- Eure : en 2023, les 12 conducteurs de chien de rouge du département ont réalisé 666 interventions de recherche de gibier blessé, avec un taux de réussite de 50%. Pour la saison qui commence, ils se tiennent bien évidemment à la disposition des chasseurs pour effectuer soit des contrôles de tir (quand il y a suspicion de blessure mais absence d’indice), soit des recherches des animaux blessés (quand il y a indice(s) de blessure : sang, poils, fragments d’os…). Les chasseurs du département pourront trouver la liste des conducteurs agrées et leurs numéros de téléphone sur la page Facebook UNUCR 27. Les interventions sont gratuites.

 

- Haute-Garonne : c’est sa notoriété sur les réseaux sociaux qui avait attiré l’attention des inspecteurs de l’OFB sur ce « spécialiste » du braconnage de hérissons, qu’il cuisinait ensuite, publiant les recettes auxquelles étaient accommodées les petites victimes. Jugé mardi dernier par le tribunal de Bayonne, l’homme a été condamné à six mois de prison ferme pour destruction d’espèce protégée et il devra verser un total de 6 900 euros aux cinq associations environnementales qui s’étaient portées parties civiles.

 

- Gironde : cinq mois après leur introduction dans la réserve de l’étang de Cousseau, à Lacanau, les huit buffles d’eau semblent s’être rapidement fait à leur nouveau cadre de vie, avec la mission d’entretenir les lieux. « Leur acclimatation s’est bien passée. Dès leur arrivée, ils sont directement allés se mettre dans l’eau, d’ailleurs on les voit souvent totalement immergés, comme des hippopotames », confiait Amélie Grand, la garde animatrice de la réserve, au début du mois d’août. Les animaux, baptisés : Fleur, Brindille, Marguerite, Pétale, Violette, Genêt, Ajonc, Ibis, par une classe de CP/CE1 de l’école de Lacanau Océan en visite, disposent de 600 hectares de nature préservée, entre forêt, marais et prairies et ainsi permettre la diversification de la flore.

 

- Loire-Atlantique : le conflit d’usage autour du lac de Grand-Lieu continue. Les chasseurs sont vent debout contre la baisse du niveau de l’eau du lac de Grand-Lieu, actionnée le 28 août, pour aider les éleveurs à sauver une partie de leur récolte de foin, quasiment nulle cette année (les agriculteurs apprécieront cette solidarité...). Gestionnaire des 650 ha de la réserve naturelle régionale du lac, la FDC a demandé au préfet le respect de l’arrêté de 2015 qui réglemente la gestion des niveaux du lac et la fermeture des vannes au 15 juin. Avec l’ouverture des vannes : « La qualité des eaux rejetées dans l’Acheneau est extrêmement dégradée. Elle est eutrophiée et saturée en ortho-phosphates… Le risque est de perturber l’équilibre de l’écosystème du cours d’eau » a expliqué Dany Rose, président des chasseurs du département.

 

- Haute-Marne : pour aider le cincle plongeur à survivre dans des lieux devenus moins hospitaliers, le département a autorisé la pose de nichoirs sous 13 des ponts qu’il gère. L’oiseau (Cinclus cinclus) est une espèce de la famille des cinclidés, de couleur brun noirâtre avec la gorge et la poitrine blanche et le ventre roux. Il vit à proximité des rivières d'Europe, d'Asie et d'Afrique du nord dans lesquelles il trouve sa nourriture : des insectes aquatiques sur les berges (larves de phryganes et d'éphémères…), ou plonge pour chercher des larves, des petits crustacés et mollusques, crevettes et petits poissons. Sa technique de pêche est unique : il plonge la tête la première dans l'eau jusqu'à s'immerger complètement, et marche sur le fond à contre-courant, en bombant le dos et écartant légèrement les ailes afin de profiter du courant pour être rabattu vers le fond.

 

- Meurthe et Moselle : dans l’est du département, les corbeaux et corneilles font des ravages. Des semis à la récolte, ils pillent les champs de céréales et s’attaquent en ce moment à ce qu’il reste sur pied : les tournesols et les maïs. Malgré les tentatives d’effarouchement visuel et sonore, et quelquefois des répulsifs naturels comme des extraits de plantes, rien n’y fait. Les oiseaux quittent les lieux pour mieux y revenir dés le lendemain, occasionnant des pertes importantes.

 

- Pyrénées-Atlantiques : en garde de son troupeau, un chien patou, pour une raison inconnue, a fait une chute de 20 mètres en montagne, depuis une barre rocheuse. Dans l’impossibilité de l’extraire de sa fâcheuse situation, la propriétaire a fait appel au secours en montagne qui a dépêché sur les lieux sept sapeurs-pompiers d’intervention en milieu périlleux, aidé d’une équipe avec des drones et d’un véhicule. L’animal, mis à part quelques petites égratignures, a été sorti de sa fâcheuse position sain et sauf.

 

- Hautes-Pyrénées : à Trie-sur-Baïse, depuis des générations, les merrandiers travaillent les bois les plus nobles. Fin août, qualifié d’une « qualité exceptionnelle », un chêne vieux de près de 4 siècles, baptisé « Oxford » pour rendre hommage aux Anglais venus aider à libérer la France, mais voué à l’abattage, a été vendu aux enchères par l'ONF. C’est une entreprise spécialisée dans la fourniture de bois aux tonneliers qui en a fait l’acquisition, les merrains issus de la grume étant destinés à l'élevage de vins prestigieux. Planté à l'époque de Louis XIV sous les ordres du ministre Colbert, ce chêne était haut de 43 mètres.

 

- Bas-Rhin : l’agence Nord-Alsace de l’ONF a inauguré ses nouveaux locaux, occupés depuis mai dernier, route de Soufflenheim, à Haguenau. Les travaux ont débuté en septembre 2022, et ont mis en valeur les possibilités offertes par le bois de construction. Dernière étape, l’aménagement paysager qui sera réalisé dès cet automne sur le site d’une superficie d’un hectare environ.

 

- Rhône : devant la multiplication et la recrudescence des dégâts causés par le grand gibier, la FDC et la Métropole de Lyon ont cherché et trouvé le remède auprès d’une société lyonnaise qui a présenté, le 2 septembre dernier, sa solution innovante : un drone pour détecter le passage du gibier. Les spectateurs ont, parait-il, été impressionné par la précision de l’appareil qui permet, d’en haut de localiser les endroits, dans les parcelles, touchés par les animaux. Quant à estimer le montant des dégâts de cette façon, c’est une autre affaire…

 

- Saône et Loire : l'association anti-chasse One voice a fait savoir, la semaine dernière, qu’elle était disposée à prendre en charge le loup blessé de Morey, et a dévoilé des images du canidé ne marchant plus que sur trois pattes. L’animal avait été blessé par le tir d’un louvetier en décembre dernier. Est-ce lui, qui après avoir surmonté sa blessure a repris ses attaques sur les troupeaux ? C’est évident pour One Voice qui explique que : « Estropié, ce loup boiteux cherche la facilité pour se nourrir et survivre » et demande aux autorités que ce loup soit capturé et transféré dans un sanctuaire en Italie… Un loup à trois pattes plus un mouton à cinq pattes : le compte n'est toujours pas bon !

 

- Savoie : les militants de l’Association Justice Animaux Savoie (AJAS) ont manifesté devant la mairie de Chambéry, samedi dernier, pour demander l’interdiction « nationale » de la chasse à la marmotte. « Cette action intervient dans un contexte extrêmement préoccupant puisque le nombre de prélèvements de marmottes a bondi de 22% en Savoie entre 2022 et 2023 » dénoncent-ils dans leur communiqué. D’après la FDC ce sont 523 marmottes qui ont été tuées la saison dernière sur tout le département.

 

- Haute-Savoie : le 27 août dernier, à l’invitation de Frédéric Caul-Futy, maire du Mont-Saxonnex et des élus de la commune, les travaux de réfection de la route forestière de Chamoule ont été inaugurés. « Cet événement marque l’aboutissement d’un projet majeur, initié en 2023 en partenariat avec l’ONF, visant à améliorer l’accessibilité et la gestion durable des forêts locales » soulignait Martial Saddier, président du Conseil Départemental, rappelant l’importance de ce projet pour le développement local et la préservation de l’environnement.

 

- Seine et Marne : le président de la nouvelle association « Pour une forêt vivante » juge les comptages de la faune sauvage « approximatifs » en forêt de Fontainebleau, et prétend « qu’il y a de moins en moins d’animaux en forêt, et que leur nombre baisse essentiellement à cause de la chasse ». Le grand pourfendeur n’est autre qu’un photographe animalier qui s’appuie sur « ses impressions », piétinant allègrement la gestion décidée par l’ONF et réalisée par les chasseurs. « Depuis une décennie, j’ai observé une raréfaction de la faune sauvage dans la forêt que je fréquente depuis ma prime enfance » a-t-il déclaré, peut-être pour justifier son manque de réussite…

 

- Vaucluse : le parc naturel régional du Mont-Ventoux, en partenariat avec la Chambre d’agriculture du Vaucluse et la Scop Agroof, également soutenu par l’AOC Ventoux, la FDC et l’association « les Hommes qui plantent des arbres » a annoncé son soutien aux projets de plantation et de gestion durable de haies sur son territoire. Dans le cadre du « pacte en faveur de la haie », l’objectif est de planter, en région PACA, 148 km de haies sur deux ans, de 2024 à 2026. « Ce dispositif offre un accompagnement technique et une aide financière pour la plantation et la gestion durable de haies et d’alignements intra-parcellaires dans les exploitations agricoles », précisent-ils sur leur site internet. La Chambre d’agriculture détaillera les aides et l’accompagnement possibles.

 

A l’étranger

 

- Allemagne : cette année, le « Prix de l’environnement » récompense le développement d’un système de chargement haute performance pour les voitures électriques, ainsi que l’engagement pour la restauration de marais. Selon le communiqué de la Fondation fédérale allemande pour l’Environnement (DBU) basée à Osnabrück, le prix doté de 500 000 € au total est remis à l’ingénieur électrotechnique Thomas Speidel originaire de Nürtingen près de Stuttgart, et à la biologiste spécialiste des marais, Franziska Tanneberger, de Greifswald, considérée comme le moteur de la revitalisation et de la remise en eau des tourbières. Les marais naturels et humides ont un rôle important à jouer dans la protection du climat car ils stockent le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère » a expliqué la DBU.

 

- Arménie : des mouflons arméniens ont été enregistrés sur le territoire du complexe de biosphère « Zangezur » a rapporté le ministère arménien de l’Environnement. Ce mouflon arménien ( Ovis orientalis gmelini) est inscrit au Livre rouge des animaux protégés de la République d’Arménie et l’espèce est également inscrite sur la Liste rouge de la Fédération de Russie sous le statut de « Vulnérable A2cde ». La sous-espèce est classée « en danger » selon les normes de la Liste rouge de l’UICN.

 

- Autriche : traumatisée par une attaque de loups, une éleveuse autrichienne a déclaré « préférer cesser l’élevage des moutons plutôt que de revivre une nouvelle nuit cauchemardesque », entrainant derrière elle toute une profession. Si on y ajoute des sorties scolaires annulées car devenues dangereuses pour les élèves et les touristes qui se détournent de la région, les autorités commencent sérieusement à s’inquiéter, au grand dam des écolos. Mais trop c’est trop, et des mesures énergiques de destruction se préparent dans les ministères concernés. Le début de la fin ?

 

- Botswana : fervent défenseur de l'utilisation durable des ressources fauniques de son pays, Dumizweni Meshack Mthimkhulu, l'honorable ministre de l'environnement et du tourisme de la République du Botswana est décédé le 2 septembre 2024 a fait part la présidence, dans son communiqué. Le ministre Mthimkhulu a joué un rôle crucial dans l'élaboration des politiques de conservation du Botswana, ardent soutien à la chasse durable. Ses idées et ses contributions ont été inestimables en matière de conservation de la faune sauvage.

 

 - Suisse : pour la première fois, à Genève, des centaines de Teckels et leurs maitres se sont retrouvés pour une balade dominicale : la « Teckel Walk ». Après avoir conquis Londres, Paris, Melbourne et Hong-Kong, cette manifestation a rassemblé plus de 400 propriétaires de Teckel au cours d’une marche conviviale qui a pour seul objectif la rencontre et l’échange entre passionnés. Qualifié de « chien saucisse », le Teckel, qu’il soit standard, nain ou kaninchen a cependant des qualités exceptionnelles. Il sait tout faire, et le faire bien, à la condition de maitriser son caractère… affirmé. Mais quand on y est parvenu, quel plaisir !