- Côte d’Or : le lundi 12 août, des restes de la dépouille d’une cigogne noire, emblème du Parc national des Forêts, ont été retrouvés par un agriculteur, au pied d’un pylône électrique sur la commune de Recey-sur-Ource, à la ferme de la Creuse. Les premières constatations indiquent que l’oiseau est mort électrocuté au contact avec un pylône électrique. La balise GPS récupérée a permis d’identifier la cigogne noire « Fangorn », qui était suivie depuis 2022 par les services du PN, dans le cadre d’un programme personnel de baguage numéro 320, déposé auprès du CRBPO.
- Dordogne : un homme d'une soixantaine d'années a été héliporté sur l'hôpital de Limoges, le mardi 13 août, après une collision avec un sanglier, à Sarlat, sur la rocade ouest de la ville. C’est un témoin de la collision qui a appelé les secours. À leur arrivée, le motard, gravement blessé, était inconscient. Les pompiers l'ont transporté sur l'hôpital de Sarlat, et le motard a ensuite été héliporté sur le CHU de Limoges.
- Finistère : les espaces libres se réduisent de jour en jour, y compris dans le parc naturel marin d'Iroise, où quelques inspecteurs de l'environnement veillent au respect de la biodiversité. Entre pédagogie et observation scientifique, ces policiers de la mer multiplient les opérations sur l'océan. « Il faut expliquer aux gens qu'il y a des animaux qui vivent déjà ici… Il faut rester à 100 mètres des dauphins » rappelle un inspecteur de l’OFB, une consigne obligatoire pour garantir le repos de ces espèces. « Si elles se sentent menacées, elles dépensent davantage d'énergie, ce qui peut les empêcher de se reposer, voire de se reproduire… ».
- Gard : la préfecture, devant le manque d’enthousiasme des chasseurs pour déclarer leurs armes, rappelle qu’il est obligatoire d’avoir un compte personnel dans le SIA (Système d’information sur les armes) pour détenir, acheter ou vendre une arme. Sur les 17 000 chasseurs du département, à peine un tiers ont déclaré leurs armes. Sont également concernées, les personnes ayant une licence de la Fédération française de tir, détentrices d’une arme, ou souhaitant en acquérir et en détenir une. La date limite de déclaration est fixée au 31 décembre 2024.
- Jura : après la mort de trois lynx tués sur la route en trois jours, le centre Athénas a publié, le vendredi 9 août, un nouveau message de prévention et de sensibilisation aux risques routiers, entraînant des collisions souvent meurtrières. « En 7 mois, 16 lynx sont morts de collisions routières soit autant que pour toute l’année 2023… ». Pour le centre il y a donc désormais « urgence à changer notre comportement sur la route… et mettre en place une signalétique adaptée. Dans ce contexte délétère, nous comprenons mal pourquoi des services font obstinément obstacle à l'homologation et à la pose de panneaux que nous offrons pourtant aux communes » déplore le directeur du centre…
- Haut-Rhin : une collision peu banale s’est produite mardi dernier, rue des Artisans, à Munster. En fin de soirée, vers 22h30, un homme qui circulait à trottinette a fait une chute à la suite d’une malencontreuse rencontre avec… un chevreuil. On ne sait pas si l’animal a souffert du choc. En revanche, l’homme légèrement blessé a dû être transporté à l’hôpital par les pompiers, appelés sur les lieux de l’accident.
- Haute-Savoie : toujours à la recherche d’une solution pour éviter la propagation de la brucellose chez les bouquetins du Bargy et des Aravis, les captures se poursuivent, avec à la clé l’euthanasie pour les sujets porteurs de Brucella melitensis, ou la vie sauve mais équipés d’un collier rouge pour les sujets sains, lors du contrôle. « À ce jour, sur le massif du Bargy, 58 bouquetins non marqués peuvent ainsi être capturés, pour 62 bouquetins dans le massif des Aravis », indique la préfecture de Haute-Savoie, qui cependant se garde bien d’ajouter que : « la population haut-savoyarde de bouquetins augmente chaque année, au même titre que le taux de contamination à la brucellose dans les massifs du Bargy et des Aravis ». En 2024, la population de bouquetins est estimée à environ 9 000 individus dans les Alpes françaises…
- Somme : toujours « primairement anti-chasse », le militant Pierre Rigaux a quand même besoin que l’on parle de lui, en bien ou en mal, il s’en moque. Son déplacement en baie de Somme, le jour de l’ouverture de la chasse au gibier d’eau sur la façade maritime lui a valu un retentissant « Vous n'êtes pas le bienvenu ici », lancé par le président de l'association des chasseurs Nicolas Bruvier qui précise : « Venir ici un jour d'ouverture, alors qu'on sait que toutes ses vidéos sont faites pour salir la chasse, c'est de la provocation… ».
- Somme encore : deux hommes sont décédés, mercredi dernier, à Mareuil-Caubert, près d'Abbeville. Les victimes se trouvaient en barque, sur un étang, à proximité de la rue du marais Talsac et rejoignaient une hutte de chasse, avec du matériel, quand leur embarcation a chaviré puis coulé, à une vingtaine de mètres de la rive. Trois hommes se trouvaient à bord. Selon les premiers éléments, les deux victimes ne savaient pas nager. Le troisième homme a tenté de leur porter secours, sans succès. Une enquête de gendarmerie est ouverte pour déterminer les causes précises de l'accident. Elle est confiée à la communauté de brigades d'Abbeville.
- Val d’Oise : « faire pipi, sur l’gazon… » : ça peut être 135 € d’amende… Il n’en revient toujours pas cet habitant de l’Eure, commercial de son métier, comme le rapporte « L'impartial ». Le 30 juin dernier, alors qu'il est en déplacement pour le travail dans le Val-d’Oise, l’homme est pris d'une envie pressante. Il s'octroie alors une pause express sur la voie de stationnement d'une route nationale. « De mon côté de la route, nous étions en bordure d'un champ. De l'autre côté, c'était un bois » a-t-il expliqué. Mais, à peine remonté dans sa voiture, un véhicule de gendarmerie se gare devant lui. « Vous venez d'uriner avant de remonter dans votre voiture ? » lui demande un gendarme. « Oui » répond notre homme, qui, incrédule est verbalisé à hauteur de 135 € pour : « Déversement de liquide insalubre hors des emplacements autorisés… ». Et comme il faut faire un lien avec la chasse… attention au retour !
- Vaucluse : craignant d’être espionné par un drone alors qu’il était en train de prendre un bain dans sa piscine, un habitant de Robion est sorti de ses eaux pour s’emparer de son fusil de chasse et abattre d’une volée de plombs, l’engin curieux. Malheureusement, point d’espionnage dans tout cela, seulement un repérage aérien avant travaux de la société Enedis, dont le drone s’est écrasé avec tout son équipement. Enedis a porté plainte, et le tireur qui a reconnu les faits risque le retrait de son permis de chasser et la confiscation de son arme. Quant aux gendarmes, ils rappellent que : « en cas de doute, si vous voyez un drone passer au-dessus de chez vous n’hésitez pas à prévenir la gendarmerie qui a accès aux autorisations de vol et pourra interpeller le pilote s'il n'est pas en règle ».
A l’étranger
- Afrique du Sud : pour que les touristes viennent dans le pays, il faut leur montrer des lions. Comme ces animaux ont perdu 90% de leur territoire, il y en a donc de moins en moins en liberté, et ils sont difficiles à voir. Le pays a donc encouragé les « réserves » qui, selon un rapport de la World Animal Protection Society, sont au nombre de 366, qui renferment entre 8 000 à 10 000 lions, dont la vie est dédiée à divertir les visiteurs dans des cages en acier. Le prix de l’expérience varie de 10 à 15 dollars, et moyennant un supplément (sic) les plus hardis peuvent prendre des photos au plus près, et même caresser un fauve. Le tourisme étant un biseness qui rapporte au pays des millions de dollars, les propriétaires de ces réserves finissent le travail avec les lions âgés, que les touristes ne veulent plus voir, et qui sont « chassés » légalement (avec un permis spécial) par des tireurs venus du monde entier (Américains, Espagnols, Russes, Danois, Canadiens, Allemands…). Qui portent les plus grandes responsabilités : les touristes ou les tireurs ?
- Allemagne : dans le district d'Aschaffenburg, les autorités cherchent toujours à empêcher la propagation de la peste porcine africaine par les sangliers. Après la découverte d'animaux infectés en Hesse, c’est maintenant la Bavière qui est en alerte générale. Depuis le 8 août, des équipes conducteurs/chiens ont été déployées, notamment dans la région de Stockstadt am Main, et depuis mercredi dernier, des drones sont venus en renfort. Des mesures strictes sont mises en place dans ces deux lands, pour réduire le risque de propagation.
- Canada : « C'est l'une des espèces les plus envahissantes au monde…». Les Canadiens n’en veulent pas à cause des dégâts que cet animal est susceptible de causer, à la petite faune, à la flore et à l’agriculture et c’est une véritable opération d’extermination qui a été lancée dans le Centre-du-Québec contre des… sangliers en cavale. « Au moins trois sangliers et une dizaine de cochons hybrides sont traqués par des biologistes et techniciens de la faune dans les basses-terres du Saint-Laurent pour éviter une catastrophe écologique comme dans l’Ouest canadien. « Les sangliers sont parmi les espèces envahissantes les plus nuisibles de la planète, c’est pourquoi toute observation doit être rapportée au plus vite », mentionne le biologiste Yannick Bilodeau, qui coordonne les opérations de terrain au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Pour l’instant, un seul sanglier a été abattu…
- Espagne : le gouvernement autonome de Catalogne, les chasseurs, les distributeurs et les restaurateurs de cette région encouragent leurs concitoyens à consommer des sangliers, car il y en a trop. « Chers Catalans, mangez du sanglier ! ». C’est, en substance, le message de la Généralité (le gouvernement autonome de Catalogne) adressé à ses concitoyens, victimes d’une « surpopulation de sangliers qui provoquent des accidents et d’importants dégâts dans les cultures » souligne El País, qui reconnait cependant que les Catalans n’ont pas la culture « viande de gibier », bien qu’ils soient parmi les plus gros mangeurs de viande de l’Union européenne. La Généralité prévoit d’investir 1,5 million d’euros et a préparé une campagne sur les réseaux sociaux et dans les foires pour encourager la commercialisation et la consommation de cette viande de gibier.
- Inde : un jeune éléphant sauvage, tombé dans un puits profond, a été sauvé grâce à l’intervention d’une dizaine d’experts en faune sauvage (vétérinaires et scientifiques), d’une cinquantaine de bénévoles, d’une grue et du matériel nécessaire à l’extraction. L’opération a demandé une préparation minutieuse, mais la tactique était la bonne puisque l’animal a été remonté sans aucune blessure.