Cependant, la phase El Niño s'affaiblit, et une période neutre devrait se mettre en place entre mars et avril, mais celle-ci sera de courte durée puisque les prévisions confirment de plus en plus l'arrivée de La Niña à partir du mois de juin. Ce refroidissement des eaux d'une partie du Pacifique aura des conséquences bien différentes d'El Niño aux quatre coins de la planète. Alors que les années El Niño sont plus calmes en termes d'ouragans, la Niña est bien connue pour donner lieu à des ouragans plus intenses et plus nombreux dans l'océan Atlantique nord, d'autant plus dans un contexte de réchauffement des océans. L'effet de La Niña, combiné à une température de l'eau anormalement élevée (le carburant des ouragans) pourrait alors donner lieu à une situation explosive dans l'Atlantique nord, d’autant plus que les dernières prévisions à long terme envisagent un pic d'intensité de La Niña au moment de la saison cyclonique, entre octobre et novembre 2024. En attendant, les prévisions climatiques de la NOAA (La National Oceanic and Atmospheric Administration) envisagent un affaiblissement marqué entre février et mars, et la fin d'El Niño en avril. En théorie, devrait suivre une période neutre avant le début d'un nouveau cycle. Cette année 2024 devrait donc être encore marquée par des températures anormalement élevées, entre l'effet décalé d'El Niño, et le réchauffement climatique qui continue à s'accentuer, et les conséquences de La Niña, qui ne seront visibles qu’à partir de fin 2024…