« La confusion entre populations nicheuses et hivernantes, savamment entretenue, est un point central du dossier. Les supports de présentation sont rendus publics sur le site de la Commission européenne mais seulement en anglais et quelques jours avant la réunion, ce qui est une pratique courante et inadmissible de la part des institutions européennes. Grâce à la vigilance et la réactivité de la FACE et des services de la FNC, aidés d’OMPO et d’ISNEA, nous avons pu fournir des éléments très détaillés à la FACE et au représentant de la France auprès des instances européennes. Nos arguments scientifiques ont été entendus et grâce à cela, la France a émis une réserve et une réponse écrite et argumentée sera fournie avant août… La FNC, avec la FACE, ont pointé les incohérences scientifiques. La confusion entre populations nicheuses et hivernantes, savamment entretenue, est un point central du dossier. De plus, la méconnaissance des effectifs des populations entraine des aberrations car, comment expliquer que l’on prélève plus d’oiseaux que l’effectif estimé ? Comment expliquer que, de surcroit, les tendances des populations hivernantes sont stables ou en augmentation pour 3 des espèces ? … Cette intimidation ne pourra outrepasser les décisions du NADEG, dont la prochaine réunion aura lieu en octobre prochain. Ainsi, aucune mesure n’a été actée par l’instance compétente et ne pourra remettre en cause la saison de chasse à venir… ».

 

Mais ça n'est pas tout... Les chiens sont aussi dans le collimateur…

Le communiqué de la FNC se termine aussi par ces lignes, bien trop discrètes compte tenu du sujet abordé : « Dans un autre dossier, la Commission européenne vient d’adopter la directive sur le bien-être animal du chien et du chat, le 26 juin dernier. L’interdiction, sans être déclarée, de cession de chiens, même sous forme de dons, l’interdiction des tatouages, des normes hallucinantes pour nos chenils, l’interdiction des colliers électriques sont notamment au programme de ce texte, qui devra être adopté par le Parlement européen en septembre. Nous verrons à cette occasion qui nous défendra parmi nos parlementaires que nous saisirons d’un courrier durant l’été. Nous vous ferons un retour détaillé de leurs positions… ». C’est déjà bien mal parti !