Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

L’ONF dans le collimateur des militants écologistes radicaux

L’Ecologie punitive à tous les niveaux commence sérieusement à indisposer les agents de l’Office National des Forêts, que les activistes verdâtres accusent d'aggraver les effets du réchauffement climatique en déboisant. Le problème est que ces violences ne sont plus que verbales, elles deviennent physiques dans toutes les régions de France. Menaces, injures et sabotages sont dorénavant le quotidien des forestiers, qui sont les cibles privilégiées de ces militants écologistes. « Plus rien ne les freine, ils arrachent nos panneaux et taguent nos véhicules. Avant nous avions trois ou quatre attaques dans l'année, maintenant il ne se passe plus une semaine sans qu’il y ait des actions » déplore l’un des professionnels du bois. Mais ces attaques en règle débordent l’ONF, et atteignent les exploitations et entreprises forestières qui travaillent pour l’Office. Sabotages des engins de débardages, vols de carburants dans les réservoirs des camions grumiers, pneus crevés, flexibles hydrauliques coupés, voir même incendies volontaires de ces équipements, engendrent des dégâts pouvant parfois s'estimer à plusieurs centaines de milliers d'euros. « Nous sommes démunis devant ces écolos radicaux. Nous multiplions les moyens de surveillance, mais ce ne sont que des arguments de dissuasion, et quand un saboteur est identifié, ce qui arrive, avouons-le, rarement, les condamnations ne sont pas en adéquation avec les dégâts subis. Quant au stress du personnel, il n’est jamais pris en compte… » regrette le patron d’une scierie du Morvan qui précise : « Décembre et ses sapins de Noël coupés rend fous ceux qui ignorent que ces arbres sont cultivés uniquement dans ce but, et ne participent en aucun cas à une quelconque déforestation, puisque toutes les parcelles sont replantées pour un cycle qui dure en moyenne, entre 5 et 8 ans… ».

A la Centrale Canine : l’édition 2024 du Trophée Christian Eymar-Dauphin

Pour sa quatrième édition, le Trophée Christian Eymar-Dauphin reviendra le 28 janvier 2024, au Palais du Lac à Vichy, avec une mise à jour de son règlement. Cet évènement vient conclure toute une année d’expositions canines pour valoriser les meilleurs chiens de l’année 2023, mais aussi pour partager un moment convivial avec leurs éleveurs et propriétaires. Ce déjeuner festif, imaginé par le regretté Christian Eymar-Dauphin, remporte chaque année un très bon accueil auprès des participants. Unique en son genre, ce Trophée Christian Eymar-Dauphin est un concours à récompense honorifique, qui n’ajoute rien au pedigree du « chien de l’année » élu au terme de la compétition, mais dont l’objectif est de mettre sur le devant de la scène les chiens les plus méritants de l’année passée.  

Les 128 chiens sélectionnés devront remplir obligatoirement les critères suivants :

- être inscrits au LOF et confirmé,

- appartenir à un propriétaire résidant en France,

- avoir obtenu un titre de Champion de France homologué entre le 20 décembre 2022 et le 20 décembre 2023 (inclus),

- avoir obtenu un titre au choix parmi les suivants : Champion des Expositions Nationales, homologué entre le 20 décembre 2022 et le 20 décembre 2023 (inclus), ou Champion Jeune des Expositions Nationales, ou encore Champion de France Jeune. Le jour « J », tout le monde pourra profiter du show, retransmis en live sur la chaîne YouTube de la Centrale canine.

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Covid-19 : l’infection par le Sars-CoV-2 responsable d’une neurodégénérescence chez le chien

Une étude coréenne montre que le variant delta du Sars-CoV-2 peut infecter le chien, et provoquer des lésions cellulaires dans le cerveau et les poumons, même en l’absence de signes cliniques neurologiques ou respiratoires. En outre, le coronavirus se transmet entre chiens par contact direct, et peut alors induire des modifications pathologiques au niveau du cerveau et des voies respiratoires supérieures, contrairement aux conclusions d’études antérieures. Cette étude a permis de démontrer que le virus de la Covid-19 endommage la barrière hémato-encéphalique, ce qui lui permet de la franchir, expliquant ainsi les lésions du système vasculaire cérébral, plus visibles dans la substance blanche, observées chez des chiens infectés soit expérimentalement par voie intranasale, soit par transmission virale directe. L’analyse des prélèvements nasopharyngés et oropharyngés a permis de déceler une réponse inflammatoire plus ou moins sévère, selon les phases de l’infection et les tests d’immunofluorescence réalisés ont confirmé l’existence de particules virales dans le cerveau canin. Le Sars-CoV-2 a ainsi été détecté dans les poumons et le cerveau des chiens inoculés et en contact. Pourtant, aucun n’a présenté de troubles neurologiques apparents ou de signes respiratoires de la Covid-19. Les altérations mises en évidence révèlent que même les animaux asymptomatiques infectés par le coronavirus peuvent développer à la fois une affection neurodégénérative dans le cerveau (maladie des petits vaisseaux) et des lésions pulmonaires (pneumonie interstitielle). En outre, ces atteintes sont durables, ce qui suggère chez les chiens infectés, le développement d’un syndrome de longue durée, de type Covid long chez l’humain.

Les bouquetins ariégeois ont leur application mobile

Depuis les premiers lâchers de bouquetins en 2014, le PNR des Pyrénées ariégeoises anime un site internet dédié au programme de réintroduction et à l’espèce. Ce site rassemble toutes les informations sur cette thématique et vous permet de signaler vos observations. Que vous soyez randonneur ou simple observateur, ces informations sont directement transmises aux agents en charge du suivi de l’espèce. Ce suivi participatif contribue notamment à améliorer les connaissances sur les mouvements des populations. En cette fin d’année, le site internet « www.bouquetin-pyrenees.fr » fait peau neuve, et parallèlement, la grande nouveauté est la création d’une application mobile qui permet au grand public de renseigner leurs observations de bouquetins directement sur le terrain grâce à la géolocalisation. Une fois les informations renseignées, les agents du Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises reprennent contact avec les observateurs pour d’éventuels compléments ou pour leur en dire plus sur les animaux observés. L’année 2024 verra le PNR fêter les 10 ans du retour du bouquetin dans les Pyrénées ariégeoises, et pour cette année 2023, pas moins de 45 naissances ont été observées, ce qui porte la population de bouquetins en Ariège à 230 individus.

 

Pour télécharger l’application : c’est ICI

 

Le Marais poitevin classé « Site Ramsar »

C’est officiel : le parc naturel régional du Marais poitevin, entre la Vendée, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime, est devenu le 54e site Ramsar de France, et le 2 531ème mondial. La démarche, engagée par le Parc naturel régional du Marais poitevin en 2018 a donc abouti à cette labellisation, une reconnaissance internationale pour la deuxième plus grande zone humide de France. L’annonce a été faite le premier décembre dernier, par le ministère de la Transition énergétique. La convention Ramsar est un traité international qui reconnaît, depuis sa signature en 1971, l’importance des zones humides, vitales pour le maintien de la biodiversité. Les Etats signataires s'engagent à une utilisation rationnelle de ces zones, et depuis 2014, les États-parties sont encouragés à mieux prendre en considération les besoins des populations dépendantes des zones humides dans leur vie quotidienne. Le Parc et ses partenaires s’attacheront à poursuivre cette dynamique enclenchée en faveur de la préservation et de la valorisation des 69 034 ha du Marais poitevin, qui accueille une diversité d’habitats et d’espèces remarquables. Y sont recensées 337 espèces d’oiseaux, plus de 1000 espèces de plantes, des boisements humides, un réseau hydraulique d’environ 8 200 kilomètres.

Chère, très chère biodiversité : arrêtez-les, ils deviennent fous !

Alors que l’on recensait dans les Pyrénées, en 2022, la présence de 76 ours responsables de 331 attaques pour 590 animaux tués ou blessés, et un coût de 12,6 millions d’euros (soit la bagatelle de 165 789 € par ours), la projection que vient d’établir l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable (IGEDD) et le Conseil Général de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Espaces Ruraux (CGAAER), interpelle. Se basant sur la dynamique de la population ursine dans la cordillère cantabrique en Espagne, ces deux institutions recommandent : « de préparer les Pyrénées à la possibilité d'accueillir 350 ours à l'horizon 2050, notamment sur les territoires où ils ne sont pas actuellement présents », et ils précisent  également : « il conviendra de réviser le protocole de gestion des ours « en difficulté ou dangereux » dans la perspective de rencontres entre humains et ours potentiellement plus nombreuses… ». Et ils tirent de leurs travaux ces éléments que les éleveurs pyrénéens apprécieront :

- la cohabitation ou coexistence de l’ours avec les activités humaines en général et agricoles en particulier est sensible partout, mais ne constitue pas systématiquement un sujet politique.

- les mesures de protection mises en œuvre dans les différents pays sont toujours issues du triptyque : clôtures, chiens et bergers. Elles sont adaptées aux situations nationales ou locales et la mission n’a pas identifié d’autre mesure efficace qui pourrait être mise en œuvre en France.

- l’effarouchement des ours ne constitue pas un sujet de crispation comme en France, l’effarouchement de femelles gravides n’est notamment pas un sujet.

- le parangonnage ne permet pas de comprendre pourquoi le nombre d’animaux tués ou blessés par les ours est beaucoup plus important dans les Pyrénées qu’ailleurs, même si le mode d’élevage pastoral spécifique à la France, la taille et le nombre des troupeaux semblent être des facteurs déterminants.

- il met par contre en évidence l’importance des dégâts sur les ruches, les cultures fruitières et vivrières ainsi que les déchets (ordures).

- les autres pays ou régions étudiés ne conditionnent pas le paiement des indemnisations à la vérification de l’efficacité des mesures de protection, à l’exception de la Slovénie et du Trentin, sans que la mission ait pu vérifier la mise en œuvre de cette disposition.

- aucun des pays ou régions étudiés ne finance, comme la France, les salaires de bergers supplémentaires (30% du coût des mesures de protection en France).

- la mise à disposition des informations liées à l’ours est souvent mieux réalisée dans d’autres pays, ce qui renforce la confiance vis-à-vis des institutions publiques.

Une nouvelle catégorie d'« ESOD » vient de naitre... 

« Rencontres Biodiversité et Territoires 2023 » (RBT)

La première édition des « Rencontres Biodiversité et Territoires » se tiendra aujourd’hui 12 et demain 13 décembre, à l'Arena Sud de France de Montpellier. Ce nouveau rendez-vous invite les élus locaux, les agents des collectivités et les acteurs du territoire à redonner à la biodiversité sa juste place et imaginer ensemble une nouvelle manière de vivre. Initiée par l’OFB, pendant ces deux journées, des tables rondes, théâtres forum, super quiz, ateliers prospectifs, fresques participatives, kiosques à outils ou encore conférences en mode conversation permettront de découvrir des regards croisés, des témoignages et des solutions concrètes. Au total, 37 ateliers seront proposés sous forme de parcours clefs en main pour mieux intégrer la biodiversité et monter en compétence.

Ces parcours s'articulent autour de 8 thématiques : la gestion des milieux naturels ; l’éducation et la sensibilisation ; la nature en ville ; l’aménagement du territoire ; l’agriculture, l’alimentation et la biodiversité ; le tourisme et les loisirs ; le changement climatique et la biodiversité ; l’ingénierie et la formation. Des temps individuels, d'une quinzaine de minutes, seront également l'occasion d'échanger avec des experts de la biodiversité, pour bénéficier de conseils personnalisés. 

 

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Peste porcine africaine : ça flambe en Italie

Détectée pour la première fois au Kenya en 1921, par un vétérinaire britannique, Robert Eustace Montgomery, cette maladie n’en finit pas d’inquiéter le monde scientifique et les éleveurs de porcs. Plus sévère que la peste porcine classique, cette fièvre hémorragique est due à un virus à ADN, qui présente la particularité d’être très résistant, puisqu’il peut demeurer infectieux plusieurs mois dans les substances animales (excréments, viande, salive, sueur…). Si elle ne se transmet pas aux humains, elle peut avoir des répercussions économiques majeures, d’où les craintes des professionnels. Arrivée en Europe en 1957, par la Sardaigne, elle s’est étendue à tout le continent, mais persiste sévèrement en Italie, où le virus est considéré comme endémique. Des carcasses de sangliers contaminées ont été découvertes en Ligurie, dans le Piémont et en Lombardie, puis dans la région de Rome et maintenant jusqu’au sud de Naples, déclenchant un vent de panique chez les autorités sanitaires italiennes qui craignent que le virus arrive dans les élevages de porcs de la région de Parme, Modène et Bologne, où le jambon « made in Italy » est fabriqué avec une forte valeur ajoutée. Depuis début septembre 2023, plus de 40 000 porcs a été abattu et les chasseurs ont été invités à participer à la lutte en tuant de nuit, le plus grand nombre possible de sangliers. Evidemment, aussi stupides en Italie que chez nous, les animalistes s’opposent à cette éradication sanitaire, ne mesurant pas les risques, ou voulant les ignorer, mettant ouvertement en doute la stratégie de l’Union européenne, qui a mis en place une coûteuse politique visant à éradiquer la maladie, non seulement dans les élevages, mais aussi dans les populations de suidés sauvages. En France tous les départements frontaliers sont mobilisés et la surveillance s’est encore renforcée d’un cran.

Chambord prépare ses grands travaux de rénovation

Depuis le 1er décembre, le domaine national de Chambord fait honneur à la magie de Noël et aux savoir-faire français grâce à une décoration féérique. Entre décors traditionnels, inspirations contemporaines, animations costumées et spectacle, Chambord invite les familles à s’émerveiller dans ce cadre enchanteur jusqu’au 7 janvier 2024. Ce sera, pour les visiteurs, l’occasion d’assister au nouveau spectacle de Noël « Les Trois Mousquetaires » du 23 décembre 2023 au 6 janvier 2024, puisqu’il y aura deux séances par jour, l’une à 11 heures et une autre à 15 heures. A noter que les 24 et 31 décembre, elles auront lieu à 11 heures et à 14 heures. Également, dans le cadre des travaux de restauration des lanternons (2021-2023), un carillon composé de neuf cloches a été installé cet automne dans la tour Henri V, à l’emplacement même des anciennes cloches du XVIIe siècle. Il sonnera la mélodie dite « La Chambord » et des chants de Noël les week-ends de décembre et pendant les vacances scolaires. Et cela nous amène aux grands travaux de rénovation : « Malgré les ressources dégagées par la croissance du nombre des visiteurs (plus d’un million en 2022), la situation de l’EPIC, qui dispose d’une forte autonomie financière, ne s’est pas améliorée, rendant incertaine sa capacité d’investissement future » ont écrit les magistrats de la Cour des Comptes, qui formulent parmi leurs recommandations, le renforcement du rôle du Conseil d’administration, la mise en place rapide d’outils de contractualisation entre l’EPIC et ses tutelles, et l’instauration d’un comité des investissements et d’audit. Car le château ne va pas bien et ses fragilités structurelles ont été abordées à l’Assemblée nationale, en commission des affaires culturelles et de l’éducation. Pierre Dubreuil, directeur du Domaine national depuis le 19 janvier 2023, a bien conscience de l’urgence de la situation, et comme il l’a annoncé, sa priorité consistera dans la sécurisation de ce joyau de la renaissance, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981. « Dans l’aile François 1er, des planchers menacent de s’effondrer. Le phénomène n’est pas nouveau, mais nous avons dû fermer des salles et j’ai naturellement alerté mes ministères de tutelle », déclarait-il le mois dernier, ajoutant : « Beaucoup de choses ont été faites avant mon arrivée, mais on a eu tendance à privilégier la croissance de la fréquentation. Le mécénat ne suffit pas. Les sommes en jeu pour consolider le château sont d’une tout autre nature. Et il n’y a que l’État qui peut payer la facture. Mon objectif est d’obtenir des financements pour 2025 à hauteur de 10 millions d’euros par an pendant 10 ans. C’est un minimum ». Place donc aux travaux de sauvegarde, une urgence pour ce joyau architectural construit par François 1er.

Les gouvernements se sont réunis à la Convention de Berne

Le Comité permanent de la convention de Berne, composé de parties contractantes, de pays observateurs et d'organismes observateurs représentant la société civile, est chargé de superviser la mise en œuvre du traité et de veiller à ce que les pays membres adhèrent à ses principes et recommandations. Le 5 décembre dernier, à Strasbourg, le Comité a adopté un plan stratégique pour suivre les progrès réalisés pour atteindre les objectifs de 2030, fixés par le Parlement européen, en matière de conservation de la nature. Bien que des plans et des objectifs aient existé au cours des 44 années d'existence de la Convention, c'est la première fois qu'un texte aussi complet et rationalisé avec des indicateurs et des cibles, est élaboré. Il a quatre objectifs :

- 1) : Superficie, connectivité, intégrité et résilience des ressources naturelles et semi-naturelles : les écosystèmes sont accrus, notamment grâce à des zones protégées et à d’autres mesures de conservation efficaces par zone couvrant au moins 30 % des zones terrestres et maritimes.

- 2) : Etat de conservation des espèces menacées : augmentation des espèces indigènes et mettre un terme aux extinctions provoquées par l’homme.

- 3) : Habitats de la faune sauvage et de la flore : œuvrer à l’amélioration des habitats naturels dans un environnement sûr, propre, sain et durable.

- 4) : Ressources : les rendre suffisantes pour pouvoir les utiliser efficacement pour atteindre tous les objectifs du Plan.

Sécurité à la chasse : l’OFB sur le terrain

Pour la troisième année consécutive, l’Office français de la biodiversité (OFB) a lancé une opération d’envergure, coordonnée sur le plan national. Elle vise à organiser des contrôles portant sur le respect des règles de sécurité à la chasse, pour les chasseurs et les non-chasseurs. Pour la première fois, cette opération est organisée en partenariat avec la Gendarmerie nationale. Et cela nous amène aux faits divers de la semaine passée :

- Somme : le samedi 2 décembre, un chasseur âgé de 72 ans a été découvert inconscient, à son poste, par ses collègues de chasse, en forêt de Crécy-en-Ponthieu, près d’Abbeville. Présents sur place, deux médecins lui ont prodigué un massage cardiaque, mais malgré l’arrivée rapide des secours, ils ne réussiront pas à le réanimer.

- Indre et Loire : le samedi 2 décembre également, une habitante de Veigné a été prise à partie, dans son jardin, par un irascible sanglier qui l’a chargée à plusieurs reprises, occasionnant de multiples fractures. Prise en charge par les pompiers, alertés par des voisins, elle a été conduite, dans un état grave, à l’hôpital de Chambray-lès-Tours.

- Var : un chasseur de 62 ans a chuté le dimanche 3 décembre, à Roquebrune-sur-Argens, au niveau de la piste « Les Cavaliers ». Les sapeurs-pompiers du Var sont intervenus pour lui porter secours, mais le blessé en difficulté respiratoire, a perdu connaissance. Une équipe spécialisée en secours en milieu périlleux l'a pris en charge, et le blessé a été héliporté vers le centre hospitalier de La Timone à Marseille.

- Nièvre : et encore des retards, mardi dernier, pour les passagers SNCF de la ligne Clermont-Ferrand/Paris. Le train a heurté, près de Nevers, une compagnie de sangliers, en errance sur les voies, occasionnant d’importants dégâts. Les équipes de la SNCF ont dû découper sur place la partie endommagée, avant que le train ne puisse repartir. Mais un second train, direct jusqu'à la capitale, a été lui aussi impacté. La voie principale étant bloquée, il est arrivé à Paris en passant par Bourges et Vierzon avec quelques heures de retard….

- Meurthe et Moselle : le week-end dernier, une balle de carabine de chasse a transpercé une fenêtre d’un pavillon, au centre d'Azerailles, pendant qu'une battue se tenait à deux kilomètres de là. Un des participants a reconnu avoir tiré à 10h30, et c'était bien une balle provenant de sa carabine qui a impacté la maison. Ricochet ou tir direct ? La FDC déplore cet incident de chasse. « C'est quand même impressionnant qu'une balle fasse autant de kilomètres alors qu'il y a des arbres et d'autres obstacles. Il n’y a pas eu de blessé, j'ai juste entendu le bruit et vu mon carreau voler. Il (l’auteur du tir) s’en veut. Je n'ai pas porté plainte, et s'il me change mon carreau, ce sera bien » a témoigné la dame. Mais une enquête de gendarmerie est cependant en cours…

- Pyrénées Orientales : dans les Albères, près du pic du Néoulous, un chasseur originaire du département a été malmené et mordu par un sanglier. Sérieusement blessé à l’avant-bras et au mollet, un de ses collègues chasseurs est rapidement venu lui porter secours en lui faisant un garrot au bras en attendant l’arrivée des secours. Ce sont les CRS de Bolquères qui ont été mobilisés sur cette intervention en terrain difficile, et ont fait appel à l’hélicoptère Dragon66 qui est arrivé avec un médecin du SMUR à bord. Le blessé a ensuite été héliporté à l'hôpital de Perpignan.

- En Nouvelle Calédonie : à Thio, ce dimanche 10 décembre, un homme est parti à la chasse avec ses enfants. Un coup serait parti accidentellement en direction de sa fille de 3 ans. Un hélicoptère a été envoyé sur place et les pompiers ont tenté de la réanimer, en vain. Elle n’a pas survécu. Le père a été placé en garde à vue pour homicide involontaire, et une enquête de gendarmerie est en cours pour déterminer les causes de cet accident.

- En Suisse : trop c’est trop ! Sale temps pour les loups au pays de la Convention de Berne. La marche arrière est enclenchée et les loups sont désormais chassé dans le cadre de la « régulation proactive » organisée par le canton du Valais. Depuis le 1er décembre, 5 loups ont été éliminés. Le canton du Valais a obtenu le droit de tuer, durant deux mois, plus de la moitié des treize meutes évoluant sur son territoire, soit environ 34 loups sur une centaine d’individus. Il a dans le viseur les meutes de Nanz, Augstbord, Hérens-Mandelon, Le Fou-Isérables, Les Toules, Les Hauts-Forts et du Chablais.

- Et en Belgique : dimanche dernier, un chasseur en poste lors d’une battue au grand gibier, entre Liège et Aix la Chapelle, a vu passer à quelques mètres de lui, un loup qui manifestement fuyait l’enceinte traquée. Pour voir les images, c’est ICI

Journée mondiale du climat 2023

Ce 8 décembre, pour célébrer la « Journée mondiale du climat », l'Office national des forêts invite des experts à débattre de l'importance et du rôle des forêts pour atteindre la neutralité carbone. Lors d'un live sur la chaîne « twitch Nota Bene », ce sera également l'occasion de prendre du recul en retraçant les grandes variations climatiques subies par les forêts au cours des siècles et l’accélération inédite du changement climatique de ces dernières années. Au programme :

- De l'ère glaciaire aux dépérissements : mieux comprendre l'impact du climat sur la forêt. Du petit âge glaciaire ancré dans la mémoire des chênes, en passant par les pluies acides, marqueurs des années 70, jusqu’aux dépérissements aujourd’hui… quels sont les grands changements climatiques vécus par les forêts françaises au fil des siècles ? Comment et pourquoi l'accélération sans précédent du changement climatique appelle-t-elle une nécessaire action de la part des forestiers ? Ces questions seront au cœur d’un entretien inédit entre le youtubeur Nota Bene et Brigitte Musch, chercheuse à l'ONF.

- Forêt et changement climatique : la forêt française peut-elle continuer à jouer son rôle de puits de carbone ? Près de 13 % des émissions nationales de CO² sont séquestrées par la forêt. Ce levier essentiel de lutte contre le changement climatique est malheureusement fragilisé depuis quelques années. Sécheresse, incendies, parasites, dépérissement impactent fortement la forêt française. La quantité annuelle de carbone absorbé par la forêt ne cesse de diminuer. Olivier Picard, directeur du Centre national de la propriété forestière (CNPF) Occitanie et de C+FOR projets carbone forestier, et Albert Maillet, directeur forêts et risques naturels à l'ONF apporteront leur éclairage d'expert : quelle est la situation actuelle ? Quelles actions les forestiers peuvent-ils mettre en place pour aider la forêt à continuer de jouer son rôle de puits de carbone ?

- La forêt : un indispensable pour une planète décarbonée. Après les Trophées « jagispourlaforêt » lancés en 2022, un concours incitant les 13 à 25 ans à s'engager pour préserver la forêt, l'ONF poursuit son action de sensibilisation des jeunes générations en nouant un partenariat avec Nota Bene, youtubeur plébiscité par les jeunes. Benjamin Brillaud (dit Nota Bene) abordera le thème de la forêt, le temps d'un live et d'une émission aux côtés de Brigitte Musch, chercheuse à l'ONF, pour parler des grandes variations climatiques subies par les forêts au cours des siècles.