Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Mortalité des éléphants en Afrique : le doute subsiste…

Au Zimbabwe, la mort massive et non élucidée d’éléphants inquiète toujours les autorités. Pour les scientifiques mandatés pour en trouver ou expliquer les causes, la chaleur, la sécheresse et la surdensité des populations sont en premières lignes, mais les échantillons prélevés sur des cadavres, et analysés par les chercheurs, ne semblent pas avoir livré tous leurs secrets. Bien qu’une infection due à la bactérie taxon 45 de Bisgaard ait été constatée sur certains cadavres, d’autres en étaient totalement exempts. Pour certains sujets, la mort est intervenue rapidement, en moins de 24 heures, alors que pour d’autres, l’agonie a été de plusieurs jours, montrant un dépérissement chronique attribué au manque d’eau et à ses effets secondaires. « C’est l’une des parties les plus énigmatiques de tout le puzzle. Autant d’animaux qui meurent assez près les uns des autres, mais pas les uns à côté des autres, sur un laps de temps aussi restreint, c’est du jamais vu dans cette partie du monde » a déclaré le docteur vétérinaire Chris Foggin, coauteur de l’étude, rappelant par la même occasion, qu’au Botswana voisin, plus de 350 éléphants étaient tombés dans les mêmes conditions, mais qu’il n’y avait aucun lien prouvé entre la mort des éléphants de Zimbabwe et du Botswana. Alors l’énigme reste entière pour les 227 900 éléphants qui vivent dans la zone de conservation transfrontalière Kavango-Zambezi, soit 50 millions d’hectares de de terres protégées.

Classement des ESOD : l’ASPAS déboutée

Le Conseil d’Etat, saisi par l’ASPAS pour suspendre l’arrêté portant le classement des ESOD, a rendu son jugement, à la suite de l’audience de référé du 14 novembre dernier. Cette association, comme One Voice et la LPO l’avaient fait en août dernier, ciblait le renard et le corbeau freux, ainsi que de nombreux classements départementaux. Dans sa décision, le juge du Conseil d’Etat a rejeté le recours de l’ASPAS pour défaut d’urgence, mais aussi, et c’est à souligner, « en raison de l’absence de doute sérieux de l’arrêté attaqué ». En attendant le jugement sur le fond, qui sera prononcé dans quelques mois, cette décision met en exergue :

- que, contrairement à ce que soutient l’ASPAS : « la seule circonstance que la destruction d’un spécimen d’une espèce mentionnée par l’arrêté litigieux ne présente pas un caractère irréversible puisqu'elle est insusceptible, par elle-même, de justifier l'urgence »,

- que l'état de conservation du corbeau freux, pourtant classé vulnérable à l'échelle de l'Europe, « devait être apprécié au niveau français, parce qu'il s'agit d'une espèce principalement sédentaire ».

 

Pour lire l’ordonnance du 20 novembre 2023, c’est ICI

Quand on régule, on ne chasse pas !

Telle est la philosophie du Parc National des Forêts, pris entre la nécessité de limiter la prolifération de la grande faune sauvage, et son rejet viscéral de la chasse. Nous avons reçu ce courrier de l’un de nos lecteurs, témoin de l'une de ces opérations de destruction. « En se référant aux cinq sens du mot trophée, déclinés par le Larousse, leur lien commun est bien que le trophée reste le souvenir concret d’une confrontation engagée par l’homme, et qui l’implique dans diverses épreuves. En ce sens, le trophée de chasse est une partie de l’animal que l’on conserve, et qui marque le souvenir d’une certaine épreuve, laquelle n’est autre que la Chasse (avec un grand C), avec son cortège de stratégies, individuelles et collectives, de techniques d’appropriation du sauvage, et d’exploitation des produits de cette chasse. Le trophée est ainsi un témoin fort, chargé aussi des émotions que la chasse a procurées, tandis qu’il peut encore s’imposer tel un document d’histoire naturelle, pour être étudié et servir à des fins scientifiques, pédagogiques, et conduire à une meilleure connaissance des espèces. Les livres du Docteur Alain François en constituent des exemples remarquables ! Dans la réserve intégrale de 3086 ha du Parc National des Forêts, au cœur de ce qui a été l’un des fleurons des massifs français les plus riches en grande faune sauvage, et le théâtre de recherches scientifiques menées depuis plus de quarante ans par l’ONC, puis l’ONCFS et encore maintenant par l’OFB, sur la base d’un cahier des charges en béton, toute pénétration, toute intervention humaine y sont proscrites, et des amendes « salées » pour celui ou celle qui voudrait s’y aventurer, ont été prévues. Mais… les ongulés s’y reproduisent, et la gestion des populations animales est indispensable. Pas par la chasse, car ce gros mot est interdit dans ce « sanctuaire », mais par des opérations de régulation où des tireurs placés sur des miradors exécutent les animaux qui passent à leur portée. Daguets, biches, faons, sangliers, sont ainsi « canardés ». On imagine aisément qu’en de tels lieux des animaux y vieillissent, mais sans doute pour ne pas laisser de traces, des trophées sont détruits ou démontés, tels ceux de ces daguets qui illustrent ce propos, dont seules les dagues ont été présentées, sciées à la base des meules, et ainsi désolidarisées de la boîte crânienne, ce qui, d’évidence, ne ressemble plus à grand-chose. Personnellement, j’y vois là une négation pure et simple des valeurs liées à la chasse du grand gibier, et qui n’est pas à mettre à l’honneur du Parc National des Forêts. Est-ce la volonté délibérée de gommer à jamais ce qui constitue l’essence même de la conservation des grands animaux sauvages, témoin de l'Histoire et de leur évolution. Alors derrière tout cela, on ne s’empêchera pas de penser que se cache, une fois encore, le lobby diabolique de l’anti-chasse… Dans un Parc qui revendique être la vitrine de la préservation du patrimoine rural et de son environnement humain, c'est vraiment regrettable ! ». (J.M.)

Indre et Loire : un arrêté préfectoral autorise la destruction du muntjac de Reeves

Indre et Loire : un arrêté préfectoral autorise la destruction du muntjac de Reeves

Espèce jugée envahissante, donc indésirable, la préfecture d’Indre et Loire a tranché : « Le cerf muntjac de Reeves, espèce exotique, menace les habitats et les espèces autochtones… ». Signalé dès 2015 en Indre-et-Loire et en Loir-et-Cher, l’animal s’est bien acclimaté en Touraine, où sa présence fait l’objet de signalements de plus en plus nombreux. Le 24 octobre dernier, la préfecture d’Indre-et-Loire prenait d’ailleurs un nouvel arrêté pour autoriser « sa destruction ».  Caroline Sergent, cheffe de l’unité forêt et biodiversité à la DDT confirme : « On n’en est pas au stade de lancer des battues dédiées. On voulait se mettre en conformité avec une directive européenne qui demande de le détruire lorsqu’il est en milieu naturel. Nous devons rester vigilant, car si on le laisse se développer, on aura beaucoup de mal à le réguler par la suite… ». Afin de mieux connaître le nombre d’individus et leur localisation, l’OFB invite à signaler toute observation du cerf muntjac via le site https://www.ofb.gouv.fr/centre-val-de-loire.

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Les nichoirs à mésanges battent de l’aile

Ils ne se gênent pas, nos fidèles détracteurs des associations anti-chasse, pour dénoncer les nichoirs en plastique des chasseurs, financés avec l’écocontribution. Ils développent, dans un communiqué, ce qui les a choqués dans cette opération : « Pour aider à lutter contre l’invasion des chenilles processionnaires dans les Hauts-de-France, la Fédération régionale des chasseurs distribue gratuitement 20 000 nichoirs pour mésanges. Une initiative louable, au premier abord… Sauf qu’en y regardant de plus près, on déchante vite : les nichoirs sont en partie financés par le contribuable (via le dispositif opaque de l’écocontribution créé par la loi du 24 juillet 2019), ils sont noirs (bonjour la chaleur !), et surtout, ils sont fabriqués… en plastique léger (super les futurs déchets !)… ». Là, il faut bien reconnaitre qu’ils n’ont pas tout à fait tort, et que les commanditaires de cette opération connaissent bien mal la petite faune ailée. Peut-être auraient-ils dû faire un petit séjour dans une caisse en plastique, au moment des éclosions et de l'élevage des oisillons. Certes, c’est une connerie à 2,80 € pièce… bien éloignée cependant de celle de ces écolos bobos qui font construire des terriers pour blaireaux… en buses de béton armé (sic). Mais là où ça dérape, c’est quand ils mettent en cause « l’opacité de l’écocontribution », dont pourtant tous les projets sont validés par l’OFB, et qu’il « mouille » affreusement le pauvre directeur régional de l’OFB des Hauts de France, qui, affirment ces associations : « a confirmé avoir validé ce projet, tout en précisant qu’on lui a demandé de parapher un document global sans précision technique… ». Le reste n’est qu’une diatribe anti-chasse, qui, comme à l’accoutumée reprend les griefs habituels…

Parc éolien : le Conseil d'État précise la notion de saturation visuelle

Par une décision du 10 novembre 2023, le Conseil d'État précise les règles permettant au juge administratif d'apprécier le phénomène de saturation visuelle dans le cas d'un parc éolien. Dans un arrêt précédent, en date du 1er mars 2023, la Haute Juridiction avait affirmé que le phénomène de saturation visuelle, qu'est susceptible de générer un projet d'installation classée, pouvait être pris en compte, par le préfet et par le juge, pour apprécier ses inconvénients pour la commodité du voisinage au sens de l'article L. 511-1 du code de l'environnement. Avec cette nouvelle décision, le Conseil d'État vient préciser comment le juge de plein contentieux doit procéder dans le cadre de cette appréciation. Ce dernier, affirme-il, doit tenir compte « de l'effet d'encerclement résultant du projet en évaluant, au regard de l'ensemble des parcs installés ou autorisés et de la configuration particulière des lieux, notamment en termes de reliefs et d'écrans visuels, l'incidence du projet sur les angles d'occupation et de respiration ». Ce dernier est défini comme le « plus grand angle continu sans éolienne depuis les points de vue pertinents ». En l'espèce, le ministre de la Transition écologique s'était pourvu en cassation contre un arrêt de la cour administrative de Douai qui avait délivré à la société WP France 23, une autorisation unique portant sur quatre éoliennes projetées sur la commune de La Neuville-Sire-Bernard (Somme). Les juges d'appel avaient relevé que 72 éoliennes avaient déjà été autorisées dans un rayon de 10 km autour du village voisin du Plessier-Rozainvilliers, et seize dans un rayon de 3 km. Mais, pour écarter l'existence d'un effet de saturation visuelle susceptible de faire regarder le projet comme présentant des inconvénients excessifs pour la commodité du voisinage, ils s'étaient appuyés sur le fait que les éoliennes ne seraient pas toutes visibles simultanément depuis un même point, bien que le projet avait pour effet de porter le cumul des angles occupés par des machines à un total de 167,5 degrés. En statuant ainsi, les juges douaisiens ont commis une erreur de droit, juge le Conseil d'État. D'une part, la circonstance que les éoliennes ne soient pas toutes simultanément visibles depuis un même point n'est pas, « par elle-même, de nature à permettre d'écarter l'existence d'un effet de saturation ». D'autre part, la Cour n'avait pas tenu compte de « l'effet d'encerclement lié à la réduction de l'angle de respiration ». Le palais Royal annule par conséquent l'arrêt d'appel et renvoie l'affaire à la cour de Douai pour être rejugée.

La Namibie met en garde contre l'importation non autorisée de rhinocéros blancs

Le ministère namibien de l'Environnement, des Forêts et du Tourisme, a fait part de son inquiétude quant à l'importation, en Namibie, de rhinocéros blancs vivants. Il est en effet question que, depuis l'Afrique du Sud, des marchands de gibier namibiens agréés, en fassent venir en nombre, en vue de les réexporter vers des pays situés en dehors de leur aire de répartition naturelle. Dans un communiqué, le porte-parole du ministère, Romeo Muyunda, a déclaré que : « Bien que l'Afrique du Sud ait mis en place des mesures nationales plus strictes contre l'exportation de certaines espèces sauvages, les agriculteurs privés namibiens, et en particulier les marchands de gibier agréés, sont priés de ne pas s'engager dans de telles transactions, qui ne sont pas soutenues par les dispositions de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction ». Et il ajoutait : « Nous ne permettrons pas que la Namibie soit utilisée pour contourner les lois sud-africaines. L'importation de rhinocéros blancs d'Afrique du Sud pourrait également désavantager nos agriculteurs et marchands de gibier qui souhaiteraient exporter des rhinocéros blancs d'origine namibienne », sous entendant que cette tendance actuelle constitue également une menace sérieuse pour les efforts de conservation du rhinocéros blanc en Namibie.

« Le sanglier, bête noire de nos campagnes ? »

Ce sera le thème de cette 4ème rencontre Homme-Nature, organisée par la Fondation François Sommer, en présentiel et en distanciel, mercredi prochain 22 novembre à 19 heures. Autour du sanglier, et pour percer encore quelques points méconnus sur cet animal qui divise et nous interroge quant à notre rapport à la nature, à la campagne comme en ville, ce sera l’occasion de voir comment les scientifiques peuvent aider les gestionnaires des territoires ruraux et des espaces naturels. Cette dernière « Rencontre Homme-Nature » de l’année 2023 s’annonce riche et passionnante, et sera sans aucun doute l’un des évènements cynégétiques de l’année. Le sanglier, symbole du sauvage, nécessaire aux écosystèmes et au cœur de pratiques de chasses assidues, est devenu un véritable « phénomène de société ». Des chercheurs se passionnent pour cet animal mythique au travers leurs programmes de recherches, allant de la dynamique des populations à l’écologie spatiale, en passant par des enquêtes sociologiques pour mieux comprendre comment il recompose les relations sociales dans les territoires ruraux. La table-ronde sera animée par Coralie Schaub, journaliste environnement à Libération, et autrice de « François Sarano, réconcilier les hommes avec la vie sauvage » (Actes sud).

Vous aurez donc l’occasion de poser vos questions et débattre avec les conférenciers :  

- Eric Baubet, chargé de recherche sur les ongulés sauvages et référent sanglier à l’OFB,

- Marlène Gamelon, biodémographe, chargée de recherche au CNRS et chercheuse associée à l’Université norvégienne de Trondheim, spécialiste du sanglier,

- Raphaël Mathevet, écologue, géographe, directeur de recherche au CNRS et auteur de « Sangliers, géographies d’un animal politique » (Actes sud),

- Franck Vital, ingénieur à la FDC de la Loire, responsable des études environnementales et des dégâts de gibiers.

Inscriptions :

- En présentiel : auditorium Jacqueline Sommer, 62 rue des Archives, 75003 Paris (entrée par le musée de la Chasse et de la Nature) à Paris. Présenter à l’entrée sa place en version imprimée ou sur son smartphone (reçue par mail depuis museechasseetnature@tickeasy.com). 

- En distanciel : webinaire inscription nécessaire pour recevoir le lien de connexion.

 

Pour s’inscrire : c’est ICI

La FACE… face aux loups

Dans une lettre ouverte adressée à Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Torbjörn Larsson président de la FACE écrit ceci : « Je m'adresse à vous en qualité de président de la FACE, (Fédération européenne de chasse et de conservation), qui représente les intérêts de sept millions de chasseurs en Europe. Je souhaite féliciter la Commission européenne pour avoir lancé sa consultation en septembre, afin de rassembler des données actualisées sur les populations de loups. Il s'agit d'une étape importante en adéquation avec les demandes exprimées par le Parlement européen. Le nombre élevé de réponses reçues témoigne de l'impact du loup sur les communautés rurales. Nous supposons que la majorité des personnes qui se sont mobilisées l'ont fait parce qu'elles avaient le sentiment que leurs voix n'étaient pas entendues, probablement pour plus de 90% des réponses. Nous vous invitons instamment à passer rapidement à l'étape suivante, afin de mettre en place des solutions pratiques visant à établir des cadres de gestion appropriés pour garantir la coexistence. Des systèmes de gestion couronnés de réussite continuent de dévier de l'interprétation de « stricte protection » dans le cadre de la Directive Habitats. Nous espérons que des solutions pratiques seront identifiées et que certaines d'entre elles seront déjà mises en place bien avant les élections européennes. Selon nous, l'UE a besoin d'un « vaste paquet Carnivores » pour :

- amender les Annexes de la Directive Habitats,

- clarifier la flexibilité du document d'orientation de l'UE sur la stricte protection de sorte à ce que ce même document reflète vos déclarations récentes, en particulier au travers du communiqué de presse sur « Les loups en Europe » du 4 septembre 2023, et qu'il leur donne un sens véritable,

- la mise en oeuvre d'une nouvelle approche pour évaluer le statut de conservation du loup en adéquation avec l'écologie transfrontalière.

Nous restons à votre disposition si vous souhaitez des informations complémentaires… ».

Ne rêvons pas, la machinerie administrative européenne est bien trop lourde pour arriver à faire prendre des décisions avant les prochaines élections. D’ailleurs le Parlement est déjà quasiment à l’arrêt. Tant pis pour les éleveurs et les chasseurs qui vont encore devoir supporter un certain temps les méfaits de cette calamité de loup, imposée par des écolos bobos qui n’en ont vu que sur leurs écrans de télé, ou à travers les grillages des parcs animaliers…

Déterrage des blaireaux : le Comité de Berne rejette la plainte des associations

En mai dernier, dix associations de protection de la nature déposaient une plainte qui demandait la fin de la période complémentaire de la chasse des blaireaux qui peut être autorisée à partir du 15 mai, par arrêté préfectoral. Les détracteurs estimaient que la France ne respecte pas les conditions posées par la Convention de Berne, pour déroger à l'obligation de prendre les mesures appropriées pour protéger cette espèce figurant dans son annexe III. Ces conditions consistent en l'absence de menace sur la survie de l'espèce, la sélectivité et l'absence de solution alternative satisfaisante. Le 28 juillet dernier, après que le Sénat et l’Assemblée nationale aient confirmé que la vénerie sous terre était une chasse « utile », le Conseil d'État français avait rejeté un recours de trois des associations plaignantes (Aspas, Aves, One Voice) plaignantes, visant à faire interdire la vénerie sous terre des blaireaux. S’appuyant sur ces décisions, le Comité de la Convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, a rejeté la plainte déposée en mai 2023 par les dix associations de protection de la nature qui ont déclaré, dans un communiqué commun : « Puisque le Comité de Berne se refuse de condamner en quelque façon les agissements de la France… nous nous retournons aujourd'hui vers le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, afin d'obtenir de sa part un acte politique fort à hauteur de la jurisprudence positive accumulée ces dernières années en faveur des blaireaux… ». Fermez le ban !

L’UICN a fêté ses 75 ans à Fontainebleau

Durant trois jours, du 13 au 15 novembre, Fontainebleau a été la capitale mondiale de la conservation de la nature, pour fêter les 75 ans de l’UICN (Union Internationale pour la conservation de la nature). L’UICN a donc fait un retour aux sources, 75 ans après sa création, le 5 octobre 1948, ici même à Fontainebleau, sous le nom de « Union internationale pour la protection de la Nature ». Rebaptisée UICN, elle regroupe aujourd’hui 1 400 organisations et 15 000 experts de 160 pays. Plusieurs tables rondes étaient organisées en présence de l’Émirienne Razan Al Mubarak, présidente de l’UICN, mais aussi de plusieurs ministres (les secrétaires d’État Sarah El Haïri et Chrysoula Zacharopoulou, ainsi que Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique). « C’est une fierté d’accueillir un événement mondial… » déclarait Julien Gondard, le maire de Fontainebleau, à l’ouverture du congrès. L’UICN est à l’origine de la convention sur la diversité biologique, qui est devenu depuis l’accord de Kumming-Montreal, et contribue, aux côtés de l’IPBES, à établir les connaissances sur l’état de la biodiversité. Elle définit, au niveau international, la liste rouge des espèces menacées et la liste verte des espaces protégées. La France décline ces listes au niveau national et construit sur cette base, la politique relative à la protection des espèces menacées. C’est la secrétaire d’Etat Sarah El Haïri qui a ouvert les débats en rappelant le rôle essentiel qu’a eu l’organisation dans le droit international, et Christophe Béchu concluait en dévoilant la plaque commémorative de l’évènement.

12ème édition du Salon International des Artistes Animaliers contemporains

« Animal Art 2023 » se tiendra du vendredi 17 au dimanche 19 novembre à l’Hippodrome d’Auteuil (Paris 16). Organisé alternativement à Bruxelles et Paris, ce salon est devenu la plus grande exposition-vente en Europe, entièrement consacrée à l’art animalier contemporain, avec une dominante faune européenne et faune sauvage (Afrique et autres continents), chasse, chiens, chevaux… Avec le soutien de « France Galop », propriétaire de l’Hippodrome et de nombreux partenaires institutionnels. Durant ces trois journées ouvertes au public, au premier étage de la tribune de l’Hippodrome d’Auteuil (invitation gratuite mais inscription obligatoire), plus de 50 artistes professionnels français et étrangers, sélectionnés par le Comité du salon, seront présents, l’occasion pour les amateurs et collectionneurs d’art animalier de découvrir, ou retrouver, des artistes confirmés et des artistes émergents. Plus d’un millier de gravures, peintures, dessins, sculptures, photographies, objets d’art et de décoration seront exposés et vendus directement par leurs auteurs, sans commission ni intermédiaire. Le président du jury 2023 du salon sera le général Pierre de Villiers, qui présidera la cérémonie de remise des médailles et des prix aux lauréats.