annie Genevard, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de Christophe Nadjdovski, adjoint à la maire de Paris et membre du jury, d’Alexandre Balzer, président de la Centrale canine, du général de corps d’armée Olivier Kim, commandant de la région de gendarmerie Grand Est et membre du jury, du général de division Éric Lamiral, sous-directeur de l'emploi des forces (SDEF) à la Direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN), ainsi que de nombreuses autres autorités civiles et militaires, des professionnels, des bénévoles et des amoureux des chiens...

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Usages de la nature : bilan de la mission flash de l’Assemblée nationale

Début mars 2025, Emmanuel Blairy (RN-Pas-de-Calais) et Daniel Labaronne (EPR-Indre-et-Loire) ont dévoilé les résultats de leur mission flash sur la conciliation des usages de la nature et la protection de la biodiversité. Cette mission, initiée le 20 novembre 2024 par la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, visait à évaluer la compatibilité des diverses activités humaines dans les espaces naturels, ainsi que les cadres réglementaires nécessaires pour assurer un accès équilibré à la nature. Les rapporteurs se sont principalement penchés sur la fréquentation croissante des espaces naturels depuis la pandémie de covid-19, malgré un manque notable d'augmentation de ces espaces accessibles au public au cours des dernières décennies, voire une diminution avec la perte de 250 000 kilomètres de chemins ruraux depuis 1945. Cette demande accrue pose la question délicate de la propriété des espaces naturels, étant donné la diversité des propriétaires et gestionnaires en France, notamment avec 75 % des forêts hexagonales sous propriété privée. Pour concilier les différents usages tout en préservant la biodiversité, les rapporteurs soulignent l'importance de la concertation locale. Ils ont constaté que la plupart des processus de concertation recommandés par les parties prenantes se déroulent dans un esprit d'harmonie. Cependant, ils ont identifié plusieurs points de friction entre les usagers nécessitant des ajustements...

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