Bien conseillé aujourd’hui par Maxime Guyot et Florent Cormier, du service technique de la FDC 51, François Mercier est très largement inspiré des techniques issues des nombreuses et longues études conduites par l’ancien ONCFS : bandes enherbées, bordures de chemin non fauchées, haies, îlots arbustifs, jachères fleuries. Complété par une réduction de la taille des parcelles et par un assolement pensé en fonction des besoins de l’espèce perdrix tout au long des saisons, ce dispositif multiplie les effets de lisière, et les zones de refuges. Il est évident que toutes ces composantes offrent des conditions idéales de reproduction et de survie à toute une communauté d’être vivants (insectes, oiseaux, petits mammifères), fréquentant la plaine. Le grand mérite de François Mercier est encore d’avoir rédigé une trace écrite de son expérience de terrain, et d’en avoir défini tous ses aspects économiques que l’on peut retrouver dans son livre : « Des perdrix facilement ».

A ce jour, sur la Ferme de Belle Croix, où la densité de printemps était de 42 couples aux 100 ha, l’indice reproduction de la perdrix grise avoisine les 2 jeunes par couple seulement, conséquence attendue des conditions climatiques catastrophiques de cette année. Partout ailleurs, à quelques exceptions près, elle est de 0 ! Les belles compagnies que l’on peut voir en cette fin d’été sont des regroupements d’adultes et quelques compagnies de recoquetage semblent pouvoir compenser un peu le désastre de ce printemps pluvieux. La labellisation du territoire devrait être arrêtée à l’automne prochain.

 

 

 

« Des perdrix facilement »

Pour se procurer ce livre vendu 10 € frais d’envoi compris, s’adresser à : François Mercier, Ferme de Belle Croix, 51520 Saint-Martin sur le Pré

 

Tél. : 06 08 67 36 91