Dans son communiqué, la Société de Vénerie fait savoir que, le premier août prochain, la chasse à courre donnera de la voix devant le monde du sport en général, et celui du cheval en particulier. A l'occasion des épreuves équestres des Jeux Olympiques de Paris, le président de la Société de Vénerie, Pierre-François Prioux, a été invité à s'exprimer lors d'un colloque intitulé « Sports équestres : Jeux et enjeux ». En toile de fond, le château de Versailles et la conversion du cheval, du 17ème siècle au Jeux Olympiques de Paris 2024. Ainsi, avec le soutien du Fonds Vènerie, la vènerie française s'offre une tribune auprès des acteurs internationaux du monde du cheval, dont le cheval dit « de chasse » est l’une des disciplines de la Fédération Française d'Equitation (deuxième en nombre de licenciés), un allié majeur dans les confrontations actuelles avec nos détracteurs. Pratiquée depuis des siècles, la vénerie montée est devenue un sujet de controverse. Pourtant, les chevaux de sport qui sont élevés pour des disciplines équestres spécifiques, présentent des différences significatives dans leur entraînement, leur physique et leurs caractéristiques. Passant bien souvent du sport (quand ils n’ont pas toutes les qualités requises pour les compétitions) à la chasse, ce sont des milliers de chevaux qui échappent ainsi à une fin prématurée, ce que ne manquera pas de rappeler le président de la Société de Vénerie.