Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

12ème édition du Salon International des Artistes Animaliers contemporains

« Animal Art 2023 » se tiendra du vendredi 17 au dimanche 19 novembre à l’Hippodrome d’Auteuil (Paris 16). Organisé alternativement à Bruxelles et Paris, ce salon est devenu la plus grande exposition-vente en Europe, entièrement consacrée à l’art animalier contemporain, avec une dominante faune européenne et faune sauvage (Afrique et autres continents), chasse, chiens, chevaux… Avec le soutien de « France Galop », propriétaire de l’Hippodrome et de nombreux partenaires institutionnels. Durant ces trois journées ouvertes au public, au premier étage de la tribune de l’Hippodrome d’Auteuil (invitation gratuite mais inscription obligatoire), plus de 50 artistes professionnels français et étrangers, sélectionnés par le Comité du salon, seront présents, l’occasion pour les amateurs et collectionneurs d’art animalier de découvrir, ou retrouver, des artistes confirmés et des artistes émergents. Plus d’un millier de gravures, peintures, dessins, sculptures, photographies, objets d’art et de décoration seront exposés et vendus directement par leurs auteurs, sans commission ni intermédiaire. Le président du jury 2023 du salon sera le général Pierre de Villiers, qui présidera la cérémonie de remise des médailles et des prix aux lauréats.

Colombie : "cocaïne hippos", l'héritage de Pablo Escobar

Depuis le début de cette année, En Colombie, les hippopotames de Pablo Escobar donnent bien des soucis aux autorités. À la fin des années 1980, le baron de la drogue avait fait importer illégalement d’Afrique quatre de ces animaux, pour son zoo privé. Mais, après la mort du trafiquant, en 1993, ils ont été lâchés dans la nature, où ils se sont reproduits… au point d'être devenus trop encombrants. L’an dernier, après avoir tenté sans succès un programme de stérilisation, le gouvernement avait déclaré les hippopotames « espèce invasive », ouvrant la porte à la chasse d’une partie des 130 sujets recensés. Un plan de sauvegarde, présenté par le défenseur mexicain de l'environnement Ernesto Zazueta, envisageait le transfert de 70 d'entre-eux. Mais trop difficile à capturer et à transporter, le projet a échoué. Le dernier comptage, faisant état de 169 hippopotames présents dans le fleuve, inquiète le ministère colombien de l’Environnement et du Développement durable qui, dans un communiqué, écrit : « Si on ne prend pas rapidement des mesures fortes, ils pourraient être plus de mille d’ici dix ans… ». L’abattage de ces animaux est donc au cœur des débats, entre scientifiques et défenseurs de la cause animale. Quant aux habitants, pris entre la crainte des hippopotames et le capital sympathie qu'ils dégagent, ils attendent, tout en les redoutant, les décisions…

Prélèvements des ongulés sauvages : bilan officiel de la saison de chasse 2022/2023

L’OFB vient de publier le bilan des prélèvements des ongulés sauvages, effectués lors de la précédente saison de chasse 2022/2023. En préambule, l’Office écrit : « Cette année, les prélèvements des ongulés suivent des tendances variables selon les espèces. Les prélèvements du cerf élaphe, du chevreuil et du chamois continuent d’augmenter et atteignent une nouvelle fois des chiffres jamais enregistrés. Ceux du sanglier sont en baisse et passent sous la barre des 800 000 animaux tués. Ceux du daim et du cerf sika sont en très forte diminution, alors que ceux du mouflon et de l’isard, bien que fluctuants, semblent se stabiliser depuis une décennie… Rappelons que ces chiffres sont issus des données transmises par les interlocuteurs techniques des fédérations départementales des chasseurs. Dans certains départements, ils doivent parfois réaliser des extrapolations à partir de leur connaissance du terrain et des différents éléments administratifs et techniques de leur territoire ».

Dans le détail, on peut noter pour les différentes espèces :

- cerf élaphe : une forte augmentation des réalisations (+ 8,4 %) par rapport à la saison précédente. Les prélèvements dépassent, pour la première fois, les 80 000 animaux prélevés.

- sanglier : avec une baisse de 6,3 % par rapport à la saison précédente, les prélèvements nationaux passent sous la barre des 800 000 animaux tués.

- mouflon : pour la deuxième année consécutive les prélèvements sont en augmentation (+ 9,5 %) et le taux de réalisation passe de 68,2 à 74,5 %.

- daim : pour la saison 2022/2023, l’espèce a été prélevée dans 41 départements, et après quatre années d’augmentation, les prélèvements sont en forte diminution (- 19,4 %).

chevreuil : pour la deuxième année consécutive, les prélèvements sont en légère augmentation (+ 1,4 %) et atteignent pour la première fois, la barre des 600 000 animaux.

- chamois : avec une hausse de 4,6 %, les prélèvements de cette saison atteignent un nouveau record historique dépassant ceux de 2016 et 2017.

- isard : les prélèvements de cette année sont en hausse (+ 3,3 %) pour la deuxième année consécutive, mais globalement, depuis une dizaine d’années, on observe une stabilité du tableau de chasse pour cette espèce.

- cerf sika : cette année l’espèce est prélevée dans 6 départements. Les prélèvements diminuent très fortement (- 52,5 %) et passent sous la barre des 100 animaux tués.

 

Pour voir en détail le bilan 2022/2023, c’est ICI

Un virus hémorragique de type Ebola découvert pour la première fois chez des tiques

Un virus, responsable de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, a été détecté pour la première fois en France. Les porteurs avaient été collectés en 2022 et 2023 dans des établissements agricoles du sud du pays. Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), se transmet généralement par la morsure d'une tique Hyalomma infectée. Bien que des cas humains du virus aient été signalés dans les Balkans, en Espagne, en Russie et en Turquie, un seul mortel a été constaté au cours de l’été 2023, en Macédoine du Nord. En France, il n’y a pas encore eu d'infection humaine. L'homme peut être infecté par ce virus par contact avec des tiques infectées ou du sang animal provenant d'animaux d'élevage tels que les bovins, les ovins ou les caprins. Il peut également être transmis par contact interhumain avec du sang ou des fluides corporels infectés. L'apparition des symptômes est généralement soudaine et commence par de la fièvre, des vertiges, des douleurs musculaires, des yeux douloureux et une sensibilité à la lumière. Selon l'OMS, une personne peut également avoir des nausées, des vomissements, des diarrhées et des douleurs abdominales, le virus pouvant provoquer des « flambées de fièvre hémorragique virale sévère » comme Ebola, avec un taux de mortalité compris entre 5 et 40%.

Festival de la photo à Montier en Der

Sous le générique de « biodiversité », le festival 2023 fera la part belle aux forêts et peuples du Nouveau Monde. Cette 26ème édition sera parrainée par Olivier Larrey, photographe animalier, qui sera accompagné d’Yves Fagniart, peintre animalier, pour leur projet « Terre de Loups ». Au cœur de la grande forêt boréale, ils sont restés cachés 80 jours au total dans le même affût, à différentes saisons. Ainsi, au fil du temps, ils sont rentrés dans la vie d’une meute de loups établie à la frontière russo-finlandaise pour fixer, en photographies pour l’un, en aquarelles pour l’autre, des observations insolites qui ont émaillé cette aventure singulière sous ces hautes latitudes. Autres temps forts : la projection en avant-première, du film réalisé par Tanguy Dumortier et Olivier Larrey, l’exposition photographique de Pascal Maître, grand reporter et photojournaliste, qui proposera des clichés spectaculaires sur la gestion des problématiques environnementales et climatiques, ainsi qu’un projet photographique sur les monarques, une espèce de papillon d’Amérique du Nord. Le festival mettra à l’honneur des territoires riches en biodiversité, et un premier focus sera fait sur les « Forêts et peuples du Nouveau Monde » avec notamment la forêt amazonienne, avec la présence de trois photographes brésiliens (Renato Soarès, Joao Marcos Rosa et Luciano Candisani), 1 photographe indigène (Priscilla Tapajoara) et 2 artistes amazonien (Tiago Ishiyama et Maria Fernanda Paes de Barros), en partenariat avec Amazonie Immersive. Proposer des projets innovants est dans l’ADN du festival de Montier en Der, qui ouvrira ses portes du jeudi 16 au dimanche 19 novembre 2023.

 

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Etats-Unis : une femme piétinée à mort par un wapiti

Cela s’est passé le 26 octobre dernier dans les montagnes Hualapai, à environ 24 km au sud-est de Kingman, en Arizona. Selon le communiqué du Département de la chasse et de la pêche de l’Arizona, la victime a été attaquée et piétinée par l’animal, alors qu’elle tentait de le nourrir. C’est le mari de la femme qui l’a trouvée au sol, avec des blessures évoquant le piétinement d’un élan, un seau de maïs renversé à proximité. Un agent s’est rendu dans la communauté, a placé des panneaux d’avertissement sur les portes des résidences le long de la route conseillant aux gens de ne pas s’approcher ou de ne pas nourrir les wapitis. C’est le 5ème accident du genre en 5 ans, ont précisé les autorités. « L’alimentation est l’une des principales sources de conflits entre les humains et la faune sauvage. La faune nourrie s’habitue aux humains, avec les risques d’une réaction brutale, imprévisible et incontrôlable. Le public est invité à contribuer à maintenir la faune sauvage à l’état sauvage. La faune sauvage, qui est nourrie par les humains, ou qui tire sa source de nourriture d’articles tels que des déchets non sécurisés ou de la nourriture pour animaux de compagnie, perd sa peur naturelle et devient dépendante de sources de nourriture non naturelles. Nourrir met en danger la personne qui le nourrit, ses voisins et la faune elle-même. S’il vous plaît, ne nourrissez pas la faune » a déclaré l’AZGFD.

Chasse : des contrôles qui se passent pour le mieux…

N’en déplaisent à ceux qui peignent les chasseurs avec un gros nez rouge, une bouteille de blanc dans la poche et qui vont rire jaune en apprenant que, dimanche dernier, dans chaque région administrative, des contrôles d’armes et d’alcoolémie ont été organisés par l’OFB, avec l’appui des gendarmeries locales. Que ce soit en Lorraine, dans le Jura, en Aquitaine, en Bretagne, tous ces contrôles se sont bien passés, aucun d’entre eux n’ayant donné matière à moudre aux anti-chasse. En Meurthe et Moselle, dans le lunévillois, sur les communes de Laronxe et de Fraimbois, Stéphane Bisbocci, inspecteur de l'environnement à l'OFB confirmait : « On est là pour vérifier que tout est bien respecté, mais c'est rare que ça arrive… ». Selon la procédure, lors de chaque contrôle, les agents vérifient que les armes sont bien déchargées et neutralisées, constatent l’absence d’alcoolémie et de stupéfiants. « Bien que les chasseurs ne soient pas vraiment la cible sur les stups, c'est surtout pour l'alcoolémie » confirmait Mélina Claire, la chef d’escadron. Dans le Jura, même procédure pour l’opération « sécurité chasse » dont l’objectif, déclaraient les agents de l’OFB : « est de contrôler les chasseurs, mais c’est aussi faire de la prévention et dialoguer avec eux ». Menée sur le territoire des communes du deuxième plateau du Jura et du Haut-Jura, elle s’est déroulée dans le cadre de la Mission interservices de l’eau et de la nature dimanche dernier, pour laquelle 26 agents des différents services concernés (Gendarmerie, OFB, ONF, DDT), répartis en 7 équipes, ont vérifié le respect de la réglementation en vigueur, et fait œuvre de pédagogie… Là aussi, tout s’est correctement passé.

Belgique : sur le traditionnel marché au gibier à Bouillon

A Bouillon, ville d’où est parti, en 1097 la croisade emmenée par l’intrépide seigneur Godefroy, l’anniversaire de l’armistice de 1918 est très dignement fêté autour du monument aux morts où se rassemblent élus, enfants des écoles et autres habitants. Mais à deux pas de là, un autre évènement attire la foule des grands jours, le marché au gibier qui, dès 10 heures, ouvre ses portes. On y vient de Belgique bien évidemment, mais aussi de France, des Pays-Bas, du Luxembourg et même d’Allemagne pour y faire des achats de venaison, qui figurera, et c’est la tradition, en bonne place sur les menus des fêtes de fin d’année. A côté du gibier, on y trouve tous les produits d’accompagnements issus des productions locales, et des spécialités venues de France, comme les fromages, les vins et le Champagne. Le marché est aussi enrichi de tout ce que l’on peut imaginer, touchant de près ou de loin à la chasse : vêtements, accessoires, coutellerie, arts animaliers et des délices d’après-chasse, dont les cigares de Joseph Martin, dernier planteur et producteur de tabac de Semois, établi à Bohan (maisonmartin.be)

J-M.T.

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Les écolos s’attaquent au « droit de propriété »

Dans le droit français, « La propriété est le droit d'user (usus), de jouir (fructus) et de disposer (abusus) d’une chose de la manière la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements » (article 544 du Code civil). Que cette « chose » soit immobilière ou mobilière, elle est considérée dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, comme l'un des quatre « droits naturels et imprescriptibles de l'Homme », « inviolable et sacrée, et nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité ». Mais qu’à cela ne tienne, puisque deux écolos, députés et dépités de surcroit, devraient déposer une proposition de loi pour garantir aux Français le droit de se promener dans les forêts privées. En cause, la loi de février dernier, qui oblige les propriétaires à ouvrir leurs clôtures pour permettre la libre circulation de la faune sauvage. Mais leurs propriétés n’étant plus hermétiquement closes, ils peuvent cependant en interdire l'accès en installant des petits panneaux qui l'indiquent à l'entrée, et y mettre les pieds expose à une amende pouvant aller jusqu'à 750 euros. Alors pour garantir le « droit » de se promener partout, les deux parlementaires Jérémie Iordanoff (NUPES, 5ème circonscription de l’Isère) et Lisa Belluco (ECO, 1ère circonscription de la Vienne) voudraient une loi pour garantir l'accès à toutes ces forêts privées. « Si tous les propriétaires installent ces panneaux, bientôt on ne pourra plus se promener en forêt, pour ramasser des champignons » craignent ces deux élus de la République. C'est dire...

Les drones interdits de vol en zones « cœur » des parcs nationaux

Considérés comme trop dérangeant pour la faune sauvage, les drones sont interdits dans les zones cœurs des parcs nationaux. Pour tous les animaux chassés par des prédateurs ailés (marmottes, faons de chevreuil, cabris de chamois et d’isard, perdrix, lièvres, lagopèdes, tétras-lyre), le drone est identifié comme un prédateur en survol, prêt à attaquer, et provoque affolement et fuite pour les animaux terrestres, ou, pour les oiseaux, un simulacre de riposte pour chasser l’intrus, au risque pour eux de heurter le drone et de se blesser. En outre, précise le communiqué, en période de reproduction le drone représente un danger pour la survie des espèces sensibles, les nids pouvant être abandonnés par les couveuses. Très occasionnellement, une autorisation de survol par drone en cœur de parc peut être accordée par le directeur, uniquement dans le cadre d’une mission scientifique ou d’un suivi des risques naturels. En tant qu’inspecteurs de l’environnement, les gardes-moniteurs des parcs nationaux sont chargés de faire respecter la réglementation et peuvent à ce titre sanctionner toute infraction, survol de drones et autres.

 

Le journal parlé, c'est ici : https://youtu.be/K-0NTLM8qiE

Une espèce en voie de disparition : le loup indien

Après avoir séquencé leur génome pour la première fois dans l’histoire, des scientifiques de l’UC Davis ont découvert que le loup indien était l’une des espèces de loups gris les plus distinctes sur le plan évolutif et l’une des plus anciennes lignées de loups survivantes. Selon l’étude publiée dans la revue Biologie moléculaire, cette espèce est proche de la totale disparition des prairies des basses terres de l’Inde et du Pakistan, zones de plus en plus occupées par l’expansion humaine. Avant cette recherche, les loups indiens et d’Asie occidentale étaient considérés comme une seule population. Cependant, en séquençant les génomes de deux loups tibétains et de quatre loups indiens, les scientifiques ont découvert que ces deux espèces étaient distinctes sur le plan évolutif, et l’analyse génétique a également révélé que ces deux espèces de loups sont issues d’une ancienne lignée antérieure à l’essor des loups holarctiques, que l’on trouve largement en Amérique du Nord et en Eurasie. Il s’agit de la première étude portant sur l’intégralité du génome de ces populations. Selon Hennelly, qui a dirigé l’étude : « ces découvertes pourraient constituer une première étape vers la mise en œuvre de meilleures politiques de conservation des loups indiens… ».

Biodiversité : l’UE parvient à un accord sur un texte clé

Le Parlement européen et les États membres de l’Union européenne (UE) sont parvenus, jeudi, à un accord sur un projet législatif clé sur la restauration de la nature et la biodiversité. En lien avec l’accord international Kunming-Montréal (COP15 Biodiversité), la législation adoptée impose désormais aux vingt-sept états de restaurer, d’ici 2030, au moins 20% des terres et des espaces marins de l’Union, selon le communiqué du Conseil européen. Avant les négociations entre les États membres et le Parlement, des craintes avaient été émises concernant la sécurité alimentaire en Europe, mais les législateurs européens ont trouvé, au terme de plusieurs heures de discussions, « ce résultat historique qui définit des règles ambitieuses et praticables par tous», a déclaré Pascal Canfin, à la tête de la commission sur l’environnement au Parlement. Quant à la ministre espagnole pour la Transition écologique, Teresa Ribera Rodriguez, elle s’est dit « fière de la loi, qui nous aidera à reconstruire des niveaux sains de biodiversité et préserver la nature pour les générations futures, tout en combattant le changement climatique ». Selon Bruxelles, la situation actuelle n’est pas mirobolante puisque 80% des habitats naturels dans l’UE sont dans un état de conservation « mauvais ou médiocre ». 

Enorme bémol cependant, avec la suppression des obstacles sur des cours d'eau. Si la pluviométrie est identique à ce qu’elle apportait dans les années 1950, avant la motorisation de l’agriculture, il n’est pas pris en compte les modifications des biotopes. Avec la traction animale, les coteaux et les plateaux restaient en friches, et ce couvert végétal était une véritable éponge qui retenait une quantité phénoménale d’eau, et la restituait tout au long de l’année, maintenant ainsi un étiage élevé. Aujourd’hui, tout est cultivé et le restera pour des raisons de nécessité. Détruire les barrages et autres retenues va accélérer l’écoulement du précieux liquide, qui file déjà vers la mer deux fois plus vite qu’auparavant. La garantie d’une pluviométrie régulière n’étant pas assurée, les périodes de manque d’eau vont donc encore se multiplier. Mais ce n'est pas grave, dans cinq ans, on reconstruira les retenues !