Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Maladie hémorragique épizootique : un cerf infecté dans les Hautes-Pyrénées

Le ministère de l’Agriculture a annoncé l’obligation de tests pour tous les animaux quittant une vaste zone de surveillance dans le sud-ouest de la France. L’inquiétude gagne, car le nombre de foyers progresse rapidement. De 5 détectés à la mi-septembre, on est passé à 19 le 29 septembre et… à 53 le 6 octobre. La MHE, qui affecte surtout les cervidés et les bovins, provoque fièvre, amaigrissement, lésions buccales, difficultés respiratoires, boiterie. Chez les cervidés, elle peut déclencher un syndrome hémorragique, d’où son nom. Des périmètres de sécurité, d’un rayon de 150 kilomètres autour d’un élevage infecté par le virus, ont été mis en place, renforcé par l’interdiction de sortie des animaux, sauf pour les trajets vers les abattoirs. Depuis le 1er octobre : « tout animal amené à quitter la zone réglementée liée aux foyers confirmés de cette maladie, devra avoir fait l’objet, au préalable, d’un test de dépistage en laboratoire attestant l’absence de contamination, en complément de la désinsectisation déjà prévue », a déclaré le ministère dans un communiqué. La zone touchée concerne les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Gers, la Haute-Garonne, l’Ariège et une partie de la Gironde, du Lot-et-Garonne, du Lot, du Tarn-et-Garonne, du Tarn, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. Et puis, pour aggraver la situation, on vient d'apprendre la découverte d’un cerf infecté par la MHE dans les Hautes-Pyrénées. L’animal se trouvait à proximité d’un élevage bovins touché par la maladie. Une surveillance renforcée a été mise en place.

Chasses internationales

C’est la Namibie qui accueille le « 21e Forum consultatif sur la faune africaine » qui se tiendra jusqu’à vendredi prochain, à Windhoek. Cette réunion annuelle rassemble un groupe diversifié d'acteurs de la conservation, notamment des associations de chasse professionnelle, des biologistes de la faune, des dirigeants communautaires, des organisations de chasse et de conservation et des responsables gouvernementaux des États de l'aire de répartition. On y parlera évidemment de chasse et de conservation, mais aussi de l’avancée des négociations sur les importations de trophées de chasse venant d’Afrique, puisque vendredi dernier, le « Fish and Wildlife Service » (FWS) des États-Unis, publiait sa mise à jour des espèces dont les trophées pouvaient, à la condition de réunir les autorisations requises, être exportés par les chasseurs internationaux. Elle est complétée par l'Argali de Mongolie, le Bontebok, l'éléphant, le léopard, le lion et le rhinocéros blanc du sud des pays d'Afrique australe. Ces espèces sont réglementées par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), et par la loi américaine sur les espèces en voie de disparition. Pour ce qui concerne les Etats-Unis, en vertu de la réglementation actuelle, le FWS doit délivrer un permis d'importation pour ces espèces sur la base des informations fournies : par le gouvernement de l'État où a eu lieu le prélèvement, des autorités désignées par lui, du pourvoyeur et du chasseur. Considérant, après des années de pression de la mouvance écolo, que la chasse est un outil de conservation efficace dans de nombreuses régions du monde, les chasseurs constituent une source importante de financement et de soutien à la lutte contre le braconnage et à la conservation. Souhaitons donc que l’Europe suive la même voie…

Incidents et accidents de la semaine passée

- Savoie : lundi dernier 2 octobre, un homme comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Annecy pour « tentative de destruction d’une espèce protégée », un loup en l’occurrence. Face à lui, quatre associations de protection animale (One Voice, le Klan du Loup, la LPO de Haute-Savoie et l’Association pour la protection des animaux sauvages et du patrimoine naturel) qui demandaient une condamnation exemplaire. Les faits remontent au mois de mars 2023, quand ce père de famille se rendant à son travail, a croisé un loup sur le bord de la route. Il a fait demi-tour et filmé la scène avec son téléphone. Son acte lui coûte cher puisqu’il a été condamné par le tribunal d'Annecy à 8000 euros d'amende pour avoir tenté d'écraser l’animal. La somme sera répartie entre les quatre associations de protection de l'environnement qui s'étaient constituées parties civiles dans ce dossier. Il devra également suivre un stage de citoyenneté. Lors de l'audience, le conducteur qui a indiqué avoir « bien compris la leçon », a toutefois nié avoir voulu percuter le canidé, assurant avoir fait demi-tour pour le filmer et le montrer à ses enfants...

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Enquête nationale sur les prélèvements

La FNC a lancé une enquête nationale sur les prélèvements de toutes les espèces chassables. Cette enquête, précise-t-elle, est un outil au service d’une chasse durable, et les données recueillies sont essentielles car elles militent en faveur d’une gestion adaptative des espèces chassées. Plus les chasseurs seront nombreux à participer en déclarant l’ensemble des prélèvements, plus les résultats seront fiables. Pour y participer, c’est simple via l’application smartphone « ChassAdapt » disponible gratuitement sur Google Play Store et l’App Store, et l’application est désormais étendue à toutes les espèces chassables. « ChassAdapt » déterminera automatiquement le sexe et l’âge de certains oiseaux, et en fin de saison, il sera alors possible de savoir si l’année a été bonne ou mauvaise pour la reproduction. Pour authentifier le prélèvement, il conviendra de prendre une photo lors de la déclaration. Un outil d’intelligence artificielle développé par la FNC fera le reste, et les résultats seront connus en fin de saison. Cette année, à titre expérimental, deux espèces sont mises en avant : le canard souchet et le canard siffleur.

 

Pour voir la vidéo de présentation, c’est ICI

Tableau de chasse : quelques règles à respecter

Une journée de chasse ne peut se terminer sans une présentation du tableau, quelle que soit son importance. C’est la façon de rendre un dernier hommage au gibier, petit ou grand, avant qu’il ne devienne venaison. Ce rituel consiste à exposer les animaux morts, toujours dans une position favorable afin qu’ils recueillent le respect que tout chasseur digne de ce nom, doit leur témoigner. Au-delà de la légitime émotion que chacun doit ressentir après avoir volontairement enlevé la vie à un animal sauvage, il s’agit, dans un geste décent, de saluer une dernière fois l’adversaire vaincu. C’est la reconnaissance et l’acceptation de l’acte conscient du chasseur prédateur. Dans ce que les opposants à la chasse voient comme une hypocrisie rétrograde, le chasseur contemporain y puisera une valeur didactique, comme le faisait les peuplades anciennes, pour qui la vie prise à l’animal allait leur permettre de continuer la leur. Aujourd’hui, bien que d’indéracinables préjugés restent ancrés dans les esprits, il convient, partout, de saluer et d'inciter cette pratique…

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Le takahé, un oiseau préhistorique que l’on pensait éteint, réintroduit en Nouvelle-Zélande

Vous connaissez sans doute le kiwi et le kakapo, des oiseaux endémiques de Nouvelle-Zélande. Mais avez-vous déjà entendu parler du takahé ? Ce drôle d’oiseau a été considéré comme éteint à la fin du 19ème, avant qu’un petit nombre d’individus ne soit découvert en 1948, dans les prairies isolées des monts Murchison, sur l’île du Sud. Depuis, de gros efforts de conservation ont été entrepris, permettant à leur population de prospérer et de passer la barre fatidique de survie des 500 individus, ce qui a permis de relâcher neuf couples d’adultes ces dernières semaines. Ces oiseaux dodus ont un bec rouge fort, des pattes robustes et des plumes vertes et bleues. Ils atteignent la taille d’une grosse poule et peuvent peser jusqu’à 3 kilogrammes. Souvent confondus avec les poules pukeko des marais, qui sont plus minces, les takahés ne se reproduisent qu’une fois par an, et n’ont qu’un à deux poussins par couvée. Ils se nourrissent principalement de feuilles et de graines, et leur espérance de vie peut atteindre 18 ans dans la nature, voir 22 ans dans les sanctuaires. Le takahé est apparu à l’ère préhistorique du Pléistocène, soit entre 2,58 millions d’années à 11 700 ans avant notre ère. Son faible taux de reproduction et sa vulnérabilité à la prédation par les carnivores terrestres introduits par les colons, ont amené l’espèce au bord de l’extinction. Parallèlement à cette réintroduction, de gros efforts sont entrepris pour limiter les prédateurs du takahé, à commencer par les hermines, les chats sauvages, les furets et les rats.

Référendum d'Initiative Partagée (RIP) : vers une modification de la Constitution ?

Hier, à l’occasion du 65ème anniversaire de la Ve République, Emmanuel Macron s'est exprimé. Dans son allocution, le chef de l'Etat a évoqué une éventuelle modification de la Constitution française, afin de simplifier les modalités de recours au Référendum d'initiative partagée (RIP). Actuellement, l'article 11 de la Constitution limite le recours au référendum aux projets de loi relatifs à l'organisation des pouvoirs publics, aux réformes de politique économique et sociale, ou à la ratification d'un traité. « Mais, il existe des domaines importants qui échappent au champ de l'article 11" et il est indispensable de trouver les moyens de mener à son terme ce chantier pour permettre aux citoyens d'être davantage sollicités et mieux associés. Une révision de la Constitution serait de nature à répondre aux aspirations démocratiques de notre temps » a précisé le Président de la République, confirmant son idée d’inscrire dans la Constitution la protection de la nature. Quant à Gérard Larcher, réélu à la présidence du Sénat, il avait déclaré : « être prêt à envisager toute réforme qui serait utile à l'amélioration du fonctionnement de notre démocratie, si elle permet de recoudre le pays, si elle permet au peuple de retrouver la confiance en ses parlementaires, ses gouvernants, sa Justice ». Rappelons cependant que toute révision de la Constitution doit être votée dans les mêmes termes par les deux chambres du Parlement (Sénat et Assemblée nationale) et être adoptée à la majorité des trois cinquièmes des parlementaires réunis en Congrès ou bien par référendum.

3ème colloque national de malacologie continentale

Il se tiendra à Besançon (Doubs), les 11, 12 et 13 octobre 2023, au sein de l’espace Grammont. Avec 691 espèces recensées dont un tiers n'existe nulle part ailleurs, la France métropolitaine compte une grande diversité d’espèces de mollusques continentaux (bivalves et gastéropodes d'eau douce, gastéropodes terrestres), présents dans presque tous les types d’habitats. Par ailleurs, 13% des espèces de mollusques évalués en France (métropole, Guadeloupe et Martinique) sont menacées notamment en raison de la dégradation et de la destruction des habitats. La publication de la première liste rouge des Mollusques continentaux de France métropolitaine, est l’aboutissement de plusieurs années de travail dans le cadre de l’inventaire national des Mollusques continentaux de France et du Système d’information de l’inventaire du patrimoine naturel (SINP). L’objectif du colloque est de partager les résultats de cette première évaluation, qui serviront de point de départ pour s'interroger sur la manière dont les priorités de conservation peuvent favoriser l'amélioration des connaissances et une meilleure prise en compte de ces espèces dans les politiques publiques de préservation de l’environnement. Cet évènement est co-organisé par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés (CBNFC-ORI), et PatriNat (OFB-MNHN-CNRS-IRD), avec le soutien de la DREAL et de la Région Bourgogne-Franche-Comté.

Replanter des haies, oui, mais…

La FNC, dans son communiqué du 29 septembre, souligne l’importance des haies « symbole, depuis 30 ans, de l’action concrète des chasseurs en faveur de la biodiversité... Ces actions, menées par le réseau des FDC, le plus souvent sur leurs propres deniers, ont permis, en 2022, de planter 572 km de linéaire et d’assurer l’entretien de plus de 90 km de haies environnementales, de buissons et arbres » a-t-elle écrit. Pas de quoi applaudir ce « court-métrage », qui montre que ce qui était l’essence même de l’utilité des chasseurs a été délaissé. Aujourd’hui, ce sont les politiques, en l’occurrence Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Sarah El Haïry secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité, qui ont pris les choses en main et viennent de présenter un pacte en faveur de la haie issu d’une concertation avec tous les acteurs. Tous… dont les associations de défense de la nature, toutes anti-chasse, qui s’immiscent dans ce projet. La FNC, qui : « se félicite de ce pacte dont elle est partenaire… », sollicitée depuis des années pour ces plantations de haies, a pourtant laissé filer ce dont pour lequel elle aurait dû être la locomotive... et qui aurait redoré l’image du chasseur, et légitimé ses actions. Willy Schraen, président de la FNC conclut ainsi son communiqué : « La biodiversité doit être la priorité de tous les acteurs du monde rural... Depuis toujours, la défense de la haie a valeur de symbole pour le monde des chasseurs, qui viennent, souvent sur leur temps libre, au secours de ces oasis de biodiversité...». Un credo un peu tardif, certes, mais... mieux vaut tard que jamais !

Les oiseaux, toujours en déclin

Leader en science de la conservation, BirdLife publie tous les quatre ans son rapport historique sur l'état des oiseaux dans le monde. Ce résumé des données recueillies par les scientifiques et les citoyens, met en lumière le sort de la faune ailée et les principales menaces auxquelles elle est confrontée. Pour BirdLife, 50% des espèces d’oiseaux de la planète sont en déclin et seulement 6% ont une population en augmentation. « Nous avons perdu plus de 160 espèces d'oiseaux au cours des 500 dernières années, et le taux d'extinction s'accélère », a déclaré Lucy Haskell, responsable scientifique pour BirdLife et auteur principal de « State of the World's Birds », ajoutant : « Historiquement, la plupart des extinctions ont eu lieu sur des îles, mais il est inquiétant de constater une vague croissante d’extinctions continentales, provoquée par la perte d’habitats à l’échelle du paysage ». Le rapport souligne également les principales causes, quasiment toutes liées à l’activité humaine. BirdLife a identifié plus de 13 600 zones importantes pour les oiseaux et la biodiversité (ZICO), qui forment le cœur d'un réseau plus large de zones clés. Compte tenu de la dynamique croissante en faveur d'un engagement à conserver 30% de la superficie terrestre et maritime de la planète, il est essentiel que ces sites servent de modèle.

La gestion des grands carnivores en Europe

Le 27 septembre dernier, se sont réunis à Prague, les dirigeants des associations nationales de chasse d'Europe de plus de 30 pays, pour discuter des derniers développements concernant les grands carnivores. L'accent a été mis sur la récente consultation et communication de la Commission européenne, qui reconnaît que les conflits se multiplient, et exhorte les autorités locales à tirer pleinement parti des dérogations existantes à la stricte protection. « Le retour du loup dans les régions de l'UE où il est absent depuis longtemps, conduit de plus en plus à des conflits avec les communautés locales d'agriculteurs et de chasseurs, en particulier là où les mesures visant à prévenir les attaques contre le bétail ne sont pas largement mises en œuvre » avait déclaré Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Mais les participants au colloque du 27 septembre, pourtant tous issus du monde de la chasse, et qui rêvent encore d’une possible cohabitation avec les grands carnivores (sic), ont discuté de plusieurs exemples réussis de conservation, les chasseurs étant activement engagés dans la surveillance et la gestion... Pour les dirigeants des associations nationales, sans doute trop soucieux de ne pas déplaire aux écolos : « … Le pire des cas serait celui où les communautés locales s’occupent elles-mêmes des carnivores… ». On croit rêver, mais telle est la théorie de la FACE, qui pourtant nous avait habitués à un peu plus de réalisme et d'ardeur dans la défense de la chasse. Heureusement, les politiques reprennent les choses en main, ce qui a fait dire à la Commission européenne, à plusieurs reprises, « que les États membres devraient exploiter pleinement la flexibilité de la directive Habitats pour faire face à la concentration de meutes de loups dans certaines régions, et au danger pour le bétail, et potentiellement aussi pour les humains… ». Ce qui n'a pas empêché le président de la FACE, Torbjörn Larsson, de déclarer en guise de conclusion : « Il est désormais temps d’agir concrètement pour assurer la conservation et la gestion du loup et d’autres espèces de grands carnivores auprès des communautés rurales européennes… ». Le monde à l’an vert !

Un seul remède pour sauver le petit gibier à plumes : le retour des insectes

Le constat est général : du printemps à l’automne, il n’y a plus un seul pare-brise de nos véhicules maculé de ces insectes bien gras, véritable plancton terrestre de la petite faune ailée. Ce que l’on oublie trop souvent, c’est que la plupart des oisillons, les deux premières semaines de leur vie, ont besoin d’une nourriture riche en protéines et facilement assimilable par leur organisme : les insectes. Mais, partout dans le monde, ce premier maillon de la chaine alimentaire est en déclin, et cela a des conséquences négatives sur les écosystèmes. Il y a plusieurs facteurs qui contribuent à sa disparition : la perte d'habitat, les pesticides, la pollution de l'air et de l'eau, le changement climatique, et d'autres pressions anthropiques. Pour y remédier, plusieurs mesures peuvent être prises :

- la conservation ou restauration de l'habitat peuvent aider à fournir des refuges aux insectes, ainsi que la création de réserves naturelles et de zones de conservation ;

- la réduction de l'utilisation de pesticides ou l’utilisation de produits moins nocifs : tous y travaillent, des labos aux agriculteurs, conscients du chemin à parcourir pour changer les méthodes, afin de réduire l'exposition des insectes à ces produits ;

- l’éducation et la sensibilisation de tous sur l'importance des insectes dans les écosystèmes, et les inciter à prendre des mesures pour les protéger peut avoir également un impact positif. Mieux vaut une bonne tapette à mouches qu’une vaporisation de produits toxiques ;

- la recherche, qui continue ses travaux sur les causes du déclin des insectes, les moyens de les protéger et la mise en point de molécules adaptées ;

- la politique de conservation que les gouvernements peuvent mettre en place, telles que les réglementations sur l'utilisation des pesticides et des incitations à la préservation de l'habitat des insectes ;

- les particuliers, en pratiquant un jardinage respectueux de la faune. Leur contribution, en créant des jardins favorables aux insectes en utilisant des plantes indigènes, aura très rapidement un effet positif, que les premiers intéressés, les oiseaux insectivores mettront à profit, signe d’un rétablissement écologique.

La protection des insectes, premier maillon de la chaine alimentaire, est cruciale pour maintenir la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes. Ce sont les actions en leur faveur, individuelles et collectives, qui permettront d’inverser leur déclin et préserver leur rôle vital dans la nature.