Lors du dernier congrès de l’Association nationale des élus de montagne (Anem), qui s’est déroulé aux Angles, dans les Pyrénées-Orientales, parlementaires, élus locaux et représentants du monde agricole ont tiré la sonnette d’alarme face à la pression croissante des grands prédateurs, loups dans les Alpes, ours dans les Pyrénées et lynx dans le Jura.  Tous redoutent une crise majeure du pastoralisme, pilier de l’économie et du patrimoine montagnard. « Nous sommes à la veille d’un drame humain », ont averti plusieurs intervenants, dénonçant le sentiment d’abandon des éleveurs confrontés à la multiplication des attaques. Jean-Marie Bernard, président du département des Hautes-Alpes, a notamment remis en cause la fiabilité du comptage du loup par l’OFB et appelé à « redonner confiance au terrain ». Les éleveurs, contraints d’utiliser des chiens de protection, doivent désormais gérer aussi les tensions croissantes avec les randonneurs, révélatrices d’une fracture entre les différents usages de la montagne. Les élus appellent à une politique plus équilibrée entre préservation de la biodiversité et maintien des activités pastorales, rappelant que les zones de montagne, couvrant 30 % du territoire national, concentrent 17 % des exploitations agricoles, essentielles à la vie rurale. L’Anem réaffirme son soutien au pastoralisme, activité indispensable à l’aménagement du territoire, à la prévention des incendies et à la préservation de la biodiversité...
Tous redoutent une crise majeure du pastoralisme, pilier de l’économie et du patrimoine montagnard. « Nous sommes à la veille d’un drame humain », ont averti plusieurs intervenants, dénonçant le sentiment d’abandon des éleveurs confrontés à la multiplication des attaques. Jean-Marie Bernard, président du département des Hautes-Alpes, a notamment remis en cause la fiabilité du comptage du loup par l’OFB et appelé à « redonner confiance au terrain ». Les éleveurs, contraints d’utiliser des chiens de protection, doivent désormais gérer aussi les tensions croissantes avec les randonneurs, révélatrices d’une fracture entre les différents usages de la montagne. Les élus appellent à une politique plus équilibrée entre préservation de la biodiversité et maintien des activités pastorales, rappelant que les zones de montagne, couvrant 30 % du territoire national, concentrent 17 % des exploitations agricoles, essentielles à la vie rurale. L’Anem réaffirme son soutien au pastoralisme, activité indispensable à l’aménagement du territoire, à la prévention des incendies et à la préservation de la biodiversité...
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs
 
                        
                    
 Encadrée par une réglementation nationale et locale, la chasse est réservée à près d’un million de pratiquants titulaires d’un permis de chasser, après une formation et un examen. Celui-ci évalue la connaissance des espèces, la maîtrise des règles légales (quotas, calendriers, zones) et la sécurité des armes. Depuis 2020, une remise à niveau obligatoire tous les dix ans renforce les compétences des chasseurs. L’arrêté du 5 octobre 2020 a introduit des obligations supplémentaires pour les chasses collectives au grand gibier : port du gilet fluorescent, signalisation temporaire des zones de chasse et formation décennale sur la sécurité. Ces dispositions complètent le Schéma départemental de gestion cynégétique (SDGC), qui adapte les règles aux particularités locales (zones sensibles, périodes de reproduction, fréquentation). Les autorités locales disposent de pouvoirs spécifiques : le préfet peut restreindre l’usage des armes dans certaines zones à risque (routes, habitations, stades), tandis que le maire peut instaurer un périmètre de sécurité autour des habitations, jusqu’à 200 mètres, en cas de danger. La plupart des accidents proviennent de fautes humaines évitables : tirs non orientés vers le sol, angles dangereux, absence d’identification de la cible ou tirs en direction d’habitations. Ces erreurs rappellent que le respect strict des consignes de sécurité reste la meilleure prévention. La gendarmerie agit à trois niveaux : prévention (contrôles, rappels des règles), accompagnement (appui aux autorités locales) et intervention (constats, enquêtes, sécurisation des lieux). Elle contribue ainsi à garantir la sécurité de tous les usagers de la nature et à préserver une cohabitation équilibrée entre chasseurs et non-chasseurs, dans le respect de la biodiversité et des réglementations en vigueur.
Encadrée par une réglementation nationale et locale, la chasse est réservée à près d’un million de pratiquants titulaires d’un permis de chasser, après une formation et un examen. Celui-ci évalue la connaissance des espèces, la maîtrise des règles légales (quotas, calendriers, zones) et la sécurité des armes. Depuis 2020, une remise à niveau obligatoire tous les dix ans renforce les compétences des chasseurs. L’arrêté du 5 octobre 2020 a introduit des obligations supplémentaires pour les chasses collectives au grand gibier : port du gilet fluorescent, signalisation temporaire des zones de chasse et formation décennale sur la sécurité. Ces dispositions complètent le Schéma départemental de gestion cynégétique (SDGC), qui adapte les règles aux particularités locales (zones sensibles, périodes de reproduction, fréquentation). Les autorités locales disposent de pouvoirs spécifiques : le préfet peut restreindre l’usage des armes dans certaines zones à risque (routes, habitations, stades), tandis que le maire peut instaurer un périmètre de sécurité autour des habitations, jusqu’à 200 mètres, en cas de danger. La plupart des accidents proviennent de fautes humaines évitables : tirs non orientés vers le sol, angles dangereux, absence d’identification de la cible ou tirs en direction d’habitations. Ces erreurs rappellent que le respect strict des consignes de sécurité reste la meilleure prévention. La gendarmerie agit à trois niveaux : prévention (contrôles, rappels des règles), accompagnement (appui aux autorités locales) et intervention (constats, enquêtes, sécurisation des lieux). Elle contribue ainsi à garantir la sécurité de tous les usagers de la nature et à préserver une cohabitation équilibrée entre chasseurs et non-chasseurs, dans le respect de la biodiversité et des réglementations en vigueur. Les conclusions sont préoccupantes : 77 % des substances recherchées ont été détectées au moins une fois dans l’eau de mer et 65 % dans les mollusques. En moyenne, chaque point de suivi présentait 15 substances différentes dans l’eau et 10 dans les organismes marins, certaines zones atteignant jusqu’à 28 composés identifiés. « Tous les points échantillonnés présentent des contaminations », a déclaré Isabelle Amouroux, responsable de l’unité « Contamination Chimique des Écosystèmes Marins » (CCEM) à l’Ifremer. Elle souligne qu’il s’agit de la première étude d’une telle ampleur offrant « une vision globale de la contamination sur l’ensemble du littoral ». Les scientifiques ont même relevé des traces sur l’île d’Ouessant (Finistère), pourtant éloignée des sources continentales de pollution : jusqu’à deux substances pharmaceutiques et quinze pesticides y ont été retrouvés. Parmi les molécules les plus fréquemment détectées figurent le paracétamol, des métabolites du métolachlore, un herbicide courant et l’atrazine, un produit interdit depuis près de vingt ans en Europe. Dans les mollusques, la pollution provient surtout d’herbicides et de peintures antifouling, utilisées pour protéger les coques de bateaux. L’étude souligne désormais la nécessité de définir des seuils d’effets pour interpréter ces données et évaluer les risques écologiques, tout en tenant compte des effets cocktails entre substances. Financé par l’OFB, le projet « Emergent’Sea » associe l’Ifremer et l’Unité mixte de recherche EPOC (Université de Bordeaux – CNRS), afin de mieux comprendre l’ampleur et les impacts de cette contamination généralisée.
Les conclusions sont préoccupantes : 77 % des substances recherchées ont été détectées au moins une fois dans l’eau de mer et 65 % dans les mollusques. En moyenne, chaque point de suivi présentait 15 substances différentes dans l’eau et 10 dans les organismes marins, certaines zones atteignant jusqu’à 28 composés identifiés. « Tous les points échantillonnés présentent des contaminations », a déclaré Isabelle Amouroux, responsable de l’unité « Contamination Chimique des Écosystèmes Marins » (CCEM) à l’Ifremer. Elle souligne qu’il s’agit de la première étude d’une telle ampleur offrant « une vision globale de la contamination sur l’ensemble du littoral ». Les scientifiques ont même relevé des traces sur l’île d’Ouessant (Finistère), pourtant éloignée des sources continentales de pollution : jusqu’à deux substances pharmaceutiques et quinze pesticides y ont été retrouvés. Parmi les molécules les plus fréquemment détectées figurent le paracétamol, des métabolites du métolachlore, un herbicide courant et l’atrazine, un produit interdit depuis près de vingt ans en Europe. Dans les mollusques, la pollution provient surtout d’herbicides et de peintures antifouling, utilisées pour protéger les coques de bateaux. L’étude souligne désormais la nécessité de définir des seuils d’effets pour interpréter ces données et évaluer les risques écologiques, tout en tenant compte des effets cocktails entre substances. Financé par l’OFB, le projet « Emergent’Sea » associe l’Ifremer et l’Unité mixte de recherche EPOC (Université de Bordeaux – CNRS), afin de mieux comprendre l’ampleur et les impacts de cette contamination généralisée. L’année 2025 marque la cinquième année de fonctionnement de l’écocontribution et les résultats sont éloquents : en 2024, ce sont 172 nouveaux projets qui ont été déposés et validés. Chaque trimestre, de nouvelles initiatives sont proposées par les fédérations, qui rendent également compte de leurs réalisations sur les 18 mois précédents, illustrant ainsi la cohérence et la fiabilité du dispositif. Aujourd’hui, plus de 32 000 communes participent à l’écocontribution. Cette proximité territoriale permet de produire des résultats tangibles : 416 000 hectares d’infrastructures agroécologiques implantés, 1 750 kilomètres de haies, buissons et arbres isolés plantés, 404 protocoles scientifiques sur la faune sauvage réalisés, et plus de 42 500 sorties de terrain effectuées pour le suivi écologique. Chaque action contribue à restaurer des habitats, reconstituer des corridors écologiques et mieux connaître les espèces protégées.
L’année 2025 marque la cinquième année de fonctionnement de l’écocontribution et les résultats sont éloquents : en 2024, ce sont 172 nouveaux projets qui ont été déposés et validés. Chaque trimestre, de nouvelles initiatives sont proposées par les fédérations, qui rendent également compte de leurs réalisations sur les 18 mois précédents, illustrant ainsi la cohérence et la fiabilité du dispositif. Aujourd’hui, plus de 32 000 communes participent à l’écocontribution. Cette proximité territoriale permet de produire des résultats tangibles : 416 000 hectares d’infrastructures agroécologiques implantés, 1 750 kilomètres de haies, buissons et arbres isolés plantés, 404 protocoles scientifiques sur la faune sauvage réalisés, et plus de 42 500 sorties de terrain effectuées pour le suivi écologique. Chaque action contribue à restaurer des habitats, reconstituer des corridors écologiques et mieux connaître les espèces protégées.  L’écocontribution dépasse le simple financement : l’État apporte 10 euros par permis de chasser validé, tandis que les chasseurs contribuent eux-mêmes à hauteur de 5 euros chacun, soit près de 5 millions d’euros par an. Cette contribution volontaire et pérenne souligne les actions engagées depuis des années par les fédérations pour la préservation de la nature. Au-delà de l’aspect financier, l’écocontribution démontre que la « conservation par l’usage » – c’est-à-dire la gestion durable des milieux naturels par leur usage raisonné – fonctionne réellement. Chaque haie plantée, chaque mare restaurée et chaque protocole scientifique réalisé est un pas supplémentaire pour garantir une biodiversité plus résiliente aux générations futures. Depuis sa création par la loi chasse du 24 juillet 2019, ce dispositif a permis de financer de nombreux projets concrets de protection et de restauration des milieux naturels, franchissant désormais le cap du 1 000
L’écocontribution dépasse le simple financement : l’État apporte 10 euros par permis de chasser validé, tandis que les chasseurs contribuent eux-mêmes à hauteur de 5 euros chacun, soit près de 5 millions d’euros par an. Cette contribution volontaire et pérenne souligne les actions engagées depuis des années par les fédérations pour la préservation de la nature. Au-delà de l’aspect financier, l’écocontribution démontre que la « conservation par l’usage » – c’est-à-dire la gestion durable des milieux naturels par leur usage raisonné – fonctionne réellement. Chaque haie plantée, chaque mare restaurée et chaque protocole scientifique réalisé est un pas supplémentaire pour garantir une biodiversité plus résiliente aux générations futures. Depuis sa création par la loi chasse du 24 juillet 2019, ce dispositif a permis de financer de nombreux projets concrets de protection et de restauration des milieux naturels, franchissant désormais le cap du 1 000 Le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Souveraineté alimentaire a donc décidé de relever le niveau de risque pour prévenir toute nouvelle introduction du virus par l’avifaune migratrice. La France était au niveau « négligeable » depuis le 8 mai 2025. Cette élévation du niveau de risque entraîne la mise en place de mesures de prévention et de biosécurité renforcées :
Le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Souveraineté alimentaire a donc décidé de relever le niveau de risque pour prévenir toute nouvelle introduction du virus par l’avifaune migratrice. La France était au niveau « négligeable » depuis le 8 mai 2025. Cette élévation du niveau de risque entraîne la mise en place de mesures de prévention et de biosécurité renforcées : Depuis 2015, la stratégie nationale de lutte, vise à éradiquer les décès humains dus à la rage d’ici 2030. Si les campagnes de vaccination par injection ont permis des progrès notables, atteindre une couverture de 70 % reste difficile à cause du grand nombre de chiens errants ou difficiles à manipuler. Pour surmonter ces obstacles, la Namibie a expérimenté la vaccination orale, développée en partenariat avec l’Institut Friedrich-Loeffler (Allemagne), l’Université de Namibie et le Laboratoire vétérinaire central de Windhoek. Cette méthode, inspirée du succès obtenu en Europe et en Amérique du Nord pour la faune sauvage, repose sur des appâts vaccinaux que les chiens consomment spontanément.
Depuis 2015, la stratégie nationale de lutte, vise à éradiquer les décès humains dus à la rage d’ici 2030. Si les campagnes de vaccination par injection ont permis des progrès notables, atteindre une couverture de 70 % reste difficile à cause du grand nombre de chiens errants ou difficiles à manipuler. Pour surmonter ces obstacles, la Namibie a expérimenté la vaccination orale, développée en partenariat avec l’Institut Friedrich-Loeffler (Allemagne), l’Université de Namibie et le Laboratoire vétérinaire central de Windhoek. Cette méthode, inspirée du succès obtenu en Europe et en Amérique du Nord pour la faune sauvage, repose sur des appâts vaccinaux que les chiens consomment spontanément.  Les premiers essais sur le terrain ont eu lieu en 2020 dans les régions d’Oshana et d’Omusati, financés par le ministère allemand de la Santé. En 2022, un projet pilote mené dans la région du Zambèze a montré des résultats impressionnants : en quatre jours, 3 097 chiens ont été vaccinés, avec 88 % de succès. Cette expérience a démontré la rapidité et l’efficacité de la méthode, même pour les chiens non capturables. Fort de ces résultats, un essai à grande échelle a été lancé en juin 2024 dans la même région : dix équipes ont vacciné 9 343 chiens en quatre jours, atteignant 48 % de la population canine locale. En combinant cette campagne avec d’autres activités vétérinaires, la couverture globale a atteint 69 %. Les communautés ont accueilli favorablement cette méthode sans aiguille, jugée plus pratique et moins stressante pour les animaux. Les suivis ont confirmé une amélioration notable de la couverture vaccinale et une diminution de l’incidence de la rage. Ces avancées placent la Namibie en position de leader régional dans la lutte contre la rage et ouvrent la voie à l’intégration durable de la vaccination orale dans les programmes nationaux. Grâce à la collaboration internationale, à l’innovation scientifique et à l’engagement communautaire, le pays se rapproche de l’objectif mondial : zéro décès humain dû à la rage d’ici 2030.
Les premiers essais sur le terrain ont eu lieu en 2020 dans les régions d’Oshana et d’Omusati, financés par le ministère allemand de la Santé. En 2022, un projet pilote mené dans la région du Zambèze a montré des résultats impressionnants : en quatre jours, 3 097 chiens ont été vaccinés, avec 88 % de succès. Cette expérience a démontré la rapidité et l’efficacité de la méthode, même pour les chiens non capturables. Fort de ces résultats, un essai à grande échelle a été lancé en juin 2024 dans la même région : dix équipes ont vacciné 9 343 chiens en quatre jours, atteignant 48 % de la population canine locale. En combinant cette campagne avec d’autres activités vétérinaires, la couverture globale a atteint 69 %. Les communautés ont accueilli favorablement cette méthode sans aiguille, jugée plus pratique et moins stressante pour les animaux. Les suivis ont confirmé une amélioration notable de la couverture vaccinale et une diminution de l’incidence de la rage. Ces avancées placent la Namibie en position de leader régional dans la lutte contre la rage et ouvrent la voie à l’intégration durable de la vaccination orale dans les programmes nationaux. Grâce à la collaboration internationale, à l’innovation scientifique et à l’engagement communautaire, le pays se rapproche de l’objectif mondial : zéro décès humain dû à la rage d’ici 2030. La séquence a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, déclenchant indignation et appels à l’interruption immédiate du concours. Dans la foulée, la préfecture des Landes a suspendu l’épreuve et transmis un signalement à la procureure de Mont-de-Marsan, tandis qu’une enquête était ouverte pour déterminer si les faits relevaient de maltraitance animale. Pourtant, le contexte de ces images montre qu’il s’agit davantage d’un incident isolé que d’une pratique généralisée. Le concours, organisé par le Club d’utilisation sportif de chiens d’arrêt (CUSCA) et encadré par la Centrale canine, suit des règles précises pour l’utilisation des faisans. Alexandre Balzer, président de la Centrale canine, a rappelé que, bien que ces pratiques puissent choquer, elles respectent des protocoles établis et que la vidéo ne reflète pas l’ensemble des méthodes utilisées. Il a reconnu qu’à titre personnel, il n’apprécie pas que des oiseaux soient tués, mais a souligné que ces concours servent à évaluer le travail et les performances des chiens, mission essentielle de la Centrale canine. Quant à Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, il a dénoncé la mauvaise foi de ceux qui interprètent les images hors contexte. Selon lui, la mort d’un animal encadrée et respectueuse fait partie de l’équilibre naturel, tandis que la véritable maltraitance consiste en des actes inutiles et cruels, qui n’ont ici aucune place. Au final, ce « scandale » tient davantage de la tempête dans un verre d’eau. Les concours de chiens d’arrêt continuent de s’inscrire dans un cadre réglementé, où exigence sportive et respect des animaux coexistent, et où cet épisode anecdotique ne doit pas masquer la réalité d’une pratique encadrée et réfléchie.
La séquence a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, déclenchant indignation et appels à l’interruption immédiate du concours. Dans la foulée, la préfecture des Landes a suspendu l’épreuve et transmis un signalement à la procureure de Mont-de-Marsan, tandis qu’une enquête était ouverte pour déterminer si les faits relevaient de maltraitance animale. Pourtant, le contexte de ces images montre qu’il s’agit davantage d’un incident isolé que d’une pratique généralisée. Le concours, organisé par le Club d’utilisation sportif de chiens d’arrêt (CUSCA) et encadré par la Centrale canine, suit des règles précises pour l’utilisation des faisans. Alexandre Balzer, président de la Centrale canine, a rappelé que, bien que ces pratiques puissent choquer, elles respectent des protocoles établis et que la vidéo ne reflète pas l’ensemble des méthodes utilisées. Il a reconnu qu’à titre personnel, il n’apprécie pas que des oiseaux soient tués, mais a souligné que ces concours servent à évaluer le travail et les performances des chiens, mission essentielle de la Centrale canine. Quant à Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, il a dénoncé la mauvaise foi de ceux qui interprètent les images hors contexte. Selon lui, la mort d’un animal encadrée et respectueuse fait partie de l’équilibre naturel, tandis que la véritable maltraitance consiste en des actes inutiles et cruels, qui n’ont ici aucune place. Au final, ce « scandale » tient davantage de la tempête dans un verre d’eau. Les concours de chiens d’arrêt continuent de s’inscrire dans un cadre réglementé, où exigence sportive et respect des animaux coexistent, et où cet épisode anecdotique ne doit pas masquer la réalité d’une pratique encadrée et réfléchie. Cette décision, jugée « brutale » par les organisations d’éleveurs, intervient alors que plusieurs foyers ont été détectés dans l’Ain, le Rhône, le Jura et les Pyrénées-Orientales, prolongeant la progression du virus depuis la Savoie, épicentre initial. La DNC, transmise par des insectes piqueurs, provoque fièvre, lésions cutanées et pertes de production. Elle n’est pas transmissible à l’homme, mais ses conséquences économiques sont majeures. « Pour quinze jours, nous fermons les marchés à l’export », a déclaré la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, lors d’un déplacement dans le Jura. Elle a précisé que les contrôles sanitaires et les restrictions de mouvement seraient renforcés autour des foyers infectés. La vaccination, déjà engagée, sera rendue obligatoire dans les zones concernées, et tout refus ou mouvement illégal d’animaux sera sanctionné. La FNSEA et la Fédération nationale bovine dénoncent une mesure prise « sans concertation », alors que les exportations représentent plus d’un milliard d’euros par an, notamment vers l’Espagne et l’Italie, également touchées par la maladie. « C’est un coup de massue pour la filière », a réagi Patrick Bénézit, vice-président de la FNSEA, demandant un retour rapide à la stratégie initiale fondée sur la vaccination. De leur côté, la Confédération paysanne et la Coordination rurale appellent à étendre la vaccination à l’ensemble du cheptel français, estimé à 15,7 millions de têtes.
Cette décision, jugée « brutale » par les organisations d’éleveurs, intervient alors que plusieurs foyers ont été détectés dans l’Ain, le Rhône, le Jura et les Pyrénées-Orientales, prolongeant la progression du virus depuis la Savoie, épicentre initial. La DNC, transmise par des insectes piqueurs, provoque fièvre, lésions cutanées et pertes de production. Elle n’est pas transmissible à l’homme, mais ses conséquences économiques sont majeures. « Pour quinze jours, nous fermons les marchés à l’export », a déclaré la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, lors d’un déplacement dans le Jura. Elle a précisé que les contrôles sanitaires et les restrictions de mouvement seraient renforcés autour des foyers infectés. La vaccination, déjà engagée, sera rendue obligatoire dans les zones concernées, et tout refus ou mouvement illégal d’animaux sera sanctionné. La FNSEA et la Fédération nationale bovine dénoncent une mesure prise « sans concertation », alors que les exportations représentent plus d’un milliard d’euros par an, notamment vers l’Espagne et l’Italie, également touchées par la maladie. « C’est un coup de massue pour la filière », a réagi Patrick Bénézit, vice-président de la FNSEA, demandant un retour rapide à la stratégie initiale fondée sur la vaccination. De leur côté, la Confédération paysanne et la Coordination rurale appellent à étendre la vaccination à l’ensemble du cheptel français, estimé à 15,7 millions de têtes. À Rompon, les habitants constatent la présence régulière de compagnies parfois composées d’une vingtaine d’animaux, et les battues organisées n’ont permis qu’un répit limité. Selon la Chambre d’agriculture, les sinistres sont encore en augmentation. Depuis l’ouverture de la chasse, une trentaine de sangliers ont été tués. À l’échelle départementale, ce sont plus de 24 000 sangliers qui ont été tués lors de la dernière saison de chasse.
À Rompon, les habitants constatent la présence régulière de compagnies parfois composées d’une vingtaine d’animaux, et les battues organisées n’ont permis qu’un répit limité. Selon la Chambre d’agriculture, les sinistres sont encore en augmentation. Depuis l’ouverture de la chasse, une trentaine de sangliers ont été tués. À l’échelle départementale, ce sont plus de 24 000 sangliers qui ont été tués lors de la dernière saison de chasse.  L’ampleur de la saisie en fait l’une des plus importantes découvertes d’armes illégales dans la région depuis plusieurs années. Une enquête judiciaire a été ouverte pour acquisition et détention sans autorisation d’armes et de munitions de catégorie A et B. La Section de recherches de Marseille et la division de la criminalité territoriale sont co-saisies du dossier. Les investigations devront déterminer l’origine exacte de ces armes et leur éventuelle destination, alors que les autorités redoutent un possible trafic à plus grande échelle. (Photo Parquet 13).
L’ampleur de la saisie en fait l’une des plus importantes découvertes d’armes illégales dans la région depuis plusieurs années. Une enquête judiciaire a été ouverte pour acquisition et détention sans autorisation d’armes et de munitions de catégorie A et B. La Section de recherches de Marseille et la division de la criminalité territoriale sont co-saisies du dossier. Les investigations devront déterminer l’origine exacte de ces armes et leur éventuelle destination, alors que les autorités redoutent un possible trafic à plus grande échelle. (Photo Parquet 13). De Brice Lalonde à Monique Barbut, en passant par tous les ministres de cette transition écologique (Ségolène Royal, Michel Barnier, Corinne Lepage, Dominique Voynet, Yves Cochet, Roselyne Bachelot, Serge Lepeltier, Nelly Olin, Alain Juppé, Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko-Morizet, François Fillon (ministre en charge), Nicole Bricq, Delphine Batho, Philippe Martin, Ségolène Royal (de nouveau), Nicolas Hulot, François de Rugy, Élisabeth Borne, Barbara Pompili, Amélie de Montchalin, Christophe Béchu et Agnès Pannier-Runacher), rares sont ceux qui ont défendu la chasse. La plupart ont adopté une posture distante, au mieux neutre, mais le plus souvent, ouvertement critique. Cette succession de responsables politiques, pour beaucoup issus ou proches du mouvement écologiste, a contribué à déconnecter la chasse de ses fondements historiques, culturels et écologiques. La chasse, pourtant, a longtemps été un acteur central de la préservation des milieux naturels. Les chasseurs, par leur connaissance du terrain et leur attachement à la biodiversité, ont été les premiers à alerter sur la dégradation des habitats, la raréfaction du gibier ou les excès de la modernisation agricole. Mais l’écologie politique contemporaine tend à occulter cette réalité. Aux yeux de nombreux militants, la chasse symboliserait un monde ancien, patriarcal et violent, incompatible avec la modernité verte. Ce discours manichéen oppose artificiellement les « défenseurs de la nature » aux « destructeurs », alors que l’histoire montre que ces deux mondes furent longtemps liés...
De Brice Lalonde à Monique Barbut, en passant par tous les ministres de cette transition écologique (Ségolène Royal, Michel Barnier, Corinne Lepage, Dominique Voynet, Yves Cochet, Roselyne Bachelot, Serge Lepeltier, Nelly Olin, Alain Juppé, Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko-Morizet, François Fillon (ministre en charge), Nicole Bricq, Delphine Batho, Philippe Martin, Ségolène Royal (de nouveau), Nicolas Hulot, François de Rugy, Élisabeth Borne, Barbara Pompili, Amélie de Montchalin, Christophe Béchu et Agnès Pannier-Runacher), rares sont ceux qui ont défendu la chasse. La plupart ont adopté une posture distante, au mieux neutre, mais le plus souvent, ouvertement critique. Cette succession de responsables politiques, pour beaucoup issus ou proches du mouvement écologiste, a contribué à déconnecter la chasse de ses fondements historiques, culturels et écologiques. La chasse, pourtant, a longtemps été un acteur central de la préservation des milieux naturels. Les chasseurs, par leur connaissance du terrain et leur attachement à la biodiversité, ont été les premiers à alerter sur la dégradation des habitats, la raréfaction du gibier ou les excès de la modernisation agricole. Mais l’écologie politique contemporaine tend à occulter cette réalité. Aux yeux de nombreux militants, la chasse symboliserait un monde ancien, patriarcal et violent, incompatible avec la modernité verte. Ce discours manichéen oppose artificiellement les « défenseurs de la nature » aux « destructeurs », alors que l’histoire montre que ces deux mondes furent longtemps liés... Leur travail a été présenté dans de nombreuses institutions en France et à l’étranger, notamment au Drawing Lab, au Grand Café de Saint-Nazaire, au Frac Normandie Caen et au Drawing Center de New York. Le Musée de la Chasse et de la Nature leur offre aujourd’hui un terrain idéal avec l’exposition « La licorne, l’étoile et la lune ». Longtemps familiers de ce lieu, les artistes y font dialoguer leurs œuvres, dont une majorité, inédites, avec les collections permanentes. L’exposition puise dans deux sources littéraires : le Bestiaire d’amour de Richard de Fournival et Les Grenouilles d’Aristophane, dont ils extraient un univers à la fois érudit et burlesque. Le titre, emprunté à l’imaginaire médiéval, condense trois symboles récurrents dans leur œuvre : la licorne, créature mythique ; l’étoile, signe du cosmos ; et la lune, guide des cycles naturels. Les Lamarche-Ovize transforment le musée en un environnement immersif où humains et non-humains cohabitent. Dessins, céramiques, faïences, films d’animation et mobiliers composent une forêt imaginaire peuplée d’animaux, de figures hybrides et de formes abstraites. Tapisseries, trophées et meubles anciens deviennent les partenaires d’un dialogue vivant entre art ancien et création contemporaine. Dans la salle du Cerf et du Loup, une tapisserie du XVII
Leur travail a été présenté dans de nombreuses institutions en France et à l’étranger, notamment au Drawing Lab, au Grand Café de Saint-Nazaire, au Frac Normandie Caen et au Drawing Center de New York. Le Musée de la Chasse et de la Nature leur offre aujourd’hui un terrain idéal avec l’exposition « La licorne, l’étoile et la lune ». Longtemps familiers de ce lieu, les artistes y font dialoguer leurs œuvres, dont une majorité, inédites, avec les collections permanentes. L’exposition puise dans deux sources littéraires : le Bestiaire d’amour de Richard de Fournival et Les Grenouilles d’Aristophane, dont ils extraient un univers à la fois érudit et burlesque. Le titre, emprunté à l’imaginaire médiéval, condense trois symboles récurrents dans leur œuvre : la licorne, créature mythique ; l’étoile, signe du cosmos ; et la lune, guide des cycles naturels. Les Lamarche-Ovize transforment le musée en un environnement immersif où humains et non-humains cohabitent. Dessins, céramiques, faïences, films d’animation et mobiliers composent une forêt imaginaire peuplée d’animaux, de figures hybrides et de formes abstraites. Tapisseries, trophées et meubles anciens deviennent les partenaires d’un dialogue vivant entre art ancien et création contemporaine. Dans la salle du Cerf et du Loup, une tapisserie du XVII Cette suspension fait suite à une décision de justice de Bra
Cette suspension fait suite à une décision de justice de Bra