Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

Chasse de la marmotte

Le 6 avril dernier, le sénateur Arnaud Bazin posait une question (n°06207) au gouvernement, concernant l’interdiction de la chasse de la marmotte (https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ230406207.html). Le Secrétariat d'État auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la biodiversité, a répondu ceci, le 28 septembre : « La marmotte (Marmota marmota) est une espèce chassable listée à l'arrêté du 26 juin 1987 fixant la liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée. La Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Convention de Berne) prévoit, en son article 7, d'une part, que chaque partie contractante prend les mesures législatives et réglementaires appropriées et nécessaires pour protéger les espèces de faune sauvage énumérées dans l'annexe III et, d'autre part, que toute exploitation de la faune sauvage énumérée dans l'annexe III est réglementée de manière à maintenir l'existence de ces populations hors de danger. En l'espèce, la marmotte est inscrite à l'annexe III de la Convention de Berne qui est relative aux espèces de faune protégées. Sur le plan juridique, seules les espèces de faune strictement protégées figurant à l'annexe II de la Convention de Berne sont des espèces protégées au sens des articles L. 411-1 et suivants du code de l'environnement. L'article 7 de la Convention de Berne permet donc à des degrés divers une exploitation légale de l'espèce sous certaines conditions. Sur le plan scientifique, il n'y a pas de fondement à interdire la chasse de la marmotte. Cette espèce n'étant pas menacée, il n'est pas envisagé de la classer en espèce protégée. La tendance des effectifs de la marmotte en France est d'ailleurs en augmentation selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le muséum national d'Histoire naturelle (liste rouge 2017), qui la classe sous le statut « Préoccupation mineure ». Enfin, la chasse de la marmotte est très encadrée. La période de chasse là où elle est pratiquée est très restreinte, souvent de mi-septembre à mi-octobre, parfois un peu plus tard dans l'année, et elle n'est parfois ouverte que certains jours de la semaine. Le nombre de prélèvements peut être limité et ils doivent tous être consignés sur un carnet individuel conformément à l'arrêté du 7 mai 1998 instituant un carnet de prélèvement obligatoire pour certains gibiers de montagne, assurant un suivi des prélèvements de l'espèce, permettant à la police de l'environnement d'effectuer des contrôles ». (Publiée dans le JO Sénat du 28/09/2023 - page 5619).

L’île d’Anticosti inscrite au « Patrimoine mondial de l’UNESCO »

Ce joyau de 217 km de long et de 16 à 48 km de large a été inscrit, la semaine dernière au « Patrimoine mondial de l'UNESCO », après une décennie d’efforts soutenus. Ce site fossilifère de première importance, la plus grande île du Québec, rejoint donc désormais les rangs des biens naturels et culturels les plus précieux au monde. Si cette reconnaissance s'accompagne de responsabilités en matière de protection et de mise en valeur, les Canadiens y voient aussi une opportunité unique d'un développement responsable de ce territoire, pour les générations à venir. Selon l'UICN, ce 22ème lieu canadien qui enrichit la liste, fait incontestablement partie d'un groupe de sept sites qui méritaient d'être inscrits. Avec ses 440 millions d’années d’existence, ses immenses falaises et ses canyons spectaculaires, l'île d'Anticosti est aussi reconnue pour ses écosystèmes côtiers exceptionnels et ses forêts d’algues. Mais l’histoire de ce territoire passe aussi par le Français Henri-Emile Anatole Menier, qui en fit l’acquisition en 1895, pour la somme de 125 000 dollars…

[ LIRE LA SUITE... ]

Des premiers cas de MHE (maladie hémorragique épizootique) détectés en France

Des cas de MHE ont été détectés dans trois élevages situés dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, a indiqué jeudi dernier le ministère de l'Agriculture dans un communiqué qui précise : « Des mesures de gestion de cette maladie sont mises en place par les services du ministère en lien avec les organisations professionnelles. L'exportation de bovins vivants a été totalement interdite dans les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, les Landes, le Gers, la Haute-Garonne et l'Ariège, et en partie dans six départements voisins (Gironde, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, Tarn, Aude et Pyrénées-Orientales). Selon le syndicat basque ELB, les exportations bloquées vers l'Espagne et l'Italie ne concernent toutefois que les animaux à l'engraissement, mais pas ceux destinés à l'abattage immédiat. « On ne sait pas encore comment le virus va toucher les cervidés européens » a indique à l'AFP Stephan Zientara, directeur du laboratoire de santé animale de l'ANSES, qui avait indiqué, en mai dernier, avoir détecté la maladie pour la première fois en Europe à l'automne 2022, en Sardaigne puis en Sicile. Selon elle, son arrivée sur le continent est une conséquence du changement climatique, qui permet aux moucherons vecteurs de survivre, car c’est par eux que la maladie est transmise. Découverte aux États-Unis en 1995, la MHE provoque fièvre, amaigrissement, lésions buccales, difficultés respiratoires, mais ne génère qu'une très faible mortalité a précisé le ministère qui ajoute cependant que : « Si on observe moins d'1% de mortalité chez les bovins, le virus peut très très mortel chez les cervidés, avec des taux de mortalité de plus de 90% observés aux États-Unis ».

Le vent ne tourne plus dans le bon sens pour les éoliennes

En matière d’écologie, les Allemands sont des précurseurs. Et quand ils se trompent, qu’à cela tienne, ils remballent et font autre chose… Le problème est que ça coûte « un pognon de dingue » … sans résultat. Ou plutôt si, quand nos voisins passent la marche arrière… Ainsi, ils ont mis plus de 20 ans pour se rendre compte que, quand le vent ne souffle pas, les éoliennes ne produise pas un watt. Alors pour remédier à cette contrariété, ils démantèlent un champ de machines, sous laquelle se trouve un gisement de lignite, ce charbon archi-polluant, qu’ils veulent exploiter à raison de 15 à 20 millions de tonnes par an. Cherchez l’erreur ! Mais ne rions pas, nous avons les mêmes farfelus chez nous, qui crient aujourd’hui au scandale, car eux aussi constatent que ces engins sont très très loin des performances énergétiques annoncées, que leurs pales hachent les oiseaux, qu’elles sont bruyantes, qu’elles saccagent les paysages, qu’elles perturbent les ruminants, et celles qui sont installées en mer désorientent mortellement les cétacés tout en nuisant aux ressources halieutiques. Et si on ajoute à ce sinistre constat que leur longévité est décevante et leur recyclage quasiment impossible tellement il est couteux, on aura cerné la connerie des verts. Même la Cour des Comptes européenne s’en est aperçu et vient d’alerter sur ce dilemme écologique. Bien évidemment, ça a jeté un froid sur les ambitions de l'UE qui compte beaucoup sur le développement de l’éolien en mer pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Une ambition coûteuse, souligne le rapport, à près de 17 milliards d'euros d'aide engloutis au cours des 15 dernières années... pour du vent !

Sangliers : année record en vue ?

La saison de chasse du sanglier s’annonce fructueuse partout en France, et, disent déjà les FDC, « il va falloir mettre la pression ». Souci majeur des instances départementales de chasse : boucler le budget, dont le plus gourmand, celui des dégâts plombe les finances malgré l’aide gouvernementale. D’où le rappel aux promesses faites par le président de la FNC au Président de la République : réduire les populations de 30% en trois saisons, en espérant que les indemnités à verser aux agriculteurs suivront la même courbe. Cela va nécessiter un effort soutenu, les chasseurs restant cependant un peu pris en otages entre ces deux nécessités : répondre à la demande de leur FDC, mais également conserver un gisement suffisant pour assurer l’avenir. Et là, il n’y a pas de secret : comme ce sont les laies les plus âgées qui structurent les populations, il sera bon de les préserver. En revanche, il faudra « taper » plus fort dans les classes jeunes et subadultes, et les directeurs de battue ne devront pas hésiter à autoriser les tirs, sans distinction de sexe, jusqu’à au moins 70 kg, poids de l’animal non vidé. Il sera bon ensuite de faire des points d’étapes fin décembre, puis fin janvier, pour suivre au plus près l’évolution du cheptel.

Grande outarde : la Slovaquie, la Hongrie et l’Autriche signent une convention pour sa protection

Ces trois pays viennent de signer une nouvelle convention pour une coopération transfrontalière de protection de la grande outarde (Otis tarda). Cette réunion, organisée par la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), s’est tenue la semaine dernière à Bratislava, en Slovaquie, où les participants ont pu discuter des préoccupations actuelles en matière de conservation, et des mesures de gestion liées à cette espèce emblématique. Le directeur général adjoint du CIC, Arno Wimpffen, était présent en tant que représentant du CIC, pour offrir un soutien continu en tant que l'une des quatre agences d'exécution de ce protocole d'accord de la CMS. L'état de conservation de la grande outarde, l'un des oiseaux volants les plus lourds au monde, est jugé « vulnérable » sur la Liste rouge de l'UICN. Son existence est menacée principalement en raison de la perte de son habitat naturel causée par l'expansion agricole et le développement urbain. Les effets continus du changement climatique, des conditions de nidification et de la disponibilité de nourriture aggravent ces défis. La déclaration a été signée par : Bertalan Balczó, secrétaire d'État adjoint du ministère de l'Agriculture hongrois ; Katarina Butkovská, secrétaire d'État du ministère de l'Environnement de Slovaquie ; Dr. Peter Iwaniewicz, chef de département au ministère de l'Environnement autrichien.

Colloque international pour la protection de la nature

Il se tiendra du 27 au 29 septembre, au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris. Son ambition est de replacer, dans une perspective historique de longue durée, les dynamiques de protection de la nature, et synthétiser un siècle de combat écologique à travers les discours, les hommes, les récits, les pratiques. En effet, le 31 mai 1923, une assemblée cosmopolite venue de France et de nombreux pays se pressait à Paris, devant l’amphithéâtre des nouvelles galeries de paléontologie et d’anatomie du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) pour répondre à l’appel de Raoul de Clermont (1863-1942), ingénieur agronome, avocat à la Cour d’Appel, qui exprimait déjà toutes les inquiétudes de l’époque sur la protection de la nature : l’intensification agricole, l’industrialisation, la colonisation, la mondialisation… Cent ans après, le colloque 2023 s’appuiera pendant ces 3 jours sur plus de 30 conférences et tables-rondes réunissant près de 70 intervenants à l’Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution, au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris.

 

Au Musée de la Chasse et de la Nature : le jeudi 28 septembre : - de 18h00 à 19h00 : « Découverte de l’installation artistique migrateurs » de Maria Loizidou et accès libre à la collection du musée ; - de 19h00 à 20h30 : « Protéger les oiseaux, d’hier à demain » avec Aurélie Luneau, historienne, professeure associée à Sciences-Po Paris et journaliste spécialisée en environnement (France Culture); - de 20h30 à 21h30 : cocktail offert.

Plan de chasse grands cervidés en forêt de Chaux (Jura)

Si le nombre d’animaux à abattre est conséquent, il inquiète les protecteurs des cerfs et les chasseurs, mais pas pour les mêmes raisons. 556 grands cervidés, toutes classes confondues (mâles, femelles et jeunes) ont été attribués dans le cadre du plan de chasse de la saison 2023/2024, « beaucoup trop » dénoncent les chasseurs… qui craignent que la densité ne s’effondre. Quant aux autres, ils ne pleurnichent que sur le sort des animaux, oubliant, comme toujours, la nécessité de réguler la grande faune sauvage. Avec ses 20 500 hectares de feuillus qui recouvrent le massif de la forêt de Chaux, située à cheval sur les départements du Doubs et du Jura, le prélèvement correspond à 2,7 animaux aux cent hectares, soit environ 50% du cheptel estimé, donc un peu plus que le taux moyen de reproduction, de façon à stabiliser la population, à la demande de l’ONF qui veut assurer la régénération du chêne dans les années à venir. Pas d’inquiétude donc, et si la baisse de densité est recherchée, les forestiers réfutent fermement l’accusation de vouloir éradiquer les grands cervidés de la forêt de Chaux.

La Commission européenne propose de renouveler le glyphosate pour dix ans

Dans un projet de règlement publié le 19 septembre, la Commission européenne propose un renouvellement du glyphosate, dont l’approbation actuelle prend fin le 15 décembre prochain, et ce, pour une durée de dix ans. La Commission estime en effet que les études menées depuis 2012 sur la matière active, ne permettent pas encore d’obtenir des résultats significatifs sur cette matière active. Elle confirme cependant qu’avec l’intensification des recherches, il est possible que de nouvelles connaissances apparaissent. Le renouvellement sur dix ans permet donc, selon Bruxelles, de prendre en compte ces deux aspects. La proposition a été discutée avec les États membres lors de la réunion du comité permanent des végétaux (Scopaff), qui s’est tenue le vendredi 22 septembre 2023. La Commission européenne propose également un certain nombre de conditions d’utilisation, voire de restrictions, pour prendre en considération les incertitudes des effets de la matière active sur la santé humaine et sur l’environnement. Elle estime notamment que l’utilisation du glyphosate, pour la dessiccation, devrait être interdite et préconise la mise en place de bandes tampons de 5 à 10 mètres avec un dispositif de limitation de la dérive d’au moins 75 %. Mais, comme il faut penser « propre », l’Etat français, qui se dit non satisfait a déclaré par les services du ministère de l’Agriculture : « La France souhaite que l’approche à la française, à savoir la recherche d’alternatives pour ne laisser aucun agriculteur sans solution, puisse être harmonisée au niveau européen. La France demandera également d’accélérer la mise au point de méthodes d’évaluation des risques pour la biodiversité ».

Ne pas confondre battue de chasse et battue administrative

Le 13 septembre dernier, un propriétaire foncier du Pellerin (Loire-Atlantique), au sud de Nantes, demandait au Tribunal administratif de Nantes de condamner l’État pour avoir autorisé une battue administrative aux sangliers sur ses terres, réclamant au passage 6 000 € d’indemnité. Dans l’attente de la décision du juge, la préfecture de la Loire-Atlantique explique que : « Les lieutenants de louveterie peuvent mobiliser jusqu’à 40 tireurs (ou plus s’ils sont plusieurs à diriger l’opération), et les battues peuvent être organisées sur tous les types de territoires dans un souci de préservation de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique, y compris les terrains sur lesquels le propriétaire est opposé à la pratique de la chasse », ajoutant : « s’il est recommandé de prévenir les propriétaires et détenteurs de droit de chasse préalablement à la battue, cela n’est en revanche pas prévu dans la loi, et les louvetiers n’ont donc pas l’obligation de le faire ». Sans doute pour mettre en garde les propriétaires qui seraient tentés de faire une même démarche, les autorités rappellent que : « il ne faut pas confondre battue de chasse et battue administrative, cette dernière étant une opération de régulation d’animaux causant des préjudices importants. Elle est dirigée par un lieutenant de louveterie assermenté, nommé par le préfet, sous le contrôle de la Direction départementale des territoires (DDT) et de la mer (DDTM)) ». Ainsi, quand la chasse n’est pas possible (période de fermeture, territoires non ouverts à la chasse banale) ou insuffisante, les lieutenants de louveterie interviennent après le constat sur le terrain et par un arrêté préfectoral les autorisant à conduire une battue administrative (et précisant ses modalités) et arrêtés municipaux et départementaux relatifs aux interdictions de circulation pour assurer la sécurité au cours de l’opération.

Zimbabwe : en manque d'eau, la grande faune migre

« Les grands animaux africains, éléphants et autres buffles du plus grand parc national du Zimbabwe, le parc de Hwange (14 600 km²), migrent massivement depuis plusieurs semaines vers le Botswana voisin, en raison du manque d’eau » a déclaré le porte-parole de Zimparks, Tinashe Farawo. Bien que les migrations ne soient pas un phénomène inhabituel, celle de cette année, qui a commencé en août, est nettement plus précoce. La majorité des points d’abreuvement est aujourd’hui à sec, concentrant d’une manière anarchique, les animaux sur ceux qui contiennent encore du précieux liquide. Les animaux sont à la recherche d’eau et de nourriture et il ne s’agit pas seulement d’éléphants et de buffles, mais de tous les autres types d’animaux présents. Ce déplacement massif de la faune sauvage risque de provoquer de nouvelles confrontations avec l’homme, puisque davantage d’animaux vont envahir les communautés pour profiter de leurs points d’eau. Selon le gouvernement du Zimbabwe, plus de 60 personnes ont été tuées l’an dernier par des éléphants, qui sont de plus en plus nombreux. Le pays en compte environ cent mille, soit le double de la capacité d’accueil de ses parcs. Quant au Botswana voisin, qui est le pays qui en abrite le plus au monde, il revendique la présence de 130 000 pachydermes. La chasse, seul moyen de réguler efficacement et intelligemment ces populations, sera bientôt réhabilitée.

Création de la contravention portant sur la chasse en état d’ivresse manifeste : attention au verre de trop !

Le décret n°2023-882 du 16 septembre 2023, portant création d’une contravention réprimant le fait de chasser en état d’ivresse manifeste, est signé, et applicable dès le 17 septembre. Ce décret s’adresse donc à un public relativement ciblé : les chasseurs, les usagers de la nature, les magistrats, officiers et agents de police judiciaire et les inspecteurs de l’environnement. Cette mesure s’inscrit dans le plan « Chasse » du gouvernement, présenté en janvier 2023, dans le but de renforcer la sécurité autour de cette pratique. Par cette nouvelle contravention, le législateur entend réprimer le fait de chasser ou d’exercer un acte de destruction en se trouvant en état d’ivresse manifeste, tout en étant porteur d’une arme à feu ou d’un arc, lequel peut être assimilé comme une arme blanche. Par conséquent, la chasse en état d’ivresse manifeste est punie d’une amende de 5ème classe pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, et jusqu’à 3 000 euros en cas de récidive. L'article R. 428-8 du code de l'environnement est donc complété par un alinéa ainsi rédigé : « 8° Se trouver en état d'ivresse manifeste à l'occasion d'une action de chasse ou de destruction, en étant porteur d'une arme à feu ou d'un arc ».