Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

La FACE lance son Manifeste pour les élections européennes de 2024

La Fédération européenne pour la chasse et la conservation (FACE), qui représente 7 millions de chasseurs dans toute l'Europe et comprend 37 associations nationales de chasse, a officiellement lancé son manifeste pour les élections européennes de 2024. Elles se dérouleront du 6 au 9 juin 2024, et auront, avancent les observateurs, un impact significatif sur le paysage politique européen au cours des 5 prochaines années. La chasse et la conservation de la nature sont bien évidemment concernées, et ce manifeste constitue une étape importante pour assurer aux chasseurs que leurs voix seront entendues et bien comprises. Les députés européens, candidats aux élections, sont invités à signer le manifeste pour exprimer leur soutien à une approche viable et fondée en matière de chasse et de conservation. S'exprimant lors du lancement, le président de la FACE, Torbjörn Larsson, a déclaré : « Notre manifeste électoral expose les principes fondamentaux de la FACE pour garantir que les lois sont applicables et équitables pour les 7 millions de chasseurs européens… ». Les membres de la FACE s'activent désormais à rassembler le soutien des candidats députés européens dans les cinq demandes clés, dont celle de recréer après ces élections, et au-delà des clivages, un intergroupe « Biodiversité, Chasse, Campagne » au Parlement européen pour la prochaine législature.

 

Pour plus d’informations sur la campagne du Manifeste FACE, c’est ICI

Les incidents et faits divers de la semaine

- Oise : à Carlepont, un chasseur à l’affût s’est tiré accidentellement dans la jambe. Il était en poste sur un mirador quand le coup est parti. A-t-il glissé sur le plancher humide ou l’arme est-elle tombée ? L’enquête de gendarmerie qui est en cours devrait éclaircir les circonstances de cet accident.

- Pas de Calais : le 26 octobre, un cochon vietnamien, en vadrouille dans la localité de Calonne-Ricouart a été abattu par un garde-chasse qui l’aurait confondu avec un sanglier (sic). Derrière cet épisode, sans doute quelques querelles de voisinage, mais toujours est-il que, pour cet animal adopté quelques jours plus tôt par une famille, il y a eu des prises de position, dont celle du président de la FNC, Willy Schraen, qui envisageait de demander que l’on retire le permis de chasse au tireur, alors que du côté de la mairie, la ville devait porter plainte.

- Haute-Garonne : la semaine dernière, un TGV Paris-Toulouse, qui met habituellement 4h26 pour relier les deux villes, a été immobilisé à Bordeaux, à la suite d’une collision entre un train de fret qui le précédait, et un sanglier. La SNCF a dû faire venir une autre locomotive sur place, pour remplacer la machine accidentée. Le TGV a pu finalement repartir de la gare de Bordeaux à 0h20 à vitesse normale pour arriver à destination vers 2h30 du matin.

- Savoie : Comme chaque année, une bataille administrative se déroule autour de l’autorisation de chasser certaines espèces en Savoie. La première manche avait été gagnée par les chasseurs, quand le tribunal administratif de Grenoble a rejeté la requête des associations environnementalistes concernant l’interdiction de la chasse de la marmotte et des lièvres, variables et communs. Mais la seconde manche revient aux défenseurs des animaux puisque la même instance a suspendu l’autorisation de chasser les tétras-lyres et les perdrix bartavelles. « Nous ne laisserons pas la chasse de montagne, véritable patrimoine culturel et cynégétique, être sacrifiée pour satisfaire quelques écolos… » a déclaré la FDC de Savoie, qui annonce se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État.

- Vendée : depuis plusieurs jours, les sangliers sont partout dans la ville des Sables d'Olonne et principalement dans le quartier de la Chaume où ils viennent se nourrir. Les humains ne les inquiètent plus et c’est bien là le problème. Les animaux sont suivis, filmés et font le bonheur des internautes qui relaient ces images. Les chasseurs ont été sollicités pour repousser les animaux vers la forêt d’Olonne où ils pourraient être tués plus facilement.

- Drôme : la préfecture de la Drôme a annoncé, mardi dernier, l’élimination d’un douzième loup alors qu’il s'approchait d'un troupeau de bovin à Saint-Agnan-en-Vercors. La menace de l’attaque étant avérée, l’éleveur est intervenu et a tué le prédateur. C'est le 170e animal abattu en France depuis le début de l’année, le 12e en Drôme, dans le cadre de l’arrêté du 23 octobre 2020 qui fixe un plafond national à 209 spécimens ».

Loire : lors du cambriolage de l’armurerie Vitti, sise au 174 rue de Charlieu, à Roanne, 25 fusils de chasse et 400 munitions ont été dérobés par un, ou des malfaiteurs, qui se sont introduits dans l’établissement dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 novembre. A l’arrière, une palissade donnant sur un parking a été couchée, puis le grillage d’une fenêtre permettant d’accéder au commerce a été découpé. Une enquête est en cours, menée par la brigade de recherches (BR) de la gendarmerie de Roanne. Puis, deux jours plus tard, à Saint-Etienne, c’est le logisticien Ziegler qui a été la cible de cambrioleurs à la recherche de fusils d'assaut et de fusils à pompe. C'’est sur les lieux d’un accident mortel, sur l’autoroute A 43 à la hauteur de Saint-Priest (Rhône), que les forces de l’ordre ont retrouvé deux armes de guerre parmi un stock d’une cinquantaine d’autres armes volées quelques heures plus tôt. C’est en empruntant l’autoroute à contresens, pour s’extraire d’un embouteillage provoqué par un accident de la circulation, qu’une BMW, apparemment utilisée par le ou les individus, a mortellement blessé un automobiliste. Abandonnant la berline allemande et sa cargaison, le conducteur qui a pris la fuite, est activement recherché. Dans le cadre de cette « chasse » à l’homme, l’enquête est menée par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon.

« Esprit parc national » : une marque engagée pour le patrimoine

Portée collectivement par les Parcs nationaux de France et l’Office français de la biodiversité (OFB), la marque « Esprit Parc National » veut garantir l’engagement des professionnels du territoire dans une production et des services respectueux des valeurs des parcs nationaux. La marque collective, lancée en 2015, a pour ambition de fédérer les acteurs économiques de chaque parc national, en valorisant leurs produits et services et, par le biais d'un acte de consommation, de sensibiliser le consommateur aux principes du développement durable. « Esprit Parc National » est exclusivement attribuée à des produits ou des services issus d'activités exercées dans les parcs nationaux français. Elle met en avant les hommes et les femmes qui, au sein des parcs nationaux, partagent leur passion pour la qualité, la nature et l'authenticité. L'attribution de la marque atteste que ces produits et services s'inscrivent dans un processus écologique qui préserve la biodiversité, et s'inscrivent dans le développement durable, en lien avec des activités comme le pastoralisme, l'agroforesterie, l'apiculture, l'association de cultures et d'élevage, l'agriculture biologique… Ces pratiques limitent le recours aux engrais de synthèse, aux produits phytosanitaires, évitent le gaspillage de ressources naturelles (eau, sols) et les pollutions. Ainsi, elles contribuent à la qualité des paysages, des milieux naturels et semi-naturels qu'elles utilisent, dans le respect du caractère du parc national. Elles donnent des produits qui ont une typicité et une qualité liée à cet ancrage naturel et local. Cette philosophie et ces méthodes de travail se retrouvent également dans les prestations touristiques, que ce soit dans l’hébergement, la restauration, les visites de sites ou les activités de découverte. 

Le nouveau catalogue 2024 Dima Hunting est disponible...

« La fin d'année approche à grands pas. La saison 2024, ainsi que vos futures aventures de chasse à l'étranger n'ont jamais été aussi proches. En cette occasion, nous vous dévoilons notre nouveau catalogue numérique… » écrit Hubert Maës de Dimabushcamp. Il précise également que : « Nos destinations et formules phares y sont agrémentées de nombreuses photos de la magnifique saison que nous venons de vivre avec vous, et nous vous en remercions. Le sur-mesure restant un de nos domaines de prédilection, toute la palette de nos services et prestations n'est pas représentée dans ce catalogue, ainsi que quelques nouveautés 2024 : nouvelles possibilités d'hébergement en Afrique du Sud et en Roumanie, de nouveaux territoires exclusifs, la possibilité de grandes chasses au Botswana ou d'espèces supplémentaires à chasser dans la région du Karoo en Afrique du Sud. Alors, si une nouvelle aventure cynégétique vous tente, entre amis ou en famille, n'hésitez pas. Un souhait et Dima Hunting fera le reste ! ».

 

Pour voir le catalogue 2024 de Dima Hunting, c’est ICI

Bérangère Abba nommée inspectrice générale de l’environnement et du développement durable

Le Journal officiel du 8 novembre 2023 fait état de la nomination, à compter du premier décembre prochain, et pour 5 ans, au poste d’inspectrice générale de l’environnement et du développement durable au ministère de la Transition écologique, de l’ancienne secrétaire d’État à la Biodiversité (2020-2022) Bérangère Abba. Membre du parti « Horizons » de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, elle rejoint donc le corps des inspecteurs généraux de l'environnement et du développement durable, chargé d'intervenir dans les domaines « de l’environnement, du climat, du développement durable, de la transition écologique, du logement, de l’urbanisme, de la politique de la ville, de l’aménagement du territoire, du paysage, de la construction, de l’énergie, des transports, des risques naturels et technologiques et de la mer » comme le précise le ministère de la Transition écologique. Originaire de Chaumont, cette ancienne commerçante avait été élue députée Renaissance de la première circonscription de Haute-Marne, avant d’accéder au poste de secrétaire d'Etat à la biodiversité, dans le ministère de Barbara Pompili, puis vice-présidente de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (ANUE) en octobre 2020, avant d’en assumer la présidence par intérim jusqu’au élections législatives de 2022, quand elle a été battue par Christophe Bentz, du Rassemblement national.

Espèces en danger...

La dernière mise à jour de la Liste rouge de l’UICN comprend désormais 150 388 espèces, dont 42 108 sont menacées d’extinction, les changements climatiques ayant un impact sur au moins 41% d’entre elles. En France, la liste qui est établie conformément aux critères internationaux de l’UICN, dresse un bilan objectif du degré de menace pesant sur les espèces en métropole et en outre-mer. Elle permet de déterminer le risque de disparition de notre territoire des espèces végétales et animales qui s’y reproduisent en milieu naturel, ou qui y sont régulièrement présentes. L’état des lieux est fondé sur une base scientifique élaborée à partir des meilleures connaissances disponibles. La Liste rouge des espèces menacées est réalisée par le Comité français de l’UICN et PatriNat (OFB-CNRS-MNHN). Son élaboration repose sur la contribution d’un large réseau d’experts et associe les établissements et les associations qui disposent d’une expertise et de données fiables sur le statut de conservation des espèces. L’état des lieux se décline en chapitres taxonomiques (mammifères, plantes vasculaires, crustacés, libellules…) et géographiques (métropole, Guadeloupe, Réunion, Polynésie française…). Il mobilise l’expertise des spécialistes de la Commission de sauvegarde des espèces du Comité français de l’UICN et des scientifiques du Muséum. La Liste rouge nationale est un outil essentiel pour identifier les priorités, guider les politiques et les stratégies d’action, et inciter tous les acteurs à agir pour limiter le taux de disparition des espèces. Elle contribue à mesurer l’ampleur des enjeux, les progrès accomplis et les défis à relever.

Trop de pipistrelles pygmées dans la maison : l’Etat condamné à payer 95 762,46 €

C’est le jugement rendu par le Tribunal administratif de Toulouse, le vendredi 27 octobre 2023, pour cette affaire de pipistrelles pygmées, appartenant à une espèce protégée. Les faits : depuis plusieurs années, un couple, propriétaire d’une maison d’habitation acquise en 1987, subit une invasion de chauves-souris, qui ont établi leurs nids sous le toit de leur maison. Une centaine de ces animaux s’y trouvent bien, mais occasionnent des dégâts et du désagrément. Déjections, odeur d’urine rendent le premier étage inhabitable. En 2021, les propriétaires contactent la préfecture pour demander une réparation, mais la demande est rejetée à la suite d'une réunion au cours de laquelle diverses solutions pour réduire les nuisances causées par les pipistrelles leur ont été présentées. Mais les services de l'Etat ne les auraient pas informés du fait que les travaux nécessiteraient une dérogation, et n’étant pas correctement documentés, les particuliers se sont retrouvés exposés à réaliser un chantier sans autorisation, ce qui constitue une infraction pénale au motif que l’espèce de chauves-souris en question est protégée. Estimant l’Etat fautif, Ils décident alors d'amener leur dossier sur le terrain juridique et réclament la somme de 140 768,46 euros pour compenser les préjudices subis et la perte de valeur de leur habitation estimée à 30%. Bien que le Tribunal administratif de Toulouse ait conclu qu'aucune faute n'avait été commise par l'État sur ce point, la justice reconnaît cependant sa responsabilité, les pipistrelles pygmées étant protégées. Ainsi rappelle le TA : « Le préjudice résultant de la prolifération des animaux sauvages appartenant à des espèces dont la destruction a été interdite en application des dispositions de cette loi, désormais codifiées à l’article L. 411–1 du code de l’environnement, doit faire l’objet d’une indemnisation par l’État lorsque, excédant les aléas inhérents à l’activité en cause, il revêt un caractère grave et spécial et ne saurait, dès lors, être regardé comme une charge incombant normalement aux intéressés ».

3èmes assises nationales des insectes pollinisateurs

Elles se tiendront à Besançon (Doubs), les 15 et 16 novembre prochains. Depuis la tenue des Assises précédentes, de nombreux acteurs ont travaillé ensemble sur le Plan pollinisateurs (2021-2026) porté par le ministère de la Transition Écologique et de la cohésion des territoires, et par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Deux ans après le lancement de ce plan, de nombreuses actions favorables sont déjà connues des professionnels, mais certains freins restent difficiles à lever. C’est pourquoi Arthropologia et la Ville de Besançon organisent ces deux jours d’échanges et de travail autour des insectes pollinisateurs. Au programme :

Conférence plénière :

- Quelle prise en compte des pollinisateurs dans les politiques publiques ? 

avec Aurélien Dalloz, chef de service adjoint « Usages et gestion de la biodiversité » (OFB) ; Arzhvaël Jeusset, chef de projet « conservation des espèces » (PatriNat) ; Michel Perret, chargé de mission (ministère de la Transition Ecologique et de la cohésion des Territoires).

Tables rondes :

- Comprendre les freins au changement à titre individuel et dans les organisations

avec Marie Chizallet, maîtresse de conférences en ergonomie (LAPEA-Université Paris Cité) ; Jérôme Faure, chercheur post-doctoral (CNRS) ; Aura Hernandez, psychologue sociale, cofondatrice de Nunaat ; Stéphane La Branche, sociologue du climat, coordinateur scientifique du GIECO-IPBC, chercheur indépendant.

- Quels indicateurs pour évaluer l’état des pollinisateurs et le service de pollinisation ?

avec Thibault Gandara, doctorant (MNHN) ; Bertrand Schatz, directeur du GDR Pollinéco, directeur de recherche (CNRS) ; Zafarani Uwingabire, chargée de recherche (Post-Doc INRAE-Dijon, UMR Agroécologie).

20 présentations de professionnels par milieux (urbains, naturels, aménagés, productifs)

Études scientifiques, retours d'expériences, projets multipartenariaux et présentation d'outils viendront éclairer les ateliers de travail.

Ateliers de travail

-Organisés par milieux (urbains, naturels, aménagés, productifs), co-portés par des chercheurs et préparés avec des designers, ils permettront d'identifier les étapes et conditions pour une meilleure prise en compte des pollinisateurs dans les différents secteurs d’activités.

 

Pour en savoir plus : c'est ICI

Réunions avec le monde agricole sur l’accord national dégâts de gibier

A la suite de la signature de l’accord national sur les dégâts de gibier, entre le monde agricole, la FNC, le ministère de la Transition écologique et le ministère de l’Agriculture, le premier mars dernier, au Salon de l’Agriculture, il a été décidé, avec les partenaires agricoles (FNSEA, FRSEA, JA et Chambres d’Agriculture), sans attendre la sortie des décrets, de réaliser trois réunions en région pour échanger sur la déclinaison de cet accord, et faire le point sur l’évolution des indicateurs. L’année 2019 a été retenue au niveau national comme « année de référence ». Pour le Grand Est, la surface détruite a été divisée par 2, passant de plus de 17 000 ha détruits, à 8500 ha. Parallèlement les prélèvements d’animaux ont baissé de 27%. La surface détruite dans cette région représente 0,5% de la SAU. La première réunion s’est déroulée à Schiltigheim (Bas-Rhin) le 24 octobre, la deuxième à Laxou (Meurthe et Moselle) le 31 octobre, et la troisième se tiendra à Châlons en Champagne (Marne), le 14 novembre prochain.

Quand les pro-loups marchent sur la tête

Voilà encore une annonce qui va faire bondir (et pas de joie) le monde agricole. L’animateur du réseau Loup-Lynx Alsace-Vosges de l’association Férus n’y va pas avec le dos de la cuiller. Il faut, déclare-t-il : « arriver à au moins 2 500 loups… ». Férus fait partie des associations environnementales qui piétinent allègrement le travail des éleveurs et qui ignorent superbement les bienfaits de l’élevage en montagne, indispensable pour empêcher le biotope de se refermer. Dommage que ces écolos de salon ne soient pas invités, comme les chasseurs, à mettre la main à la poche pour participer à l’indemnisation des millions d’€uros de dégâts que causent les 1104 loups français recensés par l’OFB. Pendant ce temps, les Suisses pourtant réputés posés avant de prendre une décision, viennent de franchir leur Rubicon : ils ont décidé d’autoriser des abattages préventifs de loups afin de tenter de limiter les dégâts. Au pays de Berne, on vient de se rendre compte que les clôtures, les chiens, les bergers, n'ont pas suffi à protéger les troupeaux. Certes, ils prennent encore des précautions, mais les mentalités ont changé et les Suisses, qui avaient en 2020, refusés du bout des lèvres une révision de la loi sur la chasse qui prévoyait déjà des tirs préventifs, sont aujourd’hui très majoritairement pour l’élimination de meutes, le cheptel étant passé, en trois ans, d’une centaine de loups à plus de trois cents en 2022.

77e session du comité permanent de la CITES

La question de la survie d’une myriade de plantes et d’animaux sauvages sera abordée pendant une semaine au cours de la 77e session du Comité permanent de la CITES. Avec 17 points à l’ordre du jour, l’agenda est très chargé. Seront traitées, à Genève à partir d’aujourd’hui, et jusqu’au 10 novembre, les questions les plus pressantes liées au commerce mondial des espèces sauvages, les bois précieux, les espèces marines, ainsi que des espèces emblématiques comme les grands félins, les jaguars, les marsouins de Californie, les rhinocéros, les éléphants et les oiseaux tropicaux. La Secrétaire générale de la CITES, Ivonne Higuero, a déclaré : « Il s’agit de la première réunion du Comité permanent suivant la Conférence mondiale sur les espèces sauvages (CoP19), organisée l’année dernière à Panama City. Compte tenu des nombreuses décisions et résolutions innovantes adoptées à la CoP19 et suite à l’adoption du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, il appartient maintenant au Comité permanent d’examiner comment les 184 Parties à la CITES contribuent au plus vaste programme mondial et progressent dans la mise en œuvre de ces décisions et résolutions. Nous nous réjouissons à la perspective d’accueillir à Genève un nombre record de Parties et organisations qui contribueront cette année aux débats du Comité ».

Le Meet'Up Greentech 2023

Le Meet’Up Greentech est un événement qui réunit l’ensemble des acteurs qui agissent et innovent au service de l’accélération de la transition écologique : start-up et PME, grands groupes, collectivités territoriales, chercheurs, investisseurs, acheteurs publics. Organisé par l’Ecolab du CGDD, des ministères de la Transition écologique, de la Cohésion des territoires, de la Transition énergétique et du secrétariat d'État chargé de la Mer, le Meet’Up Greentech est le temps fort pour promouvoir l’excellence de la Greentech française et démultiplier les rendez-vous d’affaire. Le Meet’Up Greentech se tiendra sur deux journées en présentiel, demain mardi 7 et mercredi 8 novembre, dans un lieu emblématique : Station F. Pour préparer l’événement, Mariana Caillaud, conseillère chargée des relations avec le monde économique au sein du cabinet du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et Thomas Cottinet, responsable de l’Ecolab du CGDD, organisent un brief presse par visioconférence et conférence téléphonique aujourd’hui, 6 novembre 2023 à 17h30, pour répondre aux questions relatives au « Meet’Up Greentech 2023 ».

 

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