Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Uriner par la bouche pour rester en bonne santé…

C’est la particularité de cette tortue de Chine à carapace molle, principalement carnivore, qui a une manière bien particulière de rester en bonne santé. Les scientifiques de l’université nationale de Singapour qui l’étudient, ont constaté qu’elle urine par la bouche et cela lui permet de rester en bonne santé, notamment en limitant sa consommation d’eau salée. Appelée « trionyx de Chine », cette tortue de l’espèce Pelodiscus sinensis se nourrit de poissons, d’écrevisses, de crevettes, d’insectes, de mollusques. Dans l’étude, qui a été publiée dans le « Journal of Experimental Biology », on apprend que cette tortue expulse 50 fois plus d’urée par la bouche que par l’arrière-train, raison pour laquelle elle plonge la tête très régulièrement sous l’eau… sans doute pour se rincer les gencives. Comme l’explique l’auteur principal de l’étude, Yuen K. Ip : « La capacité d’expulser l’urée par la bouche à la place des reins a pu aider Pelodiscus sinensis et d’autres tortues à carapace molle à prospérer dans les milieux saumâtres et/ou marins », se gardant bien de dire que cette découverte pourrait servir dans le domaine médical, pour les patients atteints d’insuffisance rénale…

Les comptes seront ils bons ?

Depuis l’année dernière, la Cour des comptes a ouvert une plateforme citoyenne pour proposer des thèmes de contrôle et d’enquête pour les juridictions financières. C’est ainsi que la FNC, 3 FRC et 9 FDC ont subi des contrôles, suite à la demande du collectif anti-chasse « Un jour, un chasseur ». Sans surprise, la Cour des comptes n’a détecté aucune anomalie de gestion de l’utilisation des fonds publics, ou dans la réalisation des missions de service public qui leur sont confiées. Mais comme une nouvelle campagne de participation citoyenne a été ouverte le 6 septembre dernier, et en réponse du berger à la bergère, la FNC vient de déposer 2 propositions qui concernent l’ASPAS et ONE VOICE, associations connues pour leurs combats contre la chasse. Les 2 propositions de la FNC visent à ce que l’ASPAS et ONE VOICE fassent l’objet d’un contrôle du montage juridique de ces associations et de leurs activités, afin d’identifier d’éventuels abus de droit fiscal. Pour qu’elles soient retenues, les deux propositions de la FNC doivent être soutenues afin d'arriver parmi les premières des plus de 300 propositions actuellement déposées. Vous pouvez agir jusqu’au 15 octobre prochain.

 

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Chasse de la marmotte

Le 6 avril dernier, le sénateur Arnaud Bazin posait une question (n°06207) au gouvernement, concernant l’interdiction de la chasse de la marmotte (https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ230406207.html). Le Secrétariat d'État auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la biodiversité, a répondu ceci, le 28 septembre : « La marmotte (Marmota marmota) est une espèce chassable listée à l'arrêté du 26 juin 1987 fixant la liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée. La Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Convention de Berne) prévoit, en son article 7, d'une part, que chaque partie contractante prend les mesures législatives et réglementaires appropriées et nécessaires pour protéger les espèces de faune sauvage énumérées dans l'annexe III et, d'autre part, que toute exploitation de la faune sauvage énumérée dans l'annexe III est réglementée de manière à maintenir l'existence de ces populations hors de danger. En l'espèce, la marmotte est inscrite à l'annexe III de la Convention de Berne qui est relative aux espèces de faune protégées. Sur le plan juridique, seules les espèces de faune strictement protégées figurant à l'annexe II de la Convention de Berne sont des espèces protégées au sens des articles L. 411-1 et suivants du code de l'environnement. L'article 7 de la Convention de Berne permet donc à des degrés divers une exploitation légale de l'espèce sous certaines conditions. Sur le plan scientifique, il n'y a pas de fondement à interdire la chasse de la marmotte. Cette espèce n'étant pas menacée, il n'est pas envisagé de la classer en espèce protégée. La tendance des effectifs de la marmotte en France est d'ailleurs en augmentation selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le muséum national d'Histoire naturelle (liste rouge 2017), qui la classe sous le statut « Préoccupation mineure ». Enfin, la chasse de la marmotte est très encadrée. La période de chasse là où elle est pratiquée est très restreinte, souvent de mi-septembre à mi-octobre, parfois un peu plus tard dans l'année, et elle n'est parfois ouverte que certains jours de la semaine. Le nombre de prélèvements peut être limité et ils doivent tous être consignés sur un carnet individuel conformément à l'arrêté du 7 mai 1998 instituant un carnet de prélèvement obligatoire pour certains gibiers de montagne, assurant un suivi des prélèvements de l'espèce, permettant à la police de l'environnement d'effectuer des contrôles ». (Publiée dans le JO Sénat du 28/09/2023 - page 5619).

Autour de la chasse : les faits divers de la semaine passée...

- Dordogne : lors d’une partie de chasse, un jeune chasseur s’est tiré accidentellement une balle de carabine, calibre 30-06, dans le pied. L’accident s’est produit mardi dernier au soir à Saint-Géry. Les secours ont été appelés vers 20 heures, et après les premiers soins prodigués sur place, le blessé a été héliporté vers le centre hospitalier universitaire Pellegrin à Bordeaux.

- Haute-Saône : le pare-brise d’un poids lourd vole en éclat : balle perdue ou corps étranger ? « J'ai pris une balle perdue » a déclaré le chauffeur qui roulait de nuit entre Vesoul et Dijon, précisant : « ça a fait une grosse explosion et j'avais plein de verre sur moi ». Immédiatement, il s'arrête et prévient la police. Le chauffeur routier a porté plainte, mais selon le commissariat de Vesoul, cité par France Bleu Besançon, les policiers seraient moins affirmatifs sur l'hypothèse de braconniers, et privilégient la piste d'un morceau tranchant, du style morceau de ferraille. L'enquête se poursuit…

- Haute-Savoie : le bouquetin qui avait un crampon coincé dans la mâchoire a été secouru et… débarrassé de l’encombrant objet. Dans le massif de la Dent d'Oche en Haute-Savoie, cher au cœur de Gabon dans la chanson « Le printemps à Novel », une équipe composée de trois agents de l’OFB et d’un vétérinaire a pu porter secours à l’étagne, le mardi 26 septembre. « L’animal a été anesthésié et au terme de l’opération, a pu repartir librement, rapidement rejoint par son cabri qui observait la scène » précise l’OFB dans son communiqué. 

- Bouches du Rhône : l’OFB a annoncé, mercredi dernier, avoir récupéré la dépouille d’un chacal doré femelle. Le cadavre de 9 kg a été retrouvé début juin sur le bord d’une route de la commune d’Ensuès-la-Redonne, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Marseille. D’après l’autopsie réalisée, cette femelle serait probablement née en 2022, supposant une vraisemblable reproduction de l’espèce dans la région.

- Bas-Rhin : le Conseil municipal (vert et anti chasse) de Strasbourg a approuvé, en serrant les dents, le renouvellement des baux de chasse. Département où le « droit local » est appliqué, ce sont les communes qui détiennent le droit de chasser sur les propriétés se situant dans le ban communal, et les recettes des locations reviennent soit à la commune, soit au propriétaire et c’est à ce dernier de décider ce qu’il souhaite. Mais le détenteur du droit de chasse est aussi responsable des dégâts commis par le gibier, et c'est lui qui indemnise... Dans sa délibération de lundi dernier, le Conseil municipal a donc expliqué que : « … nous sommes dans l’obligation de mettre en œuvre des techniques de chasse et de régulation d’animaux en surdensité… » a commenté Marc Hofsess, adjoint à la maire de Strasbourg, qui souhaite aussi l'arrivée massive et rapide des loups et autres grands prédateurs... Inconscience et incompétence sont bien les deux problèmes des écolos !  

- Landes et Gers : pour marquer le lancement de la vaccination contre la grippe aviaire, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, sera aujourd'hui,  en déplacement dans les Landes et le Gers, pour le lancement de ce qui est une première en France. Les éleveurs de canards mettent beaucoup d’espoirs après plusieurs années de crises successives liées au virus, et des dizaines de millions de canards abattus en préventif. Les vétérinaires sont à la manœuvre pour la délivrance des doses dans les élevages.

- Bouches du Rhône : une jeune fille a été sérieusement mordue à la jambe par une laie. En compagnie de son père, la collégienne observait une compagnie de sangliers quand elle a été soudainement chargée et blessée par deux animaux. « Je suis partie en courant mais il y a un sanglier qui est venu et qui m’a couru après. Je suis un peu traumatisée », a raconté la victime transportée aux urgences par son père qui a voulu faire passer ce message : « même s’ils paraissent paisibles, les sangliers restent des animaux sauvages… ».

- Pyrénées Orientales : le Tribunal administratif de Montpellier a rejeté, mercredi dernier, la requête de l'association One Voice, qui attaquait l'arrêté préfectoral autorisant la chasse à la perdrix grise sous certaines conditions. Un premier arrêté préfectoral avait été suspendu, mais le préfet avait aussitôt répliqué, non pas en faisant appel de la décision, mais en prenant un second arrêté, en date du 8 septembre qui fixe un plafond maximal de 410 animaux à l'échelle du département. Le Tribunal maintient donc l'autorisation de la chasse de la perdrix grise dans les Pyrénées-Orientales jusqu'au 11 novembre 2023.

- Et en Belgique : depuis 2018, la guerre larvée entre chasseurs et anti-chasseurs a déclenché un certain nombre de plaintes, dans la région de Charleroi et bien au-delà. Des enquêtes ont donc été diligentées et sont à présent terminées. Selon les rapports effectués, les autorités judiciaires ont décidé de renvoyer une trentaine de militants anti-chasse devant le tribunal correctionnel de Charleroi, qui statuera prochainement. Affaires à suivre…

Semaine Nationale du Chien

Une semaine entière de festivités consacrée au « meilleur ami de l’Homme », c’est le but que s’est fixée la Centrale Canine à travers la mise en place de ce nouvel évènement phare. Cette première édition de la « Semaine Nationale du Chien » se déroulera du 1er au 8 octobre 2023, et mettra nos compagnons à quatre pattes à l’honneur partout en France. Qu’il soit de compagnie, de chasse, de garde, de services, de secours ou chien guide, il évolue à nos côtés depuis des milliers d’années, au point d’être aujourd’hui omniprésent dans notre société. La Centrale Canine mène, chaque année, des actions pour valoriser ce rôle essentiel, se positionnant en organisme référent en matière d’élevage, d’utilisation et de bien-être. Mais il manquait un évènement d’envergure nationale pour fêter le chien partout en France, avec pour objectif de tous se réunir pour partager cette passion. Cette première « Semaine Nationale du Chien » est patronnée par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et soutenue par l’Ordre National des Vétérinaires. Expositions, démonstrations, rencontres, projections cinématographiques, il y en aura pour tous les goûts. Tous les évènements organisés dans le cadre de la « Semaine Nationale du Chien », sont regroupés sur une carte interactive.

 

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L’île d’Anticosti inscrite au « Patrimoine mondial de l’UNESCO »

Ce joyau de 217 km de long et de 16 à 48 km de large a été inscrit, la semaine dernière au « Patrimoine mondial de l'UNESCO », après une décennie d’efforts soutenus. Ce site fossilifère de première importance, la plus grande île du Québec, rejoint donc désormais les rangs des biens naturels et culturels les plus précieux au monde. Si cette reconnaissance s'accompagne de responsabilités en matière de protection et de mise en valeur, les Canadiens y voient aussi une opportunité unique d'un développement responsable de ce territoire, pour les générations à venir. Selon l'UICN, ce 22ème lieu canadien qui enrichit la liste, fait incontestablement partie d'un groupe de sept sites qui méritaient d'être inscrits. Avec ses 440 millions d’années d’existence, ses immenses falaises et ses canyons spectaculaires, l'île d'Anticosti est aussi reconnue pour ses écosystèmes côtiers exceptionnels et ses forêts d’algues. Mais l’histoire de ce territoire passe aussi par le Français Henri-Emile Anatole Menier, qui en fit l’acquisition en 1895, pour la somme de 125 000 dollars…

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Des premiers cas de MHE (maladie hémorragique épizootique) détectés en France

Des cas de MHE ont été détectés dans trois élevages situés dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, a indiqué jeudi dernier le ministère de l'Agriculture dans un communiqué qui précise : « Des mesures de gestion de cette maladie sont mises en place par les services du ministère en lien avec les organisations professionnelles. L'exportation de bovins vivants a été totalement interdite dans les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, les Landes, le Gers, la Haute-Garonne et l'Ariège, et en partie dans six départements voisins (Gironde, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, Tarn, Aude et Pyrénées-Orientales). Selon le syndicat basque ELB, les exportations bloquées vers l'Espagne et l'Italie ne concernent toutefois que les animaux à l'engraissement, mais pas ceux destinés à l'abattage immédiat. « On ne sait pas encore comment le virus va toucher les cervidés européens » a indique à l'AFP Stephan Zientara, directeur du laboratoire de santé animale de l'ANSES, qui avait indiqué, en mai dernier, avoir détecté la maladie pour la première fois en Europe à l'automne 2022, en Sardaigne puis en Sicile. Selon elle, son arrivée sur le continent est une conséquence du changement climatique, qui permet aux moucherons vecteurs de survivre, car c’est par eux que la maladie est transmise. Découverte aux États-Unis en 1995, la MHE provoque fièvre, amaigrissement, lésions buccales, difficultés respiratoires, mais ne génère qu'une très faible mortalité a précisé le ministère qui ajoute cependant que : « Si on observe moins d'1% de mortalité chez les bovins, le virus peut très très mortel chez les cervidés, avec des taux de mortalité de plus de 90% observés aux États-Unis ».

Le vent ne tourne plus dans le bon sens pour les éoliennes

En matière d’écologie, les Allemands sont des précurseurs. Et quand ils se trompent, qu’à cela tienne, ils remballent et font autre chose… Le problème est que ça coûte « un pognon de dingue » … sans résultat. Ou plutôt si, quand nos voisins passent la marche arrière… Ainsi, ils ont mis plus de 20 ans pour se rendre compte que, quand le vent ne souffle pas, les éoliennes ne produise pas un watt. Alors pour remédier à cette contrariété, ils démantèlent un champ de machines, sous laquelle se trouve un gisement de lignite, ce charbon archi-polluant, qu’ils veulent exploiter à raison de 15 à 20 millions de tonnes par an. Cherchez l’erreur ! Mais ne rions pas, nous avons les mêmes farfelus chez nous, qui crient aujourd’hui au scandale, car eux aussi constatent que ces engins sont très très loin des performances énergétiques annoncées, que leurs pales hachent les oiseaux, qu’elles sont bruyantes, qu’elles saccagent les paysages, qu’elles perturbent les ruminants, et celles qui sont installées en mer désorientent mortellement les cétacés tout en nuisant aux ressources halieutiques. Et si on ajoute à ce sinistre constat que leur longévité est décevante et leur recyclage quasiment impossible tellement il est couteux, on aura cerné la connerie des verts. Même la Cour des Comptes européenne s’en est aperçu et vient d’alerter sur ce dilemme écologique. Bien évidemment, ça a jeté un froid sur les ambitions de l'UE qui compte beaucoup sur le développement de l’éolien en mer pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Une ambition coûteuse, souligne le rapport, à près de 17 milliards d'euros d'aide engloutis au cours des 15 dernières années... pour du vent !

Elections des députés européens de juin 2024 : « Ira, ira pas ? » : c’est décidé : il y va !

Tenté par ce tremplin qui peut le propulser au cœur de la politique, le président de la FNC, Willy Schraen, bat la campagne, ou plutôt la fait battre par le conseiller de la FNC, Thierry Coste, qui est à la manœuvre. Mais, pour constituer une liste, il faut, pour la France, trouver 81 candidats issus de la ruralité, puisque c’est sous cette bannière que se fera la campagne électorale. « Il y a un malaise, un sentiment de frustration du fait de la pression sur toutes les activités liées à la nature et il est temps que des gens s’occupent de ça » a expliqué le candidat Schraen, qui espère bien être dans les cinq ou six premiers de la liste, ceux qui auront une chance d’être élus. S’appuyant sur les chiffres du passé, obtenus à l’élection de 1999 par un certain Jean Saint-Josse (6,77% des voix et 6 sièges), l’ambition pour 2024 est de faire au moins aussi bien. Ces élections se dérouleront en Europe entre le 6 et le 9 juin 2024, pour élire au suffrage universel direct à un tour, les 720 députés européens qui siégeront, pour un mandat de 5 années, au Parlement, à Strasbourg. La barre fatidique est celle des 5% des voix, puisque seuls les partis qui l’auront franchi se partageront les sièges, à la proportionnelle.

Sangliers : année record en vue ?

La saison de chasse du sanglier s’annonce fructueuse partout en France, et, disent déjà les FDC, « il va falloir mettre la pression ». Souci majeur des instances départementales de chasse : boucler le budget, dont le plus gourmand, celui des dégâts plombe les finances malgré l’aide gouvernementale. D’où le rappel aux promesses faites par le président de la FNC au Président de la République : réduire les populations de 30% en trois saisons, en espérant que les indemnités à verser aux agriculteurs suivront la même courbe. Cela va nécessiter un effort soutenu, les chasseurs restant cependant un peu pris en otages entre ces deux nécessités : répondre à la demande de leur FDC, mais également conserver un gisement suffisant pour assurer l’avenir. Et là, il n’y a pas de secret : comme ce sont les laies les plus âgées qui structurent les populations, il sera bon de les préserver. En revanche, il faudra « taper » plus fort dans les classes jeunes et subadultes, et les directeurs de battue ne devront pas hésiter à autoriser les tirs, sans distinction de sexe, jusqu’à au moins 70 kg, poids de l’animal non vidé. Il sera bon ensuite de faire des points d’étapes fin décembre, puis fin janvier, pour suivre au plus près l’évolution du cheptel.

Grande outarde : la Slovaquie, la Hongrie et l’Autriche signent une convention pour sa protection

Ces trois pays viennent de signer une nouvelle convention pour une coopération transfrontalière de protection de la grande outarde (Otis tarda). Cette réunion, organisée par la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), s’est tenue la semaine dernière à Bratislava, en Slovaquie, où les participants ont pu discuter des préoccupations actuelles en matière de conservation, et des mesures de gestion liées à cette espèce emblématique. Le directeur général adjoint du CIC, Arno Wimpffen, était présent en tant que représentant du CIC, pour offrir un soutien continu en tant que l'une des quatre agences d'exécution de ce protocole d'accord de la CMS. L'état de conservation de la grande outarde, l'un des oiseaux volants les plus lourds au monde, est jugé « vulnérable » sur la Liste rouge de l'UICN. Son existence est menacée principalement en raison de la perte de son habitat naturel causée par l'expansion agricole et le développement urbain. Les effets continus du changement climatique, des conditions de nidification et de la disponibilité de nourriture aggravent ces défis. La déclaration a été signée par : Bertalan Balczó, secrétaire d'État adjoint du ministère de l'Agriculture hongrois ; Katarina Butkovská, secrétaire d'État du ministère de l'Environnement de Slovaquie ; Dr. Peter Iwaniewicz, chef de département au ministère de l'Environnement autrichien.

Colloque international pour la protection de la nature

Il se tiendra du 27 au 29 septembre, au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris. Son ambition est de replacer, dans une perspective historique de longue durée, les dynamiques de protection de la nature, et synthétiser un siècle de combat écologique à travers les discours, les hommes, les récits, les pratiques. En effet, le 31 mai 1923, une assemblée cosmopolite venue de France et de nombreux pays se pressait à Paris, devant l’amphithéâtre des nouvelles galeries de paléontologie et d’anatomie du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) pour répondre à l’appel de Raoul de Clermont (1863-1942), ingénieur agronome, avocat à la Cour d’Appel, qui exprimait déjà toutes les inquiétudes de l’époque sur la protection de la nature : l’intensification agricole, l’industrialisation, la colonisation, la mondialisation… Cent ans après, le colloque 2023 s’appuiera pendant ces 3 jours sur plus de 30 conférences et tables-rondes réunissant près de 70 intervenants à l’Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution, au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris.

 

Au Musée de la Chasse et de la Nature : le jeudi 28 septembre : - de 18h00 à 19h00 : « Découverte de l’installation artistique migrateurs » de Maria Loizidou et accès libre à la collection du musée ; - de 19h00 à 20h30 : « Protéger les oiseaux, d’hier à demain » avec Aurélie Luneau, historienne, professeure associée à Sciences-Po Paris et journaliste spécialisée en environnement (France Culture); - de 20h30 à 21h30 : cocktail offert.