Le ministère de l’Agriculture a annoncé l’obligation de tests pour tous les animaux quittant une vaste zone de surveillance dans le sud-ouest de la France. L’inquiétude gagne, car le nombre de foyers progresse rapidement. De 5 détectés à la mi-septembre, on est passé à 19 le 29 septembre et… à 53 le 6 octobre. La MHE, qui affecte surtout les cervidés et les bovins, provoque fièvre, amaigrissement, lésions buccales, difficultés respiratoires, boiterie. Chez les cervidés, elle peut déclencher un syndrome hémorragique, d’où son nom. Des périmètres de sécurité, d’un rayon de 150 kilomètres autour d’un élevage infecté par le virus, ont été mis en place, renforcé par l’interdiction de sortie des animaux, sauf pour les trajets vers les abattoirs. Depuis le 1er octobre : « tout animal amené à quitter la zone réglementée liée aux foyers confirmés de cette maladie, devra avoir fait l’objet, au préalable, d’un test de dépistage en laboratoire attestant l’absence de contamination, en complément de la désinsectisation déjà prévue », a déclaré le ministère dans un communiqué. La zone touchée concerne les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Gers, la Haute-Garonne, l’Ariège et une partie de la Gironde, du Lot-et-Garonne, du Lot, du Tarn-et-Garonne, du Tarn, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. Et puis, pour aggraver la situation, on vient d'apprendre la découverte d’un cerf infecté par la MHE dans les Hautes-Pyrénées. L’animal se trouvait à proximité d’un élevage bovins touché par la maladie. Une surveillance renforcée a été mise en place.
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs