- Aisne : des piégeurs Du département ont capturé un animal que les a laissés sceptiques. Trop petit pour un loup, trop gros pour un renard, le doute subsistait jusqu’à son identification par un technicien de la FDC, confirmé par un inspecteur de l’OFB : « l’animal en question est un chacal doré ». Le canidé a été capturé dans le secteur de Blanzy-lès-Fismes, à la frontière de l’Aisne et de la Marne. Le chacal doré, espèce qui se répand peu à peu en France n’est pas non chassable. « De ce fait nous l’avons relâché. Il y a une sorte de vide réglementaire, car il ne vient pas empiéter sur le territoire d’une autre espèce. Si c’était le cas, nous devrions l’enlever, comme nous le faisons avec le raton laveur par exemple », a-t-on expliqué à la FDC.
- Alpes-Maritimes : la battue administrative qui devait avoir lieu samedi dernier à l’est de Nice, sur le secteur du Mont-Gros, Les Liserons et boulevard de l’Observatoire, a été annulée. Devant l’emballement médiatique, le lieutenant de louveterie du secteur, a préféré surseoir à l’opération demandée par la préfecture. Rien n’est donc réglé quant à la présence des bêtes noires qu’il faudra forcément déloger un jour ou l’autre, et de préférence avant un possible incident.
- Corse du Sud : dans la soirée du jeudi 28 mars, un incident s'est produit au pied de la résidence Belvédère à Ajaccio. Un résidant de ce quartier du centre-ville, a été chargée par une laie. Victime d’une double fracture du coude, le blessé a été hospitalisé. Cet incident, ajoute à la nécessité de faire le ménage de ces animaux qui errent en ville, trop souvent sous la protection d’écolos bobos. Pour y remédier, une battue administrative était programmée le samedi 30 mars, sur le secteur des Sanguinaires, et plus précisément les quartiers du Salario, du Bois des Anglais, de Barbicaja, et les environs du chemin des Crêtes. Décrétée par arrêté préfectoral, cette opération répond à un « enjeu de sécurité et de salubrité publique » a indiqué la mairie d'Ajaccio. Une dizaine de sangliers ont été débusqués non loin des habitations. « Il y a un plan d'actions publiques mis en place entre la ville d'Ajaccio et l'Etat... D'autres battues pourraient être organisées prochainement en d'autres quartiers d'Ajaccio » a déclaré Florian Straser, le directeur de cabinet du préfet de la Corse du Sud.
- Côtes d’Armor : entre Lanvellec et Plufur, les sangliers n’ont pas fini de faire parler d’eux. Depuis des années, leur présence, mais surtout leur nombre inquiète à proximité du domaine de Rosanbo, devenu refuge de la faune sauvage depuis plusieurs années. Les agriculteurs n’en peuvent plus de voir leurs cultures dévastées par les bêtes noires qui viennent jusque dans les jardins. Et qui paie ? Les chasseurs bien évidemment… la Chambre d’Agriculture suit cette affaire de près, en attendant que des mesures radicales soient prises, ce qui, selon nos informations, ne saurait tarder…