Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

Quel impact aura la révision du règlement 258/2012 sur les armes à feu ?

Mercredi dernier, la députée européenne Simone Schmiedtbauer (Autriche, PPE), présidente de l'intergroupe « Biodiversité, chasse, campagne » du Parlement européen, a organisé, en collaboration avec la FACE, une rencontre pour parler de la révision du règlement sur les armes à feu : « Comment la révision du règlement 258/2012 sur l'importation, l'exportation et les mesures de transit des armes à feu auront un impact sur les parties prenantes ». Cette révision vise particulièrement deux objectifs : d’une part la nécessité d’une sécurité accrue lors de l’importation et de l’exportation d’armes à feu vers l’UE, et d’autre part de faciliter le commerce légal des armes à feu afin de garantir des conditions de concurrence équitables et de réduire la charge administrative imposée aux opérateurs économiques et aux propriétaires d’armes à feu. En ouverture des débats, Simone Schmiedtbauer déclarait : « il est important d'avoir une législation en place qui soit claire et cohérente, et qui ne crée pas de charges inutiles pour ceux à qui la législation s'adresse, en l'occurrence les chasseurs, les tireurs et les opérateurs économiques ». L'eurodéputée Anna-Michelle Asimakopoulou (Grèce, PPE), a souligné que : « on estime qu'il existe environ 35 millions d'armes à feu illicites détenues par des civils dans l'UE. Il est donc essentiel que nous prenions des mesures pour nous attaquer à ce dangereux problème. Nous devons toutefois veiller à ne pas le faire au détriment des utilisateurs légitimes, et éviter de leur créer des charges inutiles et irréalisables ». Quant à Olivier Van Herstraeten, secrétaire général de l'Association européenne des fabricants européens d'armes à feu de sport (ESFAM), il a souligné que : « la réglementation de l'importation, de l'exportation et du transit des armes à feu est très importante pour lutter contre le trafic illégal. Nous soutenons pleinement cet objectif. Toutefois, ces réglementations doivent être proportionnées, efficaces et cohérentes sans créer davantage de formalités administratives pour l'industrie… ». À cet égard, il a souligné un certain nombre de problèmes liés au certificat d'utilisateur final lors de l'exportation d'armes à feu civiles, au permis d'importation et au marquage des armes à feu pour l'importation dans l'UE et l'exportation vers d'autres marchés. Toutes les associations sportives de tir, de chasse, de collection d'armes à feu, commerciales et industrielles se sont mises d'accord sur une position, par l'intermédiaire du Forum européen des sports de tir (ESSF) concernant la révision de ce règlement.

Communiqué de la FNC : « Sans respect du bien d’autrui, le partage de la nature est impossible… »

Dans son communiqué de presse, la FNC revient sur un fait divers qui en dit long sur le niveau d’exaspération rencontré par certains propriétaires de terrains, à la campagne. Une partie de la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse risque de devenir interdite aux randonneurs, son propriétaire étant excédé par « la horde déferlante de curieux irrespectueux, sans foi ni loi ». Comme la récente loi adoptée en février 2023 visant à protéger la propriété privée (tout en limitant l’engrillagement) le rend possible, ce propriétaire ulcéré peut, par l’apposition d’un simple panneau, limiter l’accès à sa propriété. Il compte la laisser ouverte aux chasseurs au motif de « leur utilité sur l’équilibre sylvo-cynégétique » a-t-il indiqué. La FNC tient à rappeler que contrairement à ce que l’écologie politique et les « écologistes de salon » répètent à longueur de temps : la nature n’est pas à tout le monde même si la biodiversité est notre bien commun. Plus de 73 % du territoire chassable sont privés. Le droit de propriété, qui est l’article 17 dans notre Constitution, est l’un des fondements de notre République. En cette nouvelle saison, la FNC appelle tous les usagers de la nature à une cohabitation apaisée et respectueuse. Personne ne doit se sentir contraint de fermer son domaine à certains usages, au motif d’attitudes qui ne sont pas acceptables sur la propriété d’autrui. Pour Willy Schraen, président de la FNC : « Comme me le disait ma grand-mère : souviens-toi que lorsque tu n’es pas chez toi, tu es chez quelqu’un d’autre ! Dans ce contexte, il est urgent d’arrêter ce bruit médiatique qui laisse croire que nos campagnes sont des zones de « guerre » entre les différents usagers, tous passionnés de nature. J’ai déjà dit qu’à force de jeter de l’huile sur le feu, les propriétaires vont finir par se barricader chez eux à grand renfort d’interdictions. Nous avons un premier cas rapporté par la presse en région Auvergne Rhône-Alpes. Le respect pour le bien d’autrui, indispensable au « vivre ensemble » est une valeur en perdition. Les territoires ruraux n’y font hélas pas exception ».

Haute-Savoie : bouquetin blessé par des crampons

L'animal a été filmé le weekend dernier, en Haute-Savoie, par un randonneur. Sur les images, on peut voir l’animal en question, blessé par des crampons d’alpinisme accrochés à sa bouche en sang. C’est une habitante du bassin annécien qui a décidé de publier la vidéo faite par son conjoint, et de prendre contact avec des associations pour signaler la détresse du bouquetin et tenter de lui venir en aide. Le groupe Tétras Libre basé en Savoie, ainsi que l’Equipe de Secours Animalier en Montagne (ESAM 38) et le parc de Merlet aux Houches, se sont mobilisés jusqu’à ce que l’information parvienne également jusqu’à l’OFB et le SDIS qui se préparent à intervenir. Stéphane Anselme Martin, responsable de l’OFB Haute-Savoie, précise que le bouquetin en question est une étagne d’un certain âge, qui, malgré les circonstances, n’est pas à l’agonie et semble même plutôt en bonne forme. Le responsable confirme que l’OFB est en train de constituer une équipe d’intervention, en collaboration avec l’équipe spécialisée dans le secours animalier du SDIS pour envoyer une caravane terrestre dans les prochains jours, afin de tenter de capturer l’animal, puis de le débarrasser de cet encombrant objet avant de le relâcher.

Belgique : des mouflons corses au cœur d’un procès

Transférés illégalement en Belgique par un chasseur de Chimay, 21 mouflons ont rejoint en mars 2019, un domaine grillagé. Mais quelques jours après cette introduction, ils se sont échappés et ont gagné la forêt proche, sans doute plus accueillante. Alertée par des associations belges de défense des animaux, l’ONG Global Earth Keeper s’est emparée de l’affaire et l'a porté en justice. Dans l’attente du procès, le juge d’instruction a ordonné que les mouflons ne soient pas chassés ou vendus, mais qu’ils soient au contraire nourris et soignés. Les animaux se sont donc reproduits, au point que quatre ans après leur introduction en Belgique, ils sont entre 60 et 80 à parcourir la forêt de Chimay. Jugé par le tribunal correctionnel de Charleroi début septembre, l’auteur de cette importation illégale risque une peine pouvant aller jusqu'à 15 mois de prison, en plus d'une amende salée. Quant aux animaux, bien que « corses », pas question de les rapatrier sur l’île de Beauté, une terre qu’ils n’ont jamais connue. D’après les spécialistes, ramener les mouflons sur l’île reviendrait à les condamner à mort, car le changement radical d’écosystème leur créerait un niveau de stress élevé, en plus de les couper du régime alimentaire qu’ils ont l’habitude d’avoir dans la forêt. Pour l’heure, la solution envisagée serait celle de les conserver en Belgique, comme le réclame à la justice la présidente de Global Earth Keeper : « Nous souhaitons qu’ils soient stérilisés avant d’être relâchés. Même si nous n’arriverons pas à tous les avoir, il faudrait limiter leur capacité de reproduction » a-t-elle précisé. Le Tribunal Correctionnel de Charleroi rendra son jugement le 6 novembre prochain…

Plan loup : que des mécontents !

Le gouvernement a dévoilé, lundi dernier, les contours du plan loup 2024-2029, et le moins que l’on puisse dire est qu’il ne satisfait ni les uns ni les autres. Les pro-loups ont claqué la porte des discussions et les éleveurs aussi ont fait part de leur mécontentement. Ce nouveau « plan loup » 2024-2029, qui ambitionne d’assurer une meilleure protection des troupeaux, comprend des nouvelles dispositions d’élimination jugées alarmantes par les défenseurs du prédateur. Sa présentation, par la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes aux membres du Groupe national loup (GNL), rassemblant les représentants du monde agricole, des élus, des bergers, des chasseurs, les représentants des espaces protégés, l’administration et des associations de protection de la nature, s’est déroulée à huis clos à Lyon, dans un climat tendu. Qualifié de très technique, ce document prévoit :

- un volet prévention et gestion des attaques censé faciliter les protocoles de tirs, 

- de proposer un meilleur accompagnement des éleveurs,

- un nouveau système de comptage.

Mais cela ne réglera rien du côté des éleveurs qui désormais menacent, soit de cesser leurs élevages, soit de ne plus emmener leurs animaux en estives et en alpages, où ils se font étriller par les loups. Les pro-loups, en aucune façon concernés par les dégâts causés par cet inutile prédateur dans nos paysages, rêvent encore d’une possible cohabitation. Le loup est incontrôlable, et ses 20 à 25% de taux de reproduction vont créer dans toutes les régions des zones sinistrées. Le plan, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2024, « entérine le statu quo et la détresse des éleveurs et éleveuses pour les cinq prochaines années », s’est insurgée la Confédération paysanne, pour qui le « décalage est béant entre ces annonces et les attentes et besoins des éleveurs et éleveuses face à la prédation ». Quant à Claude Font, secrétaire général de la FNO (Fédération Nationale Ovine), il a déclaré : « L’Etat, en voulant ménager la chèvre et le chou ne fait que des mécontents. On s’attendait à quelque chose de plus ambitieux en faveur de l’élevage », estimant que la seule avancée porte sur les protocoles de tirs.

L’un des plus gros alligators jamais observé aux USA, capturé par des chasseurs du Mississippi

Le 25 août dernier, quatre chasseurs américains ont mis à leur tableau de chasse le plus gros alligator jamais capturé dans le Mississippi. Après sept heures de lutte, ils sont venus à bout du reptile de plus de quatre mètres de longueur, pesant 364 kilos. « C’était une nuit calme. Nous avons vu beaucoup d’alligators, mais ce n’était pas celui que nous recherchions » a confié l’un d’eux au « Clarion Ledger ». Repéré vers 21 heures, l’alligator s’est rendu aux alentours de 3h30. « Durant six heures, il était impossible à déplacer et on ne pouvait rien faire que de l’empêcher de replonger. C’est lui dictait sa loi… » détaille Donald Woods qui ajoute : « Vers 2h30 du matin, il a commencé à faiblir et nous avons pu le capturer in extremis, alors que n’avions quasiment plus de matériel… ». Lorsque l’animal a été officiellement mesuré par le Département de la faune, des pêches et des parcs du Mississippi, la taille a été confirmée : 4,35 m pour 364 kg, effaçant des tablettes le record d’un alligator de 4,28 m et 347 kg, capturé en 2017.

Le littoral français prochainement submergé ?

La technologie prédictive annonce que, en fonction de certains scénarios, de nombreuses zones côtières seront submergées lors des inondations d’ici 2050. Selon « Climate Central », qui possède un outil de dépistage des risques côtiers, le littoral sera fortement menacé par la montée des eaux. Leur outil, basé sur des cartes, compile des recherches pour fournir des projections consultables concernant les niveaux d’eau, l’élévation du terrain et d’autres facteurs dans des zones localisées afin d’évaluer leur risque potentiel. Sur le plan économique, cette élévation du niveau de la mer pourrait coûter près de 15 milliards d’€, auxquels il faut ajouter la perte des terres immergées. Toutes les régions littorales, fortement peuplées, peuvent être touchées et certains de leurs habitants subissent déjà des dommages personnels et économiques. Les collectivités territoriales et le gouvernement ont commencé à identifier les zones les plus vulnérables, afin d’envisager des solutions de protection telles que les zones de végétation côtière ou les dunes de sable, qui peuvent contribuer à atténuer les effets des inondations, des ondes de tempête et de l’érosion, mais jusqu’à un certain niveau…

Jeunesse mondiale unie pour une chasse durable

Le film « Global Youth United for Sustainable Hunting » est un court métrage explorant l’avenir de la chasse responsable à l’échelle mondiale, raconté à travers trois histoires différentes sur trois continents. Il est issu d’une initiative conjointe produite par les jeunes leaders d'opinion du Conseil international pour la conservation de la faune sauvage (CIC), le Dallas Safari Club (DSC) et la Wild Harvest Initiative (un programme de Conservation Visions). Cette réalisation rassemble des voix et des récits de jeunes du monde entier, pour remettre en question les stéréotypes conventionnels entourant la chasse, tout en approfondissant les réalités des activités de chasse gérées et durables.

 

Suède : les chasseurs de petit gibier du nord de la Suède partagent les montagnes avec les Sami, un groupe de peuples autochtones qui habitent la région. Les Sâmes gèrent les terres, utilisant de manière durable les ressources fauniques disponibles tout en entretenant l'écosystème dans son ensemble. Le tétras-lyre, une espèce emblématique qui joue un rôle important dans la culture alimentaire des habitants de ces zones reculées, bénéficie de cette gestion. Découvrez la beauté de cette espèce lors de ce voyage à travers les montagnes suédoises.

 

Tadjikistan : ce pays héberge le markhor, une espèce endémique qui est désormais devenue un symbole de ce pays magnifique et historique. Dans les années 1990, le markhor était sur le point de disparaître en raison du braconnage et du surpâturage du bétail. Grâce à l'introduction d'activités de chasse durables, gérées par des réserves communautaires qui génèrent des bénéfices pour la population locale, les populations de markhor ont retrouvé des niveaux sains. Une véritable histoire de conservation, créée pour et gérée par les acteurs locaux.

 

Zimbabwe : Les gens du monde entier n’apprécient pas toujours les dures réalités de l’Afrique rurale. La destruction des cultures, du bétail et les dommages corporels sont des menaces qui constituent une réalité pour de nombreuses personnes vivant en Afrique australe. De la même manière, ceux qui ne sont pas concernés ne comprennent pas toujours comment la chasse peut bénéficier à la conservation de la faune, et soutenir les moyens de subsistance. Distribution de viande, génération de richesses et développement des infrastructures… ne sont là que quelques-uns des avantages générés par les activités de chasse légales et durables. Cette histoire du Zimbabwe est typique de l’expérience vécue dans toute l’Afrique australe. (Commentaires en anglais)

 

Chasser en état d'ivresse : jusqu'à 1 500 € d'amende

Les chasseurs contrôlés en état d’ivresse avec un fusil à la main s’exposent désormais à une amende qui pourra atteindre 1 500 euros, et 3000 en cas de récidive, selon le décret publié samedi au Journal officiel. Cette mesure s’inscrit dans le plan chasse du gouvernement présenté en janvier dernier par la secrétaire d’État chargée de l’Écologie, dont l’objectif est de renforcer la sécurité pour tous, les chasseurs mais aussi les promeneurs. Ce plan a proposé 14 mesures, dont cette contravention pour alcoolémie, mais aussi la création d’une application numérique sur les lieux de chasse ou encore la standardisation des panneaux.

Période de brame : les agents de l’OFB veillent à la tranquillité des cerfs

Ils sont sur la brèche et tentent de canaliser la foule de curieux qui veulent observer les animaux dans leurs ébats intimes. Jusqu’à la mi-octobre, les forêts vont porter au plus loin les raires, guides acoustiques pour venir au plus près. L’OFB rappelle donc que l'utilisation des phares de voiture ou d'un projecteur pour éclairer les animaux est strictement interdite par la loi, et que des missions de surveillance sont organisées sur l’ensemble du territoire métropolitain. S’il n’y a pas de dérangement, la majorité de biches en âge de se reproduire sera fécondée. Pendant cette période de brame, il ne faut jamais oublier que les cerfs mâles perdent un peu de leur instinct de fuite vis-à-vis de l’homme, et ont tendance à prendre pour un concurrent tout ce qui bouge et fait beaucoup de bruit. Il est donc fortement déconseillé de tenter d’approcher un cerf, au risque de se faire charger s’il prend le curieux pour un rival. Et pour ceux qui n’auraient pas la possibilité d’aller écouter le brame du cerf, la 9e édition du Championnat de France d’Imitation de brame du cerf s’est déroulée, dimanche dernier, à Turquestein-Blancrupt en Moselle. Sept concurrents, venus de toute la France, ont présenté au jury leur savoir-bramer, et les trois premiers iront participer aux championnats d’Europe qui se déroulera en mai 2024 en Pologne.

 

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Samedi 16 et dimanche 17 septembre 2023 : « Journées du Patrimoine »

Chaque troisième week-end de septembre, petits et grands peuvent franchir les portes de plusieurs dizaines de milliers de monuments, dont certains sont fermés au public le reste de l'année. Parcs et jardins, bâtiments religieux ou civils, et autres sont autant d'occasions de découvrir, ou redécouvrir, l'histoire française et européenne à travers la sculpture, l'architecture et l'art en général. Pour cette 40e édition des Journées européennes du patrimoine, un accent particulier est mis sur le  « Patrimoine du vivant » et le « Patrimoine du sport », à un an des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, en 2024. Un peu partout en France, des animations sportives seront organisées et illustreront le dispositif « 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école ». En collaboration avec le musée national de l’Éducation, l’Histoire du sport à l’école sera retracée. Partout ailleurs, concerts, représentations théâtrales, projections cinématographiques, ateliers d'écriture et de dessin, activités pour les jeunes et les adultes se dérouleront durant ces deux jours, dans le cadre du patrimoine du vivant, qui coïncide avec le 20e anniversaire de la convention UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), adoptée le 17 octobre 2003, dont l’ambition est de « protéger un patrimoine vivant favorisant le dialogue entre les peuples, la diversité culturelle et la créativité humaine ». Sur le site des Journées européennes du patrimoine, une carte interactive vous permet de trouver le programme des événements organisés dans votre région et ailleurs, en France ainsi qu'en Europe. Pour les chasseurs, ce sera aussi l’occasion de voir les collections du Musée de la Chasse et de la Nature, ainsi que l'exposition « Uchronie » de Vincent Fournier, qui fermera ses portes dimanche. Réservation conseillée.

 

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Vosges : SOS Massif des Vosges chasse les touristes…

L’annonce du conseiller régional Thibaud Philipps d’atteindre l’objectif « zéro voiture sur les crêtes » a fait des remous. SOS Massif des Vosges en a profité pour demander : « la dissolution du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges et la redistribution des chargés de mission sur des structures et associations locales où ils seront sans doute plus utiles et efficaces… ». Position étayée par l’association Alsace Nature qui ajoutait : « Si rien ne bouge, Alsace Nature attaquera le parc pour inaction climatique ! ». A l’origine de cette passe d’armes, des divergences d’idées sur l’avenir. « Nous appelons solennellement toutes les associations de protection de la nature, les vraies, à arrêter de participer aux conférences et autres réunions qui n’ont jusqu’ici mené à rien, à l’image de cette conférence de la Grande Crête qui n’est que le prolongement de la conférence des Hautes Vosges de 2008 que nous avions d’ailleurs quitté. Elle était composée de personnes qui n’avaient pour objectif que le développement et les aménagements touristiques… ». Suit une liste d’interdits qui fait peur…

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