- Haute-Marne : après des dégradations occasionnées sur le mur de la mairie de Beurville, deux incendies ont marqué la semaine dernière. Le premier s’est passé dans la nuit du 14 au 15 février, vers 3 heures du matin. En forêt, le pavillon de chasse appartenant à l’ONF et mis à disposition de l’adjudicataire de la chasse de la forêt domaniale de Blinfey, David Bélatèche, propriétaire de l’armurerie Bonaparte à Brienne le Château, a été entièrement dévastée par les flammes. La gendarmerie de Wassy a procédé aux premières constatations. Le second incendie s’est déclaré la nuit suivante, un peu après minuit. Une voiture a été brûlée dans la commune et le feu s’est propagé à un second véhicule en stationnement et à une grange attenante. Une enquête est en cours et a été confiée à la brigade de recherches de Saint-Dizier.

 

- Hérault : le mardi 6 février, un locataire inattendu a été surpris par des résidents d’un immeuble de la cité de la Mosson à Montpellier, en train de dormir sur le palier du quatrième étage. C’était un sanglier, inoffensif et apparemment habitué à côtoyer les humains, qu’un lieutenant de louveterie a fait déguerpir « en douceur ». Dans le calme, la bête a finalement pu regagner l'extérieur du bâtiment… et a été abattue.

 

- Isère : il doit encore y avoir des tireurs inconscients puisque la LPO Auvergne-Rhône-Alpes et le centre de soins pour animaux sauvages du Tichodrome déplorent une hausse du nombre de tirs au plomb sur des espèces protégées. Neuf rapaces ont été ciblés en 2023 : 2 buses variables, 2 faucons crécerelles, 3 milans noirs, 1 milan royal et 1 hibou grand-duc. Rappelons à ces excités de la gâchette que de tels actes desservent, au plus haut point, la chasse.

 

- Isère encore : dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, le taureau de bois, paille et métal, construit par les artistes de l’association « Big Foot » et installé route des Trolles, avait été déplacé et détérioré. Ça n’était qu’une blague de réveillon, mais elle n’avait pas fait rire la municipalité et l’office de tourisme. Plainte ayant été déposée, les trois auteurs ont été vite retrouvés et un arrangement à l’amiable était proposé. Après avoir refusé, ils ont finalement accepté l’arrangement financier proposé par Christopher Hardy, le directeur de l’office de tourisme (1800 €, alors que le préjudice était évalué à 3 000 €). Le taureau, trop endommagé, sera remplacé par la sculpture d’un bouquetin, qui sera réalisée par la même association « Big Foot ».

 

- Meurthe et Moselle : pour avoir jeté des peaux et autres éléments d’animaux tués à la chasse, la société de chasse de Xirocourt a été condamnée à deux mille euros d’amende. Ce sont des agents de l’ONF qui avaient découvert, à proximité de l’abri de chasse, dix peaux de sangliers avec leur tête ainsi que deux peaux de chevreuils dans le cours d’eau et les espaces forestiers alentours. La Gendarmerie Nationale et les agents de l’OFB ont procédé aux constatations d’usage.

 

- Haute-Saône : sur la page Facebook du préfet de la Haute-Saône, on apprend que, le 28 janvier dernier, 85 chasseurs de 20 associations de chasse ont été contrôlés. Si tout s’est bien passé pour 84 d’entre eux, un était en infraction caractérisée pour « chasse en état d'ivresse manifeste, avec port d'arme ». Une procédure a été ouverte.

 

- Haute-Savoie :  Sallanches : vendredi dernier 16 février, en plein jour, deux sangliers se baladaient dans les rues de Sallanches. L’un s’est retrouvé sous le porche de la mairie, et s’est introduit dans un bureau du service Scolaire, où la personne qui l’occupait a tout juste eu le temps de monter sur son bureau. Puis le sanglier a pénétré dans un second local, où il a été enfermé. Pas content, l’animal qui cherchait à sortir a tout cassé avant que les pompiers, la gendarmerie, la police municipale et le lieutenant de louveterie n’interviennent. Force est revenue à la loi et l’irascible sanglier a été abattu par le louvetier. 

 

- Paris : des lapins de garenne, accusés de cause des dégâts dans les jardins et les canalisations autour de l'Hôtel des Invalides, sont capturés depuis fin janvier pour être relâchés en Seine-et-Marne, a-t-on appris la semaine dernière auprès de la préfecture de police. En deux opérations menées depuis le 25 janvier, 48 lapins sains ont été capturés et remis en liberté, après vaccination, sur le domaine privé de Bréau (Seine-et-Marne), dont le propriétaire avait donné son accord. La population de lapins de garenne autour des Invalides est estimée à un peu plus de 150 individus qui ont déjà causé, selon la préfecture de Police, quelques 366 000 € de dégâts.

 

- Paris encore… : la corneille qui est resté bloquée 3 mois dans le métro, Ménilmontant début novembre, puis Parmentier et enfin Saint-Maur a été enfin capturée, dans la nuit du 8 au 9 février et relâchée à l’air libre près du cimetière du Père-Lachaise. Nourrie et abreuvée, elle avait échappée à trois tentatives de reprise. 

 

- Seine et Marne : Pierre Cadéac, le dresseur d’animaux de « Fauna et Films » basé à Villemer, bien connu et reconnu dans le milieu du cinéma, a porté plainte contre le journaliste Hugo Clément, militant écologiste et rédacteur en chef du média Vakita, a été mis en examen. Dans un documentaire, le journaliste accusait le dresseur de maltraitance envers les animaux.

 

- Yvelines : Aux Mesnuls, en bordure de la forêt de Rambouillet, des anti-chasse ont assuré que les cerfs chassés le samedi 3 et le samedi 10 février « auraient » trouvé refuge sur des propriétés privées. Le 3 février, la maitresse d’équipage de Bonnelles Rambouillet a été formelle : « Nous ne sommes jamais arrivés aux Mesnuls. Notre cerf s’est effectivement dirigé vers la commune, mais, conformément à nos engagements, la chasse a été immédiatement arrêtée et les chiens ont été repris et remis dans les véhicules de sécurité ». Rebelote pour le samedi 10, mais là le cerf chassé se serait réfugié sur la propriété de Yann Arthus-Bertrand, ce que conteste fermement les veneurs. Yann Arthus-Bertrand n’a rien dit, Michel Roux le maire des Mesnuls n’a rien dit, et la gendarmerie est restée muette. Le collectif citoyen rambolitain pour l’abolition des chasses à courre et traditionnelles (Pacct Rambouillet) prendrait-il ses désirs pour des réalités ?

 

- En Espagne : le dimanche 11 février, à Forallac dans la province de Gérone, alors qu'il circulait sur une zone de battue, un cycliste de 54 ans a été pris pour un sanglier par un chasseur catalan qui a tiré, le touchant gravement à l’abdomen. Le blessé a été héliporté à l'hôpital Josep Trueta de Gérone et admis dans un état critique. Une enquête a été ouverte par les Mossos d'Esquadra.

 

- En Italie : après la mort d'un joggeur, en 2023, tué par une ourse, les autorités italiennes n'ont pas voulu prendre de risque avec un autre ours qui s'approchait un peu trop des promeneurs et des zones résidentielles. Le 28 janvier dernier, il avait suivi des promeneurs sur 500 mètres intentionnellement, et s'était approché d'eux à moins de 10 mètres. Jugé « dangereux » il a été abattu le mardi 6 février dernier dans les Alpes italiennes. Ce sont des agents des services forestiers du Trentin, qui ont été chargé de la mission.