Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement - Je sonne de la trompe -

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Les États-Unis demandent à l’UE de retarder sa loi sur la déforestation

Dans une lettre adressée à la Commission européenne, Katherine Tai, la représentante américaine au Commerce, et le secrétaire américain à l’Agriculture Thomas Vilsack, ont déclaré que les producteurs américains avaient du mal à se préparer à se conformer aux règles. « Nous exhortons donc la Commission européenne à retarder la mise en œuvre de ce règlement et les sanctions qui en découleront, jusqu’à ce que ces problèmes importants aient été résolus ». Les principaux produits concernés pour les Etats-Unis sont le soja, ainsi que le bois et le papier. La lettre indique que les défis auxquels sont confrontés les producteurs américains incluent le fait que, à seulement cinq mois de l’entrée en vigueur de la loi, l’UE n’a pas encore lancé de système permettant aux producteurs de soumettre leurs documents et « n’a pas fourni d’orientations claires pour la mise en œuvre » de cette politique. Un porte-parole de la Commission européenne a déclaré jeudi avoir reçu la lettre et y répondre en temps utile. « Nous surveillons constamment la situation et nous travaillons dur pour garantir que toutes les conditions soient réunies pour une mise en œuvre harmonieuse de la loi », a-t-il déclaré. En éliminant la déforestation dans les chaînes d’approvisionnement des produits vendus en Europe, la politique de l’UE vise à garantir que les consommateurs européens ne contribuent pas à la destruction des forêts mondiales, de l’Amazonie à l’Asie du Sud-Est. Bruxelles a, jusqu’à présent, résisté aux appels visant à retarder l’adoption de cette loi. C’est surtout l’obligation, pour les producteurs, de fournir des données de géolocalisation pour prouver que leurs terres ne sont pas déboisées, qui ont été fortement contestées par les producteurs d’huile de palme d’Indonésie et de Malaisie, ainsi que par le Brésil, principal producteur de soja, qui affirment que l’UE impose des barrières commerciales et des coûts supplémentaires à leurs producteurs.

Le week-end prochain : tous à Montpoupon !

L’équipage « Vènerie du Berry » organisera, les 24 et 25 août prochains, la 9ème édition de sa fête Chasse et Nature, dans le cadre prestigieux du château de Montpoupon. Ce grand rassemblement annuel a pour ambition de refléter la vitalité de la vènerie française au 21ème siècle, et sa volonté de maintenir l’excellence de ses traditions. Il se veut un évènement culturel, avant tout, dont la culture cynégétique sera mise en avant dans le musée du Veneur du château, au sein du village des artistes animaliers ainsi que par l’organisation d’une vente aux enchères sous le marteau de Maître Pousse-Cornet. Riches en animations, voici le programme de ces deux journées :  présentation d’équipages de vènerie, spectacle équestre, fresque historique de la vènerie du Berry, fauconnerie, courses de lévriers, retrievers, chiens d’ordre, chiens d’arrêt, ball-trap & tir à la carabine, exposition photos, projection film chasse-nature, montgolfière le samedi soir et expositions et stands divers qui confèrent un cachet particulier à cette manifestation haute en couleurs.

Parking gratuit. Tél. : 02 47 94 21 15. Contact : info@venerieduberry.fr

Grande-Bretagne : les chasseurs à courre demandent à être considérés en « minorité protégée »

Dans le conflit qui oppose les chasseurs aux anti-chasses, une association d’adeptes de la chasse à courre, activité interdite dans le pays depuis 2004, veut saisir la justice britannique pour faire reconnaître les chasseurs comme une « minorité ethnique devant être protégée ». L’idée, qui a été lancée par Hunting Kind, une association qui revendique quelques 70 000 membres, a déclaré avoir monté un dossier juridique pour tenter de prouver qu’ils constituent une minorité ethnique. Si cette demande aboutissait, l’action en justice permettrait aux chasseurs de bénéficier de la même protection que d’autres groupes minoritaires comme la communauté rom ou les groupes « LGBTQ+ » précise le quotidien The Guardian. Outre-Manche, le droit considère qu’il existe cinq grands groupes ethniques : les Blancs, les Asiatiques, les Noirs, les Métis et les autres groupes ethniques. Si, sur la forme, Hunting Kind veut rappeler à l’opinion publique qu’elle est toujours présente, malgré 20 ans d’interdiction de la chasse à courre en Angleterre, sur le fond la partie est loin d’être acquise. Au sens juridique anglais, une « minorité protégée » se réfère généralement à des groupes de personnes qui, en raison de leur race, leur religion, leur ethnicité, leur orientation sexuelle, leur genre ou autres caractéristiques, sont susceptibles de subir de la discrimination ou des injustices. Les chasseurs à courre anglais, bien qu'ils puissent revendiquer leur appartenance à un groupe social distinct, avec une culture et des traditions spécifiques, ne relèvent donc pas de cette définition. Leur activité est plus une pratique traditionnelle qu'une identité protégée. Il est donc peu probable qu'une telle reconnaissance officielle soit accordée, car cela impliquerait de donner une protection juridique à une pratique traditionnelle, plutôt qu'à un groupe marginalisé ou discriminé.

Les faits divers de la semaine

- Hautes-Alpes : lundi dernier, alerté par la gendarmerie, le centre de sauvegarde de la faune sauvage du département est intervenu pour venir en aide à un jeune vautour fauve, apparemment affamé et en état de faiblesse. Incapable de prendre son envol, l’oiseau titubait au bord d'une route près de Barles, à une vingtaine de kilomètres de Digne-les-Bains. « Ces oiseaux sont de grands voyageurs. Quand ils sont adolescents, ils vadrouillent à la recherche de nouveaux territoires. Ils se nourrissent de cadavres de bêtes au sol, mais quand il fait trop chaud, l’air est moins porteur et ils n'arrivent plus à repartir » a expliqué le responsable du centre.

 

- Ariège : « Demain, il pourrait y avoir des morts… » : sans doute y avait-il un autre moyen d’annoncer la pose de dispositifs anticollisions avec le grand gibier… Toujours est-il que la FDC, consciente des risques que les grands animaux (qui n’appartiennent pas aux chasseurs) font peser sur les usagers des routes, prend à son compte une grande part de responsabilité… qui ne lui incombe pas. Certes, après une première expérience l’année dernière au Mas d’Azil, la FDC a également installé à La Bastide-de-Sérou un dispositif destiné à éviter les collisions, mais quelle sera l’attitude d’un automobiliste procédurier, qui sera victime d’une collision là où aucun dispositif n’aura été installé ?

 

- Aude : à Ferrals-les-Corbières, Thierry Montanier a équipé son 4 X4 pour recueillir des chiens de chasse blessés. Amoureux de la nature, Thierry Montanier a longtemps été chasseur de petit et de grand gibier. Adhérent à l’AICA Val-d’Orbieu, qui regroupe Fabrezan, Camplong et Ribaute, il s’est rendu compte des problèmes qui surgissaient quand un chien était blessé. Avec le bureau de l’association, il a donc pris la décision commune de créer une ambulance pour chiens de chasse, et a équipé son véhicule 4X4 en conséquence : cages de contention et trousses de premiers secours. En accord avec les vétérinaires de Lézignan, Narbonne, Carcassonne, Coursan, Gruissan, Sigean et Port-La Nouvelle, en cas d’urgence, il récupère les chiens sur les lieux de chasse, et les emmène chez les spécialistes où ils sont immédiatement pris en charge.

 

- Aveyron : la FDC offre le permis… de 3 jours (et l’assurance), à tous les anciens chasseurs de l’Aveyron qui voudraient reprendre du service. « Comme la saison de chasse semble s’annoncer plutôt prometteuse », le référent Pays Bas Quercy, Benoît Guilhen, a suggéré à la FDC la mise en place d’un dispositif « pour tous ceux qui veulent réintégrer les rangs après une longue absence… Tous les indicateurs semblent au vert et les remontées de terrain évoquent, sans grande surprise, des effectifs de grand gibier avec des densités en hausse ou toujours au beau fixe », indiquent les services de la FDC. Les moins optimistes reconnaissent tout simplement que les indicateurs sont dans le rouge, et que la baisse des effectifs est devenue un véritable casse-tête pour les autorités cynégétiques…

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Répartition communale de la petite faune de montagne en France : bilan de la décennie 2010-2019 et évolution depuis 1950

En France, les massifs du grand Nord-Est, du Massif central, des Alpes et des Pyrénées abritent des populations :

- de galliformes de montagne : Tétras-lyre, Grand tétras, Gélinotte des bois, Perdrix grise des Pyrénées, Perdrix bartavelle, Lagopède alpin,

- et deux espèces de petits mammifères inféodés à la montagne : Lièvre variable et Marmotte.

Le statut de conservation UICN au niveau national est variable selon les espèces. Certaines à « préoccupation mineure » ou « quasi menacées », alors que le Grand tétras est classé, lui, comme espèce « menacée ». Ces huit espèces montagnardes sont potentiellement toutes chassables en France, bien que chacune possède un statut cynégétique variable selon les départements et les années. Les diverses dynamiques spatiales révélées par ces enquêtes décennales témoignent des réponses différentes des espèces aux changements de l’environnement induits par les activités humaines notamment. Les changements de la qualité de l’habitat, des relations prédateurs-proies et des usages anthropiques se combinent pour affecter leur dynamique locale et régionale. À titre d'exemple :

- la Perdrix bartavelle et la Perdrix grise des Pyrénées pourraient être favorisées, tandis que la situation régionale est critique pour le Grand tétras et la Gélinotte des bois sur les massifs vosgiens et ardennais,

- d'autres espèces, après des déclins plus ou moins marqués dans les années 1980 à 2000, semblent montrer une certaine stabilisation de leur aire de répartition…

Cette enquête a également permis d’identifier deux nouveaux outils pour des territoires encore peu, ou non prospectés :

- la télémétrie utilisant des balises GPS pour affiner la recherche d’espèces (cas de la Perdrix bartavelle en Savoie),

- la bioacoustique pour contrôler la présence/absence des espèces, outil en cours de développement dans la recherche ornithologique.

« Répartition communale de la petite faune de montagne en France : bilan de la décennie 2010-2019 et évolution depuis 1950 »

Office Français de la Biodiversité. Collection Comprendre pour agir. 36 pages. Auteurs : Virginie Dos Santos (OGM) et Marc Montadert (OFB).

Qui sera le prochain patron de l'agriculture européenne…

La prochaine Commission européenne d'Ursula von der Leyen est en cours de nominations, plus de la moitié des 27 États membres de l'UE ayant annoncé leurs candidats. L'agriculture représente une part importante des dépenses de l'UE, puisqu’il appartient au Commissaire de superviser le programme des subventions agricoles de l'Union. Les récentes manifestations d'agriculteurs qui ont marqué les campagnes électorales européennes ont mis en évidence l'importance croissante du secteur, mais, traditionnellement, le portefeuille de l'agriculture n'est jamais attribué à l'un des « quatre grands » (Allemagne, France, Italie et Espagne), qui représentent à eux quatre, plus de la moitié de la production agricole européenne. Au cours des trois dernières décennies, ce rôle a été confié à des pays plus petits (Autriche, Danemark, Irlande, Lettonie, Luxembourg, Pologne et Roumanie). Pour la prochaine mandature, le commissaire européen à l'agriculture devrait être choisi parmi les candidats du PPE (Parti Populaire Européen) de centre-droit, accord de reconduction à la présidence de Mme Leyen oblige… Elle a un favori en la personne du commissaire néerlandais, Wopke Hoekstra, (Appel chrétien-démocrate, affilié au PPE) qui semble offrir la meilleure opportunité de satisfaire les multiples parties prenantes.

 

Et chez nous, en France…

Un nom est avancé dans les couloirs pour la fonction de ministre de l’Agriculture. C’est celui du député sortant de la 5e circonscription de Meurthe et Moselle (Toul), réélu en juin, Dominique Potier, membre du groupe Socialistes et Apparentés, qui s’est bien gardé de ne pas s’aventurer sur les platebandes de LFI et du rassemblement des gauches. Né le 17 mars 1964 à Toul (Meurthe-et-Moselle), agriculteur de métier, il était déjà membre, au cours de la mandature précédente, de la Commission des affaires économiques. Grand connaisseur et spécialiste du monde agricole et rural, son parcours discret, mais efficace, l’a propulsé dans le rang des « ministrables ».

Site Ramsar exceptionnel : les Etangs de la Champagne humide

Liée aux milieux humides, la Convention Ramsar a pour mission « La conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ». Le site Ramsar des Etangs de la Champagne Humide est un ensemble fluviatile, lacustre et forestier composé d’étangs, de lacs, de canaux, de gravières, de vallées, de massifs de forêts humides, de marais et de prairies. Il est caractérisé par un sol imperméable formé d’argiles propice à l’omniprésence de l’eau. Cette caractéristique géologique a permis la construction de 3 grands lacs-réservoirs destinés à réguler le débit de la Seine :

- 1966 : lac d’Orient, 2 300 ha,

- 1974 : lac du Der-Chantecoq, 4 800 ha,

- 1990 : lac du Temple et Amance, 2 320 ha.

Ces sites sont devenus une étape ornithologique incontournable avec la migration et l’hivernage de plus de 300 espèces d’oiseaux d’eau. Avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Seine Normandie, la DREAL Grand Est et la Région Grand Est, , animés par Seine Grands Lacs – Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient, on y trouve des partenaires associés : Conservatoire d’Espaces Naturels de Champagne-Ardenne, LPO Champagne-Ardenne, CPIE Sud-Champagne et Fédérations régionale et départementales des chasseurs. Plus grande zone humide labellisée de France métropolitaine, un film réalisé et produit par Laurent Charbonnier souligne la beauté des paysages que vous pouvez voir ci-dessous :

 

Néo Terra : étude de la résilience des pins maritimes face à la sécheresse

L'Office national des forêt (ONF), mène une expérimentation inédite à Floirac (Gironde) : étudier la résilience des pins maritimes face à la sècheresse. Pour cela, un dispositif d’exclusion de pluie sous canopée a été installé, sous lequel l’évolution des arbres sera étudiée. Face aux sécheresses croissantes des dernières années, et en particulier celle de 2022, il est devenu crucial pour l’Office, de mieux comprendre et anticiper la vulnérabilité des forêts au changement climatique. Dans ce contexte, l’ONF, l'Université de Bordeaux et l'INRAE, ont lancé une expérimentation scientifique innovante. Dans le cadre de la feuille de route environnementale Néo Terra, avec le soutien de la Région et de France Bois Forêt, ce projet a pour objectif de simuler les effets des sécheresses estivales sur les écosystèmes forestiers, en privant les pins d’eau. En effet, les simulations climatiques prévoient une réduction des précipitations notamment estivales. Ce système vise donc à reproduire cette baisse, marqueur du dérèglement climatique. En installant ce dispositif d'exclusion des pluies sous la canopée de pins maritimes dans la forêt expérimentale de Floirac, les chercheurs pourront ainsi évaluer la résilience des forêts face à des conditions climatiques extrêmes. Pendant une période de dix ans, cette étude fournira des données essentielles pour formuler des recommandations sur l'adaptation et la gestion durable des forêts dans notre région...

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Le Condor des Andes, le plus grand rapace du monde

Des chercheurs ont surpris la communauté scientifique en capturant un oiseau géant doté d’immenses ailes. Le cliché a fait le buzz, malgré la mise en scène en plan décalé, qui montre le sujet du premier plan disproportionné par rapport au second (l’inverse est aussi vrai). Majestueux, le Condor des Andes est un oiseau qui captive les chercheurs, qui sont d’ailleurs nombreux à partir à sa quête. Sur pattes, il est haut d’un peu plus d’un mètre, et en ailes déployées, c’est une envergure de 3 mètres, quelquefois plus, qu’il offre à la vue. Appartenant à la famille des Cathartidae, ce rapace charognard, seule espèce du genre Vultur, vit en Amérique du Sud, tout le long de la Cordillère des Andes et des côtes du Pacifique. Par son envergure, il est le plus grand rapace et le plus grand oiseau volant terrestre du monde, n'étant aujourd'hui dépassé que par l'Albatros hurleur. C'est donc un grand vautour avec une collerette de plumes blanches autour de la base du cou et, en particulier chez le mâle, de grandes taches blanches sur les côtés. Vivant à des altitudes de 3 000 à 5 000 m, généralement sur des rochers inaccessibles, le condor est essentiellement charognard, avec une préférence pour les grandes carcasses (cerfs, bovins, lama…). Considéré comme quasi menacé par l'UICN, il est victime de la perte d'habitat et d’empoisonnement résultant de la consommation de carcasses de bêtes mortes, elles-mêmes empoisonnées. Des programmes de reproduction en captivité ont été mis en place dans plusieurs pays d’Amérique du Sud.

Château de Vaux (Aube) : festival « Chasse & Campagne »

Samedi et dimanche prochains, 17 et 18 août, ce sont la chasse et la campagne qui inviteront les visiteurs à partager un certain art de vivre autour du cheval, du chien et de la ruralité. Dans le magnifique cadre du château de Vaux, commune de Fouchères dans l’Aube, les expositions, présentations, animations seront non-stop du samedi à 14 heures, au dimanche soir. D’année en année le programme s’étoffe, se renouvelle, et s’enrichit. Le voici en détail :

  • Présentations et spectacles sur le ring d’honneur devant le château
  • 40 Exposants chasse, campagne, art de vivre et gastronomie
  • Village Enfants : parc à chiots, promenade à poney, jeux d’autrefois, ferme pédagogique, jeux d’adresse, manèges
  • Ball trap à l’arrière du château en continu
  • Tir à l’arc sur cibles 3D et sanglier courant
  • Promenade en calèche dans le parc du château
  • Concours de trompe de chasse : coupe du château de Vaux et sélection régionale FITF
  • Confrérie des goûsteurs de gougères et concours de la plus grosse gougère
  • Concours de ferme sur sanglier artificiel : chien solo
  • Exposition grands gibiers dans l’orangerie
  • Démonstration et parade de tracteurs anciens et voitures anciennes
  • Bar à champagne & huîtres : terrasse sur ring des spectacles
  • Gastronomie et savoir-faire culinaires dans la cour de ferme
  • Cérémonie de Saint-Hubert : présence de chiens courants et de faucons
  • Grand spectacle de fauconnerie et démonstration de chasse au vol
  • Plus de 500 chiens de toutes races
  • Restaurant éphémère dans la grange par « Aux Maisons »
  • Spectacle de joutes et cascades équestres
  • Concert par Magic Tempo le samedi soir
  • Grand feu d’artifice en musique le samedi soir à 22 h
  • Déballage de brocantes le dimanche matin

Restauration paysanne, Snack régional, Restaurant traiteur et buvettes sur place

Perdrix : vers une labellisation de la Ferme de Belle Croix

La moisson à peine terminée, Alexandre Chavet, responsable du pôle « Territoire de faune sauvage » à la Fondation François Sommer, avait convié ses partenaires de l’OFB et de la FNC à une visite d’évaluation, sur le territoire de la Ferme de Belle Croix, en vue de sa labellisation « Wildlife Estate ». Créé par ELO (European Landowners Organisation), ce label récompense les propriétaires privés qui se sont investis dans le maintien de la biodiversité sur leur exploitation et l’exercice d’une chasse exemplaire, tout en conservant un modèle économique viable et rentable, et qui s’engagent à faire connaître et promouvoir leur concept. A cette occasion, François Mercier, le maître des lieux, devait retracer l’historique de son projet. Ce passionné par la perdrix grise, comme son père d’ailleurs, présent lors de cette visite, l’aménagement de ce territoire de plaine céréalière situé aux portes de Chalons en Champagne ne date pas d’hier…

Par Jean-Marc Thiernesse

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C’est le moment : au bois, aménagez !

En matière de chasse, « aménager » c’est entretenir l’habitat de la faune sauvage pour lui permettre de trouver nourriture et quiétude, mais c’est aussi la protection et la conservation des équilibres naturels. L’aménagement doit donc aller jusqu’à la gestion des populations et son bien-être. Trois interventions aideront les gestionnaires de territoires : la création de points d’eau permanents et les apports de compléments : crud-ammoniac, goudron de Norvège et pierres à sel

Pour les points d’eau : leur création doit être prévue dans le cadre de l’aménagement cynégétique global du territoire de chasse. La création de petites fosses avec un film plastique en fond est à déconseiller. Fragile, il est rapidement percé par les petits rongeurs ou déchiré par le pied d’un sanglier ou d’un chevreuil. Optez donc pour la vasque bétonnée, coulée sur place, plus onéreuse certes, mais à la longévité garantie. Et veillez, pour son approvisionnement en période sèche, à ce qu’elle soit facilement accessible

L’apport de crud-ammoniac : à l’origine, ce produit est un résidu solide de la carbonisation ou de la distillation de certaines houilles grasses. Employé comme désherbant, les agriculteurs ont constaté que les sangliers venaient s’y frotter, bénéficiant ainsi des effets antiparasitaires de ce produit. Son emploi est simple : dans une souille, creusez une sorte de cuvette de 30 cm environ de profondeur et versez-y le crud-ammoniac

Le goudron de Norvège : dès qu’il sort de sa souille, le sanglier aime se frotter. On peut donc créer un frottoir artificiel ou, si le propriétaire le permet, enduire le bas de quelques arbres avec du goudron de Norvège. L’odeur de ce produit incitera aussi bien cerfs que sangliers à venir s’y frotter. Avant d’apposer le goudron, vous ferez quelques entailles verticales de 2 cm de profondeur sur les futurs frottoirs. Elles serviront à mieux fixer le produit qui conservera plus longtemps son pouvoir attractif

Les pierres à sel : indispensables aux grands animaux qui en sont friands par besoin, elles devront être placées près des stations d’affouragement, cultures à gibier et coulées. L’idéal est de les placer au-dessus d’un pieu de 1,50 m de haut et de 15 cm de diamètre, préalablement écorcé. L’humidité fera fondre lentement le sel qui s’écoulera le long de son support.