Un chantier d’archéologie expérimentale

La reconstruction de la Mora (II) représente une aventure aussi fantastique que l’épopée vécue par Guillaume le Conquérant. Refaire, à l’identique, le drakkar qui amena en 1040 celui qui deviendra roi d’Angleterre lors de sa victoire à Hastings, en octobre 1066, réunira sûrement au moins autant d’énergie et d’heures de travail, puisque construit avec les techniques de l’époque.  Ce projet d’archéologie expérimentale s’appuie sur la Tapisserie de Bayeux et l’expertise de son comité scientifique composé de spécialistes de l’histoire maritime normande, et en archéologie maritime, d’architectes navals, de charpentiers et autres corps de métiers. Les connaissances empiriques du musée de Roskilde, au Danemark ont également servi à la réalisation de ce projet, ce musée bénéficiant d’une solide expérience dans la reconstruction de plusieurs répliques de bateaux selon les techniques de l’époque.

 

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