- Doubs : près de Mouthe, trois jours après l’attaque de bovins par un loup, le prédateur a été abattu par un tir de défense, le samedi 24 août. Il s’agit d’une louve dont la neutralisation avait été décidée et autorisée par un arrêté préfectoral du jeudi 22 août. Deux lieutenants de louveterie en patrouille ont identifié deux loups samedi soir en train d'attaquer le troupeau. Ils ont donc tiré et tué une femelle. Ce tir a été effectué sur la zone d'une nouvelle expérimentation mise en place depuis début août, qui concerne 17 communes du Val de Mouthe, où les loups multiplient les prédations.
- Drôme : idem dans la Drôme où un loup a été tué le week-end dernier à Vesc, près de Dieulefit, alors qu'il attaquait un troupeau de brebis. Dans un communiqué, la préfecture confirme qu'un loup a été abattu dans la nuit de samedi à dimanche, dans le cadre d’un tir létal sur un loup en situation d’attaque sur un troupeau d’ovins. Le tir a été réalisé par les lieutenants de louveterie de la Drôme. C'est le quatrième loup prélevé sur le département et 109ème en France depuis le début de l’année.
- Moselle : dans la nuit du dimanche 25 août au lundi 26, des sangliers ont semé la zizanie dans plusieurs jardins de maisons individuelles, rue des Jardins à Forbach. Après avoir causé des dégâts au Bruch et à Marienau cet été, les bêtes noires se rapprochent de plus en plus du centre-ville. Un arrêté préfectoral autorise les tirs « administratifs » pour dissuader les animaux de revenir, et les inciter à regagner la forêt, de laquelle ils n’auraient pas dû sortir.
- Pyrénées Atlantiques : pour évoquer la transmission des terres agricoles, un clip musical a été présenté par ses deux auteurs, Sylvie Pullès et Julien Lassalle. La petite fête s’est déroulée à la cabane de Saudarie en vallée d’Aspe, au coeur des montagnes, en compagnie de l’ancien député Jean Lassalle. La chanson évoque avec émotion la question de la transmission des terres agricoles, que le berger haut-béarnais, Julien Lassalle a décidé de mettre en musique et en paroles, accompagnée par l’accordéoniste auvergnate Sylvie Pullès. Pour écouter : « La terre de mon pépé », c’est ICI.
- Bas-Rhin : depuis trop longtemps, les plantations de bluets de Jean Vogel sont ravagées par des blaireaux qui raffolent des petits fruits rouges et causent des dégâts sur les arbustes. Le producteur affirme avoir tout essayé : fils électrifiés, piégeage pour relâcher les mustélidés loin des plantations, cheveux épandus le long des clôtures, rien ne dissuade les mustélidés, qui ne sont pas chassables dans le Bas-Rhin. Dans un courrier qu’il juge « ubuesque », la DDT lui conseille de s'adresser aux chasseurs des Vosges : « les terriers des blaireaux qui cheminent jusqu'à votre propriété se situent, comme vous le savez, dans le département limitrophe voisin des Vosges… ». Faute de solutions et d'indemnisations, Jean Vogel a décidé de poursuivre l'Etat devant le tribunal administratif pour « inaction de l’Etat. (NDRL : les écolos qui s’opposent à la chasse des blaireaux sont invités à aider ce producteur).
- Seine et Marne : ras le bol des petits chiens de terrier et autres retrievers qui ne chassent, en battue, que pour leurs maitres. La nostalgie des menées sonores des chiens courants regagne le terrain abandonné. Une nouvelle association cynégétique est en cours de création : l’AFACCC 77 (Association Française pour l'Avenir des Chasseurs aux Chiens Courants), qui invite les amateurs de belles menées à rejoindre ses rangs. L’assemblée générale constitutive aura lieu samedi prochain 7 septembre, à 11 heures, salle des associations de la FDC 77. Cette Assemblée Générale constitutive est ouverte à tous ceux qui souhaitent s'impliquer bénévolement dans ce mode de chasse traditionnel.
- Haute-Vienne : des épreuves de chasse à l'arc ont clôturé l'Open de Gauchoux, à Peyrat-de-Bellac, le samedi 24 août. Le sol a tremblé sous les sabots des chevaux, montés par des archers et archères, dont la tenue en selle et la rapidité de tir en mouvement ont impressionné le public. Véritable apothéose de cette semaine dédiée à l'archerie équestre, l'hunt-track est une discipline exigeante qui marie tir à l’arc et équitation, dans laquelle les compétiteurs se sont élancés sur un parcours sinueux de 1 à 2 kilomètres, à travers prés et bois, semé d’obstacles naturels et de cibles positionnées à 30 mètres les unes des autres. « A la vitesse minimum de 330 mètres par minute, les cavaliers lâchaient des volées de flèches sur les cibles C'est un parcours redoutable, où chaque détail compte », explique Alan Le Gall, entraîneur de l’équipe de France et organisateur de l’événement.
- Guadeloupe : le virus West Nile (VWN), dit aussi fièvre du Nil occidental, est responsable de la mort d’au moins trois chevaux, en Guadeloupe. Cette maladie a été détectée dans l’archipel dès 2002. La contamination concernait déjà des équidés, et depuis, les épidémies se sont succédé. Un des animaux décédés était un pensionnaire du Centre équestre La Martingale. Il a été touché par le VWN alors qu’il était « en vacances » sur un autre site, à Goyave. Bien que la plupart des chevaux porteurs de cette fièvre du Nil Occidental soient asymptomatiques, les propriétaires des 1500 chevaux présents sur l’île restent vigilants, de même que du côté des autorités qui mènent plusieurs enquêtes dans les centres équestres de l’archipel.
- A l’étranger
- Belgique : le règlement de l’UE concernant l’interdiction d’utilisation et le port de cartouches à grenaille de plomb lors de la pratique du tir à l’intérieur et à moins de 100 mètres des zones humides au sens large, est d'application dans la règlementation wallonne avec les précisions suivantes : par zones humides, on entend les étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante. Toute étendue, déconnectée d’une zone humide, exceptionnellement immergée en raison de précipitations importantes, n'est pas considérée comme une zone humide. Il faut également noter que la Note au Gouvernement wallon, préalable à la signature de l'arrêté, définit « qu’un chasseur n’est pas considéré être en acte de chasse ou de destruction lorsque son arme est déchargée et cassée ».
Pour ce qui concerne la vente directe de gibier par le chasseur, de nouvelles dispositions permettent aujourd’hui d’écouler une plus grande quantité de gibier à l’issue d’une journée de chasse, y compris à destination d’un commerçant ou d’un hôtel ou restaurant local. Il faut noter tout d'abord que les quantités que chaque chasseur peut mettre directement sur le marché ont évolué et sont portées à 2 pièces de grand gibier et 20 pièces de petit gibier abattus lors d’une même période de 6 heures, sur un même territoire de chasse. Ensuite, le chasseur peut, non seulement reprendre ces pièces de gibier pour sa consommation personnelle, mais il peut également les écouler auprès d'un commerce local ou d'un établissement HORECA, sans passer par un établissement de traitement de gibier agréé. Cela implique une responsabilité accrue de la Personne Formée lors de l'examen des dépouilles des animaux susceptibles d'être mises sur le marché. De même, pour le sanglier, c'est la PF qui a la responsabilité des prélèvements et de l'envoi des échantillons à analyser pour les test Trichine. Pour rappel, tous les membres du RSHCB sont automatiquement assurés en responsabilité civile pour leur activité de PF.
- Canada : au Québec, les statistiques de la dernière saison de chasse sont connues. En résumé : baisse de la récolte d’orignaux (-14%) et saison exceptionnelle pour le cerf de Virginie (+26%), selon les données publiées par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Orignaux : au total, 22 600 orignaux ont été enregistrés pour l’ensemble du territoire québécois (12 959 mâles, 7 339 femelles et 2 362 veaux) pour 170 500 permis vendus dont 2 504 à des non-résidents. Cerfs de Virginie : 63 042 ont été récoltés au Québec et Anticosti (40 901 mâles, 15 152 femelles et 4 989 veaux) pour 138 000 permis. Les chasseurs de dindons ont aussi connu une année record en termes de récolte (9 359 au printemps et 352 à l’automne) pour 22 653 permis vendus et enfin pour l’ours noir, les incendies ont largement pénalisé sa chasse. En raison de cette situation, les autorités avaient interdit l’accès à la forêt. Résultat, prélèvement en forte baisse avec seulement 4 820 ours noirs récoltés pour 18 056 permis dont 1 060 à des non-résidents, soit environ mille de moins que la saison précédente.
- Espagne : la découverte de deux ours morts dans des pièges illégaux, cet été en Asturie, inquiète les défenseurs du plantigrade. « La réapparition de l'utilisation de pièges illégaux nous inquiète énormément, car c'était l'une des principales causes, avec les tirs et l'utilisation de poison, qui a conduit l'ours au bord de l'extinction dans les décennies précédentes » souligne FOP. La réapparition de cette pratique correspond à une recrudescence des attaques de troupeaux dans la région, ce qui a amené les éleveurs catalans à se mobiliser pour demander une réunion d'urgence avec le gouvernement. Ils considèrent qu'il y a désormais trop d'ours dans les Pyrénées.
- Grande Bretagne : début août, la Royal Society for the Protection of Animals (RSPCA) de Grande-Bretagne recevait un appel concernant un serpent des blés, repéré sur le toit d'un garage, dans la cour d'une habitation de Spennymoor. Dépêché sur les lieux, l’inspecteur de la RSPCA, John Lawson, a constaté que le petit serpent de quelques centimètres de long, avait été ramassé par un corbeau, qui l’a ensuite lâché. Mais surprise, il apprenait que le serpent de compagnie, n’avait plus donné signe de vie depuis plus d’un an, quand il s’était échappé de chez son propriétaire. Le reptile a survécu non seulement à l’attaque de l’oiseau, mais aussi aux températures froides de l’hiver. Miraculé, sans aucun doute !
- Namibie : pour cause de sécheresse de grande ampleur, la Namibie veut réduire ses populations de grands animaux sauvages. Selon le ministère de l'Environnement qui a fait l'annonce lundi dernier, la viande sera distribuée aux personnes en difficulté alimentaire. L’abattage, qui concerne 723 animaux, dont 83 éléphants, 30 hippopotames, 100 élans et 300 zèbres, sera effectué dans des parcs nationaux où le nombre d’animaux dépassent les capacités de pâturages et les réserves d'eau disponibles. Bien évidemment, l’ONG locale « Elephant Human Relation Aid » regrette cette décision, plaide pour des solutions alternatives et a lancé une pétition, omettant au passage de prendre en compte le million et demi de personnes exposées à l'insécurité alimentaire en raison de cette sécheresse.
- Suède : ils battent le fer quand il est chaud, et n’ont pas envie de se faire chahuter par les écolos, les Suédois. Donc pas de polémique sur le sort des ours, puisque, dès la signature des arrêtés d’autorisation d’éliminer 486 ours pour ramener la population totale du pays aux alentours de 2000 têtes, les équipes chargées de la besogne s’affairaient. En deux jours, elles montraient leur efficacité puisqu’un peu plus de 200 ours ont été abattus.