Ces chiens primitifs indigènes sont arrivés en Australie, depuis l’Asie, il y a au moins 5000 ans. Trouvant sur l’île-continent les conditions pour proliférer, ils se seraient dispersés rapidement. C’est cependant dans le sud de l’Australie que la plupart des sépultures de dingos ont été trouvées, les os les plus profonds, analysés au carbone 14, étant datés entre 3363 et 3211 ans avant notre ère. Comme aucune preuve ne montre l’existence de cet animal avant l’Holocène (actuelle période géologique), l’idée qu’ils aient été importés par des marins, sans doute asiatiques, est confortée. Animal de compagnie à l’origine, honoré par les humains, le dingo qui se trouve aujourd’hui à l’état sauvage dans des réserves nationales australiennes, et les régions désertiques a été victime de l’arrivée massive de colons au 18ème siècle, accompagnés par leurs chiens. Le nom de « dingo » provient de la langue darug parlée par les aborigènes d'Australie de la région de Sydney. Ce canidé descend vraisemblablement des Loups gris (Canis lupus) domestiqués par l'homme puis retournés à l'état sauvage. Le dingo mesure de 47 à 67 cm de haut à l'épaule et de 0,80 m à 1,20 m de longueur pour un poids de 10 à 20 kg, selon les individus. Ils n’aboient pas, mais éternuent bruyamment lorsqu'ils se sentent menacés. Ils vivent en cellules familiales de trois à douze individus, mais sont souvent vus seuls. Prédateur très opportuniste, il se nourrit de proies variées (mammifères, oiseaux, reptiles, insectes) et même de fruits. L'hybridation croissante des dingos avec des chiens domestiques a poussé l'UICN à classer, en 2004, l'animal dans la catégorie « vulnérable » de sa liste rouge.