Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Façonner l'avenir de la chasse et de la conservation

Dans le cadre de la démarche visant à se préparer aux défis et aux opportunités à venir dans le monde de la chasse et de la conservation, le CIC a récemment organisé une réunion de consultation d'experts, à Londres, au célèbre « Farmers Club ». Cet événement a réuni un groupe diversifié de dix-neuf spécialistes couvrant les domaines de la science, de la politique, de l'agriculture et de la médecine vétérinaire, afin de discuter de questions qui pourraient avoir un impact sur l'avenir. L'impulsion de la réunion était : - le projet de loi sur les trophées de chasse (interdiction d'importation), qui a été bloqué par la Chambre des Lords ; - le remaniement du gouvernement britannique ainsi que l'évolution du paysage politique au Royaume-Uni et en Europe, et l’accent a été mis sur plusieurs domaines clés :

- la santé et la gestion de la faune : les experts ont souligné l'importance des données scientifiques pour soutenir le rôle de la chasse dans la gestion et l'amélioration des populations et des écosystèmes,

- l’acceptation sociale et les défis juridiques : les discussions ont tourné autour de l'évolution de la perception du public à l'égard de la chasse et de l'influence croissante des médias sociaux, et de la participation des célébrités,

- la coexistence entre l'homme et la faune : une partie importante du dialogue a été consacrée aux conflits entre l'homme et la faune, et au rôle essentiel de la chasse dans l'atténuation de ces conflits,

- les preuves de conservation et influence politique : la réunion a reconnu le fossé entre les preuves scientifiques et la prise de décision politique. Il y a eu un consensus sur la nécessité de disposer de données solides et de discours convaincants pour influencer positivement les politiques et l’opinion publique,

- l’éthique de la chasse : la consultation a approfondi les considérations éthiques de la chasse, discutant de l'essence de la chasse en tant que pratique au-delà du simple acte de tuer. Les experts ont réfléchi aux aspects philosophiques, en considérant ses différentes dimensions et l'importance des trophées dans la culture cynégétique,

- les aperçus législatifs et réglementaires : la réunion a également fourni des informations précieuses sur les changements législatifs actuels et à venir, ayant un impact sur la chasse et la gestion de la faune. Cela comprenait des discussions sur les lois sur la faune, la tendance croissante à l'octroi de licences pour le tir du gibier et les défis liés à l'alignement avec les directives et réglementations internationales.

En conclusion, cette réunion a donc été une étape cruciale, qui ne s’est pas seulement concentrée sur les défis, mais également sur la nécessité d'une approche multidisciplinaire pour aborder ces questions complexes. 

Lutte contre la PPA en Suède

​​​​​​Le gouvernement suédois a annoncé une réduction de la zone infectée par la peste porcine africaine (PPA), reconnaissant le rôle majeur qu’ont joué les chasseurs dans la lutte contre cette épizootie. Cela est dû aux vastes efforts de coopération et de recherche de carcasses dans les zones touchées, afin de freiner la propagation du virus. En tête, l'Association suédoise pour la chasse et la gestion de la faune sauvage, qui travaille sans relâche sur ce cas depuis la détection de l'épidémie. Elle a participé activement à la planification des travaux de gestion de crise, en collaboration avec les autorités. Les connaissances des chasseurs sur le sanglier ont été extrêmement importantes pour trouver rapidement les carcasses. Le communiqué diffusé la semaine dernière précise que la Suède est en passe d'être déclarée indemne de PPA en un temps record, grâce à la collaboration des chasseurs et des autorités. Le président de la FACE, Torbjörn Larsson, qui s'est rendu dans la zone touchée, a déclaré : « Les chasseurs ont joué un rôle majeur dans la résolution de ce grave problème. Les maladies animales sont en augmentation en Europe et constituent une menace majeure pour la biosécurité. Nous avons besoin de tout le monde sur le pont ! Les chasseurs sont les yeux et les oreilles des forêts, et ce cas l’illustre parfaitement. Bravo à tous ». Quant à Karl Ståhl, épidémiologiste en chef de l'État, il a souligné que le pic de propagation du virus s'est produit début septembre et que le nombre de cas est en très nette régression. L'annonce des autorités, faite le 30 novembre 2023, révèle que la zone infectée ne couvre plus que 617 kilomètres carrés, à l’intérieur de laquelle les restrictions existantes restent en vigueur, mais sont levées à l'extérieur, le public étant réautorisé à pratiquer ses activités de loisirs habituelles (marche, vélo, équitation) dans les forêts et sur la glace.

Grippe aviaire : après la détection de plusieurs foyers, la France repasse en « risque élevé »

Mauvaise nouvelle pour les éleveurs et les sauvaginiers à l’approche des fêtes de fin d’années. Le facteur de risque lié à la grippe aviaire sur le territoire métropolitain français a été relevé mardi de « modéré » à « élevé » après la détection de plusieurs foyers. Selon les textes publiés au Journal officiel, plusieurs mesures sont mises en place, comme le confinement des volailles. La décision a été prise par le ministère de l’Agriculture qui précise : « considérant la confirmation de plusieurs foyers en élevage dans le pays, la dynamique de l'infection dans les couloirs de migration, et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs, l’arrêté du ministère de l'Agriculture entre en vigueur immédiatement. Plusieurs mesures visant à renforcer la protection des élevages avicoles sont prises, notamment le confinement des volailles… ». Ce passage en risque « élevé » entraîne la généralisation des mesures de prévention suivantes sur l'ensemble du territoire métropolitain :

- claustration ou protection par des filets des oiseaux détenus dans des établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos),

- équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de trois jours au moyen de bâches ou équipements, empêchant toute perte significative de plumes et duvet,

- interdiction des rassemblements de volailles et oiseaux captifs,

- interdiction de compétition de pigeons voyageurs jusqu'au 10 avril 2024,

- restrictions aux transports d'oiseaux appelants et interdiction du lâcher de gibier à plumes de la famille des anatidés.

Obligations dans les zones à risque de diffusion

Dans les zones à risque de diffusion, les mesures suivantes sont rendues obligatoires :

- dépistage virologique IAHP (influenza aviaire hautement pathogène) lors de mouvement de lots de palmipèdes prêts à engraisser entre deux élevages,

- restriction d'accès, désinfection des véhicules.

L'ensemble des mesures applicables sont décrites dans l'arrêté du 25 septembre 2023.

 

Pour voir l’arrêté, c’est ICI

9 juin 2024 : élection des 81 députés français au Parlement européen

Le 2 décembre dernier, les écologistes ont lancé leur campagne pour cette élection, dont la tête de liste est Marie Toussaint. « C’est une élection à part entière, aussi importante que la présidentielle » a-t-elle déclaré pour justifier ce départ précoce en campagne, précisant que son objectif est de faire mieux ou au moins jeu égal avec la précédente liste des Verts, menée en 2019 par Yannick Jadot, qui avait réuni 13,5% des suffrages. Mais l’annonce attendue était celle de Willy Schraen, qui a présenté sa liste « Alliance rurale », une mosaïque de facettes du monde rural, sur laquelle figure des noms qui font plaisir à découvrir, mais qui auront du mal à cacher les quelques épines qui risquent d’égratigner. Du chasseur au rugbyman, en passant par la présidente du Syndicat des bouchers de Paris, un éleveur de chiens et une exploitante agricole, la France rurale devra faire preuve d’imagination pour s’y retrouver. Ira-t-elle jusqu’à renier ses propres convictions politiques ? On le verra assez vite, dès que tous les protagonistes seront en campagne. Certes, si les motivations du président de la Fédération nationale des chasseurs sont bien dans l’air du temps, elles relèvent plus du domaine syndicaliste que politique. Or, Bruxelles n’a rien d’une centrale syndicale. Mais là où Schraen a raison, c’est quand il affirme avec force : « Nous ne sommes pas des salauds parce que nous aimons l’agriculture et l’élevage, la chasse et la pêche, les animaux et le monde taurin, le vin et la viande, le rugby et le football, la pétanque et le barbecue, l’apéro et la cochonnaille ». Et ça, c’est tout son programme…

Equilibre forêt/gibier : la forêt d’Epernay (Marne) 1er site pilote

Le 22 novembre dernier, à Saint Martin d’Ablois, petite bourgade viticole de la Champagne, les représentants nationaux du monde de la forêt et de la chasse, se sont retrouvés au 55 avenue de Paris, pour officialiser le premier classement en site pilote de la démarche « Brossier/Pallu », de la forêt d’Epernay. Sous l’œil bienveillant de Matthieu Barthélémy, gérant du Groupement Forestier d’Epernay, et de Martial Joly, adjudicataire du droit de chasse et président de l’Association des chasseurs de grand gibier de la Marne, les responsables des différents organismes (ANCGG, Fondation François Sommer, CNPF, ONF, Transylva, Comité des Forêts, services de l’Etat) ont apposé leur signature, scellant ainsi leur reconnaissance par rapport à la méthode de gestion intégrée de la forêt, initiée par Pierre Brossier et Jacky Pallu, validant la forêt privée d’Epernay en tant que site pilote à vocation pédagogique et expérimentale. Si le concept, à son origine, devait être largement soutenu, entre autre par la FDC des Côtes d’Armor, il n’est, pour le moment, toujours pas reconnu par la FNC, absente regrettée de cet évènement symbolique. Elle a d’ailleurs fait savoir clairement qu’elle ne reconnaissait pas la méthode, donnant son aval aux seuls « ICE » (indicateurs de changements écologiques). Pour mémoire, le concept Brossier/Pallu, permet de traiter les problèmes d’équilibre forêt gibier (EFG), dans le court terme, la prise en compte des ICE se mettant au service du suivi de l’EFG sur le moyen et long terme.

Pour en savoir davantage :

 

- sur l’équilibre forêt/gibier : c’est ICI

    

- sur les 10 recommandations pour une forêt en bonne santé : c’est ICI

[ LIRE LA SUITE... ]

Réception annuelle de Noël de la FACE et de l’ESFAM

La réception de Noël annuelle de la FACE-ESFAM, un événement conjoint organisé par la Fédération européenne pour la chasse et la conservation (FACE) et l'Association des fabricants européens d'armes à feu de sport (ESFAM), a eu lieu mardi soir, 5 décembre. Plus de 100 participants de haut niveau étaient présents, parmi lesquels des membres du Parlement européen (MPE) et des représentants de diverses organisations de parties prenantes. Cette réception a fourni une plateforme de discussion positive sur les derniers développements politiques, y compris la révision du règlement européen sur les armes à feu. « Cette réception a non seulement réuni des personnalités clés du secteur, mais a également permis un dialogue constructif sur les questions réglementaires. Nous sommes heureux de constater une participation aussi active et un échange de vues aussi précieux » a déclaré Marie-Pierre Dechêne, présidente de l'ESFAM. Faisant également état de sa satisfaction, Torbjörn Larsson, président de la FACE rappelait les réalisations significatives réalisées au cours des quatre dernières années, et soulignait l'importance de ce rassemblement dans le contexte de la prochaine campagne électorale européenne, prévue pour juin 2024. Il a déclaré : « Ces événements sont cruciaux pour préparer le terrain pour des collaborations actives. Informer les décideurs sur les demandes clés pour notre avenir est crucial ». La soirée a clairement démontré la relation étroite qui existe entre les chasseurs, l’industrie des armes à feu sportives et les décideurs politiques de l’UE. Cela a également rappelé l’engagement commun en faveur de pratiques responsables et durables au sein de l’industrie. La participation et les interventions de députés européens issus d'un large spectre politique, ont souligné l'approche inclusive et globale du dialogue politique adoptée par l'événement. La FACE et l'ESFAM expriment leur gratitude à tous les participants pour leurs précieuses contributions et se réjouissent de poursuivre ces discussions importantes à l'avenir.

Le gouvernement a dévoilé sa 3ème stratégie nationale pour la biodiversité

Nommée « SNB » pour stratégie nationale pour la biodiversité, elle vise à mettre un terme à l’érosion du vivant d’ici 2030, alors que la sixième extinction menace, a déclaré Elisabeth Borne, lors de la présentation du document. Pour le gouvernement, l’enjeu est important et doit effacer les échecs des deux dernières SNB, puisque la biodiversité n’a pas cessé de se dégrader. Le nouveau plan, qui s’articule autour de quatre axes (réduire les pressions, restaurer la biodiversité, mobiliser les acteurs et renforcer les moyens), comprend 40 mesures et 200 actions. Pour les écolos, ce plan est du réchauffé, puisque la plupart des mesures présentées ne sont que des rappels des objectifs déjà fixés, et qui aurait dû être effectifs depuis 2022. Quant à la protection forte, qui ne couvre aujourd’hui que 4,2 % du territoire, la mesure a été repoussée à 2030. Concernant les zones humides, dont l’objectif de restauration devait couvrir 50 000 ha d’ici 2026, il est également en retard. Cependant, pour tenter de remédier à ces contre-temps, le gouvernement a annoncé la création de 141 nouveaux emplois pour renforcer les effectifs sur le terrain, et a rappelé qu’un milliard d’euros supplémentaires seront consacrés à la protection de la nature et de l’eau dès 2024. L’OFB sera chargé de suivre les indicateurs, sous la supervision du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), rattaché à la Première ministre, qui « activera les actions correctrices en cas de déviation des trajectoires ». Enfin, le gouvernement a également annoncé la création d’un observatoire des énergies renouvelables et de la biodiversité.

Chasse : une plateforme internet pour distribuer du gibier

La FDC du Cher a lancé, depuis début novembre, une plateforme en ligne permettant de céder de la venaison aux particuliers. Cette initiative « Gibier pour tous » met en relation des chasseurs qui proposent de la venaison, et des particuliers qui en recherchent. L'inscription en ligne est gratuite, et depuis son lancement, le site compte 240 inscrits (27 territoires de chasse et 213 particuliers). « L'idée est née de la hausse du nombre de territoires de chasse sur lesquels le gibier abonde, et les chasseurs jouent le jeu… » raconte Christophe Bouilly, technicien à la FDC 18. La plateforme permet donc aux responsables de chasse d'éviter les gâchis et de valoriser cette viande on ne peut plus naturelle. La plupart des sociétés de chasse proposent de céder gratuitement le gibier, laissant aux bénéficiaires, s’ils le souhaitent, verser une petite participation, le coût reste toujours très modéré. Une belle opération à l’approche des fêtes de fin d’années où le gibier est roi sur les tables. A noter toutefois que les animaux, ivrés par carcasse entière, sont simplement éviscérés, la réglementation interdisant la découpe hors laboratoire agréé.

 

Pour s’inscrire, c’est ICI

Un des derniers caribous de la Gaspésie abattu par des braconniers

Alors que la population de caribous de la Gaspésie est au bord de la disparition, des braconniers ont abattu le mois dernier une des dernières femelles de cette population d’environ 30 bêtes. Selon les informations publiées lundi par le ministère de l’Environnement, des agents de protection de la faune ont saisi de la viande de ce caribou et ont rencontré des porteurs d’armes qui auraient abattu l’animal… muni d’un collier télémétrique servant au suivi de ses déplacements. « Il s’agit de l’une des femelles capturées et mises en enclos à l’hiver 2022/2023. Elle a été libérée avec les autres femelles à la fin du mois d’août, après les recommandations d’un comité scientifique consultatif externe », précise le ministère dans son communiqué. « La Protection de la faune du Québec assure un suivi serré de ce dossier et les agents de protection de la faune prendront tous les moyens à leur disposition pour ce faire », ajoute le Ministère, précisant que le gouvernement avait l’intention de renforcer les mesures de protection des caribous de la Gaspésie, qui passent une partie de l’année en dehors du territoire protégé du parc national de la Gaspésie. « Le gouvernement n’a pas voulu s’avancer sur d’éventuelles mesures de protection visant à prévenir l’extinction du cheptel, tout en réitérant que la « stratégie » de protection des caribous sera déposée sous peu » a simplement confirmé le cabinet du ministre de l’Environnement du Québec, Benoit Charrette.

Agriculture : d’après le CGAAER, il y aurait près de 3 millions d’ha de terre abandonnés en France

Ce sont les estimations du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), qui s’appuie sur la tendance des dix dernières années au cours desquelles, en moyenne, 20 000 hectares de terres agricoles sont délaissés tous les ans. « Globalement, entre 2,7 et 3 millions d’hectares de terres agricoles seraient en état d’abandon, l’équivalent d’un peu plus de 10% des surfaces travaillées pour l’agriculture » précise le CGAAER dans un rapport intitulé « Stratégies d’usage des terres en France dans l’objectif d’assurer la souveraineté alimentaire et de préserver la biodiversité ». Pour les hauts fonctionnaires, cet abandon est un angle mort du débat sur « l’usage des terres agricoles et son optimisation », dans lequel plane une certaine inquiétude sur l’insuffisance du foncier agricole pour nourrir une population croissante. Ces terres sans usage, hors artificialisation ou reboisement, pourraient-elles retourner à l’agriculture ? « On n’est pas sur les mêmes qualités de terrain » a souligné Nicolas Agresti, directeur des études à la Fédération nationale des Safer, qui distingue trois types de friches :

- les parcelles qui sont devenues définitivement inexploitables, comme des terrains pollués,

- les parcelles où l’agriculture a eu des difficultés à maintenir sa présence (terrains en coteaux, petites parcelles difficiles d’accès, recul d’une activité d’élevage),

- les parcelles liées à la rétention foncière, notamment en bordure de zone urbaine, avec des propriétaires qui espèrent que leur terrain sera un jour classé dans la catégorie « terrain à bâtir.

Pour le CGAAER : « dans le débat sur les usages des sols, en particulier en faveur de la biodiversité, on ne peut négliger ces terres abandonnées, ni celles qui retrouvent un état forestier… ».

A Marseille, un arrêté interdit de nourrir les animaux sauvages

Les sangliers colonisent les villes et apparemment ça surprend beaucoup de monde. Il y a deux raisons à cela, dont on ne veut pas parler, et pour cause… La première est l’accueil, qu’ont réservé des habitants aux premiers visiteurs porcins. Au lieu de les encourager à regagner la forêt proche, ils les ont incités à rester, en leur distribuant friandises et nourriture. Cet accueil chaleureux, après le couvert, leur a permis de trouver le gite. Naturellement, ils se sont reproduits, tellement bien et tellement vite, qu’ils sont devenus embarrassants, voir même gênants. Mais c’est trop tard, ils sont là, et ce ne sera pas une mince affaire de les déloger. A Marseille comme ailleurs, trop c’est trop, et un arrêté vient d’être signé, qui interdit de nourrir ces bêtes noires et autres animaux sauvages (pigeons, renards, etc). La deuxième raison est plus discrète et on feint de l’ignorer : c’est la présence des prédateurs. Pour les fuir et tenter de leur échapper, les animaux proies s’approchent des zones habitées pour y trouver la protection de l’homme, et pour les opportunistes sangliers, les zones péri-urbaines sont une aubaine. Pas de chasse, pas de prédation naturelle, et en permanence ils y trouvent de la nourriture. « Ce n'est pas rendre service aux animaux sauvages que les nourrir » a justifié Christine Juste, l'adjointe à l'environnement à la ville de Marseille qui ajoute : « La ville de Marseille veut d'abord faire de la pédagogie, expliquer les dangers de nourrir les sangliers et au-delà tous les animaux sauvages. Mais si le message ne passe pas, il y aura verbalisation car l'objectif est bien d'éviter de tuer des animaux trop envahissants en ville ». Bref, encore une demie mesure qui n'est pas près de résoudre le problème...

Nos amis belges se sont-ils trompés ?

A Villers-le-Bouillet, de curieux panneaux sont apparus en bordure de chaussée, rue du Progrès, à proximité de l’entreprise « Peche Beton ». Pouvant prêter à confusion, on y voit ce qui ressemble à la silhouette d’un pachyderme, mais derrière, point de savane, et encore moins les neiges du Kilimandjaro. Il parait que ces panneaux ont été posés sans même que la municipalité en soit informée, ce qui a créé une certaine agitation sur les réseaux sociaux. Les images ont été postées sur Facebook depuis un profil anonyme, et sous l’un des deux panneaux on peut y lire : « m’as-tu vu ? ». Défense de rire, nos amis belges n’ont pas fini de nous étonner !