- Gard : 46 élèves de l’école communale du Pin ont mené, au cours de l’année scolaire 2023-2024, un projet bien particulier, dans le cadre de l’opération « école buissonnière ». Accompagnés par leurs enseignants et les techniciens de la FDC, ils ont mené à terme un projet de réintroduction du lapin de garenne sur la commune. Avec l’aide des viticulteurs locaux, les écoliers ont reconstruit une garenne artificielle faite de souches de terre, nouveau domaine de 14 lapins gardois réintroduits dans ce lieu. Après avoir félicité les élèves pour leur investissement, le maire du village a également remercié le propriétaire du terrain, qui a gracieusement prêté à l’école 5 000 m² pour ce projet.
- Loiret : il était dans les cartons depuis plusieurs années, ce projet de parc à loups dont la création était envisagée sur la commune de Cerdon. Cette ridicule installation, prévue sur… 42 ares (4200 m²) pour y cloitrer 6 loups arctiques, devait accueillir des séminaires d’entreprises (sic), mais la préfecture du Loiret a mis fins aux espoirs, en retoquant ce « Wolf Project » pour cause d’incompatibilités de ce parc avec plusieurs réglementations, et rappelé l’opposition locale. Et pour bien justifier son refus, la préfecture a rappelé que le projet faisait état de plusieurs manquements : - les deux porteuses du projet ne possèdent pas les formations nécessaires pour gérer un tel parc ; - le site proposé ne respecte pas les règles de sécurité ; - les conditions d’élevage envisagées ne répondent pas aux besoins biologiques des loups ; - le projet manque de fondement scientifique et ne contribue pas à la conservation des espèces ; - les conditions prévues pour la détention des loups ne permettent pas de garantir leur bien-être.
- Lozère : les attaques de loups se multiplient, et font monter la pression chez les éleveurs qui ne décolèrent pas. Une manifestation, contre la présence inutile de ce prédateur a été organisé à Mende par les syndicats agricoles, venus en nombre et en force pour exiger des mesures de protection ou d’élimination de ces animaux dévastateurs. Et pour mieux marques les esprits, les manifestants ont déposé un cadavre de brebis tuée par un loup, sur le boulevard Bourrillon, au centre-ville de Mende.
- Mayenne : le lundi 1er juillet, salle de la Vigneule à Monflours, une convention a été signée entre les chasseurs et les propriétaires forestiers pour préserver l’équilibre forêt gibier, dans la massif du Hermet. C’est une première dans le Grand-Ouest, et ce site pilote a pour objectif de d’être un exemple sur ce qui peut se faire… et ne pas faire. L’idée, a expliqué Didier Leblanc de l’ADCGG, est de réunir chasseurs et propriétaires forestiers, qui parfois s’opposent sur la gestion, pour mettre en œuvre une démarche collective pour maintenir un équilibre. On cherche à préserver la grande faune sans exercer une grande pression sur la forêt, et les façons de travailler sont à adapter à chaque territoire. Pierre Brossier, ingénieur forêt environnement, a expliqué qu’il s’agissait surtout de définir des objectifs partagés et acceptés, puis déterminer ensemble les actions à entreprendre.
- Puy de Dôme : les blaireaux, qui prolifèrent sur le territoire, et les dégâts qu’ils commettent, ont nécessité une intervention de l’ADEVST (Association Départementales des Equipages de Vénerie Sous Terre) dont le président André Brosson, et le président de la société de chasse locale Xavier Brun, se sont réjouis. C’est pour répondre à la demande des agriculteurs des communes de Limons, Luzillat et Charnat, que l’ADEVST est intervenue en divers lieux, afin de réguler sa population, un service rendu et extrêmement apprécié par les victimes de ces dégâts.
- Hautes Pyrénées : l’aigle pygargue à tête blanche du « Donjon des Aigles » à Ayros Arbouix, qui s’était accordé un grand moment de liberté, a finalement été retrouvé sain et sauf. « On l’a cherché pendant des heures » a déclaré Jean-Loup Venant, ajoutant « l’inquiétude montait, car l’émetteur dont il est équipé, faiblissait et ne permettait plus vraiment de le localiser avec précision. On est soulagé de l’avoir retrouvé, en bonne santé, posé à proximité d’un bâtiment agricole non moins du secteur où on l’avait localisé pour la dernière fois ». Ramené au « Donjon des Aigles », l’aigle a été laissé au repos, afin qu’il récupère et retrouve ses marques.
- Haute-Savoie : et encore cette calamité de loup… Pour faire face à la pression qu’il exerce, la préfecture vient de proposer une « bergère d'appui » aux éleveurs du département, afin de les aider dans les alpages. Ce dispositif, déjà expérimenté en Isère, fait partie du plan loup mis en place en début d'année. Concrètement, ce service met à disposition une bergère professionnelle d'appui, auprès des éleveurs qui le souhaitent. Elle pourra, avec ses deux chiens de conduite, prêter main forte aux éleveurs et bergers tout au long de la saison, jusqu'au 31 août. « Elle interviendra principalement en renfort et ponctuellement, en remplacement, prioritairement en contexte de prédation et en situation d’urgence » indique la préfecture dans un communiqué. Une participation financière de 30 € par jour sera demandée au preneur.
Et à l’étranger…
- Australie : les autorités australiennes ont annoncé, jeudi dernier, l'ouverture d'une enquête après l'abattage illégal d'une soixantaine de kangourous, retrouvés tués par balle ou percutés par un véhicule. C’est un refuge local qui a alerté les responsables de la protection de la nature de l'État de Victoria (sud) après avoir découvert les cadavres des animaux, à environ 120 kilomètres au nord de Melbourne. Symbole de l'Australie, le kangourou pose un problème environnemental majeur au pays, en raison de son cycle de reproduction en dents de scie. Leur nombre peut alors atteindre des dizaines de millions d’individus lorsque le fourrage est abondant. En moyenne, entre 5 et 6 millions sont abattus chaque année pour la viande et leur cuir.
- Etats-Unis : trois pêcheurs sont venus en aide à une meute de 38 chiens, piégés dans les eaux du lac Grenada, au Mississippi. Ils ont repéré les canidés qui nageaient à plus de deux kilomètres du rivage, semblant tourner en rond et ne plus savoir où aller. Sans doute sur la voie d’un gibier qui s’est mis à l’eau, soit pour traverser ou simplement ruser et mettre les chiens en défaut, ils ont été entrainés vers le large, où les pêcheurs ont pu les récupérer. Tous ont regagné la terre ferme, sains et saufs.