Les actions pour tenter de limiter les émissions de gaz à effet de serre, et s’adapter aux impacts du changement climatique afin de préserver la biodiversité, doivent être menées de front, avec des objectifs ambitieux. Dans ce cadre, la 2ème édition des « Trophées de l’adaptation au changement climatique » promeut des actions exemplaires d’adaptation qui répondent à deux conditions : présenter des solutions pour renforcer notre capacité d’adaptation, tout en préservant la biodiversité et les services écosystémiques. Six territoires ont été récompensés :
• Dans la catégorie « Réduction des risques climatiques » :
- à la Guadeloupe, la mairie de Sainte-Anne, pour son action de restauration écologique et renforcement du linéaire boisé à Bois Jolan et au Helleux, pour lutter contre l’érosion du trait de côte ;
- en Bourgogne-Franche-Comté, le Syndicat mixte du bassin versant de l’Armançon (SMBVA) avec la réhabilitation d’un hydrosystème de tête de bassin versant du massif forestier de Rumilly-Chaource en faveur de sa résilience.
• Dans la catégorie « Adaptation des filières économiques » :
- en Normandie, l’Association pour une dynamique agroforestière en Normandie (ADAN) pour le déploiement de systèmes agroforestiers, afin d’améliorer la résilience de parcelles agricoles ;
- dans le Grand Est, l’Office national des forêts avec une sylviculture mélangée à couvert continu (SMCC) sur le massif d’Auberive, pour lutter contre le dépérissement des peuplements et accroître sa résilience.
• Dans la catégorie « Adaptation de la gestion de la nature, des ressources et des milieux » :
- dans les Pays de la Loire, le Syndicat mixte des basses vallées Angevines et de la Romme, avec la restauration des fonctionnalités du ruisseau de Marcé, en contexte de tourbières, pour faire face à l’évolution des régimes de pluies.
Quant au Prix spécial du jury, pour des « Solutions fondées sur la nature pour l’adaptation au changement climatique et les risques liés à l’eau », il a été remis, dans les Hauts-de-France, au Syndicat interdépartemental du schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de la Nonette, pour des aménagements d’hydraulique douce sur le bassin versant de la Nonette, afin de lutter contre le ruissellement et l’érosion des sols.